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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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Mise à jour

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Nettoyer les métadonnées avec MAT

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Traduction de la page http://mat.boum.org/

MAT est une boîte à outil composé d'une interface graphique, d'une version en ligne de commande et d'une bibliothèque.
MAT crée automatiquement une copie des documents originaux dans une version nettoyée (laissant intact les originaux).
MAT est fournit par défaut dans le live-cd Tails.

Les métadonnées

Qu'est-ce qu'une metadonnée ?

Une métadonnée est une information qui caractérise une donnée. Prenons un exemple : lorsque vous créez un PDF, en général, des données additionnelles sont ajoutées à votre fichier : le nom du logiciel producteur, votre nom, la date de production, la description de votre document, le titre de votre document, la dernière date de modification, … ce sont des métadonnées. Vous n'avez peut-être pas envie de partager ces informations lorsque vous partagez votre fichier.

Pourquoi les métadonnées sont elles un risque pour notre vie privée ?

Les métadonnées dans un fichier peuvent en dire beaucoup sur vous. Les appareils photos enregistrent des données sur le moment où une photo a été prise et quel appareil photo a été utilisé. Les documents bureautiques ajoutent automatiquement l'auteur et diverses informations sur la société aux documents et feuilles de calcul. Peut-être que vous ne voulez pas divulguer ces informations sur le web ?

Pourquoi MAT n'est pas la solution ultime ?

MAT ne fait que supprimer les metadonnées de vos fichiers, il n'anonymise pas leur contenu, ni ne gère les filigranes, la stéganographie, ou tout autre personnalisation excessive des métadonnées. Si vous voulez réellement être anonyme, utilisez un format qui ne contient pas de métadonnées, ou mieux : utilisez du texte brut.

Et encore plus important, faites attention : chaque format peut-être "watermarked" / avoir un tatouage-marquage numérique.

D'autres outils du même type :
- Exiftool : http://www.sno.phy.queensu.ca/ phil/exiftool/
- exiv2 : http://www.exiv2.org/
- jhead : http://www.sentex.net/ mwandel/jhead/

Liens et références :
- https://mat.boum.org/
- MAT sur Linuxfr.org
- MAT sur le site Neosting.net

Panopticlick, à quel point votre navigateur est-il unique ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Chaque navigateur a une empreinte unique qui peut être générée grâce à la version de ce dernier et aux plugins et extension (et leur version) installés sur celui-ci. Ainsi, à vouloir protéger sa vie privée en installant un certain nombre d'extensions, évitant le tracking, on créé un navigateur unique qui permet d'être reconnu parmi tous les autres navigateurs.

Panopticlick, à quel point votre navigateur est-il unique ?

Le site panopticlick.eff.org édité par l'Electronic Frontier Fondation permet d'un simple clic de savoir si la configuration de votre navigateur est rare ou unique ? Si c'est le cas, les sites Web peuvent être capable de vous suivre, même si vous limiter ou désactiver les cookies. Panopticlick teste votre navigateur pour voir comment unique, en se basant sur les informations qu'il va partager avec les sites qu'il visite.

Dans mon cas, ça me dit Votre navigateur empreintes digitales semble être unique parmi les 3.813.077 testé jusqu'à présent. Actuellement, nous estimons que votre navigateur possède une empreinte qui transporte au moins 21,86 bits de données d'identification.

Alors quoi faire ?

Pour y remédier, il faut désactiver certaines extensions de temps à autres (celles que l'on n'utilise pas comme Firebug, Webdevelopper, changer le user-agent de son navigateur avec User Agent Switcher. Et surtout avoir conscience de l'unicité de ce navigateur. Car on aura masqué son adresse IP en passant par Tor, un proxy ou autre, si le navigateur conserve son empreinte unique, on perd l'utilité de ces outils.

Optimisation de ma connexion Internet

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Propriétaire d'une maison depuis un peu plus de deux ans, je ne me suis pas encore penché sur la problématique de l'optimisation de ma connexion Internet. Le présent article présente l'état actuel de mes réflexions sur le sujet et ce que j'envisage de faire.

Je suis en dégroupage total (donc pas d'abonnement à France Telecom) chez Free. Actuellement le boîtier ADSL, la fameuse Freebox, se trouve à l'étage de mon domicile, dans un bureau. La ligne téléphonique qui permet le raccordement à Internet, quand à elle, arrive par le sous-sol, parcourt une partie de celui-ci et remonte à l'étage en passant par un placard situé au rez-de-chaussée.

Entre l'arrivée au sous-sol et la prise téléphonique murale du bureau, la ligne téléphonique fait donc une certaine longueur - plusieurs mètres - d'un câblage téléphonique qui n'est pas forcément de bonne qualité. De plus, sur ce câble, il y a un ou deux système de raccordements pour des prises téléphoniques intermédiaires dont je n'ai pas l'utilité (mon téléphone fixe est directement relié à la box). Ces raccordements ne sont pas forcément très bien faits et tiennent plus du bricolage amateur que d'un câblage de qualité.

Si l'on prend le temps de se renseigner un peu sur la façon d'avoir la meilleure connexion Internet en ADSL possible, on peut lire que pour optimiser sa connexion ADSL, il est déconseillé d'utiliser des rallonges et autre câble de piètre qualité. Le plus grand facteur limitant est la distance au DSLAM, mais un câblage de mauvaise qualité peut venir affaiblir un signal un peu faible.

Etant situé à presque 2km de distance du répartiteur, disposant d'une connexion qui oscille entre 7 et 9 mégas selon les jours, afin de gagner un peu en débit d'optimiser le tout, j'ai pour projet de remplacer le câble téléphonique existant par du câble réseau. L'idée est de réduire la ligne téléphonique au plus court. Dans mon ancien domicile, c'est ce que j'avais déjà fait et cela c'était avéré bénéfique. J'avais réduit le câble (que je soupçonnais d'être oxydé) de plus de trois mètres et j'avais gagné un à deux méga en vitesse de connexion.

L'objectif est donc de faire passer un câble réseau d'une dizaine de mètre par les mêmes conduits que celui de la ligne téléphonique. Et à l'arrivée, la prise téléphonique sur laquelle est actuellement branché la box sera alors remplacée par un connecteur rj45 auquel je pourrais brancher un câble réseau, un switch ou encore un routeur wifi, selon mes besoins/envies. Car la box se retrouvant au sous-sol, le signal wifi sera réduit (quoique) et avoir un relais à l'étage permettra d'optimiser le signal et donc la connexion Internet pour les appareils mobiles de type PC portables et autres tablettes connectées en WIFI.

(Source de l'image)

Un petit après-midi devrait suffire pour faire passer le câblage réseau et faire la connexion, me permettant pour un budget peu élevé (le câble et le connecteur) d'avoir, je l'espère une meilleure connexion pour le PC fixe du bureau. Et je peux même envisager d'ajouter d'autres prises réseaux sur le chemin, mais cela demandera un peu plus de travail et une réflexion sur l'infrastructure réseau.

Autre avantage que je vois à ce projet, celui d'avoir avoir la Freebox au sous-sol. C'est un endroit sec et surtout frais, ce qui permettra d'être tranquille pour l'été prochain (à l'étage, en partie sous les combles, les températures montent et la Freebox n'apprécie pas forcément, nécessitant de mettre en place un ventilateur pour la refroidir pour les jours de grandes chaleurs).

Par la suite, j'envisage de mettre un NAS relié directement à la box, permettant d'avoir du stockage de l'archivage et du partage de données en réseau. Là encore, le fait que ce soit au sous-sol permettra de ne pas se préoccuper de la problématique du bruit et un vieux PC pourra donc faire l'affaire dans un premier temps, avant d'investir dans un véritable NAS.

Pour le PC du bureau relié directement par câble réseau à la box, que celle-ci soit à l'étage ou au sous-sol ne changera pas grand-chose, la connexion étant maintenue par câble (la vitesse de connexion/le débit et la fiabilité étant toujours plus rapide qu'en WIFI).

Le passage d'un seul câble réseau sera suffisant, je n'ai pas d'autres machines à connecter en filaire. Je pourrais aussi envisager du CPL (Courant porteur en ligne) mais ayant refait le tableau électrique et ayant vu l'état du réseau électrique, je préfère avoir un câble réseau qui fasse la liaison directement pour avoir un débit optimum et maximum entre la box et le PC. En conclusion, il ne me reste plus qu'à faire les achats nécessaires et m'atteler à la tâche. Une fois fait et le câble, je ferai un retour d'expérience sur ce blog via un billet, pour confirmer (ou infirmer) le fait que d'avoir raccourci le câble téléphonique (et donc d'avoir déplacé la box) était une bonne idée et m'a permis de gagner un peu de débit. A suivre donc.

Weusepgp.info

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Site réalisé par @manudwarf sous Licence Creative Commons by-sa 3.0, http://weusepgp.info/fr est une page qui répond de façon simple et introductive aux questions
- Qu'est-ce que PGP ?
- Pourquoi l'utiliser ?
- Comment l'utiliser ?
Et présente différents logiciels pour l'utiliser pour
- les emails
- le tchat
- les appels
- les fichiers
Sur différents OS/système à savoir Windows, MacOS, Linux, iPhone, Android.

Les sources sont disponibles sur Github https://github.com/manudwarf/weusepgp. Cette page est en français et en anglais, alors pourquoi ne pas proposer des traductions dans d'autres langues, si vous avez le temps et les compétences. Comme je tenais à saluer l'initiative et à l'encourager, je vous redonne l'adresse du site à partager sur les réseaux sociaux : http://weusepgp.info/fr

Les origines de mon geekisme

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Article faisant suite, d'une certaine façon, à Réflexion sur moi-même et les geeks en général et tous les articles que j'ai pu écrire au sein desquels je parle de ma vie, de moi, de qui je suis (comme par exemple Adieu Tonkam. Le but cet article n'est pas de raconter toute ma vie (ce serait trop long et inintéressant), mais d'évoquer différents étapes de ma vie qui ont fait que je suis le geek que je suis aujourd'hui.

Les jeux de rôle

Au collège, en sixième et cinquième, j'avais un ami (le seul ami que j'avais en fait) qui aimait le jeu de rôle. Il m'avait expliqué le principe et comme j'étais curieux et que j'avais découvert au même moment la collection de livres dont vous êtes le héros (Loup Solitaire...), nous en faisions. Il tenait le rôle du maitre du jeu, me demandait de dresser un personnage. Et il me racontait alors une histoire, me demandait de faire des choix au sein des différentes situations. Dans ce jeu uniquement oral, pas de dés, pas de fiches, juste nos imaginations respectives. Pour moi qui avait vu les films de Conan le Barbare, Legend, et d'autres films se déroulant dans des univers de fantasy, ce n'était pas bien compliqué d'imaginer tout ça. A l'époque, je ne savais pas qu'il y avait tout un tas de livres comme Donjons et Dragons, qu'il y avait des groupes d'amis qui se réunissaient autour d'une table pendant de longues soirées. J'étais jeune. Et je faisais du jeu de rôle.

Warhammer au lycée

Au lycée, j'ai été initié à Warhammer. Un ami avait lui-même un ami qui avait tous les manuels du jeu et qui nous les prêtait. Nous choisissions chacun des groupes / catégories, un nombre de points. Nous construisions nos armées. Et on se retrouvait ensuite pour mener nos batailles. J'adorais lire les fiches et histoires de chaque personnage. Je me souviens des nains, des vampires. J'adorais jouer la faction des vampires.

J'ai passé toute une année de mon temps libre à jouer à un Warhammer du pauvre, avec le seul ami que j'avais. Car pour matérialiser les différentes figurines, c'est avec les pions dur jeu Risk que nous le faisions. Nous nous répartissions les boîtes de pions (il y a 6 couleurs, soit 3 couleurs chacun) et il fallait en avoir de l'imagination et de la mémoire pour se représenter les différents types de figurines. Les plus gros pions servaient pour les personnages clefs, les petits pour les armées. Des petites notes sur papier aidaient à savoir quel pion était quoi. On mesurait avec une règle les distances de déplacement, on jetait les dés. Comme on l'aurait fait avec de vrais figurines de Warhammer, on respectait les règles du jeu. Les parties duraient un bon après-midi. Et on passait les vacances ainsi.

Nous n'étions que deux, je ne voyais personnes d'autres. Mis à part mes parents. Et la bibliothécaire.

Fan de Stephen King

C'est l'année de mes 13 ans j'ai lu mon premier livre de Stephen King, Simetierre et j'ai ensuite été fan pendant de longues années. Quand je dis fan, c'est fan. Je lisais tous les livres que la bibliothèque de la ville avait et elle en achetait régulièrement (avec deux romans par an, ça va assez vite). Avec mon argent de poche, je me suis mis à acheter les livres en version poche pour ma propre collection. Chacun des livres, je les ai lu plusieurs fois. J'en ai lu en VO, même si mon niveau d'anglais n'était qu'à ses débuts. Car je voulais les lire en VO.

Et surtout, j'ai constitué une sorte de dossier. Quelques années plus tard, j'aurais eu un ordinateur, une connexion à Internet. Et j'aurais fait un site perso. A cette époque, je n'avais pas tout ça. Alors j'ai pris un classeur, des intercalaires, des stylos. Et j'ai commencé à établir des fiches par livre, avec le résumé, la date de parution, les lieux évoqués, les personnages. Je m'amusais à faire des recoupements entre les différents livres, car certaines histoires se passent aux mêmes endroits, on retrouve des personnages communs... J'ai contacté la maison d'édition française. J'allais jusqu'à reconnaitre le style du traducteur en français du livre (je savais qui avait traduit le livre à sa lecture ; les traducteurs n'étaient pas nombreux et se comptait sur les doigts de la main).

Pour remplir mon dossier, je passais beaucoup de temps à la bibliothèque à lire des encyclopédies, à me documenter sur les us et coutumes américaines, approfondissant ce que je découvrais et apprenais dans les romans. Là encore, pas d'Internet et encore moins de Wikipedia. On n'était dans les débuts des années 90.

A la télévision, M6 diffusait régulièrement des adaptations en téléfilm de la plupart des livres (Les années 90, c'étaient la grande époque de Stephen King). Beaucoup de lecteurs de ce blog doivent d'ailleurs se rappeler de "Il est revenu", l'adaptation de Ça. Moi, j'enregistrais tout ça sur VHS (et au passage j'en ai donné de l'argent en redevance copie privée...). Là encore, chaque film donnait lieu à une fiche dans mon dossier...

J'étais même aller jusqu'à écrire à l'office du tourisme du Maine (l'état américain dans lequel vie Stephen King et dans lequel se passe la plupart des histoires) pour avoir une carte de l'Etat. Une lettre en anglais, envoyée par courrier à une adresse trouvée dans un livre de la bibliothèque. Cette carte, je l'ai reçu quelques semaines plus tard. On était encore loin de la création de Google... Je me servais de cette carte pour repérer les lieux et compléter mon dossier.

J'ai été jusqu'à publier un article dans le journal local du lycée pour présenter ma passion et essayer de recruter du monde autour d'une sorte de club. Sans succès. Je suis définitivement resté seul avec ma passion. Qui a duré encore quelques années, avant que je ne devienne passionné de manga. Et que je rencontre d'autres passionnés, eux aussi un peu à la marge.

Les ordinateurs

Faisons un bon quelques années plus tard. J'arrive à la fac et j'ai enfin accès à Internet. Par créneau de 20 minutes, il faut réserver. Mais c'est Internet. Je découvre les sites persos, Yahoo, Caramail. Je n'avais pas encore, pas la possibilité de créer mon propre site et Il a fallu attendre que j'ai mon premier Pc pour ça. Je n'avais pas encore de connexion à Internet chez mes parents alors je donnais les fichiers à un ami qui les uploadait en ftp sur un hébergement chez Multimania. Pas de CMS et encore moins de blog à l'époque, pas d'ADSL mais des modem 56k et des forfaits facturés à la minute, puis avec des heures (ah les 50 heures de Free...).

Dans le début des années 2000 j'avais mon premier Pc qui tournait sous Windows 98. Et à l'époque la mode était à la customisation de son bureau : on changeait le son de démarrage et le splashscreen, les icônes, le pointeur de la souris. Il y avait des kits complets permettant de le faire. Petit plus, la customistaion de Winamp avec le skin en harmonie... Ah Winamp, Acdcviewer, le modem 56k, l'abonnement AOL, l'apparition des codecs mp3, mpeg4 et div-x... Tout ce qui a fait les débuts de ma culture informatique avant que je ne découvre, quelques années plus tard, le logiciel libre. Mais je m'égare un peu. Car c'est Internet et non l'ordinateur en lui-même qui a été une claque. J'ai enfin vu que tout ce que j'aimais, d'autre aimait ça aussi, en parlait, et avec passion. Je me suis senti moins seul, compris.

Et surtout, j'avais accès à une grande source de connaissance partagée et inépuisable, j'ai enfin pu devenir autodidacte et apprendre plein de choses. Et commencer à les partager. Et les écrire. Et ce blog est né.

A lire également : Réflexion sur moi-même et les geeks en général ou encore Adieu Tonkam.