Retrouvez ou suivez ces lectures “en temps réel” sur mon site de partage de liens : http://p.scoffoni.net ou sur mes comptes StatusNet ou Twitter. Les textes indiqués en italique sont des citations des articles originaux.

Logiciel Libre & Open Source

Retour au calme : Thunderbird n’est PAS mort !

Aujourd’hui, mon flux RSS a vu passer quelques articles qui m’ont font sursauter. D’abord, j’ai vu ce post de Mike Conley, développeur chez Mozilla, No, that’s not it for Thunderbird. Apparemment des gens auraient mal compris une annonce au sujet de Thunderbird, je n’y prête pas plus attention que ça…

PHPVirtualbox – Une interface web pour Virtualbox

Si vous cherchez un moyen de gérer vos machines virtuelles à distance, il existe une solution baptisée Phpvirtualbox qui risque de vous intéresser.

Must-Have Missing Features in Ubuntu

I feel a certain kinship with newer Linux converts. Switching to Linux on the desktop is definitely a unique experience that many of us tend to forget. For instance, the need to stop and think about where a tool’s located can be challenging for newbies

Pour quels débouchés ? La start-up Jolla veut faire renaître MeeGo

Fondée par des ex-employés Nokia, l’entreprise ambitionne de lancer des smartphones basés sur l’OS mis au rencart par la firme finlandaise.

Aperçu de oVirt

J’ai souvent parlé de Linux-KVM en citant parfois des défauts qui peuvent lui être préjudiciables. Ils ne se trouvent pas dans la technologie elle-même mais plutôt dans les outils d’administration peu fiables (virt-manager) voir inexistants qui demandent alors beaucoup de bidouilles lorsque l’on veut s’en servir sérieusement et durablement.

Ha tiens, il bouge encore…. La messagerie instantanée s’invitera dans Thunderbird en septembre

Face aux récentes annonces formulées par Mozilla sur l’avenir de Thunderbird, la fondation a tenu à affirmer qu’elle n’abandonnerait pas le logiciel.

Informatique & Technologie

L’ONU consacre le droit à la libre expression sur Internet

Le Conseil des droits de l’Homme (organe intergouvernemental interne à l’ONU) vient d’adopter une mesure visant préserver la liberté pour chacun de s’exprimer sur Internet. Le texte préconise de faire appliquer les libertés existantes hors-ligne à la sphère Internet.

Chrome conquiert le monde Google

Avec le retour du mode déconnecté dans les Google Apps, l’éditeur oblige un peu plus ses clients à utiliser son navigateur.

Microsoft officialise les dates de sortie de Windows 8

Les dates de lancement s’échelonneront entre août et octobre prochain, pour les constructeurs d’abord puis les consommateurs.

Cloud : le CERN veut faire évoluer la réglementation

Christophe Guillemin, dans un article de l’usine nouvelle, rapporte que le CERN s’impatiente face à la révision de la directive européenne sur la protection des données, condition nécessaire au développement de projets de Cloud computing en Europe.

Cloud Andromède : un projet « sans avenir » qui déshabille les acteurs en place

Selon le fournisseur d’hébergement cloud Gandi, les entreprises choisies par l’Etat pour le « cloud à la française » recruteraient les employés des acteurs en place… Pour un projet jugé sans avenir. Interview avec son président Stephan Ramoin.

C’est pas fini… CETA : le nouvel ACTA venu du Canada ?

Selon un professeur de droit canadien, le traité commercial que doivent signer le Canada et l’Union européenne (CETA) contient de nombreuses dispositions contenues dans l’ACTA. Michael Geist évoque ainsi les similitudes frappantes entre les deux textes.

Très Haut Débit : la France en retard, ou pas ?

Selon un discours prononcé hier par le président de l’ARCEP, la France ne souffrirait pas de retard pour le déploiement sur le territoire de l’Internet à Très Haut débit. Ce n’est pas du tout l’avis des collectivités territoriales, qui ont lancé la semaine dernière leur « appel de Valence » en faveur d’un engagement public fort.

Une mise à jour logicielle à l’origine de la panne d’ Orange

Une mise à jour logicielle effectuée deux jours avant, sur les serveurs centraux gérant les abonnés, a causé la panne géante du réseau mobile d’Orange.

On a retrouvé la première photo postée sur le Web

Comme le note le site Gizmodo, c’est un cliché qui ressemble à beaucoup d’autres postés aujourd’hui sur Facebook. Quatre jeunes femmes, membre du groupe Les Horribles Cernettes posent devant l’objectif de Silvano de Gennaro, un ingénieur du CERN. Nous sommes en 1992 et le World Wide Web balbutie.

Ouya sur Kickstarter : la console Android ouvre son financement au public et se précise en détails

Les développeurs d’Ouya lance un projet Kickstarter pour finaliser le financement de leur console “piratable” et précisent leur projet en détails.

L’Elysée cyber-attaqué, mais chut…

Les serveurs de la présidence de la République ont subi deux attaques majeures entre le deuxième tour de l’élection présidentielle et l’investiture de François Hollande.

Amazon travaillerait sur son propre smartphone

Après les liseuses et les tablettes, Amazon serait en train de travailler sur son propre smartphone et envisagerait même d’en commencer la production dès cette année.

On nous aurait menti ! Et si la Madame Michu en informatique n’existait pas ?

De manière générale, on parle de Madame Michu pour désigner une ménagère d’un age moyen qui se contrefout de l’informatique et qui ne cherche qu’une chose : utiliser un ordinateur avec accès à internet aussi simplement qu’un four micro-ondes.

Un pas en avant, un pas en arrière… Vente liée : la vente de Windows avec un PC n’est pas “déloyale”

La cour de cassation a cassé une décision rendue en faveur de l’UFC-Que Choisir contre HP. L’entreprise considère que la vente d’un OS avec un PC sans autre choix est une sécurité pour le consommateur.

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 15/07/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

Transcription du texte de la vidéo

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 13 juillet 2012. Cette semaine a été marquée par un petit séisme au sein de la communauté du logiciel libre provoqué par une petite phrase issue d’une correspondance privée laissant à penser que la fondation Mozilla allait abandonner le développement du logiciel de messagerie Thunderbird.

Il n’en faut pas moins pour voir tout la communauté du libre et bien au-delà toute la presse du web s’enflammer et se faire la guerre à celui qui aura le titre qui “buzze” le plus. Il faudra attendre 48 heures pour voir enfin sortir des informations plus précises concernant l’affaire. Mozilla n’arrête pas totalement le développement de Thunderbird, mais arrête le développement de nouvelles fonctionnalités pour laisser ce soin à la communauté.

Mozilla va donc continuer d’assurer les corrections de stabilité et de sécurité du logiciel et aidera ceux qui le souhaitent à intégrer de nouvelles fonctions. Ceci sera confirmé par une interview de Jean-Baptiste Piacentino, directeur général de Thunderbird.

La raison invoquée pourrait se résumer à “Thunderbird n’est plus utile à notre business”. Désormais, les mails se lisent depuis les navigateurs web et seule une poignée d’irréductibles gaulois s’acharnent à installer et configurer un logiciel de messagerie. Le constat n’est en effet pas faux, même si on peut se demander si cela ne revient pas à laisser les utilisateurs s’emprisonner plus ou moins volontairement dans des services web gratuits dont on sait que le produit vendu est à l’utilisateur dudit service.

Je me demande aussi si l’indignation soulevée par l’annonce ne vient pas de la perception que pouvait avoir la communauté du Libre de Mozilla. Une fondation qui a basé son action et sa communication autour d’un navigateur web Firefox et qui a pu ainsi laisser penser que sa finalité était le développement de logiciels libres. Or, si on s’en tient à ce qui est écrit sur le site de Mozilla, sa finalité est de promouvoir l’ouverture, l’innovation et les opportunités sur l’internet. Et c’est peut-être là que se situe le tournant sémantique pris par Mozilla et qui explique aussi sa décision. La vidéo que l’on trouve sur la même page ne fait que référence au web. Or, le web n’est pas l’internet. Ce dernier englobe tous les systèmes de communication utilisant le réseau des réseaux, dont la messagerie.

Il y a donc eu chez Mozilla un changement de cible dans sa mission qui apparemment n’avait pas été clairement perçu par la communauté. Ajouter à cela que le logiciel libre a toujours été finalement un moyen d’atteindre ses objectifs pour Mozilla et pas sa finalité. Voilà donc une double réalité qui vient d’apparaître clairement aux yeux de la communauté du libre et qui peut-être la laisse déçue.

Seul l’avenir nous dira si les choix de Mozilla auront été les bons et je reste personnellement attaché à cette fondation et à son travail, car elle nous montre avec des projets comme Firefox Mobile OS des façons de faire autrement, des façons dont pourrait s’inspirer la communauté du logiciel libre pour “agrandir” son audience dans d’autres domaines.

C’était le dernier édito pour cet été en principe. On se retrouve au plus tard à la rentrée fin août pour une nouvelle série d’édito. En attendant, profitez de vos vacances si vous avez la chance d’en prendre et à bientôt.

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 13/07/2012. | Lien direct vers cet article

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Voici une compilation des 15 interviews que j’ai réalisées pour Intelli’N TV sur le CMSDay organisé par SMILE le 14 juin dernier. En prime une synthèse des résultats de l’enquête menée dans les entreprises française sur l’usage des CMS.

C’est quoi un CMS ?

CMS est l’acronyme de Content Management System ou en français Système de gestion de contenu. Il s’agit d‘une famille de logiciels destinés à la conception et à la mise à jour dynamique de sites Web ou d’applications multimédia. Ils partagent les fonctionnalités suivantes :

• ils permettent à plusieurs individus de travailler sur un même document ;
• ils fournissent une chaîne de publication (workflow) offrant par exemple la possibilité de mettre en ligne le contenu des documents ;
• ils permettent de séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu ;
• ils permettent de structurer le contenu (utilisation de FAQ, de documents, de blogs, de forums de discussion, etc.) ;
• ils permettent de hiérarchiser les utilisateurs et de leur attribuer des rôles et des permissions (utilisateur anonyme, administrateur, contributeur, etc.) ;
• certains SGC incluent la gestion de versions.

Lorsque le SGC gère du contenu dynamique, on parle de système de gestion de contenu dynamique ou SGCD ((en) Dynamic Content Management System ou DCMS).

Les SGC ne doivent pas être confondus avec les systèmes de gestion électronique des documents (GED) qui permettent de réaliser la gestion de contenu dans l’entreprise. La frontière entre GED et SGC est parfois tenu cependant.

Panorama des CMS open source

Dans la famille PHP

Dans la famille Java

Ametys

Ce logiciel a pour particularité d’être issu du monde industriel et de “technologues” et qui cherche aujourd’hui a élargir sa notoriété auprès des collectivités notamment territoriales. Un CMS 100% français. Sylvie SUCHET, Présidente d’Anyware Service, la société d’éditrice d’Ametys nous le présente.

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Hippo

Ce CMS met l’accent sur la publication des contenus sur tous les canaux de diffusion existant aujourd’hui comme les sites web, les smartphones et les tablettes. Il nous est présenté par Arjé CAHN, CTO d’Hippo qui nous livre aussi son avis assez tranché sur les technologies de “Responsive Web Design“. Toutes mes excuses pour mon anglais quelque peu “déficient” pour cette interview .

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Jahia

Un CMS qui axe son développement sur la convergence entre les besoins de gestion de site et de gestion de portails applicatifs. Il intègre un outil nommé Jahia Studio qui permet de réaliser de façon simple et graphique la mise en forme du site. Il est présenté par Elie AUVRAY, CEO de Jahia Solution Group.

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Liferay

Un CMS développé en Java et orienté systèmes d’informations des entreprises qui permet de bâtir des portails d’application métier présenté par Marc BRASSIER, Alliance manager chez Liferay.

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Lutèce

A l’origine de ce projet, la ville de Paris qui en 2001 développa une plate-forme web pour l’ensemble des mairies d’arrondissement avec la contrainte de n’utiliser que des logiciels libres. Cet outil permet également le développement d’application métiers. Pierre LEVY de la Mairie de Paris nous présente le projet.

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Oui mais lequel choisir ?

Pour essayer de dégager des tendances dans le monde de l’entreprise en France, SMILE a réalisé une étude sur leur utilisation. Grégory BECUE nous livre dans cette vidéo les résultats clés de cette enquête que vous pouvez retrouver dans son intégralité au travers d’un livre blanc que vous pouvez télécharger gratuitement.

En terme de notoriété, les trois CMS qui se dégagent du lot sont Joomla, WordPress et Drupal, suivi de SPIP, Typo 3 et Ez Publish. Du côté des utilisateurs, ces derniers plébiscitent WordPress ainsi que Drupal suivi par SPIP et Joomla. En ce qui concerne les attentes, la séparation de la forme et du contenu vient en tête (plutôt logique et sain de la part des utilisateus) suivie par la qualité de l’interface de gestion. L’accessibilité et les flux RSS viennent en queue de peloton des attentes. Une enquête qui confirme la large domination de l’open source sur le secteur de la gestion de contenu. Retrouvez cette vidéo sur le site d’Inetlli’N TV.

Inutile de dire qu‘il manque à ce panorama bien des solutions de gestion de contenu. S’il y a bien un secteur couvert par le logiciel libre et l’open source c’est celui-ci. On peut d’ailleurs se demander si une telle diversité n’est pas au final un gaspillage d’énergie et si un peu plus de mise en commun autour de quelques gros projets communautaire ne permettrait pas d’obtenir des solutions encore meilleures et plus simples à utiliser et mettre en oeuvre.

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 11/07/2012. | Lien direct vers cet article

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L’éditeur de distributions GNU/Linux pour entreprise RedHat a d’abord boudé le projet OpenStack pour finalement en devenir l’un des supporters.  Red Hat pourrait proposer prochainement des solutions intégrant OpenStack ainsi que des abonnements de support, mais aucune date n’est fixée.

Red Hat ne fait pas parti du club des “early adopters” du projet de cloud computing OpenStack. Ce projet a pour objectif de fournir une solution de gestion compléte d’infrastructure virtualisée. A tel point d’ailleurs que Ubuntu de Canonical en a profité pour devenir la plate-forme de référence allant même jusqu’à la synchronisation des sorties d’OpenStack avec celle de la distribution GNU/Linux.

C’était sans compter sur la force de frappe dans le domaine de l’open source de Red Hat qui a vite rattrapé son retard au point de dépasser très rapidement Canonical dans le top des contributeurs au projet. Sur la dernière version d’OpenStack selon une analyse deMarck McLaughlin, la contribution de Red Hat représenterait 7,9 % des changements pour seulement 2,6 % pour Canonical. Ces chiffres font de Red Hat le troisième plus gros contributeurs après RackSpace (55,2%) et Nebula (10%).

Selon le Directeur Technique de Red Hat, Brian Stevens, ce “manque d’intérêt” initial pour OpenStack était essentiellement dû à un manque de clarté de la gouvernance du projet. Un point qui semble désormais éclairci. Ainsi OpenStack est désormais intégré dans la distribution communautaire Fedora 17 et dans la version 6.3 de la Red Hat Enterprise Linux sous la forme de paquets logiciels complémentaires.

Une mise à disposition qui doit permettre aux utilisateurs professionnels d’éprouver OpenStack. Pour l’instant Red Hat annonce accompagner ses clients sans pour autant proposer de support payant.

Un des obstacles à l’intégration d’OpenStack dans les solutions de Red Hat est actuellement son modèle de développement rapide avec une nouvelle version tout les six mois, là où Red Hat entend proposer dix années de support aux entreprises. Pour l’instant la question reste ouverte, mais on peut donc se demander si OpenStack dans ces conditions est réellement une solution destinée à l’informatique interne des entreprises.

L’éventuel modèle de commercialisation sera celui bien connu des clients de Red Hat, à savoir la souscription. Un abonnement permettant d’utiliser les versions “entreprises” et de bénéficier de support et de mises à jour logiciel.

Red Hat a mis un pied dans le projet, sans toutefois en faire son fer de lance commercial. Une position d’attente probablement qui doit lui permettre en cas de succès d’OpenStack d’être en mesure de décliner une offre commerciale tout en continuant de pousser en avant sa propre offre.

[Source]

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 10/07/2012. | Lien direct vers cet article

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