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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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Mise à jour

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FirefoxOS Import - Export des SMS

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour exporter et réimporter ses SMS sous Firefox OS (pour faire une sauvegarde par exemple) il existe une application qui n'est pas disponible dans le marketplace BackupApp-FXOS. L'application est en anglais mais elle est assez intuitive pour peu qu'on comprenne l'anglais de base.

Installer l'application ?

Prérequis : avoir installer le simulateur de Firefox OS dans le navigateur Firefox OS. Avoir installer les drivers de son appareil sur son système d'exploitation (Windows par exemple) et avoir activé le déboguage à distance dans le menu développeur dans le paramétrage de l'appareil.

git clone https://github.com/elninosi/BackupApp-FXOS.git
Ouvrir Firefox
Ouvrir WebIDE dans Firefox.
WebIDE: Projet -> Ouvrir une application packagée -> Selectionner le répertoire/dossier de l'application
WebIDE: Choisir Runtime -> Sélectionner l'appareil Firefox OS auquel se connecté
WebIDE: Cliquer sur le bouton "play" au centre de la barre d'outils de WebIDE
L'application est alors installée sur le téléphone

Utiliser l'application ?

L'import/export du fichier de sauvegarde des SMS se fera dans un fichier texte sur la carte SD. Le format des messages sauvegardés et indiqué sur BackupApp-FXOS et permettra pour quelqu'un qui a les connaissances de se faire son petit programme ou script pour manipuler ces données si besoin.

Internationalisation de l'application ?

L'application n'étant pas traduite en français (pas localisée), j'ai pris contact avec le développeur pour l'aider à traduire l'application. Le travail est en cours sur mon fork du répo github Une issue a été crée

Disponible sur le marketplace ?

Comme l'application demande une permission pour accéder aux sms et que cette permission n'est disponible que pour les applications officielles, cette application ne sera pas disponible sur le marketplace et restera à installer via la méthode décrite ci-dessus (via le mode développeur et le WebIDE).

Simplon Masterclass spécial vie privée

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Mardi 9 février 2016 à 18:30, ce sera Simplon Masterclass spécial vie privée.

Lieu : Simplon.co 55 rue de Vincennes, Montreuil
Croix de Chavaux (métro ligne 9) / Vincennes (RER A) / Château de Vincennes (métro ligne 1)
Page de l'événement

Pour cette troisième édition de la saison, nous sommes très heureux de recevoir Genma, blogueur (Le Blog de Genma), qui a pour but de vulgariser différents sujets associés au thèmes de la vie privée. On vous parlera de tracking, réseaux sociaux, cloud, etc. Comment êtes-vous suivi à la trace ? Qu'est-ce que l'hygiène numérique ? Quelles sont les règles et principes de base pour commencer à vous réappropier votre vie privée et sécuriser vos données personnelles sur internet.

Cette Masterclass s'inscrit dans la continuité de la Masterclass avec Tristan Nitot, mais il n'est pas nécessaire d'y avoir été présent.e pour assister à celle-ci.

Remarque : il n'y a pas de pré-requis en terme de connaissances, c'est accessible au grand public !

Après la présentation, nous pourrons nous rencontrer autour d'un apéro networking dans la bonne humeur et le partage.Profitez-en pour nous rejoindre et discuter avec la team de Simplon et nos apprentis développeurs de la promo 4 de Montreuil.

Attention, places limitées.Inscription nécessaire sur la page Simplon-Meetup-Group de Meetup.com

Mots de passe et perte de mémoire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans mon billet Changement de mot de passe et testament numérique, j'évoquais le fait que quand on a une vie numérique, il peut être important de préparer son décès. D'anticiper. Mais qu'en est-il dans un cas un peu différent, celui d'une perte de mémoire. Un accident de la vie fait que l'on a une perte de mémoire temporaire ou définitive. Là encore, une sorte de testament numérique peut être utile. Notre vie numérique peut potentiellement nous aider à nous reconstruire. On retrouve des photos, des écrits et il faut donc trouver un moyen de retrouver ses mots de passe pour accéder à cette vie numérique.

Le problème

Les problématiques auxquelles on est confronté dans ce cas sont assez proches de celles de l'application d'un testament numérique : en qui puis-je avoir suffisamment confiance pour lui confier l'intégrité de mes mots de passe. Car dans un testament scellé, le(s) mot(s) de passe est(sont) protégés.

Mais dans le cas présent (perte de mémoire) si on utilise, par exemple, un gestionnaire de mot de passe de type Keepass, avec une phrase de passe, il faudra que la personne en charge de nous connaisse ce mot de passe. Mais il ne faut pas que le partage de mot de passe ce soit également une source de danger potentiel.

Une solution

La solution c'est le Partage de clé secrète de Shamir C'est une forme de partage de secret, où un secret est divisé en parties, donnant à chaque participant sa propre clé partagée, où certaines des parties ou l'ensemble d'entre elles sont nécessaires afin de reconstruire le secret. Dit autrement : on ne met pas tout ces oeufs dans le même panier.

Je n'ai pas encore étudié en détail la façon de mettre ça en place, je ne connais que la théorie, mais je pense que c'est dans cette direction que je vais m'orienter dans un premier temps.

Aller plus loin dans la réflexion

La réflexion sur la perte de mémoire temporaire ou définitive et ces conséquences sur la vie numérique m'ont fait pensé à une autre problématique. Dans le cas où on est impliqué dans une vie associative au sein de laquelle on est "l'informaticien", il faut prévoir un backup, il ne faut pas être le seul à pouvoir gérer des serveurs ou autre. Car sinon, durant la période d'incapacité (d'indisponibilité) de la personne clef, si l'association (ou l'entreprise) rencontre un soucis et que la seule personne qui sait n'est pas disponible, cela peut être problématique. Il faut donc lister les informations, les données, les mots de passes etc. via des procédures et prévoir une solution de secours.

Conclusion

Ce billet peut sembler correspondre à nouvelle prise de tête, à l'ajout de nouvelles préoccupations qui peuvent sembler futiles au premier abord. Mais si l'on y regarde de plus près, tout ce qui est administratif est de plus en plus dématérialisé. Factures, fiche de paie, banque en ligne... Si on est en situation de dépendance, c'est quelqu'un d'autre qui sera amené à gérer les démarches pour nous. Et il faut que cette personne ait les accès aux dit services... Regardez la problématique sous cet angle et vous verrez que oui, il faut y penser ;-).

Et si vous n'êtes pas d'accord, voulez compléter, les commentaires sont ouverts et là pour ça.

Yunohost, Freebox OS, Let's Encrypt

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Freebox OS avant

La Freebox V6 propose un accès à distance pour son interface d'administration, appellée Freebox OS. Problème soulevé dans mon billet FreeboxOS comment avoir un accès sécurisé ? Il fallait donc ruser (passer par le VPN de la Freebox pour se retrouver sur le réseau local).

Let's Encrypt

Free est devenu supportaire du projet Let's Encrypt et du coup, on a enfin un accès HTTPS pour la connexion au Freebox OS depuis l'extérieur.

Cf billets et tutoriaux sur
- L'accès distant à Freebox OS s'améliore avec HTTPS chez Freenews
- Free lance la mise à jour 3.3.0 pour le Freebox Server, avec accès distant sécurisé chez UniversFreebox
- Freebox OS 3.3 : prise en charge de Let's Encrypt et corrections de bugs chez NextInpact

Que vient faire Yunohost là dedans ?

Si vous avez suivi, j'ai une instance Yunohost chez moi (avec un nom de domaine associé). Donc les ports 80 et 443 sont déjà utilisés et redirige vers Yunohost (et d''autres ports actifs sont rédirigés comme pour SSH).

Le port attribué pour la connexion à la Freebox pour Freebox OS serait sélectionné aléatoirement (il reste toujours possible de le changer dans la configuration du Freebox Server (au niveau de la redirection de ports)), ça ne pose pas de soucis.

Quand on a déjà le port 443 de rediriger sur une machine en local, on prend un autre port et on accès à sa Freebox via https://monlogin.freeboxos.fr:1984/ par exemple (le numéro de port est volontairement choisi).

Conclusion

Comme c'est tout chaud sorti du four, on verra d'ici quelques jours/semaines pour faire un billet autre ou compléter celui-ci. A suivre donc.

Les forums d'Ubuntu-fr

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Comment trouver une réponse ?

Combien de questions sont posées alors que la réponse figure déjà dans la documentation ? Le premier principe qu'on a un problème est de chercher. Il y a 4 façons très simple de chercher la solution avant de poster son message.
- Chercher dans la documentation : la documentation que l'on trouve ici est assez bien faîte, organisée et même si elle donne des recettes toute faite sans expliquer dans le moindre détail le pourquoi des commandes (on apprend petit à petit).
- Lire le livre 'Simple comme Ubuntu' : ce livre est le complément idéal de la documentation. On peut même acheter ce livre. Un grand travail a été fait de la part de l'auteur et des contributeurs, ne pas le lire serait dédaigner, mépriser le travail de toutes ces personnes.
- Faire une recherche dans Google. Certaines questions ont déjà été posées 1000 fois et la réponse se trouve facilement via Google.
- Faire une recherche sur le forum : le forum dispose d'un moteur de recherche qui lui est propre, on peut alors effectuer une recherche. (avec le risque d'avoir milles fois les mêmes questions... et de retomber sur des réponses déjà données par Google).

Poster un message

Une fois que l'on est sûr que le problème n'a pas trouvé de réponses avec l'une des 4 façons évoquées dans la section ci-dessus, on peut alors poser sa question. Il faut tout d'abord choisir la section la plus adéquate. Une question qui n'est pas posée au bon endroit aura moins de chance d'avoir une réponse. Une fois que l'on a choisit la section, il faut écrire un message intelligible, compréhensible, en bon français. Pas de langage SMS, on n'est pas sur un skyblog.

De même qu'il est légitime de demander à ce que la réponse ne soit pas technique et trop geek, il faut tout de même donner un minimum d'informations. Or, souvent, c'est "ça marche pas"...

Exemple de discussion sur les forums d'Ubuntu

dans le commentaire d'Aldoo sur Linuxfr.org

Les forums Ubuntu, c'est typiquement :
- A : À l'aide, j'ai un problème : je n'arrive pas à faire X.
- A : up !
- A : up !
- B : tu as essayé de faire Y ?
- C : me too, X' ne marche pas !
- D : moi j'ai fait Z (NDLR : qui n'a rien à voir), et X" marche
- E : me too !
- F : me too !
- A : ça ne marche pas !
Et souvent :
- A : Ah ça y est, j'ai trouvé comment faire.
Et optionnellement, 6 mois après
- G : j'ai le même problème, A, comment tu as fait pour le résoudre ?
En général, ça en reste là.

Les points faibles de ce forum

En plus de de ce genre de discussion, on a également le droit a différents phénomène de plus en plus présent.

- Des menaces : "si je n'ai pas de réponses, je retourne sous Windows". Le support dans le forum n'est pas un dû, c'est du bénévolat. Si on n'a pas la réponse, on ne va pas l'inventer. Avant de faire des menaces car le problème que l'on a est urgent, a-t-on effectué les recherches qui vont bien, lue la documentation ?

- Des trolls réguliers, plus ou moins réussis. Les personnes qui découvrent le libre découvrent aussi le troll et ce mettent à critiquer voir rejeter à tout va tout ce qui est logiciel propriétaire, et tout ce qui est produit Microsoft. On a souvent des messages récurrent cherchant à comparer Windows VISTA à Ubuntu ou vantant les mérites d'un système ou de l'autre. C'est de la perte de temps que d'argumenter face à des personnes bornées qui veulent avoir raison.

- Libriste extrémiste : on a aussi des personnes qui veulent à tout prix convertir tous leurs amis, leur famille... "Quelques arguments à envoyer par mail pour les convaincre de passer au libre". Ils se savent dans la lumière et veulent à tout prix éclairer les personnes qui sont dans l'obscurité. Vouloir informer les gens de l'existence d'alternatives, de logiciels libres et gratuits à la place de logiciels propriétaires crackés, d'accord. Mais forcer les gens à passer à Ubuntu parce que c'est cool...

Comme a dit une personne dans son message "c'est peut être lié à la jeunesse de la communauté". Et c'est aussi synonyme qu'il y a de plus en plus de personnes qui passe au libre, ce qui quelque part est bon signe.

Comment aider ?

Malgré tout, si on s'en tient aux forums, c'est quand même avec ceux d'Ubuntu qu'on a le plus de chance de trouver une réponse, question de masse critique. Mais question de masse critique aussi, j'attends le moment où on conseillera des commandes du genre "fait un sudo rm -raf /*". "C'est radical, ça marche etc." Il est donc important de comprendre un minimum ce que l'on fait. Et d'expliquer pourquoi il faut lire la documentation un minimum. L'informatique est complexe, on ne peut pas tout savoir mais il faut quand même en savoir et comprendre un minimum.

Pour les personnes qui aident, il faut savoir être pédagogue et retenir que les personnes que l'on aide ne connaissent peut être rien en informatique et ne veulent pas en savoir plus. Elles veulent juste que ça marche. Et pourtant, en les aidant, il faut expliquer comment ça marche dans le monde Linux. Il faut expliquer un minimum en renvoyant vers la documentation quand elle est bien faîte et complète, en expliquant pourquoi on fait ça. Non pas en balançant un lien ou un "RTFM : lis le manuel...". Mais en expliquant que la documentation centralise une bonne partie des réponses et qu'il faut apprendre un minimum : on se sent ensuite moins perdu, plus confiant, plus intelligent. On comprend ce que l'on fait. En agissant ainsi, quelque soit le système, on évite la majorité des problèmes actuels que sont le phishing et autres arnaques...

Alors pourquoi aider ?

Il y a en a qui contribue à Wikipedia, moi j'aide sur les forums d'Ubuntu-fr. J'essaie de passer du temps sur mon temps libre pour répondre aux messages sans réponses. Je pose des questions pour demander plus d'éclaircissement, pour que la personne cherchant de l'aide comprenne comment elle pourra en avoir : en donnant le maximum d'informations sur son problème. J'aide car parmi toutes les personnes qui cherchent à avoir des réponses, quelques-unes deviendront des libristes convaincus et réfléchis, aideront à leurs tours et contribueront ainsi à la diffusion du logiciel libre (et pourquoi pas, des adhérents de l'April). Enfin, j'aimerai conclure sur la gratuite de Linux : j'entends souvent parler de la gratuité de Linux. Non, ce n'est pas gratuit. D'une certaine façon, ça l'est vu qu'on ne dépense pas d'argent. Mais même s'il est difficile de chiffrer tout l'investissement qu'il y a autour, il y a l'investissement des personnes qui apprennent ce système, celui des personnes qui écrivent de la documentation, qui postent des réponses dans les forums...

Si vous m'avez lu jusque là, merci de diffuser le message que j'essaie de faire passer dans cet article à la communauté des Ubunteros.