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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Simplifier vos recherches dans Dolibarr

mercredi 16 mars 2016 à 08:50

Dans l’utilisation quotidienne d’un logiciel de gestion d’entreprise, la recherche d’informations occupe une place privilégiée dans le quotidien de l’utilisateur. Ce dernier doit en permanence, et souvent le plus rapidement possible, retrouver la dernière commande pour le client X qui vient d’appeler ou vérifier si une facture fournisseur a bien été réglée. Nous allons voir comment simplifier cette activité dans le logiciel libre Dolibarr.

Etat des lieux

Zone de recherche Dolibarr 3.8Que propose Dolibarr par défaut ? Regardons dans la version 3.8 les outils disponibles. Les plus accessibles sont des zones de recherche que l’on peut activer dans les paramètres d’affichage en fonction des modules que l’on utilise. C’est déjà un début.

Par contre si votre recherche porte sur un numéro de facture ou de commande, il vous faut d’abord aller sur la page du module concerné : Compta/Tréso ou Commercial selon le cas. Un ensemble de zones de recherche sont alors disponibles.

Zonne de recherche commercialVous avez ensuite la possibilité d’affiner vos recherches en utilisant les filtres disponibles dans les différentes « Listes ». D’une manière générale, c’est suffisant pour travailler, mais pas forcément idéal, car il faut enchaîner les clics et sélectionner les bons contextes. Peut-on faire mieux ?

Dolibarr 3.9

Cette version vient d’être officiellement publiée. Une des nouveautés de cette version est une nouvelle zone de recherche.

Recherche globale Dolibarr 3.9

Entités dans la zone de recherchComme vous pouvez le constater, elle est déjà idéalement positionnée et s’affiche en haut du menu latéral gauche toujours bien en vu. Deuxième point important, elle permet de rechercher dans bien plus d’entités qu’auparavant. Vous commencez à saisir quelques caractères et une liste déroulante s’affiche pour vous permettre de sélectionner l’entité sur laquelle vous souhaitez lancer la recherche.

Il ne vous reste plus qu’à valider par la touche « Entrée » pour lancer la recherche. Le résultat vous est affiché dans une liste. L’augmentation du périmètre de la recherche dans les entités et la profondeur au sein de ces entités permet de gagner pas mal de temps. Quand je parle de profondeur, il s’agit des informations associées à l’entité. Ainsi lorsque je sélectionne « Tiers », la recherche s’effectue sur les champs suivants du tiers : Nom du tiers, Nom alternatif, Code client, Code fournisseur, Email, URL, Numéro de TVA, Identifiant professionnel 1, Identifiant professionnel 2, Identifiant professionnel 3, Identifiant professionnel 4.

Bref, cette nouvelle recherche va bien optimiser l’usage de Dolibarr. Mais peut-on faire encore mieux ?

Modules complémentaires

J’en ai retenu deux :

Le premier de ces modules ajoute une zone de recherche dans le menu de droite appelée « Recherche globale ». Une fois la recherche lancée celle-ci affiche un tableau avec les différentes entités pour lesquelles la valeur a été trouvée.

Sélection_232Il vous suffit de cliquer sur l’information qui vous intéresse.

Recherche instantanéeL’approche proposée par le second module est différente. L’objectif est de vous proposer en « temps » réel une liste de résultats dans laquelle vous allez piocher celui qui vous intéresse. Une fois activée, une zone de recherche façon Dolibarr 3.9 s’affiche au sein du menu de gauche. Lorsque vous commencez à saisir les premiers caractères, le module fait immédiatement une recherche dans les entités pour vous proposer un résultat. Vous pouvez alors cliquer sur l’élément qui vous intéresse. Vous pouvez également afficher les résultats sur une page récapitulative comme le propose le module Recherche globale.

Personnellement, j’apprécie l’approche ergonomique proposée par le module Recherche avancé en temps réel. À noter que ce dernier présente quelques dysfonctionnements avec la version 3.8 que j’ai remontés au développeur avec les corrections à apporter.

Le module Recherche globale propose par contre une recherche plus étendue sur les entités Agenda, Projets et Tâches.

À noter que je n’ai pas pu faire fonctionner ces deux modules sur la version 3.9 de Dolibarr.

À vous de privilégier la solution qui répondra le mieux à votre besoin. J’aurais rêvé de la fusion des deux, mais qui sait cela viendra peut-être :-)

 


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 16/03/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Installation de MyPads sur Debian 8

samedi 12 mars 2016 à 20:27

logo_mypadsVendre du MyPads ?

Allons droit au but, si je me lance dans cette installation c’est dans l’idée d’évaluer la faisabilité de proposer un service payant basé sur ce logiciel. Pour l’instant, j’en suis aux premières expérimentations. De nombreuses questions sont encore en suspens tant sur le plan technique que commercial.

Comment facturer ce service ? Une facturation au compte utilisateur impliquerait d’interdire les pads publics, sinon comment comptabiliser les utilisateurs 🙂 ?

Le nombre de pads créés pourrait être un autre critère, mais là aussi ce n’est pas évident si l’on permet des pads publics. Il me semble que c’est plus le nombre d’utilisateurs qui génère la charge machine  que le nombre de pads créé. Un pad public utilisé par 200 personnes ce ne doit pas être rien en terme de charge.

Reste la solution, et c’est peut-être la plus simple, de mettre à disposition des instances dédiées avec des ressources allouées. Ce sont elles qui limiteront de fait les capacités d’usage de MyPads. L’avantage est de ne pas avoir à se soucier du nombre d’utilisateurs. En effet, il peut y avoir des utilisateurs ponctuels, réguliers, etc. De plus l’ouverture de pads publics redevient envisageable.

J’ouvrirais probablement une bêta avec des comptes ou instances gratuites pour voir un peu le comportement en charge de l’engin. En attendant, je vais déjà l’utiliser dans le cadre de mes prestations ou de projets en lien avec la formation.

Reste à savoir s’il y a un marché pour ce type d’offre… Face aux Google Apps ou à Office 365 dont les fonctionnalités sont bien plus avancées, j’ai quelques doutes… Mais il y a peut-être une micro-niche dans le domaine de l’éducation ou de la formation.

Mais commençons par le début : la mise en place. Je procède à un installation dans un serveur virtuel sous Proxmox 3 et une machine virtuelle OpenVZ équipé d’une Debian 8.

Installer Etherpad

C’est la première étape, MyPads a été développé comme un module complémentaire du logiciel libre Etherpad. Framasoft a déjà pensé à nous et met à disposition un tutoriel pour l’installation d’Etherpad. Si je prends, je donne, allez voir sur la page mécènes, vous y trouverez ma société 🙂 . Je suggère fortement à toutes les entreprises qui utilisent Mypads sur leurs serveurs d’en faire autant.

Etherpad est basé sur NodeJS. Ce dernier est disponible dans les dépôts de Debian 8 ce qui n’est pas le cas pour la version 7. Il vous faudra procéder comme expliqué sur le tutoriel de Framasoft dans ce dernier cas. Donc pour NodeJS :

apt-get install nodejs

et pour Node Package Manager :

apt-get install npm

Toujours rien de bien difficile. Continuons de suivre le tutoriel en créant un utilisateur dédié à Etherpad et en installant git et tout ce qu’il faut pour compiler.

Enfin, voici le moment venu de cloner le dépôt d’Etherpad sur la machine. A ce stade, il vous faudra également ajouter la commande curl

apt-get install curl

et créer le lien symbolique node pointant vers nodejs

ln -s /usr/bin/nodejs /usr/bin/node

Vous pourrez alors lancer le script d’installation. Effectuez la configuration comme indiqué sur le tutoriel et installer Mongodb. A noter qu’il n’est plus utile d’indiquer « sessionKey » dans le fichier json. La valeur est désormais générée automatiquement.

apt-get install mongodb

Appliquez les modifications de configuration du tutoriel. Si vous n’avez pas fait d’erreur, la console va vous afficher :

Ensure that all dependencies are up to date...  If this is the first time you have run Etherpad please be patient.
npm WARN package.json async-stacktrace@0.0.2 No repository field.
npm WARN package.json channels@0.0.4 No repository field.
npm WARN package.json tinycon@0.0.1 No repository field.
Ensure jQuery is downloaded and up to date...
Clearing minified cache...
Ensure custom css/js files are created...
Started Etherpad...
[2016-02-27 20:59:07.483] [INFO] console - Installed plugins: 
[2016-02-27 20:59:07.496] [INFO] console - Report bugs at https://github.com/ether/etherpad-lite/issues
[2016-02-27 20:59:07.497] [INFO] console - Your Etherpad version is 1.5.7 (d880527)
[2016-02-27 20:59:07.578] [INFO] console - You can access your Etherpad instance at http://0.0.0.0:9001/
[2016-02-27 20:59:07.578] [INFO] console - The plugin admin page is at http://0.0.0.0:9001/admin/plugins

Well done 🙂
Sélection_207

Il vous faudra encore installer un proxy web pour rediriger selon vos besoins un nom de domaine sur votre installation. Dans mon cas ce dernier existe déjà, il m’a suffi de déclarer mon nouveau sous-domaine et le faire pointer vers la bonne machine virtuelle.

Dans les éléments de configuration d’Etherpad, j’ai changé la langue par défaut positionné à « en-gb » par ‘fr » dans le fichier /home/etherpad/etherpad-lite/settings.json aux environs de la ligne 73.

Autres détails, j’utilise pour l’instant l’utilitaire screen pour lancer Etherpad et bénéficier d’une vue sur la console. Ce n’est probablement pas la solution finale que j’adopterais, mais pour l’instant elle me permet de voir ce qui se passe côté serveur simplement.

Ajoutons MyPads

Là, cela devient enfantin, puisqu’il suffit de se rendre sur la page d’administration sous l’url http://example.com/admin/plugins et de faire une recherche sur Mypads. Cliquez ensuite sur « Install ». Vous n’avez plus qu’à vous rendre sur votre url http://example.com/mypads.

Pour accéder à la page d’administration de MyPads, il vous faut utiliser l’utilisateur que vous avez configuré dans le fichier /home/etherpad/etherpad-lite/settings.json.

Dans zone de recherche saisissez mypads et cliquez sur Install. A ce stade, j’ai également ajouté les plug-ins suivants :

Quand je compare mes pads à ceux du Framapad, je me dis qu’il doit me manquer encore quelques plug-ins. Si un admin de Framasoft passe par là et peut laisser la liste des plug-ins en commentaires, cela serait sympa 🙂

Il me faut personnaliser la page d’accueil et limiter ou au moins contrôler les possibilités de création de comptes. Je n’ai pas retrouvé l’information sur qui avait développé au final MyPads. Là encore, laissez l’information en commentaire, j’aimerais bien le contacter pour chiffrer les évolutions qui me sont nécessaires pour pouvoir proposer une offre de services pour MyPads.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 12/03/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Installation de MyPads sur Debian 8

samedi 12 mars 2016 à 20:27

logo_mypadsVendre du MyPads ?

Allons droit au but, si je me lance dans cette installation c’est dans l’idée d’évaluer la faisabilité de proposer un service payant basé sur ce logiciel. Pour l’instant, j’en suis aux premières expérimentations. De nombreuses questions sont encore en suspens tant sur le plan technique que commercial.

Comment facturer ce service ? Une facturation au compte utilisateur impliquerait d’interdire les pads publics, sinon comment comptabiliser les utilisateurs :-) ?

Le nombre de pads créés pourrait être un autre critère, mais là aussi ce n’est pas évident si l’on permet des pads publics. Il me semble que c’est plus le nombre d’utilisateurs qui génère la charge machine  que le nombre de pads créé. Un pad public utilisé par 200 personnes ce ne doit pas être rien en terme de charge.

Reste la solution, et c’est peut-être la plus simple, de mettre à disposition des instances dédiées avec des ressources allouées. Ce sont elles qui limiteront de fait les capacités d’usage de MyPads. L’avantage est de ne pas avoir à se soucier du nombre d’utilisateurs. En effet, il peut y avoir des utilisateurs ponctuels, réguliers, etc. De plus l’ouverture de pads publics redevient envisageable.

J’ouvrirais probablement une bêta avec des comptes ou instances gratuites pour voir un peu le comportement en charge de l’engin. En attendant, je vais déjà l’utiliser dans le cadre de mes prestations ou de projets en lien avec la formation.

Reste à savoir s’il y a un marché pour ce type d’offre… Face aux Google Apps ou à Office 365 dont les fonctionnalités sont bien plus avancées, j’ai quelques doutes… Mais il y a peut-être une micro-niche dans le domaine de l’éducation ou de la formation.

Mais commençons par le début : la mise en place. Je procède à un installation dans un serveur virtuel sous Proxmox 3 et une machine virtuelle OpenVZ équipé d’une Debian 8.

Installer Etherpad

C’est la première étape, MyPads a été développé comme un module complémentaire du logiciel libre Etherpad. Framasoft a déjà pensé à nous et met à disposition un tutoriel pour l’installation d’Etherpad. Si je prends, je donne, allez voir sur la page mécènes, vous y trouverez ma société :-) . Je suggère fortement à toutes les entreprises qui utilisent Mypads sur leurs serveurs d’en faire autant.

Etherpad est basé sur NodeJS. Ce dernier est disponible dans les dépôts de Debian 8 ce qui n’est pas le cas pour la version 7. Il vous faudra procéder comme expliqué sur le tutoriel de Framasoft dans ce dernier cas. Donc pour NodeJS :

apt-get install nodejs

et pour Node Package Manager :

apt-get install npm

Toujours rien de bien difficile. Continuons de suivre le tutoriel en créant un utilisateur dédié à Etherpad et en installant git et tout ce qu’il faut pour compiler.

Enfin, voici le moment venu de cloner le dépôt d’Etherpad sur la machine. A ce stade, il vous faudra également ajouter la commande curl

apt-get install curl

et créer le lien symbolique node pointant vers nodejs

ln -s /usr/bin/nodejs /usr/bin/node

Vous pourrez alors lancer le script d’installation. Effectuez la configuration comme indiqué sur le tutoriel et installer Mongodb. A noter qu’il n’est plus utile d’indiquer « sessionKey » dans le fichier json. La valeur est désormais générée automatiquement.

apt-get install mongod

Appliquez les modifications de configuration du tutoriel. Si vous n’avez pas fait d’erreur, la console va vous afficher :

Ensure that all dependencies are up to date...  If this is the first time you have run Etherpad please be patient.
npm WARN package.json async-stacktrace@0.0.2 No repository field.
npm WARN package.json channels@0.0.4 No repository field.
npm WARN package.json tinycon@0.0.1 No repository field.
Ensure jQuery is downloaded and up to date...
Clearing minified cache...
Ensure custom css/js files are created...
Started Etherpad...
[2016-02-27 20:59:07.483] [INFO] console - Installed plugins: 
[2016-02-27 20:59:07.496] [INFO] console - Report bugs at https://github.com/ether/etherpad-lite/issues
[2016-02-27 20:59:07.497] [INFO] console - Your Etherpad version is 1.5.7 (d880527)
[2016-02-27 20:59:07.578] [INFO] console - You can access your Etherpad instance at http://0.0.0.0:9001/
[2016-02-27 20:59:07.578] [INFO] console - The plugin admin page is at http://0.0.0.0:9001/admin/plugins

Well done :-)
Sélection_207

Il vous faudra encore installer un proxy web pour rediriger selon vos besoins un nom de domaine sur votre installation. Dans mon cas ce dernier existe déjà, il m’a suffi de déclarer mon nouveau sous-domaine et le faire pointer vers la bonne machine virtuelle.

Dans les éléments de configuration d’Etherpad, j’ai changé la langue par défaut positionné à « en-gb » par ‘fr » dans le fichier /home/etherpad/etherpad-lite/settings.json aux environs de la ligne 73.

Autres détails, j’utilise pour l’instant l’utilitaire screen pour lancer Etherpad et bénéficier d’une vue sur la console. Ce n’est probablement pas la solution finale que j’adopterais, mais pour l’instant elle me permet de voir ce qui se passe côté serveur simplement.

Ajoutons MyPads

Là, cela devient enfantin, puisqu’il suffit de se rendre sur la page d’administration sous l’url http://example.com/admin/plugins et de faire une recherche sur Mypads. Cliquez ensuite sur « Install ». Vous n’avez plus qu’à vous rendre sur votre url http://example.com/mypads.

Pour accéder à la page d’administration de MyPads, il vous faut utiliser l’utilisateur que vous avez configuré dans le fichier /home/etherpad/etherpad-lite/settings.json.

Dans zone de recherche saisissez mypads et cliquez sur Install. A ce stade, j’ai également ajouté les plug-ins suivants :

Quand je compare mes pads à ceux du Framapad, je me dis qu’il doit me manquer encore quelques plug-ins. Si un admin de Framasoft passe par là et peut laisser la liste des plug-ins en commentaires, cela serait sympa :-)

Il me faut personnaliser la page d’accueil et limiter ou au moins contrôler les possibilités de création de comptes. Je n’ai pas retrouvé l’information sur qui avait développé au final MyPads. Là encore, laissez l’information en commentaire, j’aimerais bien le contacter pour chiffrer les évolutions qui me sont nécessaires pour pouvoir proposer une offre de services pour MyPads.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 12/03/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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La (pré)comptabilité avancée pour Dolibarr a une documentation

jeudi 3 mars 2016 à 08:28

Vous vous souvenez de cet appel à financement lancé il y a quelques mois et qui avait suscité de la perplexité chez certains ? Son objectif était de financer la finalisation du module de (pré) comptabilité avancée de Dolibarr.

Ce module est accessible en activant les fonctionnalités dites « expérimentales » de Dolibarr. À ce jour, ce sont plus de 30 entreprises qui se sont cotisées pour financer environ 3 000 € de développement. La somme peut sembler ridicule pour certains, et à l’échelle de l’usage de Dolibarr, elle l’est probablement. Quand bien même, elle a permis d’avancer.

Toute la partie concernant la ventilation des factures fournisseurs et clients et leur déversement dans le grand livre est terminée et en cours de test. Le grand livre a été amélioré pour faciliter au maximum la saisie. Actuellement, les travaux portent sur les exports pour différents logiciels de comptabilité.

Comme vous l’aurez remarqué dans le titre de l’article, c’est le terme pré-comptabilité qui est utilisé afin de lever toute ambiguïté. Dolibarr n’est pas encore un logiciel permettant de tenir une « véritable » comptabilité au sens où l’entend l’administration fiscale. Pour cela, il reste encore du chemin à parcourir côté conformité, notamment avec l’entrée en application des modalités de la loi de finances 2016 en 2018.

Pour simplifier, Dolibarr permet de tenir votre grand livre comptable et de l’exporter pour votre expert-comptable où vers un logiciel de comptabilité « conforme ». Vous ou votre comptable pourrez ainsi produire les fameux fichiers FEC (fichiers d’écritures comptables) en évitant toute ressaisie.

Comme souvent un schéma vaut mieux qu’un long discours, voici le flux de travail tiré de la documentation tel que le permet le module de pré-comptabilité.

Sélection_214

Le prochain volet d’évolution concerne la gestion de la TVA. Pour cela, l’appel à financement est toujours ouvert. Retrouvez toutes les informations sur le site d’Olivier et ainsi que le manuel Dolibarr de pré-comptabilité en téléchargement.

D’autres modules à financer

En effet, un site de financement participatif a été mis en place : dolipro.org pour regrouper tous les appels à financement concernant Dolibarr. Il y a eu pour l’instant deux appels lancés, dont le premier qui n’a pour l’instant pas abouti. Le second est encore en cours et concerne le développement d’une application Dolibarr dédiée aux smartphones et tablettes sous Android, et pouvant fonctionner hors connexion.

Pour l’instant hélas, les financeurs ne semblent pas se bousculer. Problème de communication probablement… Il faut que l’information infuse et se diffuse. Le crowfunding c’est cela avant tout. Le rôle des intégrateurs Dolibarr est primordial. S’ils ne poussent pas l’information auprès de leurs clients, effectivement ça ne va pas marcher.

Reste, tous ces utilisateurs « indépendants », ne faisant pas appel à des prestataires. Ont-ils eu l’information ? Mais contribueraient-ils ? Ce n’est pas évident non plus. En plus pas d’information poussée sur le sujet via le site de l’association Dolibarr…

Dolibarr souffre à ce jour d’un gros déficit en terme d’image et de notoriété. Il y a une sacrée pente à (re) monter. Pourtant la matière est là et des propositions ont été faites, mais pour l’instant laissées de côté. Mais comme toujours, je suis bien trop impatient 🙂

Quant au projet de fond de dotation qui serait un outil de plus pour le financement de logiciels libres, j’en suis toujours au point de départ. Les volontés manquent pour faire avancer ce dossier. Pour ceux que ça intéresse; ils savent où me trouver 😉

Et je finis par un coup du pub sur mes petites affaires, avec une formation sur Dolibarr d’une journée interentreprise organisée à Lyon le 15 mars et une offre de support toujours pour Dolibarr à base de pack d’heures valables un an. Profitez-en, il y a des bonus sur ces offres dont le manuel de Romain Deschamps sur Dolibarr.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 03/03/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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La (pré)comptabilité avancée pour Dolibarr a une documentation

jeudi 3 mars 2016 à 08:28

Vous vous souvenez de cet appel à financement lancé il y a quelques mois et qui avait suscité de la perplexité chez certains ? Son objectif était de financer la finalisation du module de (pré) comptabilité avancée de Dolibarr.

Ce module est accessible en activant les fonctionnalités dites « expérimentales » de Dolibarr. À ce jour, ce sont plus de 30 entreprises qui se sont cotisées pour financer environ 3 000 € de développement. La somme peut sembler ridicule pour certains, et à l’échelle de l’usage de Dolibarr, elle l’est probablement. Quand bien même, elle a permis d’avancer.

Toute la partie concernant la ventilation des factures fournisseurs et clients et leur déversement dans le grand livre est terminée et en cours de test. Le grand livre a été amélioré pour faciliter au maximum la saisie. Actuellement, les travaux portent sur les exports pour différents logiciels de comptabilité.

Comme vous l’aurez remarqué dans le titre de l’article, c’est le terme pré-comptabilité qui est utilisé afin de lever toute ambiguïté. Dolibarr n’est pas encore un logiciel permettant de tenir une « véritable » comptabilité au sens où l’entend l’administration fiscale. Pour cela, il reste encore du chemin à parcourir côté conformité, notamment avec l’entrée en application des modalités de la loi de finances 2016 en 2018.

Pour simplifier, Dolibarr permet de tenir votre grand livre comptable et de l’exporter pour votre expert-comptable où vers un logiciel de comptabilité « conforme ». Vous ou votre comptable pourrez ainsi produire les fameux fichiers FEC (fichiers d’écritures comptables) en évitant toute ressaisie.

Comme souvent un schéma vaut mieux qu’un long discours, voici le flux de travail tiré de la documentation tel que le permet le module de pré-comptabilité.

Sélection_214

Le prochain volet d’évolution concerne la gestion de la TVA. Pour cela, l’appel à financement est toujours ouvert. Retrouvez toutes les informations sur le site d’Olivier et ainsi que le manuel Dolibarr de pré-comptabilité en téléchargement.

D’autres modules à financer

En effet, un site de financement participatif a été mis en place : dolipro.org pour regrouper tous les appels à financement concernant Dolibarr. Il y a eu pour l’instant deux appels lancés, dont le premier qui n’a pour l’instant pas abouti. Le second est encore en cours et concerne le développement d’une application Dolibarr dédiée aux smartphones et tablettes sous Android, et pouvant fonctionner hors connexion.

Pour l’instant hélas, les financeurs ne semblent pas se bousculer. Problème de communication probablement… Il faut que l’information infuse et se diffuse. Le crowfunding c’est cela avant tout. Le rôle des intégrateurs Dolibarr est primordial. S’ils ne poussent pas l’information auprès de leurs clients, effectivement ça ne va pas marcher.

Reste, tous ces utilisateurs « indépendants », ne faisant pas appel à des prestataires. Ont-ils eu l’information ? Mais contribueraient-ils ? Ce n’est pas évident non plus. En plus pas d’information poussée sur le sujet via le site de l’association Dolibarr…

Dolibarr souffre à ce jour d’un gros déficit en terme d’image et de notoriété. Il y a une sacrée pente à (re) monter. Pourtant la matière est là et des propositions ont été faites, mais pour l’instant laissées de côté. Mais comme toujours, je suis bien trop impatient :-)

Quant au projet de fond de dotation qui serait un outil de plus pour le financement de logiciels libres, j’en suis toujours au point de départ. Les volontés manquent pour faire avancer ce dossier. Pour ceux que ça intéresse; ils savent où me trouver 😉

Et je finis par un coup du pub sur mes petites affaires, avec une formation sur Dolibarr d’une journée interentreprise organisée à Lyon le 15 mars et une offre de support toujours pour Dolibarr à base de pack d’heures valables un an. Profitez-en, il y a des bonus sur ces offres dont le manuel de Romain Deschamps sur Dolibarr.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 03/03/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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