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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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FreeboxPlayer - Leak de données personnelles ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il y a quelques mois de cela, j'avais publié un billet Ma confiance dans la Freebox qui évoquait le côté source fermé de la Freebox. Ce billet de réflexion sera à lire en complément de celui-ci.

Quand on regarde une vidéo depuis le Freebox Player (le fichier pouvant être stocké sur le disque dur du boitier Freebox Server, ou sur une clef USB ou un répertoire partagé sur le réseau local), l'interface de lecture propose d'afficher du détail sur la vidéo en cours. Pour le détail, voir Freenews.fr - Les fiches de films et séries sont de retour sur Freebox Révolution. Le système se base sur le nom du fichier pour aller ensuite chercher des informations, les informations affichées sont désormais tirées de la banque de données Gracenote.

Les noms des fichiers, quand c'est notre cousin d'Amérique qui nous fait parvenir une vidéo dans le cadre familial, sont souvent selon le pattern suivant : NomSXXEXX.formatDufichier ou Nom est le nom de la série, SXX le numéro de saison, EXX le numéro de l'épisode. Et c'est sur ce pattern que se base le système de reconnaissance du nom pour ensuite proposer des informations, comme le font tout bon media center (Kodi ou autre) avec la fiche d'information.

Peut on considérer que c'est là un leak de données personnelles ? Si on considère qu'un service externe à Free sait quels sont les vidéos que je regarde, oui. Dans la todo-liste, je m'ajoute le fait qu'il faudrait que je regarde les flux réseaux pour voir ce qui circule. Wireshark aidera à voir les appels (DNS et URL consultée)... A suivre.

Redirection pages perso free vers nom de domaine

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Depuis le début du blog j'étais hébergé par les pages perso de free.fr et j'y avais un assez bon référencement. Avec mon passage à l'autohébergement, j'ai enfin pris un nom de domaine, le blog a migré (toujours sous SPIP) et le blog est désormais accesible via un nouveau serveur.

Le soucis est que beaucoup de personnes connaissent l'ancienne adresse du blog, le suivent via le fil RSS, le chercheront via un moteur de recherche et tomberons sur un site non à jour.

Il était donc nécessaire de mettre en place une redirection automatisée de toute personne (ou robot/crawler des moteurs de recherches) des anciennes adresses vers les nouvelles.

Ca se fait bien, via ces lignes au sein du fichier .htaccess que l'on place à la racine du site (Les pages des sites perso chez Free.fr sont sur des serveurs gérées par Apache)

redirect 301 / https://blog.genma.fr/

Maintenant, toute arrivée d'un navigateur sur une adresse d'un billet qui pointait sur genma.free.fr est automatiquement redirigée de façon transparente vers la nouvelle adresse.

L'avantage d'un nom de domaine et que je pourrais quand je le souhaite bouger le contenu du blog sur un autre serveur de façon transparente, tant que la configuration de SPIP reste la même. Le référencement (pour l'importance que je lui accorde) n'en souffrira plus :)

Sekai Ninja Sen Jiraiya aka Giraya

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation

Giraya (Sekai Ninja Sen Jiraiya) est une série télévisée japonaise du genre metal hero en 50 épisodes de 25 minutes diffusée entre le 24 janvier 1988 et le 22 janvier 1989 sur TV Asahi. En France, la série a été diffusée à partir du 24 mai 1989 sur TF1, dans l'émission Club Dorothée.

Depuis toujours, deux clans de ninjas s'affrontent : le clan Tokagure regroupe les « bons » ninjas. Le clan Dokusai regroupe les « mauvais » ninjas. C'est au cœur de cette lutte qu'un jeune homme nommé « Toha Yamashy » se créera une réputation de guerrier, sous le nom de « Giraya ».

La critique de Genma

De Jiraiya, mon souvenir principale est bien évidemment les jouets et la publicité associée "Elastique, caoutchouc, tire dessus ils sont tous mous..." A ce sujet voir sur ToyzMag Review : Giraya Ninja – Dokusai version elastique & Publicité TV : Giraya Ninja par Bandaï (1989)

Jiraiya s'inscrit dans la lignée des séries de metal hero, space sherif (Gavan/X-Or, Sharivan...) et autres sentai des années 80. L'utilisation du thème des ninjas est l'originalité principale de cette série. Ca change et c'est sympathique. Toutefois le thème des ninjas est traité avec beaucoup de largesse : ici les ninjas utilisent des katanas (et non des ninjato), on a des ninjas dans tous les pays du monde (Turquie...) qui viennent au Japon pour diverses raisons (quêtes...). Cela reste avant tout une série destinée aux enfants...

... et aux grands enfants nostalgiques de cette époque, comme moi.

Je n'avais pas revu d'épisode depuis 1990 soit un peu plus de 25 ans... Et comme pour Liveman, c'est via un site de fan qui a fait tout un travail de remasterisation de VHS que j'ai pu revoir la série en intégralité, alternant entre un visionnage d'épisode en VF et d'autres en VO (non sous-titrée), selon les envies et les épisodes.

J'ai regardé ça par lot de 2/3 épisodes à la suite, car regarder plus d'épisodes à la fois, cela devient vite ennuyeux étant donné le côté répétitif des épisodes. En effet, la diffusion originelle était au rythme d'un épisode par semaine, destiné à des enfants. Donc les scénarios, comme toute série de sentai ou autre, suivent une trame bien définie et assez standard. C'est donc assez simple voir simpliste. On sent la volonté d'éducation, avec des dialogues insistant sur les valeurs morales, il y a du transfert de connaissances inter-générationnel : il y a le père, qui fait figure de vieux sage, Jiraiya qui est intrépide et un peu tête en l'air, Nanabu le petit garçon qui veut devenir grand un peu trop vite (et ce qui pose des soucis bien utiles pour faire un scénario d'épisode).

La version doublée française vient renforcer ce côté c'est pour les enfants avec un doublage reste très Club Dorothée (sans toutefois atteindre la niaserie devenue culte d'un Ken le survivant, qui reste sans égale). Pour en revenir à la trame d'un scénario d'un épisode, elle suit celui d'un sentai ou d'un toku si ce n'est qu'il n'y a pas de Mecha (de robot géant) à la fin. On a toutefois la lame qui devient brillante (laser), l'influence des Space Sheriff (Gavan/X-Or et suivant) est indéniable.

Cette série a vieilli et est dans son jus, mais il faut la voir comme quelque chose de nostalgique. Par exemple le doublage français a vieilli et fait très fin des années 80 et Club Dorothée (prise de liberté par rapport aux textes, humour enfantin...). Les vidéos reposant sur la version japonaise, la bande son française a été recollée sur la bande vidéo, les passages censurés en version française donne lieu aux sons et dialogues en japonais. Dans la VF, on a toutefois le générique japonais qui apparaît en thème musical (du moins dans la version que j'ai regardée).

J'évoquais la nostalgie, les décors, l'époque, les lieux, les vêtements, les coupes de cheveux, les voitures, les objets du quotidien... Tout rappelle la fin des années 80 au Japon. L'influence du Japon plus traditionnel est également présente : le charisme du méchant Dokusai est pour beaucoup dans son masque qui n'est pas sans rappeler le visage des onis japonais. Chaque personnage de la série a un costume avec des coloris assez vifs, une sorte de thème, il serait intéressant de voir les influences et références pour chacun. Il y a probablement des sites de fans sur le sujet, je creuserai ce point par curiosité à l'occasion.

Enfin, je disais que j'avais vu cette série via le Club Dorothée. Tout comme dans Liveman, dont j'avais fait la critique ici), Dorothée apparait également dans deux épisodes de cette série. Je me rappelle même dans un lointanin souvenir qu'elle était allée au Japon pour ça et cela avait donné lieu à un reportage au sein même du Club Dorothée le mercredi après-midi.

Pour conclure, je terminerai sur le fait que Jiraiya est une série qui a probablement marqué la télévision japonaise, vu que dans une série plus récente, Jiraiya est revenu pour se battre au côté des AkaNinger (une série sentai plus moderne - on peut en voir des extraits de ce cross-over sur Youtube).

La Validation des acquis de l'expérience

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans des billets intimistes que j'ai écris au cours des années, j'ai parlé de différents membres de ma famille, de mon père, des mes grand-parents, de ma soeur... Dans celui-ci, je voudrais parler de ma maman. Ma maman, a 59 ans, prépare une validation des acquis de l'expérience (VAE). En effet, ma maman est auxiliaire de vie et s'occupe de personnes âgées. Et pour pouvoir continuer à exercer son métier pendant les quelques années qui la sépare de la retraite, ma maman doit passer un diplôme Cela se fait par un dossier de demande de VAE, soit une validation des acquis de l'expérience.

Ma maman est issue d'un milieu modeste. Née dans un milieu rurale très pauvre d'un pays de l'est en pleine aire communiste, le destin l'a fait rencontrer mon père un peu par hasard (c'est une autre histoire que je raconterai peut-être un jour) dans les années 70. Elle a quitté le lycée et s'est mariée, est venu en France et je suis né. Ma maman n'a donc pas fait d'études, a appris le français sur le tas. Elle en a gardé un petit accent et une façon de prononcer certains mots d'une façon un peu particulière. C'est en passant du temps avec moi, à m'aider à faire mes devoirs durant mes années d'école primaire qu'elle a appris toutes les règles de grammaire et d'orthographe de la langue française.

Ma maman est une personne courageuse et surtout travailleuse. Elle ne compte pas ses heures, ne rechigne jamais au travail et toute personne qui connaît le métier d'auxiliaire de vie sait à quel point ce peut être un métier difficile et ingrat. Il faut de la patience, de la psychologie, prendre sur soi. On est amené à travailler avec des personnes très âgées, en fin de vie, avec tous les soucis que cela comporte : incontinence, maladie de tout genre (cancer, Alzheimer, AVC...). Les personnes âgées se rendent compte de leur état, le vive mal et de ce fait ont du caractère... Il faut savoir rester professionnel.

Ma maman n'a pas de diplôme mais a suivi de nombreuses formations, avec assiduité et intérêt. Elle en demande qu'à apprendre, à en savoir plus. Elle a passé des diplômes de secourisme... Elle aime aider les autres, se sentir utile. Elle en a besoin. Son métier représente beaucoup pour elle. Quand elle a eu le dossier de VAE, elle s'est sentie perdue. Le vocabulaire, les tournures de phrases, les questions lui demandant d'expliquer et d'expliciter, de donner des exemples pour répondre à des fondamentaux de son métier, pour valider ses acquis... Tout cela, elle n'est pas à l'aise avec ça. Ce phrasé, ce n'est pas elle. Ma maman aime beaucoup lire et dès qu'elle le peut, elle lit des romans de toute sorte, mais elle n'est pas à l'aise avec l'expression orale. Elle reste une personne issue d'un milieu très modeste, très humble, et toutes ces expressions et théorisation de son métier, ce n'est pas elle.

Alors nous avons passé des heures et des heures, chaque dimanche, à préparer son dossier, ensemble. Je lisais la question, lui expliquais ce qui était attendu, la questionnait pour lui faire parler de son expérience et obtenir une réponse correspondant à ce qui était attendu. Elle me formulait ça avec ses mots, je prenais en note. Puis je lui demandais de rédiger, je l'aidais à organiser sa pensée pour qu'elle rédige les réponses. Le but était qu'elle s'approprie le dossier, qu'il soit issu de son travail, vu qu'elle aura un oral à passer ensuite au cours duquel elle sera interrogée sur ses motivations et son expérience.

Ma maman est professionnelle, elle sait ce qu'il faut faire, elle sait gérer des situations difficiles ou d'urgence. Mais elle ne sait pas exprimer tout ça. Elle sait le faire. Mais rédiger tout ça, ce n'était pas facile pour elle. Elle voulait bien faire, elle voulait faire de son mieux et donc elle en a mal dormi, était stressée et cela a conduit à des situations de tensions entre elle et moi. Ces fois où on a tout arrêté, pour mieux reprendre la semaine suivante et poursuivre.

Son acharnement a payé. Le dossier de 40 pages est fini. Elle a su répondre aux différentes questions, apporter des exemples parlant de son quotidien pour montrer que oui, elle a ces fameux fondamentaux, elle a ses compétences pour ses différents socles... Ma maman est tout sauf démonstrative, on n'est pas comme ça dans la famille. Mais son simple regard et son merci une fois le dossier fini vaut tous les je t'aime du monde.

Par ce billet qu'elle ne lira pas, je voulais témoigner de toute l'admiration, du respect et de tout l'amour que j'ai pour ma maman. Et je réalise qu'on ne dit jamais assez à ceux qu'on aime au combien on tient à eux. Alors je profite du fait que Belle-Maman est lectrice de ce blog pour lui faire passer le message qu'elle est comme une seconde maman pour moi.

Le podcast Cozy Corner

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation

Le podcast de tous les p'tits cosys, par Medoc et Moguri. On y cause de pop-culture de manière fortement aléatoire, mais toujours détendue Ou dit autrement, comme le présente un poditeur sur le forum de Nolife Dans une ambiance détendue, Medoc et Moguri discutent jeux vidéo, ciné, bouquins, télé...Bref de l'actu culturelle et vidéo ludique. Chaque sujet est entrecoupé d'un bumper nawak à la EXP !

Disponible à l'écoute sur
- http://podtail.com/podcast/le-cosy-corner/
- Le podcast Cozy Corner sur ITunes

La critique du Genma

Medhi Medoc Camprasse et Kevin Moguri Cicurel ont tous deux leur biographique sur le wiki de Nolife (Bio de Medoc et Bio de Moguri) et les spectateurs de la chaine les connaissent bien de par les émissions qu'ils ont animés là-bas.

Depuis quelques semaines, les deux comparses animent un podcast dont la présentation ne suffit pas à résumer l'esprit. Il faut tout d'abord définir le cosy. Qu'est ce que le cosy. Déjà, le cosy s'écrit avec un "s" (sinon on fait référence à Cozy de Cozy Cloud, que les lecteurs de ce blog connaissent bien comme plateforme de cloud personnel). Le cosy veut dire chaleureux, confortable, agréable, douillet en anglais et c'est exactement c'est qu'est le podcast Cozy Corner. Un podcast chaleureux, confortable, agréable, douillet. On se pose avec deux copains qui discute, on rigole, on écoute et on prend du plaisir.

Le Cozy Corner, c'est beaucoup de bons mots, des jeux de mots, des traits d'esprit, de l'humour qui font qu'à son écoute, je suis constamment en train d'osciller entre les sourires aux rires (le rire communicatif de Medoc n'y étant pas pour rien). Découvert via l'émission spécial Noël d'abcd podcast (Lire ma présentation ma critique d'Abdc podcast ici dans lequel Médoc était très bon, avec son quizz génial pour savoir si on est un bon parent (Le pouvoir du Christ t'oblige #Teaser), depuis j'écoute à chaque sortie le nouveau numéro et je passse un très un moment bien divertissant. J'écouterai chaque nouveau numéro et je compte les jours qui me séparent de la sortie du prochain numéro tant j'aime le duo Médoc et Moguri, deux copains dont la complicité est on ne peut plus là et est communicative.

J'ai de suite adhéré au concept et format, à l'humour, à l'esprit de ce podcast et que dire pour finir si ce n'est je suis cozy, j'ai ma carte de membre du club.