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Le Blog de Genma

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De mes nouvelles et état des lieux, mi-juillet 2021

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Covid

Je suis vacciné, j'ai eu ma 2ème dose début juillet. Il en est de même pour Ryo-Oki ma compagne. Dans la famille, les parents sont vaccinés, d'autres sont plus sceptiques et attendent. De formation biologiste, ayant eu des cours d'immunologie, sachant m'informer, ayant un esprit critique, je me suis fais mon propre avis. Je ne m'attarderai pas plus sur ce sujet conflictuel, qui est aussi lié à un éloignement des réseaux sociaux (ma bulle de filtre me protège un peu des personnes auto-déclarées médecins et sachant qui n'ont pas d'argument ou un argumentaire qui ne tient pas la route scientifiquement).

J'appréhendai la mi-juin et le retour sur site "forcé" /"imposé". Mon manager a malheureusement des soucis de santé et est en arrêt maladie jusqu'à début septembre. Nous avons donc pour consigne de nous organiser, avec la possibilité de venir sur site 1 à 2 fois par semaine (mercredi & jeudi). Je suis donc allé sur site deux fois sur le mois de juin & juillet, pour renouer contact avec mes collègue et les voir. Mais avec les différents travaux d'été des transports en commun, les interruptions de ligne de TRAM etc, je continue en télétravail à 99%. (avec un bureau /pièce dédiée, la fibre, ça aide pour apprécier d'être en télétravail).

Je serai en congés 3 semaines en août, à garder ma fille et à couper de tout (niveau boulot). Et on verra ce que ça donne début septembre niveau sanitaire.

Voilà pour ce que j'ai à dire sur ce sujet d'actualité.

Ma vie professionnelle

Le début d'année a été difficile avec des moments de tensions et des phases de doutes : j'ai cherché ailleurs, eu des entretiens... Mais la colère et la frustration de mon poste actuel se sentait dans mes candidatures... Je ne savais pas définir ce que je voulais faire...

Mars, avril et mai ont été consacrés à des réponses à appels d'offres. Des journées chargées mais j'ai travaillé en continue avec des personnes de qualité, la pression s'est un peu estompé. Et j'ai commencé à prendre du recul.

Juin, j'ai débuté sur un projet tendu. Le genre de projet où pour une personne qui travaille techniquement, il y a 3 chefs au dessus de lui. Les journées sont sur un rythme de 9h00 à 18h30, avec une pause de 1h environ, parfois j'ai pu prendre 2h et faire 1h de vélo, parfois j'ai mangé devant le PC. Les journées sont pour moitié des réunions avec les différents niveaux de chefs pour les tenir informer de l'avancement. Et conduit à des absurdités du type de ne pas avoir le demander à l'ingénieur de faire quelque chose, de répondre à 1 mail et en recevoir 3 entre-temps de différentes personnes demandant "ça en est où" "pourquoi tu réponds pas à l'urgence" et autre "on escalade". Le tout en suivi dans Excel... pour donner des dates pour donner des dates et ensuite faire une réunion pour justifier de pourquoi on est en retard : parce que le temps qu'on parle, on avance pas techniquement et que la personne technique ne maitrise pas justement la technique et ne peut donc s'engager sur des dates sans visibilité... Plus les priorités changeantes.

Bref, un GROS projet qui implique beaucoup d'équipe dans une ENS/SSII.

Les points positifs :
- J'ai pu me faire un réseau en travaillant en direct avec différents managers,
- j'ai gagné en maturité et confiance en moi en gagnant en responsabilités, en sachant dire "NON, je ne ferai pas ta réunion, j'en ai déjà 3 en même temps" à des chefs.
- j'ai appris à être un bon manager en protégeant les gars de mon équipe technique de la pression projet, en leur faisant confiance et en partageant avec eux les objectifs enjeux, pressions et attendus de mon côté. Et cela se ressent dans mes interactions avec eux : je travaille sereinement et calmement (90% du temps).

J'ai enfin réussi à prendre du recul.

En juin, cela faisait 2 ans que je suis entré dans cette ESN (après un passage par une PME où j'ai fait un métier passion qui a abouti à un métier pression et burn-out) et mon travail de ces 2 ans a porté ces fruits. Nous avons gagné un gros appel d'offre d'un marché de support et d'expertise de 4 ans.

Je continuerai de travailler et m'appuyer sur des entreprises de niches spécialistes de l'opensource en France, avec qui je m'entends bien humainement et professionnellement. Sans en avoir le titre (mais ce n'est pas important) je serai l'adjoint du directeur de projet, qui est l'ancien responsable du centre opensource de l'ESN dans laquelle je travaille (avant mon manager actuel) J'ai une bonne entente avec ce nouveau manager qui a compris mon profil et ce que j'étais venu faire dans cette ESN (enfin !). Sur ce projet où je dois être à 100%, je ferai pas mal de choses (pilotage, réalisation de maquette Proof Of Concept (POC), chef de projet, réalisation de missions un peu technique, de la veille et du conseil sur l'opensource). Tout ce qui correspond à ce que je sais faire et j'ai envie de faire.

Ce ne sera pas facile, il y a de gros enjeux et attentes côté client, il y a beaucoup de travail mais ce travail de chef de projet & coordinateur sur des projets à base de solutions opensource me plait. Je suis en autonomie, j'aurai des équipes de collaborateurs.

Ma vie de papa

Mononoke a fêté ses 2 ans en juin dernier. Elle progresse de semaines en semaines, parle de plus en plus à base de syllabes et de nouveaux mots voir de phrases "maman dodo en haut", "jardin dehors veux". Elle reconnait les lettre de son prénom. Je passe rapidement car c'est "un peu toujours la même chose". Je suis gaga, je passe de supers moments avec elle. Seul défaut : elle se réveille deux ou trois fois la nuit, dort toujours avec nous et est réveillée à 7H du matin le week-end. Donc fatigue toujours présente, qui se cumule encore mais moins vite.

Là encore, je fais bref, mais j'aurais tant de choses à dire sur ma parentalité et tout ce que ça m'apporte en positif en bien et ce que ça a changé à ma vie.

Je pourrais faire une section & une thématique dédiée sur le blog, si j'en avais envie et le temps. Deux choses que je n'ai pas en ce moment...

Conclusion

Une routine s'est installée : travail en journée, vie de papa en fin de journée et le week-end. Un bon équilibre pour moi, j'y trouve mon compte et mon équilibre. Même si du coup je n'ai aucune vie sociale (mais le contexte sanitaire ne s'y prête pas, fausse excuse ?), je me sens relativement bien, mieux qu'il y a quelques semaines. Le fait d'avoir pu accéder au vaccin, d'avoir une vision sur la suite professionnellement pour la seconde partie d'année, le fait d'avoir une fille avec qui je passe des supers moments et qui est ce qui est vraiment important pour moi (je l'ai dit que je suis gaga, non ? Oui, on en reparle dans quelques années quand elle sera ado). J'allie donc obligation (le boulot) et passion /vie de famille et ça a l'air de marcher pour l'instant.

Merci de m'avoir lu et à l'occasion je reviendrai ici de nouveau avec des billets plus techniques.

De mes nouvelles et état des lieux

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans long billet personnel et non technique, je voudrais donner de mes nouvelles et partager un état des lieux de différents sujets. Cela fait quelques semaines voire plusieurs mois que je n'ai pas écrit sur ce blog et pour ce blog. J'ai plusieurs ébauches d'articles en cours mais aucun de prêt pour publication. Je souhaitais par le présent billet faire un état des lieux (qui regroupe plusieurs billets débutés sur différents sujets au final).

2 ans déjà

Il y a 2 ans jour pour jour naissait Mononoke. Je pensais que je rédigerai différents billets sur le sujet de la parentalité sur ce blog. Mais finalement, je ne souhaite pas m'attarder plus que ça. Je suis un papa gâteau, comblé et heureux. Et c'est cette vie de papa qui donne un sens à ma vie actuellement.

17 ans

Le 2 juin 2021, ce blog avait 17 ans. En effet, le premier texte sur ce site a été publié (et effacé depuis) le 2 juin 2004. Il y a quelques années, j'avais fait un billet Bon anniversaire mon blog. Dans celui-ci, je me penche sur les traces et l'historique de ce blog. Des traces les plus anciennes du blog, alors sous l'adresse Genma.free.fr, peuvent être retrouvées sur le site https://web.archive.org/web/*/genma.free.fr, pour voir le design d'époque et le design suivant qui a peu évolué depuis... Et c'est le 31 août 2016 que le blog a migré sur l'adresse "Blog.genma.fr", cf mon article Miroirs de ce blog - Migration du blog.

Les confinements

Les différents confinements ont été très compliqué. Non pas de par l'isolement qu'ils ont engendré (je suis quelqu'un de très casanier avec une vie sociale réduite, je passe mes soirées devant des séries ; je ne sors pas dans les bars). Non pas de par les conditions, j'ai des conditions on ne peut plus privilégiées : vie en pavillon avec jardin, une chambre/bureau aménagé, une connexion fibre (installée en mai 2020).

Mais le fait de suivre l'actualité via le journal télévisé (la télévision, cet ancien monde, qui me permet de rester connecter avec un monde autre que le mien, de sortir de ma bulle de filtre de geek s'informant uniquement via Internet) m'a déprimé. Je m'explique. Le confinement a été présenté comme un moment d'arrêt, avec des interviews de personnes s'ennuyant, ne sachant pas quoi faire de leurs journées, se lançant dans l'apprentissage d'un instrument de musique.... Alors que moi, de mon côté, les confinements ont été des périodes où, enfermés chez eux, les managers ont étendu les horaires de travail en ajoutant des réunions plus tôt et plus tard... cf la partie sur le télétravail un peu plus loin. J'entendais parler des gens du fait de n'avoir rien à faire et tournant en rond pendant quand je travaillais sous pression en continue avec un management inadapté au télétravail....

Qui dit déprime, dit enferment aussi dans une routine...

Une routine depuis des mois

Les semaines et les mois passent avec toujours les mêmes choses, le même rythme, la même routine. Ce rythme et cette routine sont importants à détailler pour comprendre leur incidence sur la suite. Chaque jour de la semaine, je dépose ma fille chez sa grand-mère qui habite à 20 minutes à pied de chez nous. L'aller-retour se fait entre 8h et 9h00. Début de la journée de travail à 9h00. Travail jusqu'à 12h00. Pause déjeuner, j'en profite pour faire quelques tâches ménagères (lessives, plier le ligne ...) . Retour devant un ordinateur pour faire de la veille, lire des choses. Reprise du travail jusqu'à 18h00, heure à laquelle une alarme sonne sur le téléphone. En fonction de ma journée, je pars de suite ou je finis une énième réunion. Et je pars enfin chercher ma fille. Retour, préparation du repas etc., je passe du temps avec ma fille et vers 21h, c'est le début d'une soirée télé à regarder la série du moment.

La nuit est agitée, Mononoke ne fait toujours pas ses nuits ; cela veut donc dire 2 ans a avoir des nuits hachées. La fatigue se cumule toujours plus. Le week-end, pas de grasse matinée, Mononoke se lève et moi avec. On passe la matinée ensemble, en laissant sa maman dormir un peu. Et on passe aux activités du week-end : Ryo-Oki fait les courses pendant que je babysitte et m'occupe des tâches ménagères. On sort un peu pour faire une balade en famille. Le dimanche midi, c'est le repas chez mes parents. Les personnes que je voie se limitent donc à Mononoke, Ryo-Oki, ma belle-mère, mes parents, ma sœur et les neveux nièces.

Les problèmes de ce rythme

Le temps de transport a été remplacé par du temps de travail. Avant, je partais à 7h30 de chez moi, pour arriver à 9h30 au boulot. J'ai gagné une demi-heure de sommeil, une demi-heure sur le début de la journée de travail. Je finissais à 17h pour arriver à 19h00 chez moi, je finis désormais mes journées vers 18h00, mais e plus souvent à 18h30. Le midi, je prenais un peu plus d'une heure avec une pause-café incluse. Pendant un moment, cela a été manger en 30 minutes devant le PC...

Reprendre du temps pour soi

Du coup, je reprends du temps pour moi et tant pis si le travail en pâtit. Le midi, j'ai commencé à reprendre le temps et bloquer à mini une heure, voir une heure et demie. Je prends une heure pour moi : une demi-heure pour manger, une demi-heure pour faire un tour en vélo. Je fais un petit circuit en ville, je vais jusqu'à un parc, je fais un tour dans le parc et je reviens. Je ne fais pas du vélo pour faire du sport, je vais à mon rythme. Du temps où j'étais étudiant et avant mes 30 ans, j'ai beaucoup utilisé mon vélo pour me déplacer pour aller chez les copains & chez Ryo-Oki, j'allais deux fois par semaine au dojo faire du Judo à vélo... Je ne suis pas un sportif, c'est une balade plaisir (en ville même si j'ai le temps d'aller jusque dans un parc municipal dont on a vite fait le tour) J'écoute mes podcasts (c'est dangereux mais ce n'est pas un casque isolant du bruit), je regarde régulièrement autour de moi et je ne roule pas grande vitesse : je peux freiner brusquement, déraper et ne pas tomber (j'ai l'habitude). Parfois je fais plus long, je fais 45 minutes, voir une heure de vélo quand la semaine est difficile et que j'ai besoin de souffler et me vider la tête. Ce temps de vélo est nécessaire. Je sors de mon bureau, je vois la lumière du jour, je prends l'air.

2020 et 2021

Si je regarde un peu en arrière, 2019 était une année de transition et d'adaptation avec la nouvelle vie de papa et le changement d'emploi (pour revenir dans une grande ESN). Année de transition mais aussi changement radical de vie car la parentalité, c'est vraiment un avant et un après. J'ai moins de temps ou plutôt j'ai du temps qui est consacré à d'autre choses, d'autres priorités. Et c'est sans regret tant Mononoke me comble de joie, d'affection, d'amour et nous partageons tant de choses ensemble. 2020 a été une année de pandémie et 2021 a été dans la continuité. Avant j'allais à des tas d'événement et je donnais des conférences. Mais la pandémie a masqué le fait qu'avec ma nouvelle vie, mon nouveau rythme, mes nouvelles priorités, je ne prenais plus du temps pour moi. J'ai passé une année 2020 puis une première partie de l'année 2020 sans vie sociale. Sans voir personnes d'autre que la famille très proche.

Un télétravail inadapté

Sur le télétravail, j'ai lu des dizaines d'articles et retour d'expérience. Comme déjà dit et je répète, le temps de transport a été remplacé par du temps de travail. Et l'air de rien cela ne m'a pas permis de m'épanouir... Sur la partie télétravail en collaboratif, je voudrais faire un ou plusieurs billets de blog pour partager mon expérience. En résumé, il y a une méconnaissance voire une absence de connaissance de ce qu'est le travail collaboratif. Une personne partage son écran dans un outil de visio (Teams) et la personne sert de scribe. On ne travaille à plusieurs sur le même document alors qu'on a les outils pour. Bref, c'est une situation compliquée.

Je suis pour le télétravail, je suis à l'aise avec le télétravail et les bénéfices que cela peut apporter. Mais quand il est bien fait et que tout le monde comprend comment il faut faire pour que cela se passe bien. Ce que décrit Carl Chenet dans sa série de billets de blogs sur les mauvaises pratiques de management dans le télétravail, je l'ai on ne peut plus vécu. Je crois fermement dans les vertus et qualités du télétravail. Mais je ne le vis pas.

En résumé, au niveau travail, voilà comment je présentais 2020 à mes amis dans le mail que je leur ai envoyé pour demander et donner des nouvelles.

En dehors des périodes de confinement pour lesquelles c'est 100% télétravail, c'est télétravail 3 jours par semaine, 2 jours en présentiel obligatoire pour faire des réunions à distance depuis sa place, mais on est dans le même open-space pour l'esprit d'entreprise... Avec un management à l'ancienne, les travers des sociétés de services (que je connaissais déjà de par mes 10 ans dans ma première expérience professionnelle), le quotidien est de plus en plus compliqué et cela crée des tensions dans mes relations avec ma hiérarchie. Je suis de plus en plus ingérable, je ne rentre pas dans le moule...

Mauvais manager, changer de manager

Mon manager m'a reproché d'être mal organisé, pas souple sur les horaires, en un mot, d'être psychorigide. J'ai eu beau lui expliquer que j'étais devant un ordinateur de 9h à 18h, déjeunant devant, soit 45 heures par semaines. Il m'a rétorqué "Tu es payé à la tâche, pas à l'heure".

Sur les réseaux sociaux, à plusieurs reprises j'ai cité quelques phrases entendues pour comprendre et me rassurer sur le fait que les problèmes ne venaient pas de moi mais bien du manager.

Dernièrement, j'ai écrit : Le manager qui demande 3 fois par jour aux différentes réunions aux autres managers "Vous avez une visibilité sur le retour sur site de votre côté ? On revient quand sur site ?" Oui les conditions personnelles de ce manager font que le télétravail est difficile pour lui (famille nombreuse). Mais y aussi le fait que professionnellement qu'il n'est pas adapté au télétravail : il ne sait pas travailler en collaboratif, pilotage à base de fichiers Excel... Et on sent le "on va recadrer un peu le laisser aller de l'éloignement lié au télétravail" sans chercher à comprendre pourquoi il y a eu un détachement /éloignement. Non il n'y a pas un "esprit d'entreprise" et autre "well being at work". Le travail, c'est le travail.

Et quand on a un autre rythme de vie que métro boulot dodo en supprimant "la partie métro" grâce au télétravail... Ou quand au contraire cette partie métro a été remplacé (imposé) par "boulot"...

Bref, j'appréhende le retour sur site avec "tu pars déjà ? " Bah oui, je fais plus les mêmes horaires qu'à distance, j'ai de nouveau du "métro" et autre "tu es moins productif".

Besoin d'avoir du sens dans ma vie professionnelle

Depuis 2 ans, j'ai une activité de chef de projet d'une grande ESN et bien que dans le centre d'expertise opensource, je n'utilise pas mes compétences opensource. Je pourrais travailler sur une thématique autre (dès lors que c'est de l'informatique), cela serait pareil. Sur la première année et demie, j'ai fait différentes choses, mais rien de vraiment technique. Depuis le début de l'année 2021, je suis chef de projet et je fais donc du pilotage sur la base de fichier Excel. Je fais des réponses à des appels d'offres.

Je ne fais plus de techniques et le blog s'en ressent. Je n'ai pas d'inspiration / de sujets que je veux partager.

Ce qui m'importe vraiment à l'heure actuelle c'est le temps que je passe avec Mononoke. Et c'est tout. Beaucoup diront que cette déprime et lié au manque de vie sociale via le travail. Mais je ne pense pas. Je ne veux pas retourner en présentiel, je ne veux plus reperdre du temps dans les transports en commun pour juste être présent physiquement. J'ai besoin de donner du sens à ce que je fais et pourquoi je le fais. J'ai besoin de m'épanouir via le travail (qui est obligatoire dans notre société et dans mon mode de vie actuel). Mais je ne fais pas d'opensource et ça me déprime. Quant au logiciel libre, je ne suis plus un libriste depuis longtemps. Autre sujet....

Changer ?

En mars dernier, j'avais publié un billet de blog sur un coup de tête (de sang) où je parlais du fait que je cherchais une nouvelle aventure. C'est toujours le cas. Ce billet est à retravailler et structurer pour mieux exprimer ce que je veux faire, où je veux aller. Je dois faire un bilan sur mes aspirations et compétences. Je m'aperçois que j'ai encore du mal à faire le deuil du métier passion et j'ai encore des séquelles de mon burnout. La solution pour me sortir du burnout et du boulot passion avait été suite à l'électrochoc de l'arrivée future de Mononoke de partir pour un emploi alimentaire, un peu en mode mercenaire. Mais j'ai sous-estimé le fait que je n'ai pas pris de pause, qu'il y aurait la pandémie de 2020-2021, qu'une ESN reste une ESN avec tous ses travers.... Avec tout ça s'ajoute le fait que je vieillis, (Vieillir, là encore, vaste sujet qui mériterait que j'écrive différents billets de blogs sur le sujet) et que j'ai passé le cap de la quarantaine (42 ans cette année) : on n'accepte plus à 40 ans ce qu'on acceptait à 25 ans (j'ai commencé ma carrière et fait 12 ans dans une première ESN avant mon métier passion).

Bref, je dois résoudre tout ça avant de pouvoir changer...

Conclusions

Le monde a changé et ma vie a changé. Moins d'envie. Beaucoup moins de passion. Une vie différente. Beaucoup de choses ces dernières années et dernier mois sur lesquelles je dois encore prendre du recul... Ecrire et finir ce billet m'a fait un peu de bien. J'ai vu que j'aimais encore écrire. Que j'avais encore besoin d'écrire. Mais il y a un sentiment d'inachevé, de noyade, de ne pas savoir où aller, d'avoir trop de réflexions différentes à l'esprit...

En juin 2021 je suis enfin vacciné (première dose) et je peux entrevoir la possibilité de pouvoir enfin revenir une vie normale. Mais si vie normale veut dire retour à la vie d'avant, au rythme d'avant... je n'en suis pas sûr. Beaucoup de questionnement sans réponse...

Nextcloud - Suppression des fichiers fournis par défaut dans le dossier utilisateur

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Des fichiers par défaut

Vous pouvez fournir à vos nouveaux utilisateurs un ensemble de fichiers par défaut qui apparaîtront dans leur Nextcloud après leur première connexion. Cela peut être fait en plaçant les fichiers dans le répertoire `nextcloud/core/skeleton`, dans votre serveur Nextcloud. Les fichiers stockés dans le répertoire template seront copiés dans le répertoire de données des utilisateurs, ce qui leur permettra d'afficher, de modifier ou de supprimer les fichiers sans aucun effet sur les fichiers d'origine. Veuillez noter que si vous ajoutez de nouveaux fichiers dans le répertoire template, les utilisateurs existants ne les verront pas sur leur Nextcloud.
Source : Blog Nextcloud](https://portal.nextcloud.com/article/changing-default-files-15.html), Changing Default Files"

Les dossiers par défaut sont :
- Documents
- Photos
- Templates

Les fichiers par défaut sont :
- Nextcloud intro.mp4
- Nextcloud Manual.pdf
- Nextcloud.png
- Reasons to use Nextcloud.pdf

Et pour les utilisateurs existants, qui se sont déjà connectés ?

Après avoir fait une sauvegarde, on nettoie le dossier /var/www/nextcloud/core/skeleton/

Puis on nettoie les dossiers utilisateurs (quand on se connecte une 1ère fois, il y a une copie de ces fichiers de références dans le dossier de l'utilisateur). Pour ce, je fais des recherches nominiatives et suppressions des fichiers (à base de la commande find /data/ -name Photos -print0 | xargs -0 rm -rf, adaptée à chaque fichiers et dossiers).

On rescanne l'ensemble des fichiers pour que la base de données soit cohérence (elle contient des références aux fichiers et il faut rescanner pour garder la cohérence) via la commande à adapter à votre contexte (pour toute la partie avant la commande occ)

# su - www-data -s /bin/bash -c 'php /var/www/nextcloud/occ files:scan --all'

.

Voir les mails de Yunohost dans Nextcloud

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

J'avais écrit un billet : Yunohost - Les mails d'administration système et mails automatiques dans lequel je parlais des différents mails internes que Yunohost peut envoyer au compte administrateur. Yunohost disposant d'un service de mail, il est également possible d'envoyer et recevoir des mails pour les utilisateurs sur une adresse de la forme nom_du_compte@nom_de_domaine (On met de côté la problématique lié à l'auto-hébergement des mails).

Il également possible de consulter ces mails via un webmail, avec les applications comme Rainloop ou Roundcube qui s'installent bien sur Yunohost. Ou depuis un client lourd comme Thunderbird.

Nextcloud dispose d'une application "Mail" qui est une application de type webmail (Nextcloud ne fait pas serveur de mail, c'est un client mail). Un article dédié sur l'application en elle-même serait à faire ; cette application évolue

Si Nextcloud est installé sur une instance Yunohost et que l'on utilise Nextcloud comme outil central, dans l'application Mail de Nextcloud, il est possible de voir les mails envoyés par Yunohost. Le paramétrage à faire est le même que pour un client autre.

Yunohost - Nextcloud - Passer à la version 7.4 de PHP

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Attention

Dès lors que l'on fait ces manipulations, on sort d'une installation "packagée de Nextcloud" pour Yunohost et il ne faut plus mettre à jour Nextcloud via Yunohost mais faire les montées en versions /mises à jour à la main. La procédure est également valable pour une installation plus classique de Nextcloud.

Passer à la version 7.4 de PHP

L'astuce consiste donc à laisser Yunohost tourner sur sa version de PHP, mais de configurer Nextcloud pour qu'il travaille en PHP supérieur, ici PHP 7.4.

Pour ce faire, je me suis inspiré de mes billets
Yunohost et plusieurs instances de Nextcloud (1/N) où il y avait la manipulation pour passer à PHP 7.4 pour faire tourner une version plus récente de Nextcloud (non encore packagée dans Yunohost).

On passait de PHP 7.0 à 7.3, là on passe de 7.3 à 7.4. Les manipulations restent identiques.

A NE FAIRE QUE SI L'ON COMPREND CE QUE L'ON FAIT.

Installation de PHP 7.4

**Configuration de PHP 7.4**

```sh
sudo su -
wget -q -O /etc/apt/trusted.gpg.d/php.gpg https://packages.sury.org/php/apt.gpg
echo "deb https://packages.sury.org/php/ $(lsb_release -sc) main" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/php7.list
apt update
apt install php-curl php-imagick php7.4 php7.4-apcu php7.4-bcmath php7.4-curl php7.4-fpm php7.4-gd php7.4-intl php7.4-ldap php7.4-mbstring php7.4-mysql php7.4-xml php7.4-zip
update-alternatives --set php /usr/bin/php7.3
```

**Configuration de Nginx**

```sh
vim /etc/nginx/conf.d/ncloud.mon-site.org.d/nextcloud.conf
```

#fastcgi_pass unix:/var/run/php/php7.3-fpm-nextcloud.sock;
fastcgi_pass unix:/var/run/php/php7.4-fpm-nextcloud.sock;

**Configuration de php-fpm**

```sh
cp /etc/php/7.3/fpm/pool.d/nextcloud.conf /etc/php/7.4/fpm/pool.d/
rm -rf /etc/php/7.4/fpm/pool.d/www.conf
vim /etc/php/7.4/fpm/pool.d/nextcloud.conf
```

listen = /var/run/php/php7.4-fpm-nextcloud.sock

Relancez les services

```sh
systemctl restart nginx
systemctl restart php7.4-fpm
```