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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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Yunohost, FreshRSS et EasyRSS pour Android

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce tutoriel vient en complément des éléments du tutoriel de Pascal's Weblog
que l'on trouve à l'adresse suivante FreshRSS et EasyRSS : une bonne combinaison. Je vous renvoie donc vers ce tutoriel.

Pour en savoir sur l'agrégateur FreshRSS, je vous invite à aller sur le site http://freshrss.org/

J'ai installé sur mon instance Yunohost l'agrégateur FreshRSS et j'en suis très content (je le préfère à Tiny Tiny RSS, car plus simple, intuitif, mais c'est subjectif).

Bien que l'interface soit responsive design comme le montre les captures d'écran sur le billet FreshRSS : Un lecteur RSS Libre à auto-héberger, j'ai installé comme client sous Android l'application EasyRSS depuis le dépôt FDroid.

Les tutoriaux parlent d'une adresse en http://mon.serveur/FreshRSS/p/api/greader.php comme dans mon cas j'ai crée un sous-domaine dédié pour l'application de FreshRSS pour Yunohost (voir à ce sujet mon billet Yunohost et sous-domaine, j'ai donc une adresse en rss.mondomaine.org pour l'interface web et l'adresse a saisir pour EasyRSS est donc du type :

https://rss.mondomaine.org/api/greader.php

On peut vérifier qu'elle est correcte depuis un navigateur pour être sûr.

Pour que ça marche, il faut bien penser à cocher l'autorisation de l'accès à l'API :

Il faut également bien penser, comme indiquer dans le tutoriel bien penser à créer un mot de passe dédié pour l'API. Je remets donc une capture d'écran.

Une instance Wallabag pour quelques euros par an

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans son billet Comment je vais tenter de gagner un peu d'argent avec un projet opensource, Nicolas Lœuillet, développeur principal de Wallabag, annonce la création d'un nouveau service en ligne : l'hébergement payant d'instance de Wallabag.

Pour rappel Wallabag est une application open source qui sauvegarde des articles et vous permet de les lire plus tard, sur votre smartphone, votre tablette ou votre liseuse. Nous vous proposons un service de qualité pour héberger votre compte : vous aurez toujours la dernière version de l'application et vous bénéficierez d'un support professionnel.

C'est le logiciel dont je parle dans mes billets avec mon projet en lien avec ma liseuse.

Il lance donc https://www.wallabag.it/fr, une offre d'hébergement d'instance Wallabag payante.

Pourquoi payer ?

Wallabag est et reste un logiciel libre, qu'il est tout à fait possible d'installer sur son propre serveur à la main, ou sur son instance Yunohost par exemple (ce que je fais). Mais cela requiert de savoir gérer un serveur et ce n'est pas encore accessible par tout le monde, cela demande un investissement personnel non anodin (je vous renvoie vers mes billets réguliers sur le blog sur le sujet).

Donc, si on ne sait pas faire ou bien qu'on n'a pas le temps de faire, donner quelques euros par an contre un service me semble correct.

Et Framabag dans tout ça ?

Framasoft a choisi Wallabag pour créer Framabag et propose des comptes. Mais Framasoft n'est nullement un concurrent de https://www.wallabag.it/fr et inversement. Tout d'abord, le nombre de compte n'est pas illimité et si le compte est gratuit, c'est que des personnes ont données au pot commun, permettant le financement de Framasoft et la mise en place et le maintien de ces services. Ce qui est l'occasion de rappeler que pour donner à Framasoft, c'est par ici.

Ce que propose Framasoft avec son projet Degooglisons-internet, c'est une vitrine d'alternative, des exemples, montrer qu'il existe de très bons logiciels libres, dont Wallabag fait partie, qui permettent de se sortir des GAFAM...

Ce n'est pas pur rien que Framasoft est à l'initiative de CHATONS, le collectif anti-GAFAM, Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Voir à ce sujet mon billet De Framasoft à Yunohost, réapproprions nous le cloud.

Il faut voir https://www.wallabag.it/fr comme une ébauche de CHATONS. On commence par un service... Et rien n'empêches des CHATONS, au contraire, de proposer également des instances de Wallabag...

Conclusion

Il faut saluer l'initiative, le courage et la volonté de faire avancer les choses de Nicolas. Autohébergé, ce service ne s'adresse pas à moi. Mais en connaitre l'existence, en parler et en faire la promotion, le recommander à d'autres qui ont la nécessité de ce service, je le fais volontiers. Ce billet n'est qu'un début. J'espère que d'autres suivrons l'exemple, que ce projet réussira et sera pérennisé. A vous, lecteurs.trices de faire en sorte que ça le soit.

HautBasGaucheDroite - Les épisodes thématiques

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

HautBasGaucheDroite est un enième podcast qui parle jeux vidéos. On a un épisode hebdomadaire (chaque semaine) qui a pour plan des Chroniques sur nos jeux du moment, retour sur les évènements qui ont marqué l'actualité de la semaine, un suivi des titres qui font l'actualité (patchs, bêtas et autres jeux épisodiques) Et une fois par mois un podcast thématique pour aborder un sujet plus en profondeur.

C'est sur ces podcasts thématiques que je voudrais axer ce billet de présentation / recommandation de cet excellent podcast qu'est HautBasGaucheDroite. Découvert un peu par hasard, au moment de la rédaction de mon billet Arcade et jeux de combat, j'ai d'abord écouté un premier épisode thématique lié à l'arcade Avec TKO co-gérant de la salle d'arcade parisienne du Versus Dojo ainsi que Meth et Heavy d'HyperFreeSpin, retour sur l'état de l'arcade en France (les salles, modèle économique...), notre rapport à la machine (au travers de nombreux exemples et souvenirs), les différents types de bornes et systèmes à travers le temps et enfin des conseils pour bien s'équiper à la maison.

L'ambiance, le style, la qualité générale et les propos des intervenants m'ont fait aimé ce podcast de suite et j'ai alors enchainé avec la récupération / téléchargement des différents numéros thématiques. Ils ont passés le cap des 200 épisodes, l'émission est rodée, la complicité entre les membres qui se réunissent un dimanche matin est réel, leur bagage et expérience vidéo ludique est bien lourde. Et à chaque fois, on a un intervenant de qualité, qui partagent avec passion et réponds aux questions d'une émission préparée, avec un plan. Chacun laisse l'autre s'exprimer paisiblement, pas de prise de tête ou de débat enflammé stérile, au contraire... Tout cela donne au final un résultat soigné et propre, que je prends un réel plaisir à écouter.

Pour vous donner une petite idée de la variété des thèmes des épisodes thématiques, voici les deniers parus :
- Le défi du monde ouvert
- Quel regarde porte jeu vidéo sur l'histoire
- La manette de jeu : évolution et innovation
- La fantrad au travers de l'exemple MOTHER 3
- Les lieux communs dans le jeu vidéo
Et plein d'autres...

Ces éclairages sous des angles différents du monde du jeu vidéo sont sympathiques et je peux que vous les recommander. J'ai fini par craquer j'écoute également quand j'ai un peu de temps un épisode hebdomadaire (le rythme est dur à suivre) pour me distraire, car le ton de ce podcast étant bon, j'apprécie le divertissement. Merci à l'équipe de HautBasGaucheDroite pour ces heures de plaisir passées en leur compagnie / grâce à eux.

Et pour découvrir d'autres podcasts que j'aime, c'est par ici

Twitter c'est moins pire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Disclaimer

Utilisateur de Twitter depuis 2008, j'ai fait partie des premiers utilisateurs francophones, bien avant que Twitter devienne l'outil de communication des stars autoproclamés et des présentateurs télés. Je ne connais d'ailleurs pas l'usage public et moderne de Twitter. Toutes les stars modernes issues du monde de la télévision sont sur Twitter, ont des milliers voir des millions de followers. Je ne suis pas ces personnes là. Je ne dialogue pas avec des adolescents sur Twitter. Je ne connais pas leurs codes et usages.

C'est mon usage sur lequel je me base pour écrire cet article. Ce billet sera un peu long. Je ferai certains raccourcis, je ne développerai pas tous les aspects. Le but n'est pas de faire une thèse sur Twitter mais un billet qui apporte quelques éléments de réponses et de réflexions. De plus, je ne définirai pas les termes techniques, n'expliquerait pas la façon de fonctionner de Twitter.

Pourquoi ce billet ?

Le point de départ est un mail de Cyrille Borne, il y a un petit moment (le temps que je rédige et publie ce billet), qui me disait, je cite ton compte Twitter en tout cas d'un point de vue public est plus actif que ton compte diaspora*. Je pense qu'il faut quand même expliquer le positionnement Twitter surtout quand tu avances ton point de vue sur la degooglisation, ça sous entendrait que Twitter est moins pire.

Ce à quoi j'ai répondu Ca mérite une réponse longue, argumentée et détaillée que je ferai via un billet de blog je pense. Car mon point de vue et ma réponse sera utile à d'autres aussi.

Voici donc ma réponse

Twitter capuecpaslibre, qu'en pense RMS ?

RMS c'est Richard M. Stallman, le père de GNU et de la philosophie du logiciel libre, les 4 libertés etc. Pour les anglophones, il a sur son site qui est le canal de communication officiel, donné son avis sur Twitter :

Until recently, I had nothing against Twitter. Using it without running nonfree Javascript software was tricky but possible, and it respected users' privacy. I began to criticize Twitter when I heard it had started to require users to prove identity in some way if they connect through Tor. However, more recently I heard that people were able to connect through Tor without these obstacles. That would mean I don't know of any problem with Twitter. https://stallman.org/twitter.html

Ce que je traduirai librement par Jusqu'à récemment, je n'avais rien contre Twitter. L'utilisation de ce logiciel sans avoir à exécuter des codes Javascript non-libres était délicate mais possible et respectait la confidentialité des utilisateurs. J'ai commencé à critiquer Twitter quand j'ai entendu qu'il avait commencé à exiger des utilisateurs de prouver leur identité, s'ils se connectaient en passant par Tor. Cependant, plus récemment, j'ai entendu dire qu'il était possible de se connecter via Tor sans ces obstacles. Cela signifierait que je ne connais aucun problème vis à vis de Twitter.

Pour la connexion par Twitter via Tor, dès lors que l'on a activé la double authentification (réception d'un code à usage unique par SMS, à saisir en plus du mot de passe), on n'a pas de soucis. Voir à ce sujet mon billet de réflexions Twitter, numéro de téléphone et pseudonymat

Twitter c'est moins pire

Twitter est le moins pire de GAFAM. Déjà parce que GAFAM, c'est Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, soient les plus grosses capitalisations boursières, et l'argent généré se fait pour une partie sur l'exploitation des données personnelles des utilisateurs, le fameux si c'est gratuit c'est vous le produit. Comme a dit Aeris, On pourrait résumer Facebook à une jolie interface graphique pour que les gens remplissent leurs données publicitaires gratuitement. Celles et ceux qui suivent l'actualité tech savent que Twitter ne fait pas de bénéfices, cherche encore son modèle économique pour entrer dans la rentabilité... Donc Twitter n'est pas un GAFAM.

Oui, Twitter centralise. Oui, Twitter exploite les données personnelles. Mais il ne fait pas avec l'hypocrisie d'un Facebook ou d'un Google... Twitter, on sait que c'est un canal de diffusion publique, tout ce qu'on y met est publique (sauf le cas des comptes non ouverts / privés, mais ils sont rares). Donc, pour faire simple, de mon point de vue Twitter est le moins pire et est donc acceptable. Et nombreux sont les libristes que je cotoie à y être à penser de même. N'en déplaise à ceux qui vont trouver ça incohérent...

Les travers et dérives de Twitter

Certains comptes sont gérés pas des robots et ne sont qu'une publication de contenus de fils RSS. Ou encore, Twitter est utilisé par du grand public, qui sous couvert de pseudonymat et d'une gestion nulle de leur identité numérique en font un nid à troll, à propagation de propos haineux, racites, *phobes... Les conspirationnistes, les partis politiques tel que l'extrême droite, la manif pour tous et autres ont bien compris l'importance d'être sur Twitter pour faire leur propagande et usent de la viralité de ce réseau social... Et Twitter ne ferme pas les comptes malgré les signalements...

Pour ça, je répondrai : il n'y a qu'à choisir les bonnes personnes à suivre, ne pas cliquer sur n'importe quel hashtag des tendances... Je rappellerai l'importance de bien choisir Bref, beaucoup à dire sur ce point, je n'ai pas envie de m'attarder là dessus. Je sais que ça existe, le système n'est pas parfait ; l'humain haineux s'y exprime sans soucis... Et je fais quand même le choix d'être, d'y rester, par confort. Et aussi parce que...

Non il n'y a pas d'alternative réelle

Il faut pratiquer Twitter pour comprendre Twitter.

Diaspora, alternative à Twitter ? Non. Diaspora ne fonctionne pas pareil. Voir à ce sujet Diaspora et ses principales spécificités.

Le public / la population de Diaspora n'est pas celui de Twitter, même parmi les personnes que je suis / avec lesquelles je suis en contact. (De même que la population de Twitter n'est pas la même que celle de Facebook)

Les qualités que je trouve à Twitter : Twitter me permet de dialoguer de façon synchrone et asynchrone. Le synchrone c'est quand je discute en livetwitt avec quelqu'un, enchainant les messages. L'asynchrone se passe avec les mentions, les messages privés ou pas, qu'on lit quand on a le temps (qu'on le prend), un peu comme un mail. Et ce côté hybride me plait beaucoup.

Sur la limitation historique des 140 caractères, j'aime bien car cela force à faire des textes concis, à structurer sa pensée. Et du coup des codes se sont mis en place, avec les twitts qu'on enchaine avec des 1/n, 2/n pour indiquer un discours sur plusieurs twitts... Donc ce n'est pas un souci pour moi.

Le retwitt, c'est partager un message auquel on adhère, une façon de dire "je pense pareil". Et non pas un manque de respect (je cite toujours Cyrille). Cela permet de découvrir de nouvelles personnes, auxquelles je peux m'abonner, avec lesquelles je peux interagir. Il est possible de rendre muet un compte pour ne pas voir les messages d'un compte (et donc ne pas avoir tous les retwitts d'un compte qu'on ne suit pas et que, si on voulait voir ces messages, on suivrait le compte originel). Cela permet de rattraper un message qu'on n'aurait pas vu autrement car on n'était pas devant son écran au moment de sa diffusion...

La masse critique d'utilisateur de Twitter est aussi à prendre en compte dans le fait que pour l'instant, il n'y a pas d'alternative réelle.

Mon usage de Diaspora

Diaspora, par défaut, je mets tout ce que je mets sur Twitter, via des copier-coller. Mais souvent les messages sont en mode partage uniquement aux abonnés et donc n'apparaissant pas dans le fil public. De plus, j'interagis plus avec des personnes sur Twitter (plus de monde me suit et voit mes messages, y réagit) et Twitter est donc de facto mon principale canal de communication publique en dehors de mon blog. J'insiste sur publique.

Twitter et les relations du monde numérique

Je citerai une fois de plus Cyrille, qui, dans un de ses billets qui dit On n'est pas loin d'ailleurs des réseaux sociaux, connectés avec 1000 personnes par jour sans avoir de vraie relation avec l'une d'entre elles (Oui je sais c'est hors contexte, j'extrais ce qui m'intéresse etc.)

J'irai à contre-sens. Régulièrement, lors d'événements associatifs, le week-end, je fais la rencontre de personnes que je ne connaissais que par des interactions via les réseaux sociaux, Twitter principalement. Et durant ces rencontres dans le monde non numérique, dure entre quelques minutes et plusieurs heures, les relations sont amicales, les moments passés sont tout aussi bon que les moments que je passe à discuter avec ces mêmes personnes, à interagir avec elles via les réseaux sociaux. J'ai appris à les connaitre via les messages publics qu'elles diffusent sur les réseaux sociaux... Le côté public permet à chacun.e de pouvoir découvrir la personnalité des autres, apprendre à les apprécier. Un échange en privé ne permettrait qu'à la seule personne avec qui je discute d'apprendre à me connaitre et réciproquement, le côté public du réseau social permet de découvrir plusieurs personnes, de les apprécier... Tout ça pour dire que le jugement de vraies relations cela montre bien que selon l'expérience de chacun.e, la vision est biaisée ;)

Conclusion

Je pense que même avec ce long billet, je n'aurai pas réussi à expliquer en quoi promouvoir la Degooglisation, le logiciel libre tout en étant sur Twitter, ce n'est pas pour moi une incohérence... Twitter ce n'est pas libre, mais c'est un canal de communication incontournable pour moi. J'ai un compte Facebook qui dort dans un coin, je ne communique plus dessus alors que beaucoup de personnes n'ont que Facebook comme réseau social. J'ai déjà fort à faire pour diffuser des connaissances sur Twitter, j'ai donc laissé tombé Facebook qui nécessite presque d'avoir un compte pour voir les messages (et faire un copier-coller de plus, même si ça peut s'automatiser via les API de Facebook pour enrichir encore plus le profil Facebook ne m'intéresse pas).

Yunohost - ShelInABox - Astuces

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

ShelInABox est un interface web pour accéder via son navigateur à une connexion sur sur le serveur de son instance Yunohost, en mode connexion comme on le ferait via SSH.

ShelInABox ne prend pas en compte les caractères spéciaux.

Donc pour saisir un mot de passe complexe, ou une commande du type cd ~ ou autre, il faut le faire via un copier coller depuis le navigateur. Pour cela, on fait un fait Clic Droit, Paste from Browser.

On tape le texte contenant le caractère spéciale (ici un mot de passe) On valide par entrée pour sortir de la fenêtre. Entrée pour lancer la commande / validée l'entrée du mot de passe ou autre.