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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Ubuntu 12.10 : Affiliation, donation, de Charybde en Scylla ?

mercredi 17 octobre 2012 à 07:55

Canonical, la société mère d’Ubuntu, multiplie dans sa future version 12.10 les tentatives de créer des petits ruisseaux de revenus autour de sa distribution GNU/Linux. Cependant, les recettes employées semblent quelque peu réchauffées et ont pour certaines montré leurs limites.

Ubuntu, je t’aime moi non plus

Que l’on aime ou pas cette distribution et Unity son bureau par défaut, il faut lui reconnaître d’indéniables qualités. La première et non des moindres : celle de représenter ce qui se fait de plus abouti dans le monde des distributions GNU/Linux. Un support matériel très satisfaisant, un côté Glamour, bling-bling façon MacOSX, un support de cinq années de ses principales versions ;bref bien des arguments pour l’adopter.

Ubuntu reste la plus répandue des distributions, même si ces derniers mois ont vu monter en puissance le clone Linux Mint. On pourrait se battre à coup de chiffres sur ce dernier point, mais je crois qu’il est difficile de nier cet état de fait.

Quant au modèle choisi par Mark Shuttleworth, je crois avoir déjà assez souvent répété qu’il ne me semblait en aucun cas adapté au logiciel libre. A l’open source par contre, cela ne fait aucun doute. La domination de la gouvernance sur un logiciel libre par une seule entreprise a été plus d’une fois la cause de terribles déconvenues.

Générer un revenu

Voilà qui est en effet l’objectif premier de Canonical. Aucun chiffre ne transpire à ce jour des résultats de la société. Une opacité qui lui est bien souvent reprochée.

La future version 12.10 d’Ubuntu semble contenir de nouvelles tentatives de monétisation de la distribution. C’est tout d’abord le système d’affiliation avec la boutique en ligne Amazon qui est venu s’ajouter discrètement dans le résultat des recherches du bureau. Un dispositif qui vient compléter les services payants proposés par Canonical dont le principal est Ubuntu One. Un service qui est désormais accessible depuis les systèmes MacOSX.

Les dons maintenant ?

Ubuntu revenu logiciel libre don Canonical affiliation Voici que vient d’apparaître une nouvelle page lorsque l’on essaie de télécharger Ubuntu. Cette page incite l’utilisateur à faire un don. L’approche est assez particulière puisqu’il est possible de choisir à quoi sera employée la somme ainsi donnée.

Ubuntu revenu logiciel libre don Canonical affiliation Bien sûr, tout en bas, il est possible de cliquer sur un bouton “Not Now”. Ceux qui ne souhaitent pas contribuer ainsi auront quand même droit à une petite tête de mort qu’ils apprécieront, je pense.

Je vois plusieurs défauts à cette page. Tout d’abord, vis-à-vis de nouveaux arrivants, il est possible qu’ils fassent demi-tour sans voir la possibilité de continuer sans payer.

Ce système de collecte de fond est inefficace. Le don n’est pas un modèle qui fonctionne aujourd’hui, à la limite le don a priori sur la base d’un projet bien marketé comme on le voit sur les sites de crowfunding. Mais a posteriori, c’est trop tard, car le produit est disponible.

De plus, donner de l’argent à une entreprise, voilà qui est pour le moins déroutant. En général, on donne à des associations ou fondations ; pas à une société domiciliée dans un paradis fiscal.

Quant à la destination finale des fonds qui transitent donc par Canonical, ils  sont, n’en doutons pas, à destination unique du projet Ubuntu comme l’affirme haut et fort Steve George, VP of Communications and Products à Canonical.

Au fait quelqu’un a-t-il accès aux comptes pour s’en assurer ? Encore une fois, l’obstacle de la gouvernance par une entreprise d’un logiciel libre rend cette option du don inappropriée.

Le don doit rester réservé aux associations et fondations dont la gestion se doit au moins d’un minimum de transparence ou tout du moins celle-ci est-elle exigible. De plus seuls ces dernières permettent dans la plupart des pays de faire bénéficier les donateurs de réduction d’impôts quand ils en paient. Un levier à ne pas négliger surtout si on s’adresse aux entreprises.

Demain ?

Les jeux certes semblent être une piste qui n’est pas inintéressante, mais elle prendra encore pas mal de temps avant de pouvoir peut-être imposer Ubuntu comme la plate-forme des Gamers, quand on sait la difficulté à obtenir des pilotes graphiques réellement performants pour le noyau Linux.

La question qui tourne dans mon esprit, ce soir, est de savoir ce que Canonical va imaginer demain si ce qui est actuellement mis en place échoue à générer des revenus significatifs comme je le crains. J’avoue être inquiet.

Le conseil que j’oserais donner à Canonical serait d’axer ses efforts sur les services accompagnant Ubuntu. Ces derniers restent à ce jour la source de revenus à privilégier pour les entreprises portant du logiciel libre. Une approche qui reste, à mon sens, la plus respectable vis-à-vis des libertés de l’utilisateur, tant que ces services ne sont pas obligatoires.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 17/10/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Open World Forum 2012 – Debriefing & ambiance

mardi 16 octobre 2012 à 08:14

salon OWF2012 open source J’ai durant deux journées animé les plateaux TV de l’Open World Forum, ce qui m’a permis de mieux connaître cet évènement auquel je n’avais jamais assisté.

Nous autres provinciaux sommes souvent privés de l’accès à des Salons ou Forums d’importance qui ont tous tendance à se dérouler dans notre belle capitale. Ce ne sont pourtant pas les solutions (y compris libres et open source) qui permettraient de lever ce type de contraintes . Encore faudrait-il s’y intéresser, mais ce n’est pas le sujet salon OWF2012 open source .

En ce qui concerne l’Open World Forum, les principales conférences ont été retransmises en streaming sur la WebTV déployée pour l’occasion ce qui est déjà appréciable.

Roucoulade à l’OWF

Vous avez ainsi peut-être pu assister à la passe d’arme entre Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’économie numérique  et Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris en charge de l’innovation, de la recherche et des universités. Ce dernier a profité de l’occasion pour lancer une attaque en règle fortement applaudie par l’audience, en dénonçant le caractère négatif de la taxation des plus-values de cession d’entreprise.

On l’aura compris une histoire de pigeons, bien que j’aie peur qu’à la fin les pigeons ne soient pas ceux qui auront fait le plus de bruit, mais plutôt le citoyen lambda qui continuera de payer bien cher le droit de faire un travail “normal”. En tant que patron, je ne devrais pas dire cela, il est vrai, mais je n’ai pas créé ma petite entreprise pour faire la culbute dans deux ans, en vendant une coquille souvent vide, à des investisseurs crédules. Chacun son métier.

Entreprises, développeurs, grand public

Le forum était organisé autour de trois thèmes, un par journée. Le premier dénommé Think orienté entreprise avec notamment un “CIO Summit” ou séminaire réservé aux Directeurs Informatique pour échanger autour des questions de mise en oeuvre des logiciels libres ou open source.

Le deuxième thème dénommé Code réunissait les communautés de développeurs pour qu’ils puissent se parler entre eux et échanger leurs bonnes pratiques. Je leur suggérerais aussi d’organiser une pareille réunion avec des utilisateurs pour échanger avec ces derniers sur leurs attentes de l’informatique, ce qui pourrait aussi être très enrichissant.

Pour finir une troisième journée nommée Experiment et destinée au grand public, ce qui est plutôt une bonne idée en soi. Il n’y a que peu d’événements de ce type autour de l’open source et du logiciel libre. Il y avait des ateliers prévus pour les enfants et pour les grands.

Les conférences et ateliers

Occupé sur le plateaux TV, je n’ai hélas pas eu le temps de participer à quoi que ce soit. J’ai pu néanmoins discuter avec quelques connaissances venues pour l’occasion. Les retours que l’on m’a fait oscillent selon les personnes et les ateliers auxquels ils participèrent. Certains ateliers semblaient bien déserts, alors que d’autres furent “d’une grande richesse”. Le nombre ne faisant d’ailleurs pas forcément la qualité.

L’Open World Forum maintient son positionnement d’évènement majeur de l’open source et du logiciel libre et reste clairement positionné business malgré une troisième journée tournée vers le grand public. Une ambiance plutôt studieuse et feutrée et une organisation très professionnelle sont les impressions qui me restent. Avec quand même ce mélange que l’on peut voir aussi sur Solution Linux des queues de cheval et des vestes de costumes que je n’ai jamais vu sur d’autres salons ou événements.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 16/10/2012. | Lien direct vers cet article

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Edito vidéo – 10 propositions pour le logiciel libre par le CNLL

lundi 15 octobre 2012 à 07:30


Transcription du texte de la vidéo

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 15 octobre 2012.Vous vous souvenez sûrement de la fameuse circulaire Ayrault qui recommandait au travers d’un document de la Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication une utilisation plus large des logiciels libres.

Le CNLL ou Conseil National des Logiciels Libres est une instance qui a été créée en 2010 et qui représente 10 associations et groupements soit environ 200 entreprises françaises intervenant autour du logiciel libre. Ce dernier a rédigé un document qui présente dix propositions en faveur des logiciels libres et des standards ouverts. Ces propositions sont organisées autour de quatre axes.

Le premier : Encourager la commande publique à se porter sur les standards ouverts et les logiciels libres. En effet, quoi de mieux que d’utiliser l’argent public pour financer le développement des logiciels libres en France plutôt que de remplir les caisses de sociétés souvent nord-américaines. Cela passe selon le CNLL par l’obligation d’utiliser les standards ouverts pour les administrations, la recommandation d’utiliser le logiciel libre, à coût global, risques et efficacité comparables et à mettre en place une gouvernance encourageant la mutualisation au sein des administrations.

Le second axe consiste à maintenir un cadre juridique qui ne défavorise pas le logiciel libre. Cela implique de faire barrage aux brevets logiciels dont on sait qu’ils sont nocifs pour les logiciels libres et l’innovation. Il faut également s’assurer que les standards ouverts le soient vraiment. Pour cela le CNLL demande ce que le principe du “royalty free”, soit clairement affirmé à chaque fois qu’il est question de standard ouvert dans un texte réglementaire en France. Il faut enfin agir pour préserver la neutralité du Net.

Le troisième axe doit préparer l’avenir en encourageant l’innovation et la formation. Le CNLL demande le maintien des dispositifs existants  tel que les dispositifs Jeunes Entreprises Innovantes , ou le Crédit Impôt Recherche, en tenant compte des spécificités du logiciel libre. Il demande aussi le maintien et le renforcement des recommandations relatives au logiciel libre dans les appels à projets lancés dans le domaine des TIC. Comme on parle d’avenir, le CNLL n’oublie pas non plus de mentionner l‘éducation et le renforcement de la présence du logiciel libre en son sein.

Reste le quatrième axe qui touche au financement au travers du mécénat de compétence avec la mise en place de fondations consacrées au développement de logiciel libre. Un point qui me semble d’autant plus important qu’à ce jour c’est la meilleure solution pour organiser le développement du logiciel libre et surtout sa gouvernance.

Cependant, il est déjà possible d’utiliser toutes les possibilités du mécénat mais en s’attachant d’abord au développement d’usages innovants avant de s’intéresser au logiciel libre qui le portera.

On se retrouve pour un prochain édito semaine prochaine. En attendant, portez-vous bien et à très bientôt.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 15/10/2012. | Lien direct vers cet article

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TPE et PME, fiabiliser votre accès internet facilement et pour pas trop cher

mercredi 10 octobre 2012 à 09:09

Internet conseil ADSL A l’heure des services en ligne, du cloud computing, la liaison internet d’une TPE ou PME peut vite devenir un élément critique de son informatique. Il existe des moyens simples et efficaces de fiabiliser son accès à internet sans pour autant mettre de somptueux budgets sur la table.

Je continue ma série de conseils d’un Responsable Informatique. Après avoir constaté que les box des fournisseurs d’accès ADSL constituaient souvent le coeur du réseau des PME, je m’intéresse aux moyens d’améliorer la disponibilité de cet accès à internet.

Un seul accès internet pour toute l’entreprise

En effet et plus que jamais, l’accès à internet devient indispensable pour une entreprise. Le développement de la téléphonie sur IP, des services web ou encore de la location d’applications en ligne a clairement renforcé cette dépendance. Or souvent tout ne repose que sur un simple accès ADSL souvent lié à un abonnement de type grand public.

Il est vrai que la fiabilité de ces liaisons est en général très bonne du moment que l’on est situé dans une zone relativement dense en terme de population. Pour nos campagnes, la situation est quelque peu différente. Cependant avec les liaisons grand public, la résolution d’une panne n’est soumise à aucun engagement contractuel de la part du fournisseur qui se doit juste de faire “le meilleur effort” pour rétablir la liaison.

Les abonnements ADSL professionnels

Je pars ici du pré-requis que le besoin se limite à fournir un accès à internet aux postes de l’entreprise sur un lieu donné. Il existe plusieurs approches.

La première consiste à se tourner vers les abonnements de type professionnel. Il en existe qui se basent sur la technologie ADSL ou sur le SDSL. En général les abonnements ADSL professionnels vont coûter dans les 50€HT par mois d’abonnement. Une box un peu plus sophistiquée comme la dernière Livebox Pro d’ORANGE est parfois fournie en remplacement des modèles familiaux.

Les services de support sont en général spécifiques aussi à ces offres et fournissent en principe une assistance plus réactive. Le contrat de service peut inclure une GTR ou Garantie de Temps de Rétablissement en général de 4h. Mais le prix de l’abonnement va croissant avec ces engagements et peut faire monter la note à une centaine d’euros par mois pour un accès ADSL.

Deux accès, c’est mieux qu’un

Mais voilà, même avec un meilleur support, vous n’êtes pas à l’abri de la coupure. Si cela est impensable pour vous, la meilleure solution consiste tout simplement a doubler votre accès ADSL en vous appuyant sur deux fournisseurs d’accès différents.

Le principe est qu’en cas de panne de l’une des connexions, l’autre sauf malchance extrême continuera de fonctionner, évitant ainsi la coupure. En fonctionnement habituel vous cumulez le débit des deux liaisons ce qui peut apporter un confort supplémentaire si vous commencez à être nombreux sur un site à faire usage d’internet. Coté coût mensuel, on reste dans la même fourchette qu’un abonnement professionnel ADSL, mais en cumulant deux abonnements grand public.

Pour mettre en oeuvre cette dernière solution, il faudra vous équiper d’un boîtier spécifique sur lequel vous connecterez vos deux boxs ADSL. Il s’agit de ce que l’on appelle un “routeur“, doté d’une fonction chargée de répartir le trafic vers internet sur les deux liaisons. Ce routeur saura en cas de coupure d’une des deux liaisons gérer automatiquement la bascule de tous les flux vers la liaison encore active de façon transparente pour les utilisateurs.

On trouve ces routeurs chez les vendeurs de matériel en ligne grand public à partir d’une soixantaine d’euros TTC comme le TP-LINK TL-R470T+ . Si vous le pouvez, montez un peu en gamme pour avoir un matériel  plus professionnel comme un Cisco Small Business RV042 à 160€ TTC. Les plus geeks des lecteurs pourront laisser les références de leur matériel préféré en commentaire.

La mise en place de cet équipement nécessitera aussi probablement l’intervention d’un technicien réseau qui doit pouvoir vous installer et configurer tout cela en une ou deux heures.

En résumé, un budget d’investissement qui s’élèvera à moins de 500€HT (matériel et prestation compris) et un coût récurent de l’ordre de 50€ HT par mois et qui vous offrira un niveau de service supérieur à un abonnement ADSL professionnel seul.

Il y a d’autres éléments techniques à prendre en compte notamment au niveau du choix des fournisseurs d’accès. Il faudra vous assurer qu’ils disposent bien d’équipements distincts. Veillez donc à prendre deux fournisseurs chez qui vous serez en dégroupage total.

Il se peut aussi que vous soyez obligé de prendre une ligne analogique téléphonique supplémentaire pour supporter la deuxième liaison ADSL si vous n’étiez équipé que d’une seule ligne. Sur ce point, il faudra être vigilant pour que la première liaison ne soit pas “écrasée” par la seconde lors de la mise en service.

Pour être tranquille, n’hésitez pas à consulter une société spécialisée en réseau informatique et à négocier un budget forfaitaire pour l’ensemble de l’opération.

Le saviez-vous

Il existe plusieurs technologies pour vous raccorder à internet à haut débit. La plus répandue est la technologie ADSL. Elle est caractérisée par un débit asymétrique. Le débit descendant (Internet vers votre ordinateur) est bien plus élevé que le débit montant (votre ordinateur vers Internet). Ainsi il vous faudra plus de temps pour envoyer un mail avec une grosse pièce jointe que pour le recevoir.

L’autre technologie est nommée SDSL. Le débit descendant est identique au débit montant. Sur une ligne classique on peut avoir  un débit symétrique de 4Mb/s contre en général 5 à 20Mb/s en descendant pour une liaison ADSL qui par contre plafonnera en débit montant à 1Mb/s maximum. Les lignes SDSL sont à mettre en oeuvre lorsque l’on souhaite par exemple interconnecter deux sites entre eux.

Il existe aussi le VDSL peu répandu en France et qui offre un débit asymétrique ou symétrique. Il faut par contre être à une courte distance du point de raccordement (moins de deux kilomètres). Les débits maximum sont de l’ordre de 13 à 55,2 Mb/s en descendant et de 1,5 à 6 Mb/s en montant ou de 34Mb/s en symétrique.

Reste la fibre optique qui nécessite  un support physique spécifique contrairement aux autres technologies qui se contentent de la paire de câble téléphonique classique. En revanche les débits peuvent atteindre 100Mb en symétrique.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 10/10/2012. | Lien direct vers cet article

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Solution Linux 2012 : Thématique – utiliser de l’open source en entreprise

mardi 9 octobre 2012 à 08:00

Désormais, l‘open source est devenu un acteur incontournable des consultations et appels d’offres. Ses avantages pour les entreprises sont désormais bien compris des Directeurs et Responsables Informatique. Il reste encore un chemin à parcourir pour toucher les dirigeants et leur faire comprendre tout l’intérêt de cette approche au-delà de la simple problématique de l’ouverture du code.

Une approche qui procure à leurs entreprises, agilité, souplesse et surtout la capacité de réagir et de construire des offres innovantes sans avoir à refaire la roue au préalable. Les géants de l’industrie du numérique ont tous injectés de massives doses d’open source dans leurs services, ce qui leur a permis de se propulser aux premières places.

Voici quelques interviews et débats autour de questions liées à l’open source et aux logiciels libres dans les entreprises.

Quels risques prend-t-on à utiliser des logiciels libres?

Bertrand CARON d’Avencall revient sur le modèle économique de l’open source et met en avant le risque qu’il peut y avoir pour une entreprise à vouloir mettre en place seule et sans soutien une solution à base de logiciel libre. Si certaines disposent de compétences en interne, il est toujours bon de s’appuyer sur les spécialistes d’un prestataire.

Comment gérer le phénomène »BYOD »?

Rodrigue LE GALL, Directeur des services de Bonitasoft revient sur ce nouveau buzz word et les façons dont on peut essayer de gérer cette nouvelle évolution des terminaux informatiques, mais aussi des usages.

Quelles approches et méthodes pour la gestion de projet Open Source?

Véronique TORNER, Co-Présidente d’Alter Way et Patrice BERTRAND, Directeur Général de SMILE expliquent leur vision sur la façon d’utiliser et de mettre en oeuvre les logiciels libres et open source en entreprise. Il faut différencier les logiciels que l’on va utiliser de ceux que l’on va intégrer dans le cadre du développement d’un autre logiciel. Les approches ne sont pas identiques dans les deux cas.

La communauté et l’entreprise: la logique gagnante du Logiciel Libre

Jonathan LE LOUS d’Alter Way revient sur la logique gagnante du Logiciel Libre qui selon lui unit les communautés et les entreprises. Une logique qu’il analyse au travers des différents acteurs de cette relation : les utilisateurs, les prestataires de services, les éditeurs et le logiciel qui une fois qu’il existe a d’une certaine manière sa propre existence autonome.

Le pilotage de la qualité des Systèmes d’Informations

Christophe POUILLET, PDG d’Exosec parle du pilotage de la qualité des systèmes d’informations. L’approche qu’il présente est basée sur quatre piliers qui sont la sécurité, la fiabilité, la performance des réseaux ainsi que la  scalabilité (*).

Quel prestataire choisir: SSLL ou éditeur?

Philippe DESMAISON, Directeur Technique de Suse et Jonathan LE LOUS, Responsable innovation d’Alter Way débattent de l’intérêt de travailler plutôt avec les éditeurs de logiciel ou avec des sociétés de services en logiciel libre. La réponse à cette question n’est pas aussi simple qu’il n’y parait et des zones de recouvrement peuvent apparaître. Cependant certains contextes seront plus propices pour faire appel à l’un ou à l’autre.

(*) capacité à supporter une montée en charge rapide. En gros prévoir une architecture informatique pour qu’elle soit capable de servir bien plus d’utilisateurs que prévu initialement sans avoir à tout casser et refaire.

capacité à supporter une montée en charge rapide. En gros prévoir une architecture informatique pour qu’elle soit capable de servir bien plus d’utilisateurs que prévu initialement sans avoir à tout casser et refaire.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 09/10/2012. | Lien direct vers cet article

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