PROJET AUTOBLOG


Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

⇐ retour index

Petite réflexion sur l'évolution de ce blog

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Depuis des années je parle de temps en temps et de logiciel libre sur le blog. Montant en compétence, je fais des billets techniques, quand j'en ai le temps et l'envie.

De temps en temps, je vais dans une médiathèque pour faire une conférence de vulgarisation, je parle de mon blog. Mais comment qualifier mon blog ? Comment mettre en avant certains contenus tant le contenu est varié, divers et a évolué avec moi et les années. Je parle tout aussi bien de moi que je fais un billet assez spécifique et ciblé sur une technologie. Je n'ai pas de ligne éditoriale propre. Certes, les billet sont un minimum classés, catégorisés avec des mots clefs. Les personnes qui me suivent semblent apprécier les billets de partage personnel et d'humeur. Tout le monde ne lit pas tout ce que j'écris.

Mais pour quelqu'un qui n'est pas familier avec les blogs (qui sont en perte de vitesse depuis des années aux profits des réseaux sociaux, l'écrit long rédigé depuis un ordinateur pendant des heures cédant la place aux vidéos et aux images sur smartphones éphémères), que va-t-il penser de ce blog ? Comment peut il retrouver du contenu lié à la conférence que j'ai faite ?

Dois-je taguer certains billets "hygiène numérique" et voir pour mettre cette catégorie plus en avant ? Je me pose également la question d'écrire des choses simples, de refaire de la vulgarisation, de reparler des bases. Car des personnes débutantes, qui découvrent et qui veulent apprendre, il y en a encore ! Et les vieux billets de blogs sont par définition vieux et parfois obsolètes. Ils sont aussi enfouis dans les archives de ce blog.

Reparler de choses simples et les remettre en avant et au goût du jour, énième envie et énième projet qui n'aboutira pas ? Seul l'avenir nous dira si j'ai trouvé le temps, l'envie et l'inspiration pour faire cette nouvelle série de billets de blog.

Le Podcast Retour vers le classique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation du podcast

Je m'appelle Augustin Lefebvre et je suis un jeune journaliste passionné par la musique, l'histoire de l'art et les jeux vidéo. J'ai souhaité mélanger mes centres d'intérêt dans un podcast qui va vous réconcilier avec la musique dite « savante ». Je vous propose de décrypter les grandes œuvres de la pop culture que vous connaissez par cœur et de vous expliquer comment la musique classique les a influencées, façonnées et parfois même bien plus… A travers de nombreux extraits sonores, des interviews de spécialistes, des anecdotes de coulisses et des explications historiques, nous allons explorer ensemble chaque semaine des œuvres issues du cinéma, des séries, des jeux vidéo, de la littérature, du sport, du numérique qui empruntent toutes au classique !

Vous pensez que le fameux thème de Star Wars a été entièrement composé par John Williams ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Francis Ford Coppola avait utilisé du Wagner dans la scène mythique d'Apocalypse Now ? Vous êtes sûr que Tolkien est le premier à mettre en scène un anneau magique dans Le Seigneur des anneaux ? Préparez-vous à être surpris !

Disponible à l'écoute dans votre application de podcast préféré et sur le site web https://www.radioclassique.fr/podcasts/retour-vers-le-classique/

La critique du Genma

J'ai découvert ce podcast un peu par hasard et le fait qu'il joue sur le côté geek (dans le choix du titre et de la typographie du logo du podcast) à marché sur moi. J'ai écouté un premier numéro, j'ai bien aimé le concept et du coup, je me suis abonné et j'ai écouté les épisodes suivants.

La diversité des premiers sujets abordés, à savoir (je reprends les titres des épisodes,la description plus détaillée du contenu des différents épisodes se trouvent dans le fil RSS du podcast) :
- Star Wars : John Williams est-il passé du côté obscur ?
- Apocalypse Now : Wagner au Vietnam, naissance d'une scène culte.
- Wagner et Tolkien : qui est le véritable seigneur de l'anneau ?
- Le métal est-il le nouveau classique ?
- La vraie vie de la Castafiore !
et leur traitement (chaque épisode est très bien préparé, riche en anecdote, illustration sonore) font de ce podcast un podcast très travaillé et de qualité. On est dans le cas d'un traitement professionnel - il s'agit d'une émission de Radio Classique -, avec une volonté d'ouverture au plus grand nombre, chassant ainsi l'image d'élitisme qu'à cette radio.

On passe donc de deux épisodes parlant de cinéma à un épisode sur la musique métal puis à un sur Tintin, en passant par un épisode liant Wagner et Tolkien, une façon de réconcilier culture populaire et culture classique. J'ai hâte de découvrir les épisodes suivants. Ce qui est bon signe, j'ai adhéré au concept et je suis désormais conquis. Pari réussi.

Borg - comment s'assurer que vos serveurs ont des backups récents

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Voir également Mes articles parlant de Borg comme outil de sauvegarde.

Introduction

Les réseaux sociaux ont pour principe de faire des messages presque éphèmères, qui sont perdus au milieu de tas d'autres. Parmi tous ces messages, j'ai vu celui-ci par Framasky Vous utilisez #BorgBackup et vous souhaiteriez vous assurer que vos serveurs ont des backups récents ? Rien de plus simple avec https://framagit.org/framasoft/borgbackup/borg-dashboard-exporter qui vous avertira par mail si un serveur a des backups trop anciens ???? Et parce que c'est toujours sympa d'avoir un dashboard sous la main, l'exporter crée un fichier JSON utilisable avec https://framasoft.frama.io/borgbackup/borg-dashboard-vue/ , qui vous donne un truc comme ça : https://framasoft.frama.io/borgbackup/borg-dashboard-vue/ #Borg

Je suis allé regardé les deux liens en questions et je vous mets ici une description rapide. Ca peut toujours servir de savoir que des outils comme ceux-là existent.

borg-dashboard-exporter

https://framagit.org/framasoft/borgbackup/borg-dashboard-exporter

Borg-dashboard-exporter lit les sorties JSON du listing des sauvegardes fait par borg, vérifie que les dernières sauvegardes ne sont pas antérieures à X jours et crée un fichier JSON adapté au tableau de bord borg-dashboard-vue.
Il peut également envoyer des e-mails pour vous alerter si les sauvegardes sont trop anciennes.

borg-dashboard-vue

https://framasoft.frama.io/borgbackup/borg-dashboard-vue/

Borg-dashboard-vue quand à lui est donc l'outil graphique qui permet d'afficher en couleur le résultat de l'exploitation du fichier généré par borg-dashboard-exporter.

Un exemple de ce que cela donne :

Borg et Json - Export au format Json

Ces deux outils repose sur le fait que Borg peut lister les sauvegardes dans le format JSON.

borg list --json REPOSITORY

Le traitement de cet export pourra alors être fait d'une autre façon, si besoin.

Prendre du temps de contribution sur son temps professionnel

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Petit rappel de mon parcours professionnel

En introduction, je voudrais faire un petit bilan / récapitulatif. Celles et ceux qui suivent mon parcours professionnel et connaissent mon identité civile (associée à ce pseudonyme depuis le passage du pseudonymat au pseudonyme, avec articles de blogs et conférence parlant de tout ça) savent peut être que depuis le mois de juin 2019, pour la Naissance de Mononoke, j'ai mis fin à mon métier passion (A noter que j'aurai mis 1 an tout de même entre le moment où j'ai pris conscience d'où j'en étais - voir à ce sujet Silence sur ce blog en juin- et le passage à autre chose).

Comme indiqué dans mes billet Été 2018 versus été 2019, puis Etat des lieux (professionnellement), je ne fais plus de logiciel libre mais de l'Open source. Mais j'a pu trouvé un équilibre personnel et professionnel via le télétravail.

Contribuer, oui mais quand ?

A cet équilibre je voudrais ajouter la nécessité (l'obligation) que j'ai, de part mon travail et ma position, celle de faire des contributions sur mon temps professionnel. Je disais dans mon billet État des lieux (professionnellement) que je voulais arriver à avoir 20% de temps de contribution sur mon temps de travail, sous certaines conditions (sous pseudonyme...). Le fait de contribuer fait partie de mes objectifs (sur lesquels je suis évalué lors de mon entretien annuel), il faut donc que je puisse le faire. Et donc, comme le dit le titre de ce billet, que je puisse prendre le temps contribuer professionnellement.

Pour ce faire, je me réserve le vendredi, en télétravail. Je bloque de façon récurrente cette journée dans mon agenda. C'est en fin semaine, cela me permet si il y a des urgences et impératifs, de pouvoir prendre une partie de ce temps (que je replanifie alors la semaine suivante, l'objectif étant pour moi d'avoir une moyenne de 20% de temps sur le mois, en cumul, en contribution).

Contribuer, un cadre défini ?

Comment je définis ce qu'est une contribution ? Comme je travaille dans une entité opensource, il faut avoir une définition claire de ce qu'est une contribution. J'ai donc défini (cela pourra être amené à changer) ainsi ce qu'est une contribution :

Si cela sert l'intérêt de l'entreprise directement, ce n'est pas de la contribution. Si cela sert avant tout l'intérêt communautaire et ensuite / par effet de bord l'intérêt de l'entreprise, c'est une contribution..

Cela évite que le travail que je dois faire, pour un client et ayant uniquement comme sujet "l'usage de technologies opensource" soit vu comme une contribution….

Contribuer, oui mais comment ?

Quand je dois exposer à mes collaborateurs qui ne connaissent pas forcément ce qu'est le fait de contribuer, je présente cela comme le fait de s'impliquer dans une ou plusieurs communautés opensource et que cela passe par différentes formes : du code source, mais aussi du bug report / de la qualification de bugs en complétant des issues ouvertes sur Github par exemple, en faisant de la traduction, en rédigeant des articles, tutoriaux ou autres, en participant aux forums.

Et pour moi, pouvoir s'impliquer dans une communauté ou sur des technologies, cela commence par le fait de se former soi-même et monter en compétence. Dans mon cas, les billets de blogs techniques (je ne parle pas des billets de blogs personnels) sont désormais rédigés sur mon temps professionnel, dans le cadre du temps que je m'alloue à la contribution. De même, il m'est arrivé d'aller de donner des conférences ou de participer à des salons ou événements opensource qui avaient avant tout un intérêt pour moi (et donc indirectement, par effet de bord et par la suite, cela sera utile à la communauté via un reversement de connaissances, une vulgarisation et un partage….

Quel intérêt pour mon employeur ?

L'objectif premier est celui d'être légitime. De pouvoir affirmer que l'on connaît le monde de l'opensource, son fonctionnement, certaines technologies... vu que nos collaborateurs sont impliqués dans cet écosystème. Il s'agit là d'un investissement qui est tout sauf altruiste. Et pour le cadre, je vous renvoie à ce que j'ai écrit un peu plus haut.

Est-ce que j'y arriverai dans le temps ?

C'est bien là la grande question. Je dois m'astreindre à une certaine discipline pour ne pas me retrouver à devoir sacrifier le temps de contribution pour finir des projets, avancer sur d'autres. Je dois prioriser et informer mon responsable de cette priorisation. Et si cette priorisation des tâches qui rapportent deviennent plus importante et au détriment de celles de la contribution, qui sont un investissement sur le long terme, cela va finir par être compliqué. J'essaierai de faire un retour / bilan dans quelques mois sur la réussite (ou l'échec) d'avoir pu réussir à vraiment prendre du temps de contribution sur mon temps professionnel.

Android Stock versus Android par Samsung

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

On m'a récemment remis un téléphone professionnel. Le téléphone est un smartphone Motorola avec Android One, soit une version dite stock d'Android. Je ferai un prochainement un article sur l'intégration d'un portail professionnel et des applications liées. Dans cet article, je voudrais parler de cette version d'Android. Sur le sujet, Frandroid a écrit un article 5 raisons de choisir un smartphone Android avec une interface Stock. En résumé, il s'agit d'un argumentaire sur le côté pure d'Android, sans ajout d'une surcouche constructeur, d'applications spécifiques du constructeur.

Mon expérience du monde Android

Après avoir utilisé feu Firefox OS sur différents téléphones (ZTE Open C et Sony Z3C) et la mort de ce dernier (je n'ai pas suivi l'aventure du fork Kaios), je suis passé à Android sur le Sony Z3C. Un ami m'a d'abord donné un smartphone de seconde main : il a changé pour un téléphone plus récent et son smartphone étant encore fonctionnel, j'ai donc eu un téléphone de la marque Huawei assez ancien sous Android 6.0 (le Z3C était aussi sous cette version). J'ai aussi regardé du côté de LineageOS sur le ZTE Open C. Dans le cadre professionnel dans mon emploi précédent, j'ai eu successivement deux téléphones Samsung Galaxy Ax, sur les versions 7 et 8 d'Android.

J'ai ainsi pu utiliser et tester différentes versions d'Android.

Avoir un téléphone sous "Android" intégrant des fonctionnalités Google (en ayant connaissance des alternatives comme LineageOS) est un choix de facilité et en connaissance de cause. Je connais la théorie et jusqu'où il est possible d'aller pour avoir un téléphone sans intégration Google. Dans mon cas, je fais un compromis en ajoutant F-Droid et le maximum d'applications issus de ce store. J'ai quelques applications propriétaires (pour les transports, la banque, Twitter...). J'utilise un compte dédié Google sur le smartphone. Je ne fais que du surf non confidentiel sur le smartphone. J'ai pris le soin de vérifier une à une les autorisations et permissions de chaque application, en sachant les limites (ça reste Google en dessous, mon opérateur sait où je suis vu que j'ai le réseau etc.).

Actuellement comme téléphone personnel, j'ai un Samsung Ax, le début de gamme de Samsung, qui est venu remplacer le vieillissant et obsolète Huawei, partie au recyclage. Le téléphone est toujours sur la version d'Android par défaut fournie par le constructeur, bien que je connaisse l'existence d'alternative. Je ne me suis pas penché sur la compatibilité de ce smartphone avec LineageOS. Il y a des applications comme celle de ma banque qui nécessite Android et je n'ai pas de temps à investir pour creuser le sujet. De même que je peux rouler dans une voiture essence, que je ne mange pas que des produits bios, que je mange de la viande, que je regarde des séries sur Netflix, j'ai un smartphone sous Android. Je fais attention, j'utilise le smartphone de façon raisonnée. Les services qu'il me rend sont acceptables par rapport aux problématiques. Je ne change pas d'appareil par effet de mode. Bref, je fais des compromis.

Un téléphone pur Android

Comme je le disais donc en introduction, On m'a récemment remis un téléphone professionnel. Le téléphone est un smartphone Motorola avec Android One, soit une version dite stock d'Android. Comparer ce qui est comparable Je ne comparerai pas les performances matérielles, des sites comme FrAndroid le font très bien. Mais mon expérience utilisateur.

Les versions d'Android sont les mêmes (version 9) entre mon téléphone personnel Samsung et mon téléphone professionnel. Et je peux donc voir qu'il y a plein de petites différences, le diable étant dans les détails. Il y a plein de petites différences dans les détails de finition (en dehors de l'aspect cosmétique / thème de l'interface), dans les menus, paramètres et options. Avec la fonction de recherche, on retrouve facilement telle ou telle option. On peut aussi fouiller un peu pour voir ce qu'il est possible de faire, d'activer (comme la gestion du son, les effets, l'équalizeur etc.)

Le gros problème que je vois dans la version One d'Android, c'est une intégration trop présente de Google. Tout est fait en mode Google first. J'ai ajouté DavX5 et un compte Nextcloud. Par défaut, les contacts restent enregistrés dans Google. Il faut aller forcer / changer pour que ce soit dans Nextcloud. Et on ne peut pas basculer le contact, il faut le récréer. Idem pour l'agenda.

Le gros problème est donc Le tout Google. Google est omniprésent. Normal me direz-vous. Mais c'est trop. Trop visible. Trop mis en avant. Quand on connaît déjà les applications libres / opensource issu de F-Droid, on veut utiliser autre chose. Mais là c'est difficile (impossible) de changer les applications par défaut. Ce n'est probablement pas le but quand on prend un téléphone avec un Android brut.

Jusque sur le bureau - écran principal, où on a une grosse barre de recherche Google qui vient me narguer pour me rappeler sa présence. Un widget que je n'ai pas réussi à désactiver.

Un point positif - un téléphone à jour

La problématique avec les versions d'Android constructeur est celle de l'intégration des mises à jours et correctifs de sécurité. On est dépendant du bon vouloir du constructeur qui très souvent, ne maintient pas (s'il fait le maintient), l'OS de son téléphone. Mon téléphone professionnel a été mis à jour récemment avec la dernière version du système d'Android, la version 10, avec les patchs correctifs de sécurité associés. Et cela me fait comprendre le choix de ce type de modèle.

Conclusion

Bref, j'avais de l'appréhension, c'est totalement subjectif, mais je n'aime pas du tout cette interface et version d'Android . Certe cela me permet de voir les différences entre un Android natif, un Android par un constructeur et Lineage OS (que je teste toujours sur un autre vieux téléphone). Mais de tout ce que j'ai pu tester, je préfère la version Android par Samsung. J'ai mes habitudes, mon confort, mes repères. En attendant d'avoir mon confort, mes habitudes, mes repères avec un Android un peu plus dégooglisé ?