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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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OpenERP, découverte de la version 7 du logiciel open source de gestion d’entreprise

mercredi 30 janvier 2013 à 09:35

OpenERPOpenERP est un des logiciels phares de la catégorie des logiciels de gestion d’entreprise intégrée (PGI ou ERP). Cette version introduit une nouvelle interface web très sympathique ainsi que d’autres nouveautés axées sur “l’expérience utilisateur”. Une preuve de maturité ?

Voici quelques unes des nouveautés de cette version 7 d’OpenERP. Pour rappel ce logiciel fait partie de la famille des logiciels de gestion d’entreprise dits intégrés. Ce qualificatif désignant le fait de disposer au sein d’un seul logiciel de toutes les fonctionnalités utiles à la gestion d’une entreprise comme :

Difficile de présenter un logiciel tel qu’OpenERP tant le nombre de fonctionnalités est important. Je ne vous livre ici que ce qui m’a le plus particulièrement attiré, sachant qu’il y aurait bien plus à dire.

Amélioration de l’interface web

C’est la première chose qui “saute aux yeux” lorsque l’on découvre cette version. J’oserais presque dire que l’on se croit dans Facebook tant l’interface adopte les codes des sites web 2.0. Le relookage aurait pu s’arrêter là, mais cela va un peu plus loin.

L’interface a été réorganisée de façon à mieux guider l’utilisateur dans le déroulement des opérations qu’il doit réaliser. Petit exemple :

openerp1

Comme vous pouvez le constater au passage tout n’est pas encore en français, mais c’est peut-être dû à mon installation d’OpenERP façon bricoleur.

Au-delà de la petite flèche, on trouve en haut et à droite des écrans des chevrons indiquant l’étape de traitement où l’on se situe et celles restant à faire. Là encore une illustration pour mieux comprendre :

openerp2

On voit ici clairement les étapes qui permettent de terminer le processus de traitement d’un devis. Il en va de même par exemple sur la phase de commande/facturation.

openerp3

On voit que l’étape en cours sera le passage en facture de la commande. Ces éléments bien que présents dans la version précédente étaient moins visibles et situés en bas à gauche.

Autre point intéressant sur chaque écran les fonctions importantes sont mises en évidence par des boutons rouges.

openerp4

Le repérage dans l’application est ainsi facilité. Un travail de fond probablement, mais qui procure un confort de travail assez appréciable.

Mention spéciale aussi pour la barre de recherche que j’ai trouvée très complète et ergonomique. Elle devrait a priori éviter de circuler dans les différentes listes pour retrouver dans 80% des cas l’information que l’on recherche.

La communication intégrée

C’est un point qui a aussi attiré mon attention dans OpenERP. En dessous de chaque fiche, on dispose de l’historique des opérations sur un élément (devis, commande, etc…), mais aussi de la possibilité d’envoyer un message aux personnes concernées par l’élément en cours de visualisation.

A noter que l’on peut “suivre” n’importe quel élément comme on le ferait d’un profil intéressant sur un réseau social. La messagerie est bien évidemment présente et permet facilement d’envoyer des emails à des contacts référencés dans OpenERP.

Une fonction permettant de récupérer automatiquement les contacts de LinkedIn est présente. Quoi de plus logique que de pouvoir s’appuyer sur ce carnet d’adresses géant dans le cadre de démarches commerciales. Une fonction que j’avais mise dans la liste de mon logiciel (rêvé) de gestion de la relation personnelle.

Toujours une foule de modules

On compte plus de 180 modules disponibles pour cette version. Leur installation se fait d’un simple clic. Il faudra ensuite tout de même les configurer. Parmi ces modules on trouve pas mal de choses comme des outils :

Il n’en reste pas moins que la mise en place d’une solution OpenERP nécessitera un accompagnement informatique par des spécialistes de ce dernier. Il n’est pas évident que tous ces modules marchent “out of the box”. De plus la prise en main méritera un peu de formation pour pleinement exploiter ce logiciel.

Pour les petites structures, je continue de préférer Dolibarr certes plus rustique en terme d’interface, mais dont la prise en main m’a paru plus simple et rapide. Dolibarr ne vous emmènera peut-être pas aussi loin qu’OpenERP. Mais vous pourrez déjà parcourir un bon bout de chemin.

OpenERP a fait de gros progrès “ergonomiques” et c’est suffisamment rare dans un projet open source pour le signaler. C’est probablement aussi un signe de maturité pour cet ERP.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 30/01/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Microsoft dans les écoles, où est le logiciel libre ?

lundi 28 janvier 2013 à 07:30
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education-microsoftMicrosoft organise un tour avec l’éducation nationale pour montrer ses beaux jouets ? Le Libre cris au scandale ? Personnellement, je me demande plutôt ce que le Libre a à mettre en face de Microsoft. Personnellement, j’ai ma piste, mais bien peu arrivent à la suivre…

Je rebondis sur le dernier article de l’ami Borne dont je partage souvent la vision de fond et les diagnostics. Par contre nous n’avons pas la même façon d’envisager les solutions. Cyrille n’étant pas à un retournement de veste prêt (MAIS SI JE T’AIME CYRILLE), il se rangera peut-être un jour derrière certaines de mes propositions.

Microsoft partenaire officiel de l’éducation nationale ?

De quoi parle-t-on cette fois ? Tout est parti d’un billet du Framablog rédigé par aKa dénonçant le Tour de France du Numérique réalisé en partenariat avec Microsoft. Il est vrai que la page d’accueil du site est une véritable provocation pour un Libriste. L’image a d’ailleurs été changée depuis l’article d’aKa. Exit la tablette sous Windows 8, juste deux bambins devant un portable affichant une photo de montagne.

Parmi les ateliers l’un d’eux présente :

Les tablettes pour l’Education : Lors de cette session nous vous présenterons les nouvelles tablettes sous Windows 8 : le meilleur de la tablette et du PC pour l’équipement des enseignants et des élèves.

Oui cela énerve, de voir que nos dirigeants n’ont toujours pas compris l’intérêt économique qu’il y a aujourd’hui à favoriser l’usage des logiciels libres.  Mais au-delà de l’énervement salutaire, que peut-on objectivement proposer en face ?

Open Sankoré

Il y a bien quelque chose de libre qui semble pouvoir être mis en face de la solution de Microsoft. Quand on lit l’histoire d’Open Sankoré sur Wikipédia, il y a de quoi rire… jaune. Extrait des meilleurs passages :

Le gouvernement français a nommé un Délégué Interministériel, le Professeur Albert-Claude Benhamou à la tête de la Délégation interministérielle pour l’Éducation Numérique en Afrique (DIENA) en 2010. Un Groupement d’Intérêt Public pour l’Éducation Numérique en Afrique (GIP ENA) a été créé à l’automne 2010, afin de mettre en œuvre un programme pluriannuel pour développer l’éducation numérique dans de nombreux pays africains partenaires.

En fait, Open-Sankoré, c’est pour les enfants africains… Et cela n’a effleuré l’esprit de personne que l’on aurait pu aussi l’utiliser en France ? J’espère que c’est la cas, bien que je ne trouve pas trace de cela sur le Web. Allez rassurez-moi dans les commentaires…

On pourra aussi citer les divers projets éducatifs à base de logiciel libre : AbulEdu, ASRI Édu, EducOO.org, etc… J’en oublie sûrement. Mais rien qui fédère toutes ses initiatives.

Tous ensemble ?

Comment contrer la force commerciale et les capacités de lobbying de Microsoft ? Certains choisissent d’emprunter les voies du militantisme tel l’APRIL ou encore celles de la politique avec le Parti Pirate. Je ne dis pas que leur action est inutile, mais elle ne me convient pas. Je préfère essayer d’autres chemins en jouant sur le terrain économique.

Cyrille lance des pistes sur ce terrain : « Qui connaît les entreprises qui proposeraient ou qui seraient à même de proposer un service similaire à celui de Microsoft ? » . Et pourquoi des entreprises ? Elles ne sont pas forcément les mieux placées pour développer des logiciels libres « d’intérêt général »? Le modèle de l’éditeur de logiciel libre ne fonctionne pas ou mal alors autant l’éviter.

Toujours Cyrille qui s’interroge sur l’absence de portail spécifique à l’éducation, qui énumérerait les solutions pour devenir libre, faisant référence aux techniciens libres à travers la France, etc … Oui, mais qui pour faire et avec quels moyens ?

Facile à dire ? Oui. Facile à faire ? Non

Il faut des locomotives pour porter à la connaissance de toutes et de tous les usages rendus possibles par des logiciels libres enfin « terminés ». Pas des petits bouts éparpillés, mais de vraies suites rassemblées en solutions ergonomiques, faciles à prendre en main avec tous les niveaux d’accessibilité (de Mme Michu à l’adepte de la ligne de commande).

Une locomotive, c’est un projet fédérateur, un projet qui a le potentiel de rassembler bien au-delà des geeks libristes autour d’une structure associative d’intérêt général. Il ne s’agit pas de lancer une énième startup…

Qui fait cela ? Mozilla serait peut-être le seul exemple que je pourrais associer à cette description. Framasoft ? Peut-être aussi, à condition de revoir les activités de l’association quelque peu éparpillées façon “libre” et sans locomotive identifiable.

Le cas Meza|Lab

Personnellement c’est l’association Meza|Lab que j’ai choisie d’aider pour la cohérence de sa démarche. Elle a été conçue et pensée dès l’origine pour développer une économie associative basée sur la Recherche et l’enseignement autour d’usages (pas de techniques) qui se veulent innovants, multisectoriels et pour tout âge. Il s’agit de devancer et pas de suivre. Ce sont les utilisateurs que Meza veut fédérer pour mutualiser leurs demandes.

Un modèle qui n’exclut pas le monde de l’entreprise. Bien au contraire, Meza|Lab cherche le soutien de ces « grands » utilisateurs pour financer ses développements grâce au mécénat. Il s’agit de leur démontrer tous les gains qu’ils pourront ensuite tirer des travaux réalisés pour leurs propres activités. Meza|Lab c’est aussi des projets destinés à générer des revenus pour ne pas dépendre uniquement des dons (et des donateurs) dont on sait qu’ils sont volatiles.

D’ailleurs puisque c’est le sujet, il y a dans les cartons un gros projet éducatif en relation avec des actions locales. Du reste, il ne s’agit pas que de développer les techniques qui porteront les usages, mais surtout les contenus et activités sans lesquels toute technique reste lettre morte. L’autre avantage c’est que tout le monde peut participer, professeurs, élèves, parents, etc… Le tout en apportant enfin au numérique un peu de sang neuf et d’innovation dans tout ce qui existe et se pratique aujourd’hui.

Et ce projet est en lien avec d’autres projets… Bref c’est un plan global visant à favoriser le développement de logiciels vraiment libres et “finis”. Un Libre dont les utilisateurs seront à l’origine et donc à même d’en porter la diffusion plus largement qu’à l’heure actuelle. Un Libre Autrement. Il manque juste les bras…

J’en profite pour faire un peu de teasing, il n’est pas à exclure que je vous propose avec Meza|Lab d’assister à un prototype d’émission en direct et en “Web3DTV”.  Il y a même déjà des sponsors intéressés. J’aurais peut-être l’occasion de vous en reparler dans les semaines qui viennent si cela venait à se confirmer.

En attendant, si vous voulez une présentation des projets de Meza|Lab, il suffit de pousser la porte.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 28/01/2013. | Lien direct vers cet article

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Lectures et humeurs de la semaine du 21-01-2013

samedi 26 janvier 2013 à 19:44

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Logiciel Libre & Open Source

Répliquer son site web en local ? Automattic, la maison mère de #WordPress, rachète Simperium

J’aimerai bien pouvoir synchroniser un wordpress en local (pour travailler mes nouveaux articles ou la mise en page, le thème, etc…) avec le wordpress sur mon serveur pour la diffusion….

via Automattic, la maison mère de WordPress, rachète Simperium.

Ca coute cher de faire cavalier seul… #Opera passe son navigateur mobile sous #Webkit

Nouvelle victoire pour l’open source, encore une brique qui s’impose au détriment d’un développement fermé. Difficile pour le petit éditeur de navigateur web de continuer à maintenir seul une brique essentielle et de plus en plus complexe. La mutualisation devient la seule alternative viable.

via Opera passe son navigateur mobile sous Webkit | LeMagIT.

Soyons cohérent et regroupons-nous.. @opendsi (ma petite entreprise) signe la charte #LibreEmploi

Comme expliqué dans la petite news, Open-DSI a signé la charte Libre Emploi. Les engagements ne me coûtent pas bien cher, je les respecte déjà tous (à voir l’histoire de la taxe d’apprentissage…).

Open-DSI signe la charte Libre Emploi.

Analyse de la valeur ? SolusOS crée un fork de #GNOME 3 Classic

Quelle est la valeur ajoutée de ce fork ? Il se veut la poursuite d’un projet abandonné, sur un concept de bureau déjà existant comme XFCE, LXDE, etc…
Donc aucun intérêt.

via SolusOS crée un fork de GNOME 3 Classic.

#Valve fait la promo de #Steam pour Linux et pousse les joueurs vers #Ubuntu

Ils ont besoin de testeurs pour leur futur console de jeux

via Valve fait la promo de Steam pour Linux et pousse les joueurs vers Ubuntu.

La migration commence ? #OpenSUSE also considers switching from MySQL to MariaDB

La grande migration aurait-elle commencée ? A l’instar de la bascule d’OpenOffice vers LibreOffice…

via OpenSUSE also considers switching from MySQL to MariaDB | ZDNet.

Informatique et Technologies

Enfin bon, il en reste encore…. Baisse du bénéfice de #Microsoft avant le nouvel #Office

Microsoft a dégagé un bénéfice de 6,4 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros), contre 6,6 milliards, bon il reste encore un peu de marge pour les actionnaires… On ne va pas pleurer ni crier à la déconfiture…

via Baisse du bénéfice de Microsoft avant le nouvel Office.

Recherche profs d’informatique désespérément

Comme quoi Mme. Michu elle est pas prête de savoir programmer, on en est encore à chercher les formateurs…

via Recherche profs d’informatique désespérement.

Aux Etats-Unis, le déblocage de téléphone bientôt illégal #verrou

On sent bien le vent de la Liberté là !

via Aux Etats-Unis, le déblocage de téléphone bientôt illégal.

Et si madame Michu se transformait en super programmeur ? Le #mythe du 21éme siècle ?

Si je ne nie pas l’intérêt d’expliquer et de former à minima Mme Michu au fonctionnement de l’informatique, le mythe qui veut que tout le monde doive apprendre à coder relève vraiment du rêve de Geek.

Un comme si tout le monde devait savoir construire une voiture, faire ses vidanges, changer les plaquettes,etc.. Oui il est important que tout le monde passe un permis pour apprendre à conduite une voiture, ait quelques notions des organes principaux d’une voiture , etc…

Mais je ne la fabriquerais jamais moi-même et je préfère payer mon garagiste pour qu’il la débug correctement… Il faut juste que les gens réapprennent à “payer ” pour le numérique dont ont leur a tant venté la “gratuité”

vi a Et si madame Michu se transformait en super programmeur ? | Le Rayon UX.

Et l’informatique devint jetable… Et le recyclage systématique, il est prévu ?

Je suis aussi un peu effrayé par tous ces petits appareils que l’on nous vend et qui sont devenus des “consommables”. Combien de smartphones sont recyclés réellement ? Combien finissent dans la benne à ordure commune…

via Matériel › Et l’informatique devint jetable › GreenIT.fr.

Très important… Le « Journal officiel » veut franciser les hashtags en les appelant « mots-dièse »

Je serais curieux de savoir combien de temps ont passé nos grands érudits à nous pondre ce nouveau mot.. Mais c’est vrai que tout de suite on comprend mieux de quoi il s’agit

via Le « Journal officiel » veut franciser les hashtags en les appelant « mots-dièse » | Rézonances.

Si il n’y avait que cela… Des webcams rendent votre vie privée accessible sur le Net

C’est un peu le principe de l’arroseur arrosé. Il pensait pouvoir surveiller en toute impunité sa petite maison et le voilà à son tour surveillé….

via BIG BROTHER – Des webcams rendent votre vie privée accessible sur le Net | Big Browser.

On rêve un peu je crois… Mission THD : l’extinction progressive du cuivre se confirme

La fibre pour tous, voilà un rêve qui  a mon avis n’est pas pour demain. La couverture de la fibre même en zone urbaine dense ressemble à un gruyère. Pas plus tard qu’hier je me renseignais sur la possibilité d’être raccordé à la fibre. L’immeuble en face de chez moi est raccordé. Hé bien non, pas possible, car il ne raccorde que les immeubles de plus de 12 logements. Donc exit toutes les zones pavillonnaires des centres-ville.. C’est en expérimentation me dit-on.

Bref, comme souvent tout misé sur un seul cheval est la meilleure façon de perdre une course.

via Mission THD : l’extinction progressive du cuivre se confirme.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 26/01/2013. | Lien direct vers cet article

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Micro-blogging de la semaine du 14-01-2013

samedi 19 janvier 2013 à 15:52

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Logiciel Libre & Open Source

Fedora 18 débarque avec un installeur complètement ré-écrit, mais pas que ça…

Je dois avouer que chaque sortie de Fedora me donne presque envie de l’installer. Mais j’ai décidé d’être raisonnable car j’ai un peu trop de travail en ce moment pour me permettre de ce luxe.

Je l’essayerais bien cependant pour son voir d’un peu plus prêt OpenStack, mais aussi Eucalyptus, deux outils d’orchestration pour la virtualisation (IaaS).

Je note au passage le support de l’UEFI et du fameux Secure Boot. Je crois me rappeler que Red hat a tout simplement choisi d’acheter une clé à Microsoft pour signer les binaires de sa distribution et permettre la cohabitation avec un windows 8 et un Secure boot activé.

via Fedora 18 débarque avec un installeur complètement ré-écrit | LeMagIT.

Mise à jours vers #Piwiki 1.10 et don de 20$ pour ce super logiciel

Il faut savoir “payer” un jour pour ces logiciels que l’on utilise tous les jours. Simple, efficace, des mises à jour en un clic qui ne plantent jamais, une licence libre, tout ce que j’aime !

Découvrir Piwik (oui ce n’est pas encore en français, alors donner leur un coup de main pour traduire )

éco-conception logicielle : 10 fois moins de serveurs pour #LinkedIn #nodejs

Rationaliser le code, le rendre efficient, éviter les développements inutiles, etc. Un vrai métier

Bonnes Pratiques › éco-conception logicielle : 10 fois moins de serveurs pour LinkedIn › GreenIT.fr.

Des actes, des actes…. Fleur Pellerin livre une déclaration d’amour au #logiciel #libre

Les déclarations d’intention, c’est déjà bien et c’est un progrès clair… Maintenant, il reste à mettre en place une vraie stratégie et à transformer ces paroles en actes, car sur le terrain et notamment les collectivités locales on est encore loin du compte…

via Fleur Pellerin livre une déclaration d’amour au logiciel libre.

PhotoRec : un logiciel libre de récupération de données

Ca peut toujours servir…

via PhotoRec : un logiciel libre et gratuit de récupération de données | Jurigeek.

La chaussée des géants du web pavée d’ #opensource

Ne pas réinventer la roue, c’est aussi un peu contradictoire avec développer en interne… Combien d’ERP spécifiques, mais au final sans réelles particularités ont été développés… Au final l’open source apporte une réponse et les entreprises gagneraient à se rassembler autour d’usage commun pour développer ces logiciels qu’elles utilisent. Le Build oui, mais aussi la mise en commun autour de Forge tournée sur les usages.

via La chaussée des géants du web pavée d’open source.

Informatique et Technologies

La faute aux smartphone et autre tablettes ?#Intel : les bénéfices continuent de plonger

Voilà ce qui peut arriver lorsque l’on ne voit pas arriver certaines ruptures dans les usages et l’impacte sur les technologies que l’on développent… Comme quoi la rupture par l’usage est bien plus forte que la rupture par la technologie.

via Intel : les bénéfices continuent de plonger.

#Eucalyptus aurait rejoint la Fondation Eclipse

Les industriels continuent de se regrouper autour de forge pour mutualiser leurs briques logiciels. Mais aussi pour garder le contrôle sur ces outils pour qu’ils ne soient pas trop facilement utilisables sans prestations complémentaires…

Des clients prisonniers de prestataires informatiques maîtrisant des briques qu’ils assemblent “à façon” pour leur client, en leur revendant sans cesse les mêmes développements ? Un modèle qui ne va pas dans le sens de la liberté de l’utilisateur. Mais c’est vrai, c’est de l’open source  .

Eucalyptus aurait rejoint la Fondation Eclipse | LeMagIT.

J’y pense aussi de plus en plus… Testament numérique

Un testament numérique, je crois faire parti des gens qui devrait en avoir un.. A commencer par mes mots de passes pour mes comptes et pour le serveur dédié que j’administre et dont dépendent des ami(e)s, ma famille et une partie de mon activité professionnel. J’ai d’ailleurs commencé à les regrouper tous dans un fichier chiffré à l’aide du logiciel Keepas. Il faut ensuite que j’explique pas mal de choses et surtout ce qu’il doit avenir de tout ce qui est en ligne… Sans compter sur les données numériques de la famille stocké sur un NAS à la maison… Le monde change et certaines pratiques doivent s’adapter.

Testament numérique — Blog — David Larlet.

Ha ben c’est une bonne idée ça :-p Un développeur externalise en #Chine son propre travail

Voilà une idée “qu’elle est bonne”…. Ça me donnerait presque envie, sauf que je ne fais pas de développement… Ce qui est le plus fort c’est que le gars va se faire “trucider” pour avoir pratiqué ce que d’autres font de façon tout à fait légale. D’ailleurs est-ce vraiment illégal ce qu’il a fait ?

via Un développeur externalise en Chine son propre travail.

Graph Search : #Facebook dévoile un moteur de recherche sociale

Encore faut-il que mes “mais” amis aient les mêmes centres d’intérêt que moi, sinon je cherche dans des données non pertinentes…

via Graph Search : Facebook dévoile un moteur de recherche sociale | LeMagIT.

Sortir de la crise – ce que le 2.0 peut apporter aux entreprises #fautpasrever

Le 2.0, on en est encore là ? J’ai bien peur que le temps que les entreprises en arrivent là, d’autres “révolutions” auront remplacé ce dernier. Autant passer à la prochaine étape : le Web3D

via Sortir de la crise – ce que le 2.0 peut apporter aux entreprises par @ceciledemailly.

Plus de 50 idées pour votre #RaspberryPi

Si par hasard, vous ne saviez pas quoi en faire, d’autres on eu des idées pour vous…

Plus de 50 idées pour votre Raspberry Pi | Korben.

Vie numérique après la mort… Si je me fais renverser par un camion… par Aaron Swartz (à 16 ans)

Le devenir de nos données après la mort… Que deviendra mon, site, le nom de domaine, etc… Souvent je me dis que je devrais écrir quelque chose, mettre mes mots de passes à disposition de quelqu’un d’autre, une sorte d’exécuteur testamentaire numérique… Le plus dur souvent est pour ceux qui restent…

via Si je me fais renverser par un camion… par Aaron Swartz (à 16 ans) – Framablog.

Les Etats-Unis, en route pour cybersurveiller toute la planète

En résumé, Patriot Act ou pas, les USA s’arrogent le droit de surveiller et examiner vos données. Cela s’appelle de l’espionnage industriel de masse. Mais rien de nouveau, après le téléphone, c’est l’internet. Alors, toujours fan de Google Docs  ?

viaLes Etats-Unis, en route pour cybersurveiller toute la planète.

CES 2013 : le boom de l’impression #3D dont l’intérêt économique et écologique reste à démontrer

L’imprimante 3D pour tout le monde… Vrai fausse bonne idée ? Quid de l’impact écologique si chacun doit avoir une imprimante 3D pour faire ses ustensiles de cuisine, etc… Ne pourrait-on pas aussi “rapprocher” les unités de fabrication, mutualiser les équipement pour générer des économies d’échelles et ainsi redonner vie à un tissus industriel local ?

via CES 2013 : le boom de l’impression 3D.

#Office2013 serait disponible le 29 janvier #obsolescence forcée

Alors que les entreprises en sont encore à peine à migrer vers Office 2010, voici la mouture 2013 qui n’apporte certainement pas de révolutions et qui peut certainement attendre. Surtout si celle-ci est “pour” Windows 8…

via Office 2013 serait disponible le 29 janvier.

Economie

Toujours étonnant…. Les associations les plus subventionnées par l’Etat

Il fait bon travailler dans les administrations de financières :

Il faut attendre la 11ème position pour voir parler de recherche, sans commentaire…

via Les associations les plus subventionnées par l’Etat – JDN Business.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 19/01/2013. | Lien direct vers cet article

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Logiciel libre et analyse de la valeur

mercredi 16 janvier 2013 à 18:41

code sourceLe concept d’analyse de la valeur date d’après guerre. Appliqué au développement d’un logiciel, il offre une façon pertinente d’analyser les évolutions que l’on souhaite apporter à ce dernier. Mais son utilisation reste souvent marginale en informatique. Pourtant, c’est une bonne façon d’éviter les “faux besoins” et d’optimiser les coûts d’un projet. Une méthode qui appliquée aux logiciels libres permettrait peut-être de limiter les tentations de fork, développement de logiciels déjà existants, etc…

Analyse de la valeur

Née à la fin de la seconde guerre mondiale et formalisée par Lawrence Delos Miles, ingénieur à la General Electric, l’analyse de la valeur selon l’AFNOR se définit comme :

Une méthode de compétitivité, organisée et créative, visant à la satisfaction du besoin de l’utilisateur, par une démarche spécifique de conception, à la fois fonctionnelle, économique et pluridisciplinaire. La valeur d’un produit est une grandeur qui croit lorsque la satisfaction du besoin augmente et/ou que le coût du produit diminue. La valeur peut donc être considérée comme le rapport entre l’aptitude aux fonctions divisée par le coût des solutions.

Appliqué à l’informatique, cela nous donne une méthode de conception qui met en balance les services rendus par un produit, une application ou une prestation, avec ses coûts initiaux : la valeur étant mesurée au regard du niveau de satisfaction client ou en fonction de la réduction de l’investissement.

Il s’agit donc d’aller au-delà de la simple spécification des fonctionnalités et d’analyser pour chacune la valeur qu’elle apporte au projet au regard de son coût. Il ne s’agit d’ailleurs pas que de réduction de coût, mais bien aussi d’une logique d’amélioration des services fournis aux utilisateurs.

Application au domaine du logiciel libre

Il ne faut pas oublier non plus que l’analyse de la valeur est née d’une nécessité : résoudre un problème de pénurie de matériaux nobles. Le temps est une denrée rare et coûteuse. Le logiciel libre a réussi ce tour de force de créer des quantités de logiciels grâce au temps consacré par les contributeurs. Un temps et un travail parfois non rémunérés.

En reprenant le concept de l’analyse de la valeur et en l’appliquant systématiquement au développement des logiciels libres, je me demande s’il n’y aurait pas là un facteur d’amélioration de l’efficacité globale du système.

Prenons un exemple volontairement simpliste pour illustrer le principe. Je souhaite développer un nouveau webmail. Déjà on peut se poser la question de la valeur globale de ce projet. Ce type de logiciel n’existe-t-il pas déjà ? Si oui quelle est la valeur supplémentaire que vont apporter les fonctionnalités que j’ai imaginées et pour quel coût ? Sur un projet de ce type, il y a fort à parier qu’il n’y ait guère d’intérêt à se lancer dans un développement en partant de zéro.

C’est l’identification des fonctionnalités ayant une valeur significative qui va donner la réponse. Si ma valeur ajoutée se situe par exemple sur la gestion des emails et d’une fonction à la Gmail de tri “intelligent”, j’ai probablement intérêt à contribuer à un projet de webmail pour lui apporter cette nouvelle fonction. Reste à choisir le webmail en question et là ce sont probablement des considérations de proximité technique et de langage de développement qui vont guider le choix sans oublier l’ouverture de la communauté pour accepter la contribution…

Si ce type de raisonnement était plus souvent appliqué dans le monde du logiciel libre et si, il était considéré comme “honteux” de développer ce qui existe déjà, il est probable qu’il y aurait moins de doublons et dispersion. Mais voilà, cela implique aussi de laisser son ego de côté pour n’être qu’un “simple” contributeur et pas le leader solitaire d’un projet.

Alors, si je devais donner un conseil à des développeurs désireux de créer un logiciel libre, je leur dirais qu’ils se posent bien la question de la valeur de ce qu’ils s’apprêtent à faire. Le temps dans le monde du logiciel libre est un bien précieux, alors prenons le temps de réfléchir à ce que nous allons faire. Il est déjà possible de faire tant de choses avec ce qui existe et qui ne demande qu’à être amélioré et complété.

Crédit image certains droits réservés par nyuhuhuu


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 16/01/2013. | Lien direct vers cet article

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