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Le Blog de Genma

source: Le Blog de Genma

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A.I.2 - Qu'est ce que je dois sauvegarder ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet n'est pas un billet technique. Avant de faire un billet un peu plus technique sur comment je fais mes sauvegardes (quels logiciels, scripts, méthodes etc.) je voudrais partager mon expérience de comment je détermine ce que je dois sauvegarder. Ce sont des conseils en particulier la partie quoi sauvegarder que je donne lors de mes conférences sur l'hygiène numérique.

Quoi sauvegarder ?

Pour chaque appareil électronique sur lequel j'ai des données, je me pose la question suivante : il ne marche plus, je le perds, qu'est ce que je perds comme données qui sont ultra-importantes pour moi ? Je perds ma clef USB, mon disque dur ou mon ordinateur ne marche plus. L'ordinateur ou le disque dur qui sont là, devant moi, je le fais tomber par terre, il est cassé, il ne marche plus. Qu'est ce que je perds comme données.

Ces données que je perds et que je ne veux pas perdre, ce sont les données que je dois sauvegarder. C'est aussi simple que ça.

Pour approfondir le sujet, on pourra lire mon billet - L'importance des sauvegardes...

Perte du matériel ?

Pour l'aspect perte et remplacement du matériel, il y a mon billet Yunohost - Autohébergement - Le Spare

Comment sauvegarder ?

On peut envisager de cloner via Clonezilla, de copier-coller, de synchroniser via des scripts ou des logiciels dédiés. Ce qui est important c'est d'avoir 3 exemplaires du document. Un exemplaire de travail, deux exemplaires de sauvegarde. Pour le détail, voir le billet Sauvegarde la règle des 3-2-1.

Comment restaurer ?

Sur ce sujet, voir mon billet Sauvegarde et restauration.

A.I.2 - Porte blindée ou coffre-fort ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Je retranscrits ici une métaphore que j'utilise souvent lors de mes conférences sur l'hygiène numérique. Cette métaphore est perfectible, son but est de faire passer des concepts et messages pour amener des notions. Je vous laisse juger par vous-même.

A vous de vous l'approprier quand vous sensibiliserez aux problématiques de l'hygiène numérique

Porte blindée ou coffre-fort ?

Pour avoir un peu plus de sécurité, on peut mettre une porte blindée à l'entrée de chez soi. Une porte blindée avec trois serrures. On a un peu plus de sécurité, mais une contrainte. Dès que je pars de chez moi, je dois refermer la porte et les trois serrures. C'est long. Je me mets en retard et je rate mon train. En rentrant d'une soirée chez des amis, tard, je n'ai qu'une envie, dormir. Et pourtant je dois ouvrir la porte blindée, les trois serrures. C'est long. D'autant plus difficile si l'alcool aidant la fatigue, je me trompe de clefs à chaque serrure... La porte blindée apporte de la sécurité, mais une grosse contrainte. De plus, si je laisse la fenêtre ouverte, ma porte blindée perd tout son intérêt. Vais-je alors envisager de mettre des barreaux aux fenêtres ? Et je finis par vivre au sein d'un bunker.

Qu'ai-je besoin de protéger, concrètement. Quelque bijoux. Je peux donc me contenter d'une porte en bois avec une simple serrure, ce qui dissuade déjà la plupart des voleurs. J'ai moins de contrainte pour rentrer chez moi. Les bijoux sont alors mis dans un coffre-fort. Quand j'ai besoin de mettre mes bijoux, je dois aller ouvrir la porte du coffre-fort, c'est un peu long, mais je ne fais pas tous les jours. La contrainte de passer du temps à ouvrir le coffre-fort n'étant pas faite tous les jours, elle est acceptable.

A chacun de voir s'il a besoin d'une porte blindée pour protéger un maximum de choses ou si un simple coffre-fort numérique suffit... La notion importante ici étant celle que plus de sécurité induit forcément plus de contrainte...

Coffre-fort numérique

Transposons ça au monde numérique. Mes documents importants que je n'utilise pas tous les jours (scans de papier d'identités par exemple), je peux les mettre dans un conteneur Veracrypt, un coffre-fort numérique que je protégerai avec un mot de passe fort (une phrase de passe donc). Il ne faut pas perdre le mot de passe de même qu'il ne faut pas perdre le code ou la clef du coffre-fort.

Il existe également un coffre-fort à mot de passe, Keepass X. La contrainte est que je dois récréer un mot de passe unique par site, mais au moins ils sont stockés en un seul endroit, dans ce coffre-fort numérique à mot de passe. Et le mot de passe vraiment important à retenir sera celui du conteneur de KeepassX (de toute façon les mots de passes générés aléatoirement par Keepass sont difficilement mémorisables)

La solidité de ce coffre-fort numérique tient en partie à la qualité de la phrase de passe et plus c'est long, plus c'est bon.

Ici on amène donc au public trois notions : celle de coffre-fort numérique à documents (Veracrypt), de coffre-fort numérique à mot de passe (KeepassX) et celle de phrase de passe. On pourra si le temps le permet, faire une démonstration de ces logiciels.

La contrainte est que pour plus de sécurité (avoir un coffre-fort numérique pour protéger mes documents et mots de passe), il va falloir que j'apprenne à installer et utiliser ces logiciels, que j'apprenne à créer une phrase de passe (ce n'est pas ça le plus compliqué), à ouvrir Keepass dès lors que j'ai besoin d'un mot de passe (au lieu d'avoir le même mot de passe partout...).

Education populaire

En quoi cette façon de faire est-elle bien ? En partant d'un métaphore, on amène de notions pour parler de logiciels qui ne sont pas simple. Mais comme le grand public a compris le but et la nécessité de s'approprier ces logiciels, l'enseignement et le partage de connaissance se fait de façon beaucoup plus facile que si on avait directement débuté en présentant Keepass ou Veracrypt.

Livres informatique à donner sur Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Régulièrement je fais du tri sur les étagère de ma bibliothèque et cette fois ce sont les livres suivants que je donne sur Paris (exclusivement, car l'occasion de se rencontrer et c'est plus facile que d'envoyer par la Poste).

J'avais reçu des éditions Eyrolles pour que je les lises fasse des critiques et ensuite les distribue :
- Le guide de la maison des objets connectés (Critique du livre ici)
- Le livre de Java premier langage, pour apprendre le Java, idéal pour un étudiant
- Sécurité opérationnelle Conseils pratiques pour sécuriser le SI par Alexandre Fernandez-Toro (Critique du livre ici)
- E-commerce Tout savoir avant de créer une boutique en ligne ! de Bernard Eben (Critique du livre ici)
- CSS Flexbox (Présentation du livre chez l'Editeur)

Enfin un vieux livre (date de 2008) mais des choses restent valables :
- Debian GNU/Linux, Sécurité du système par Franck Huet

Contactez moi si vous êtes intéressé, je mettrais la liste à jour en conséquence.

Arcade et jeux de combat

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce billet est dédié à Makoto, TMDJC, FQPEH qui par le partage de leurs passions, me donnent tant !

Mon background

Je ne parle rarement de jeux-vidéos sur ce blog, je suis loin d'être un gamer, je suis plus casual, je n'ai pas eu de consoles durant mon enfance et je n'en ai toujours pas (si ce n'est une Dreamcast et quelques très bons jeux, un cadeau d'anniversaire de mon meilleur ami). Toutefois, j'ai toujours aimé le jeu vidéo, de même que l'arcade, même si je n'ai connu l'ambiance des salles que de loin et par de très rares occasions (en allant jouer sur de vraies bornes).

Ado, j'ai un peu joué à Street Fighter 2 sur Super Nintendo chez des copains, comme tout un tas d'enfant de ma génération. J'ai aussi joué des centaines d'heures à Street Figther 2 sur Atari 1040 STE, hérésie pour beaucoup mais pour moi, qui est fini le jeu à de nombreuses reprises avec tous les personnages, c'était le rêve. Depuis, j'ai toujours eu un affectif particulier pour ce jeu et ses dérivés et les jeux de bastons en général. Etudiant, en découvrant l'émulation et MAME, j'ai découvert Street Fighter Alpha 3 et y est joué au clavier, sur PC, des heures durant.

Je suis un causal du jeu d'arcade, mais j'aime et j'ai beaucoup de respect pour cet univers et j'ai beaucoup aimé Game Center, l'émission spéciale arcade sur Nolife qui abordait cet univers, il y a quelques années. A la suite de l'écoute d'un podcast de Gameblog spécial arcade, il y a quelques années, je suis allé avec un ami dépensé quelques pièces dans le monnayeur des bornes du Versus Dojo, à Paris, boulevard Voltaire. Et l'ambiance, la salle, les jeux, m'ont amenés à aller plus loin dans le découverte de cet univers.

Les podcasts

De fil et en aguille de mes découvertes podcastique, j'ai découvert et j'écoute depuis des années pour certain, plus récemment pour d'autres, les podcasts suivants :

Bas gros poing Dans ce Podcast, le vocabulaire est très technique, il n'y a de vulgarisation et son écoute nécessite de s'y connaitre a minima pour pouvoir comprendre. Rien que le nom "bas gros poing" est un clin d'oeil aux six boutons des bornes d'arcade et aux boutons poing/pied faible/moyen/fort. Comme ce Podcast est un podcast de passionné comme je les aime, j'ai écouté tous les numéros (en rattrapage) puis les nouveaux, année après année, avec les rétrospectives sur les grandes sagas du jeu de combat, Street Fighter, Fatal fury, Final fight, Mortal Kombat... ou encore l'histoire de SNK, Capcom et de l'arcade en générale... J'ai beaucoup appris sur l'univers du jeu de baston grâce à Bas Gros Poing, je leur dirai que je leur doit toute une partie de ma culture vidéo ludique de ce domaine... Site officiel de Bas Gros Poing

Puis vint l'écoute des podcasts de TMDJC http://tmdjc.com/ Décortiquant les thèmes des musiques des jeux de combats dans Rhythm Fighter (quel plaisir de retrouver des thèmes que l'on finit par connaître par coeur), partageant son amour de la saga Street Fighter via Bas Gros poing, intervenant dans d'autres podcasts que j'aime beaucoup à côté, j'ai passé tellement d'heures à écouter le passionné et passionnant TMDJC que maintenant je rêve de pouvoir le rencontrer et lui dire MERCI. MERCI pour tout ce partage de passion, qui m'a rendu passionné à mon tour.

Enfin, sur le monde de l'arcade, il y le numéro spécial du podcast Haut Bas Gauche Droite, #167 - L'arcade d'hier à aujourd'hui, qui m'a fait m'abonner à ce podcast et récupérer pour écouter tous les numéros thématiques. Ce podcast, très bon, fait parti de mes favoris désormais.

De l'écoute passive à l'appropriation...

Les salles d'arcades sont tout un univers, un monde à part, comme dans n'importe quelle communauté de passionnés. Internet leurs permet et nous permet de voir des vidéos de combats mythiques qui ont marqués à jamais l'histoire du jeu de combat, d'apprendre des techniques, de suivre l'actualité du domaine. Et de diffuser ces podcasts, pour mon plus grand plaisir. Avec ces centaines d'heures passés à écouter des animateurs et autres invités, tous des passionnés, je me suis peu à peu approprié le vocabulaire. J'ai lu, je me suis documenté, j'ai regardé des wikis, des matchs commentés par Ken Bogard... Au début je ne comprenais rien, puis peu à peu j'ai appris à lire le combat, à apprécier la technicité... J'ai regardé des vidéos de l'EVO et je connais les moments cultes comme Justin vs Daigo par coeur... Je comprends la beauté des combats... J'apprécie ce monde, vraiment.

Et j'ai sombré dans le jeu de combat

Ayant un PC de récupération qui me sert pour émuler des vieux jeux d'arcade, j'ai acheté un Stick arcade pour casual gamer en me disant que je verrai si ce plaisir que j'avais à jouer à de l'arcade et plus particulièrement à des jeux de combats serait un passe-temps provisoire, une lubie. J'ai rencontré Makoto, vu et joué sur sa borne d'arcade, je me suis mis à rêver d'avoir la mienne faite main...

Depuis cette rencontre il y a quelques mois, j'ai continué de jouer de temps en temps en émulation, juste pour le plaisir, sans avoir lancé de projet de construire ma propre borne.... Et, je me suis aperçu que peu à peu, des crédits infinis et de la facilité d'avancer même si on perd, je suis passé à la culture de la pièce. Je ne mets plus qu'un crédit, je joue au jeu jusqu'à perdre. Et je recommence au début, en essayant de comprendre pourquoi j'ai perdu. Je me focalise sur 3 jeux, à savoir, Street Fighter Alpha 2 et Street Fighter Alpha 3, Street Fighter 3.3 (Third Strike), et d'ajouter à terme quand j'aurai bien progressé Street Fighter 2x. Je ressens les spécificités de chaque jeu, de chaque version de personnages. Je me vois progresser, aller plus loin, enchainer des combos, réussir de mieux en mieux des coups spéciaux. Je vois que je sais appliquer les "cancel", les "choppes", "stunt" et autres techniques dont j'ai entendu parler dans les podcasts. J'ai mes personnages favoris, ceux que je n'aime pas affronter. Je me crée mes propres techniques d'enchainement, je sais ce que j'aime faire, et peu à peu comment battre tel ou tel personnage... Quand j'allume l'ordinateur et l'émulateur, je sais que je vais passer une bonne heure, ou un peu plus, à jouer, de façon sérieuse. Mais avant tout, je me fais plaisir.

Je joue un peu, de façon régulière, et je progresse. Et quel plaisir c'est. Certes, je ne suis encore très bon ; je suis encore loin d'affronter des joueurs chevronnés. Mais la volonté de progresser, de passer du temps, de m'investir 2/3h par semaine dans ces jeux, me montre que j'ai franchi un cap. Clairement. Et je me dis que passer du temps pour me faire ma propre borne, ce ne sera pas une lubie. Ce sera une étape de plus dans ce plaisir et passe-temps qui devient de plus en plus une passion... On verra bien.

Pour conclure, je voudrais terminer en disant un grand MERCI à vous tous, joueurs passionnés du jeu de combat, vous m'avez passé un virus et je vous en remercie pour ça :)

Numok - Framasoft & la Degooglisation

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dans le cadre du festival Numok 2016, voici le support de la conférence sur Framasoft & la Degooglisation

Degooglisons internet numok from Genma Kun

Sources LibreOffice et fichier PDF disponibles sous licence Creative Commons BY SA ici :
- DegooglisonsInternet-Numok.odp
- DegooglisonsInternet-Numok.pdf

A voir également Guide d'Hygiène numérique version 2016