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Critique du film JCVD

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Résume du film

Le célèbre Jean Claude Van Damme retourne dans son pays natal, la Belgique, confronté simultanément à des difficultés dans sa carrière d'acteur, à des problèmes fiscaux et à un procès pour la garde de sa fille (laquelle souffre des quolibets suscités par les frasques de son père et sa réputation ternie dans les médias). C'est alors qu'il se trouve par hasard victime d'une prise d'otages dans un bureau de poste à Schaerbeek (rue Van Schoor n° 61a). Aperçu de l'extérieur par un agent de police, l'acteur est par erreur pris pour l'auteur de la prise d'otages, entraînant très vite un emballement médiatique outrancier... Source

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La critique du Genma

De ce film je ne connaissais que la bande-annonce au moment de sa sortie et ce film n'a en fait rien à voir avec ce qu'elle montrait. Comédie dramatique sur fond policier, ce film offre un rôle à Jean-Claude Van Damne totalement atypique, à l'opposé de ses rôles pour lesquels on le connait. Ce film nous offre un Jean-Claude humain, à fleur de peau, en plein divorce, qui ne joue pas les héros, mais qui joue son propre rôle, de la vraie vie. Il est fatigué moralement et physiquement, et on se demande si il joue ou si il se contente d'être lui-même.

Ce film joue aussi sur l'auto-dérision et toutes les répliques cultes de JCVD, mais c'est plus un hommage et la confession face camera sur l'usage de drogue est un témoignage assez poignant. On sent toute la sincérité des propos.

Avec les autres personnages, on est très proche de la caricature. Le commissaire de police (joué par François Damiens), les braqueurs dont le chef a été abandonné à la naissance, ou encore les fans de Jean-Claude... Mais on ne franchit jamais la ligne. Cette comédie dramatique est à la limite où ça en serait risible voir ridicule. Mais en fait on s'attache à eux, à ces gens un peu paumés, et le film s'avère avoir un côté très réaliste. On pourrait se croire face à un épisode de striptease (le fait que ce soit tourné en Belgique n'y est pas étranger).

Mais la musique nous rappelle que c'est un film et non un reportage, tout comme le choix des couleurs de l'image avec une dominante grise, noire, sombre comme un jour pluvieux. Et un manque de lumière, volonté de montrer visuellement et métaphoriquement l'état dans lequel se trouve notre Van Damne préféré.

En conclusion, j'ai bien aimé ce film, même si il est assez particulier, et ça vaut le coup d'y jeter un coup d'oeil je pense.

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