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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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Testament numérique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La mort d'Aaron Swartz a beaucoup choqué la sphère geek et de nombreux articles ont été écrits, je ne reviendrai donc pas la-dessus. Le sujet de cet article est le testament numérique et son exécution. J'en avais déjà parlé dans mon article Si je meurs, qu'en adviendra-t-il de ma vie numérique ? dans lequel je mentionnais les articles suivants, dont les titres sont assez explicites (Comment gérer la mort d'un proche sur Internet., A mon enterrement par Cyrille Borne, Comment fermer les comptes Internet d'une personne décédée ?).

A cette liste de liens j'ajouterai celui de David, auteur du site Biologeek qui, plus qu'une réaction et réflexion, rédige son testament numérique, ce qui a délenché la rédaction de mon propre présent article.

Abordant la notion d'Homo-numericus dans l'article sur les réactions de ses lecteurs, j'aimerai personnellement pousser la réflexion un peu plus loin. A l'heure des réseaux sociaux, où tout à chacun publie du contenu (pas forcement et intéressant), où personne ne pense à l'avenir et aux conséquences de ces publications sur leur identité numérique, je pense également régulièrement à l'avenir et au devenir de ce blog. En tant qu'informaticien geek, on pense aux backups, au miroirs (autoblog) mais on ne pense pas ou trop peu à son propre backup. On est remplaçable (pour certaines choses, mais pas pour la rédaction de ce blog qui disparaitra avec moi) encore faut-il que quelqu'un dispose des mots de passes et des instructions permettant d'assurer ce back-up (Pour le mot de passe, il ne faut pas le noter sur un papier à la vue de tous, mais il ne faut pas non plus oublier de donner la clef de déchiffrement...).

Cette notion de testament numérique, ou plutôt d'héritage numérique. À qui confier une telle tâche ? Pour quelles raisons ? À quels coûts ? Testament numérique par David

Il faudra donc qu'à mon tour je rédige mon propre testament numérique et que je donne mes instructions à Mme Genma.

Critique du podcast LaCazRetro

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Présentation

La Caz' Retro c'est la réunion de vieux (cons) joueurs autour d'une même passion : le Retrogaming.
Site officiel lacazretro.fr

La critique du Genma

Encore un Podcast sur les jeux vidéos et le retrogaming, j'étais plus que sceptique. J'ai débuté l'écoute et ça a été un véritable coup de coeur. Complémentaire et non pas concurrent des Podcast Gameblog (pour les épisodes sur les différentes saga des jeux vidéos) et MO5.com et dans une moindre mesure
Bas Gros Poing (pour les hors séries sur l'histoire des jeux de combats) ce Podcast a pour première qualité d'être fait par des passionnés, de vrais retrogamers, collectionneurs arpentant les brocantes tôt le matin. Ils sont très sensibles à la sauvegarde du patrimoine vidéo-ludique. Et savent partager leur passion à l'audio. On sent le plaisir et la relation qu'ils ont avec l'objet physique qu'est une cartouche, un manuel, une boîte.

Ils nous parlent du plaisir de la collection, de la mise en vitrine. Beaucoup de geek, qui, comme moi ne pouvaient pas jouer sur la télévision du salon car ça abime la télévison jouaient chez des copains. Le retrogaming permet de posséder, de combler un manque voir une frustration qui a été créée durant l'enfance. Enfant, on rêvait devant les rayons des boutiques, avec la console et toutes ces boites de jeu. Maintenant, ces rayons sont chez ces collectionneurs. Le rêve est enfin devenu réalité. Car en grandissant et en devenant adulte, on a un pouvoir d'achat et on quitte son logement étudiant pour avoir son propre appartement et quand on a un peu de place, on stocke et met en valeur les pièces les plus rares. Stocker, collectionner parce que l'on est passionné, c'est bien. Partager sa passion, sa culture, ses connaissances, c'est encore mieux. Et c'est ce que fait ce podcast.

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Assez âgé, la trentaine passé, ils ont le recul et l'expérience nécessaire pour faire un Podcast où l'on s'écoute parler, on argumente (on ne trolle pas). Le son est de bonne qualité. Les épisodes sont longs (le podcast a l'avantage de ne pas avoir de limite de temps) et riches. Un épisode aborde un jeu, un hors-série une thématique (émulation, brocante). Une des originalités du Podcast, le buzz pour buzzer une vanne foireuse, utilisé à bon essiant. J'ai particulièrement apprécié le hors-série Spécial retrogaming qui donne toutes les astuces pour bien acheter en brocante, comment dénicher la perle rare, comment négocier... Je vous recommande de piocher parmi tous les épisodes en commençant par les jeux que vous connaissez, mais également d'écouter les autres épisodes pour en découvrir d'autres. Personnellement, je rattrape mon retard et enchaine les épisodes des saisons un et deux, soit une bonne vingtaine d'épisodes de deux à trois heures, tout un programme. Ce Podcast a été un véritable coup de cœur.

La série de liens :
- LaCazRetro sur Twitter
- LaCazRetro sur Facebook
- LaCazRetro sur Itunes
- Site officiel lacazretro.fr

Body Hacking, pirater son corps et redéfinir l'humain, de Cyril Fieve

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Présentation de l'éditeur

Transformer le corps humain en faisant appel à la technologie, implanter dans le corps des composants artificiels, mixer le biologique et l'électronique, développer de nouveaux sens, augmenter les capacités humaines… telles sont quelques-unes des finalités du body hacking. Portée par la recherche scientifique qui, depuis plusieurs décennies, cherche à tirer parti du numérique, de l'électronique et de la robotique pour guérir ou améliorer le quotidien de patients souffrant de pathologies et handicaps sévères, la démarche a évolué récemment. Aujourd'hui, ce sont des individus eux-mêmes qui poussent la logique de liberté individuelle à son paroxysme, en entreprenant sur leur propre corps des modifications physiques parfois extrêmes. À la croisée du « hacking » et du transhumanisme, cette tendance s'inscrit dans la logique de modifications corporelles plus anciennes et bien établies, comme le tatouage et la chirurgie esthétique. Mais désormais, ces modifications ne sont plus à caractère esthétique : elles visent à enrichir les sens, doter le corps de fonctionnalités nouvelles – et améliorer l'humain en en dépassant les limites. Une démarche qui soulève des questions inédites, au plan scientifique, social ou moral – et nous force à repenser l'avenir et même, peut-être, la définition de l'humain. Qui sont ces « pirates de l'humain » qui utilisent la technologie pour transformer leur corps et en redéfinir les contours ou les fonctions ? Quels sont les dangers de cette démarche ? S'agit-il d'une tendance de fond ? Jusqu'où ira-t-on en matière d'amélioration de l'humain ?

- Le site des Editions FYP :http://www.fypeditions.com
- http://www.fypeditions.com/body-hacking-pirater-son-corps-et-redefinir-lhumain/

La critique du Genma

Ce livre présente les différentes modifications qui peuvent exister à l'heure actuelle, tous ces "hacks" que l'on peut faire sur un corps humain. ; le premier bodyhacking n'étant que le pacemaker.

Quand quelqu'un cherche à s'effectuer lui-même une insertion de puce RFID sous la peau en s'incisant avec un couteau dans la cuisine, on pense à de l'auto-mutilation, et que les personnes qui font ça pourraient être qualifiés de marginales (en restant gentil) mais qui sont tout sauf des asociaux, qui sont loin d'être en marge de la société. Ce sont des personnes avant-gardistes, qui tentent de se modifier elle-mêmes.

Des soldats dotés d'exosquelettes, les sportifs handicapés qui sont dotés de prothèses leur permettant d'atteindre des performances équivalentes voir supérieure à des sportifs plus traditionnels... Tous les aspects du body-hacking sont abordés dans ce livre.

Actuellement, les handicaps (de naissance ou lié à un accident de la vie) sont pénalisants pour les personnes en ayant un, car notre société actuel est essentiellement adapté à des personnes valides. Mais peu à peu, l'amputation devient un atout, le membre remplacé étant plus performant, adaptatif (on remplace la prothèse par une autre en fonction des usages). Les amputés qui témoignent dans ce livre et qui sont dotés de prothèse moderne ne regrettent en rien leur ancien membre, bien au contraire.

Sur le même sujet, je vous invite à regarder le reportage qu'avait Arte, Un monde sans humains, un doc sur le transhumanisme. Ce reportage complète la réflexion du livre sur l'augmentation de l'homme.

La métamorphose des objets de Frédéric Kaplan

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00
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Présentation de l'éditeur

- Prédiction 1 : Les objets-interfaces tendent à être sans valeur propre.
Nous n'avons pas de raison de les posséder. À terme, ils cesseront d'être des produits pour devenir des services. Leur conception pourra alors prendre en compte leur cycle de vie complet.

- Prédiction 2 : Les données biographiques que les objets-interfaces révèlent (ce que nous lisons, écoutons, faisons) sont, pour nous, précieuses et intéressent aussi de nombreux acteurs économiques. Aujourd'hui, on nous les vole ou on nous les échange contre des services gratuits. Demain, de nouveaux intermédiaires économiques apparaîtront dont la fonction sera non pas d'exploiter notre patrimoine biographique, mais de le protéger, le gérer et le valoriser. Ce seront en quelque sorte des banques d'un nouveau genre. Elles seront associées à diverses entreprises de « représentation du soi » qui nous proposeront leur service. Évidemment, la confiance sera le facteur économique majeur de ce nouveau système.
- Prédiction 3 : Du point de vue personnel, un nouvel art de la mémoire devrait voir le jour. Chacun devra trouver la juste place du souvenir, de l'oubli et de la désynchronisation dans sa propre vie. Avant d'être des technologies de la communication, les objets-interfaces sont une invitation à réfléchir sur soi-même.

- Le site des Editions FYP :http://www.fypeditions.com
- Le livre sur le site des éditions FYP

La critique du Genma

La première partie du livre, je l'ai trouvé assez intéressante. Une chose que j'ai particulièrement apprécié et le faut qye les entreprises ou marques ne sont pas citées. Les propos sont généralistes et font que ce texte restera d'actualité pendant quelques temps encore. Les services, les sites changeront, le numéro d'aujourd'hui peut disparaitre du jour au lendemain. Mais les concepts et l'évolution vers laquelle on va restera. Et dans cette première partie, ce sont les tendances, les grandes lignes directrices qui sont abordées et expliquées. On voit l'évolution des technologies. Il y a quelques années une technologie comme Kinect ou une tablette tenait de la science-fiction, et pourtant elles font désormais partie du quotidien. Qui sait ce qu'on inventera demain ? C'est là ce sur quoi ce consacre la première partie : montrer que la science-fiction d'aujourd'hui est un usage concret de demain.

Par contre, la deuxième partie, je l'ai lu et j'ai fini le livre (pour pouvoir critiquer ce livre comme il se doit ; j'ai toutefois sauté quelques paragraphes je dois avouer), mais je dois avouer que cela m'a moins plus, moins intéressé. En effet, la deuxième partie parle des travaux de recherche de l'auteur et ça en finit par devenir longuet. Il explique les concepts de ses recherches, les idées avant-gardiste qu'il y avait derrière tout ça ; il nous présente différents concepts comme celui du chaine-hifi moderne... On sent sa volonté de partager son travail. Mais il est difficile d'expliquer sous forme textuelle des choses visuelles, des choses qui nécessitent des interactions corporelles et spatiales... Chaque chapitre est un travail de recherche. Sans schéma, sans image, sans illustration, on comprend mais ce n'est pas passionnant.

En conclusion, je dirais que ce livres est à lire pour sa première partie par toute personne qui, comme moi, est curieuse de nature. Quand à la seconde partie du livre, cet ouvrage fera partie de la bibliographie de quelqu'un qui ferait une recherche approfondie sur le thème. Mais elle reste, à mon avis, dispensable pour le commun des mortels.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous procurer ce livre sur Amazon : La métamorphose des objets de Frédéric Kaplan

Klikoblüc by Babozor

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Toujours dans la série des article de soutien de Babozor, un petit coup de publicité pour sa nouvelle initiative... Je relaie donc l'information sur la création de Klikoblüc.

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Klikoblüc... mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Si vous aimez jouer à des jeux de société mais que vous n'êtes pas fans de la Bonne paye et autre Triomino. Si vous aimez jouer à Small word, Takenoko, Pandémie ou Zombies... ou que vous avez envie de découvrir ces jeux. Alors rejoignez-nous pour un après-midi Klikoblüc !!! Le premier aura lieu : samedi 3 février de 14h à 18h salles des associations à Néons-sur-Creuse... c'est ouvert à tous petits et grands alors parlez-en à vos voisins, vos copains, vos enfants ou vos parents...

- La page Facebook de Klikoblüc
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