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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Bienvenue en 2014 ! Le verre à moitié vide ?

mercredi 1 janvier 2014 à 15:54

Encore un qui vous souhaite une bonne année 2014, pas de chance, mais c’est la période qui veut cela.

Mon souhait pour cette année 2014 est simple : commencer à entrevoir le bout du tunnel. Pour beaucoup d’entre nous, ce tunnel dure parfois depuis de longues années. La conjoncture économique n’aide en rien et au-delà de la conjoncture qui a bon dos, ce sont surtout nos “élites” et autres experts qu’il faudrait commencer à ne plus écouter…

Certes, en ce qui me concerne ce tunnel n’est pas si sombre. Je fais encore parti des ses privilégiés ou de cette classe moyenne qui n’a pas à se poser la question de ce qu’elle mangera au repas suivant. Mais la situation n’est pas pour autant rose et il suffit de regarder autour de soi pour s’en rendre compte. Plus personne n’est à l’abri de quoi que ce soit.

Alors il faut continuer de “se bouger” en essayant de construire et de proposer. C’est ce que je continuerais de faire en 2014. Proposer, soumettre des idées, plans et surtout continuer de suivre des chemins de traverse. Ce sont les seuls à ce jour qui peuvent nous permettre de découvrir ce qui pourra changer notre avenir.

En créant ma société il y a presque deux ans, ce fut une façon de me donner plus de liberté, de devenir un peu plus mon propre maître même si soyons lucide, il y a toujours des contraintes. Mais aujourd’hui je peux faire des choix et des choses qui seraient restées inenvisageables hier. Aucun regret donc. Et cette année, je compte bien proposer du nouveau, l’actualité risque d’être animée :-) .

Un point qui me désespère néanmoins, c’est le peu de curiosité de mes contemporains. Ce genre de propositions :

laisse de marbre nos “industriels” du numérique français. C’est quelque chose d’inquiétant pour notre pays et notre avenir. Nous en sommes encore à proposer des clones de DropBox alors qu’il faudrait prendre de l’avance et innover.

On nous parle de redressement productif, de relocaliser l’économie. Nous avons laissé filer notre industrie dans le reste du monde, il est peu probable qu’elle revienne. Nous sommes en train de rater le train de l’industrie numérique. Les projets de clouds souverains élevés à grand coup de subventions publiques ne sont que de petits pétards qui ont oublié qu’il ne suffit pas de faire un “cloud”, mais qu’il faut encore le remplir avec des usages. Des pistes d’atterrissage, mais sans avions pour atterrir dessus. L’erreur a déjà été faite avec la fibre, elle est à nouveau reproduite.

Je formule donc le vœu pour que les consciences s’éveillent en ce domaine dans notre pays cette année et que l’on cesse de n’écouter que les “gros” ou les soi-disant experts.

Des enjeux, il y en a bien d’autres évidemment. Notre alimentation, l’éducation de nos enfants, arrêter les dérives de la finance, etc…

Nous avons pourtant tout entre nos mains pour nous faire un avenir meilleur. Encore faut-il s’en rendre compte et avoir la volonté de s’en servir sans plus attendre. Il y a désormais urgence.

Désolé si mes vœux pour cette année manquent de gaîté. Je suis souvent un peu trop optimiste, mais 2013 n’a pas apporté grand-chose qui me permette à l’aube de cette nouvelle année de voir le verre à moitié plein.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 01/01/2014. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Retour sur Seven en 2014 ? Finalement non, schéma et plan d’action

mardi 31 décembre 2013 à 14:46

Il semblerait au vu des retours provoqués par mon dernier article que je sois voué, quel que soit le système d’exploitation, à subir les affres d’une informatique en difficulté pour répondre à tous mes besoins et exigences. Soit, prenons en bonne note et repartons de zéro, je n’aime pas m’avouer vaincu.

Je vais tenter de mettre en œuvre de façon plus ou moins approchante une idée que j’avais développée pour permettre la mise en place d’un sélecteur de système d’exploitation basé sur de la virtualisation. Une approche plus intéressante que le double boot qui permet de ne faire fonctionner qu’un seul OS à la fois.

Les schémas valent parfois mieux qu’un long texte, voilà ce que je me propose de mettre en place :

SchémaDesktop

Oui c’est du vite fait, :-) mais l’essentiel y est pour moi. Si cela intéresse certains d’améliorer le concept et le schéma, voici le fichier odg. Si certains sont intéressés, on peut aussi lancer une sorte de petit projet autour de cet objectif et avancer à plusieurs en parallèle.

Sur la machine physique, je compte utiliser une Debian 7. Je l’installe en chiffrant l’intégralité du disque dur. C’est un portable, je suis un paranoïaque, donc je chiffre mes données. Les données seront stockées sur le système de fichier de la machine physique afin de les rendre accessibles aux autres machines virtuelles. J’utiliserais les fonctions de dossiers partagés de VirtualBox en complément pour que les machines virtuelles accèdent à ces fichiers.

Coté réseau les machines virtuelles seront en NAT ou accès par pont selon les besoins. L’avantage du NAT c’est qu’il me rend indépendant du mode de connexion de la machine physique (réseau local, Wifi, 3G, etc…).

Je dois installer Bumblebee pour que la carte nVidia et le système Optimus soient correctement gérés. Sans cela je vais avoir des soucis d’autonomie, car la carte Nvidia ne sera pas désactivée et consommera de l’électricité.

Le corollaire, c’est que les applications nécessitant la puissance de la carte nVidia ne pourront pas être virtualisées sauf erreur de ma part. Je dois en principe pouvoir lancer Virtualbox en activant la carte Nvidia grâce à Bumblebee. Mais d’après mes tests, l’accélération graphique “n’atteint pas” les logiciels exécutés dans la machine virtuelle. Si quelqu’un a une expérience sur ce sujet, je suis très preneur d’informations ! L’application en question est le navigateur Web3D que j’utilise dans mes activités avec Meza|Lab : Firestorm.  J’avais par le passé fait l’expérience interdite de la virtualisation sous Window Seven pour tester ce point, mais je vous rassure, fans de GNU/Linux, ce n’est pas mieux.

Sur la Debian 7 j’installe VirtualBox. Pourquoi ce vilain programme open source de chez Oracle ? Je pourrais utiliser du Qemu/KVM probablement. J’avoue que là, je pèche par fainéantise. Vos conseils sont les bienvenus, sachant que j’ai des machines virtuelles sous Seven et qu’il faudra que je puisse les migrer si je devais passer sous Qemu dans la solution finale.

Au niveau des machines virtuelles, j’en ai prévu une de “production” avec laquelle je travaille au quotidien. Une fois la v1.0 prête, je la clonerais pour disposer d’un environnement de test. J’utiliserais la fonction de clonage avec lien pour créer une copie conforme de ma machine de production et tester de nouveaux logiciels.

La question de la distribution GNU/Linux utilisée ne se pose pas dans l’immédiat, ce sera du Debian 7. J’avoue avoir testé Manjaro vite fait dans sa version XFCE et je dois dire que je suis relativement impressionné. C’est bien fini, le plug-in xfce-whisker est présent par défaut, du beau travail.

Sur Debian 7 ce plug-in n’est disponible que dans les dépôts testing. Donc je devrais m’en passer, car un des principes auquel je vais me contraindre sera de n’utiliser que des packages des dépôts stables et backport. Un peu extrémiste probablement, mais si je commence à mazouter une Debian stable autant partir direct sur Manjaro :-) Vous me direz d’ailleurs peut-être qu’à ce compte-là je ne devrais pas utiliser non plus le dépôt Backport. Votre avis ?

Voilà pour la cible. Pour l’atteindre, je vais passer par une étape intermédiaire en conservant pour la machine physique le système d’exploitation actuel le temps de réinstaller mon environnement complet que je vous décrirais dans un prochain article. Vous allez voir ça ne va pas être tout rose et je ne sais pas dans quelle mesure au final ma Debian ne sera pas totalement mazoutée.

Sur ce, passez de bonnes fêtes de fin d’année, pensez d’abord à votre famille et à vos proches. Laissez vos ordinateurs là où ils sont, faites la fête et revenez plein de bonnes résolutions pour cette année 2014 !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 31/12/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Retour sur Windows Seven en 2014 ?

lundi 30 décembre 2013 à 21:34
Cet article est un retour d’expérience personnel et n’a pas vocation à asséner de vérité universelle et définitive.

lonely-sadUn billet écrit sur un coup de nerf comme on dit. Depuis que j’ai chargé les dernières mises à jour d’Ubuntu 12.04 que j’utilise sur mon ordinateur portable, le système est devenu instable. Le retour des freeze à gogo. Pas moins de quatre aujourd’hui…

Alors je pourrais me lancer dans le debuggage, parcourir les fichiers de logs et déchiffrer les centaines de lignes de messages divers et variés dont je ne comprends pas forcément le sens. Et pourtant je me considère comme un utilisateur “aguerris” de GNU/Linux.

Je pourrais troller et dire qu’Ubuntu c’est tout sauf un système d’exploitation stable et je me prendrais une volée de commentaires qui me diraient que ce n’est pas vrai, que je troll, que chez eux c’est du béton, etc. Je ne doute pas qu’Ubuntu puisse être du béton chez d’autres.

Si j’essaie de faire un bilan objectif, il est vrai que je pousse ma machine et que j’essaie, quoi de plus normal après tout, d’en tirer toute la puissance. Je n’ai pas acheté un i7 avec 8Go de RAM et un disque dur SSD pour faire mon courrier personnel. C’est un outil de travail sur lequel je peux passer plus de 10h par jour.

Alors oui j’ai un clavier externe et un casque micro connecté en Bluetooth, un disque dur externe en USB3.0 avec un SSD sur lequel je fais tourner régulièrement en ce moment :

Et tout cela reste ouvert quand je m’octroie une pause pour me repasser un épisode d’Albator avec VLC en prévision d’une éventuelle déception cinématographique que je vais peut-être m’infliger prochainement.

Alors, oui je ne devrais pas me laisser tenter par une machine moderne avec du matériel mal ou peu supporté. Finalement certains diront que je suis le seul coupable, que je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même plutôt qu’à déverser mon mécontentement ainsi.

Je devrais aussi relativiser et me dire que cela fait quand même pas mal de temps que je n’ai pas de gros problèmes avec la machine si ce n’est quelques soucis de “GDBus.Error when trying to enable second screen“.

En attendant, que faire ? Attendre, une hypothétique mise à jour ? Gratter, chercher le problème ? Passer sous Manjaro, l’Archlinux pour les nuls ? Revenir à une Debian stable dont je sais d’avance que j’aurais à triturer les entrailles pour lui faire supporter le vilain Optimus de Nvidia comme je l’ai déjà fait pour cette machine par le passé ? Puis rafraîchir les logiciels présents par défaut ? Tout cela au risque d’écorner et de mettre en péril la stabilité recherchée ? Parfois j’ai l’impression que le choix d’une distribution GNU/Linux s’apparente à un parcours du combattant dont je ne sors jamais gagnant.

Inutile de dire qu’après toutes ses années, revenir à Seven serait un véritable crève-cœur d’autant qu’un système GNU/Linux qui marche c’est quand même mieux. J’ai beau râler, je reste un convaincu de l’intérêt des logiciels libres et pas uniquement sur le plan technique évidement. Mais là, j’ai besoin de travailler, de produire et pas de bidouiller.

Conclusion provisoire, je ne vais rien faire, je n’ai d’ailleurs pas le temps de me lancer dans une réinstallation complète, il va falloir que ça tienne. Je vais juste  basculer sur la session Xfce quelque temps, histoire d’éliminer un problème avec Cinamon que j’utilise habituellement. Ce qui d’ailleurs me fait dire que j’aurais peut-être dû passer directement sous Linux Mint si j’avais su que ce dernier allait devenir mon bureau par défaut. Mais lors de l’achat de la machine, je m’étais dit que tant qu’à utiliser de l’Ubuntu, autant utiliser la distribution mère dans sa version stable.

Pour finir, bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous, après-demain c’est la nouvelle année qui commence et tout ira mieux, croisons les doigts :-) !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 30/12/2013. | Lien direct vers cet article

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Lectures et humeurs de la semaine du 16-12-2013

dimanche 22 décembre 2013 à 10:42

Retrouvez ou suivez ces Commentaires/lectures “en temps réel” sur mon site de microblogging : http://p.scoffoni.net et sur mes comptes StatusNet ou Twitter.

Logiciel Libre & Open Source

“Quel que soit le libre, à un moment ou l’autre se pose le problème de l’argent” : Des constats, des constats du libre

Un problème que Stallman a toujours refusé de voir en face… Son modèle ne tient pas dans notre économie de la rareté

Des constats, des constats du libre

How bien ça : Comment convertir un .htaccess pour Nginx

Je met de côté, bien pratique

Comment convertir un .htaccess pour Nginx « Korben Korben

Mieux que Google ? OpenStreetMap achève la collecte des limites communales

Entendu au détour d’une conversation, en France il serait plus intéressant d’utiliser OpenStreetMap pour les données cartographiques que Google Maps (cadastres, etc…). Quand va-t-on libérer les données payées avec de l’argent public ?

OpenStreetMap achève la collecte des limites communales

Et demain au tour de ? : Ubuntu Confirm GNOME Control Centre Fork for 14.04

On dirait que Canonical est pris dans une spirale infernale qui l’amène à devoir forker ou re-développer de plus en plus de composants d’une distribution GNU/Linux.

Où est la logique économique du logiciel libre qui permet de mutualiser ?

Canonical nous montre-t-il le pire du logiciel libre avec sa gabegie de fork et de ré_invention de la roue. Ha oui certains diront que cela reste du logiciel libre. Mais à quel prix ? Et surtout Canonical a-t-il les reins suffisamment solides pour se le permettre.

Ubuntu Confirm GNOME Control Centre Fork for 14.04 | OMG! Ubuntu!

Informatique & Technologies

C’est pour faire ses courses de Noël :-) : Mark Zuckerberg se déleste de 2,3 milliards de dollars d’actions Facebook

Ben non, raison fiscale…

Mark Zuckerberg se déleste de 2,3 milliards de dollars d’actions Facebook

WindowsXP ne disparaîtra pas après avril 2014… lorsqu’ils migrent, c’est largement vers Windows7

Le logiciel libre aurait eu une belle carte à jouer. Mais comme toujours faute d’offre globale, Office365 et son bundle messagerie collaborative, tchat, portail web, licence Office etc.. va faire des ravages parmi les candidats à la migration…

Windows XP ne disparaîtra pas après avril 2014

L’institution en cause ou la recherche française en crise ? Budget 2014 du Cnrs: la chute

Je ne connais pas bien les tenants et aboutissants de tout cela. Je n peux m’empêcher de me demander ce qu’il faut penser d’un pays qui abandonne ses efforts de recherche…

Il est temps de prendre les choses en mains (comme l’éducation) et de passer au laboratoire de recherche ET enseignements alternatifs

Budget 2014 du Cnrs: la chute

Un livre blanc au format web, qui se lit sans cliquer sur des liens HTML5 CSS3

Je ne sais pas combien ça coûte de faire ce genre de site, mais j’aime beaucoup… On retrouve un peu le plaisir de la lecture longue avec l’absence de liens à cliquer pour distraire la lecture. Ça me donne des idées pour la version 2014 de mon site web

Au delà du cloud | Livre Blanc

Bon a priori pas concerné (enfin je crois)… La CNIL donne le mode d’emploi des « cookies »

Il manque le petit bout de logiciel qui permet de savoir si on est concerné… Mais ce n’est peut-être pas possible techniquement de le réaliser. A priori mes sites n’ayant pas de bouton sociaux (si mais maison :-) ), mes stats étant faite avec piwik et ne faisant pas de pub je ne suis pas concerné.

La CNIL donne le mode d’emploi des « cookies ».

Avec les smartphones et tablettes, c’est la cata… Déchets électroniques : une augmentation du volume qui inquiète l’ONU

Je suis très pessimiste sur ce point.. La folie des tablettes (jetables ou presque à 600€) risque de ne rien arranger.

Déchets électroniques : une augmentation du volume qui inquiète l’ONU

Economie

Pas réjouissant… Près d’un salarié sur cinq travaille à temps partiel

Bien qu’ayant fait le choix d’une certaine façon du temps partagé. Je travaille pour plusieurs sociétés en même temps, mais sous la forme de prestations de services. Cela relève d’un choix. Le temps partiel non choisi lui relève plus d’une forme de précarité aggravée par la crise que nous traversons.

Près d’un salarié sur cinq travaille à temps partiel, Actualités


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 22/12/2013. | Lien direct vers cet article

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Economie de la rareté et logiciels libres – 2/2

mercredi 18 décembre 2013 à 08:47

economie logiciel libreNous avons vu dans le premier épisode quels étaient les moyens légaux en notre possession pour créer de la rareté autour des logiciels. Allons un peu plus loin dans le fonctionnement de ce modèle et découvrons les licences de logiciel libre et la conséquence de leur spécificité sur les sources de revenus potentielles.

La licence de logiciel

Voilà un terme que nous employons régulièrement et depuis des années. Acheter un logiciel est devenu synonyme d’acheter une licence. Un modèle largement adopté par les éditeurs de logiciels dans les années 80. Mais qu’achète-t-on en fait ?

Une licence logicielle est un contrat de mise à disposition. En effet, vous n’achetez pas les droits patrimoniaux du logiciel et encore moins les droits d’auteurs associés. L’éditeur vous concède simplement le droit d’utiliser son logiciel. Le contrat précise les conditions d’utilisation qui vous sont concédées.

Limitation des contrats « propriétaires »

Les limitations habituelles sont les suivantes :

A cela s’ajoutent souvent des limitations d’usages comme :

Et les logiciels libres ?

Les licences de logiciel libre s’appuient également sur le droit d’auteur. Mais les conditions d’utilisation qu’elles procurent donnent accès aux quatre libertés telles que définies par la Free Software Foundation :

Les conséquences de ces quatre libertés sont multiples. Arrêtons-nous sur celles qui ont un impact direct sur l’utilisateur final du logiciel. La licence lui octroie la possibilité d’utiliser et de diffuser autant de copies du programme qu’il le souhaite. Cela ne signifie pas qu’il ne lui sera pas réclamé le paiement d’une somme pour obtenir une copie du logiciel par l’auteur. Dans les faits cela est rare, car une fois la première copie obtenue, elle peut être librement diffusée.

Une des conséquences est également l’acceptation par l’utilisateur d’une utilisation à ses propres risques. Les articles 15 et 16 de la licence GPL par exemple précisent respectivement la déclaration d’absence de garantie et la limitation de responsabilité et protègent l’auteur ou celui qui a diffusé le logiciel de tout recours pour d’éventuels dommages causés.

Pour se protéger contre les éventuels dysfonctionnements d’un logiciel libre, l’utilisateur devra souscrire auprès d’un tiers, un contrat de support. C’est ce contrat qui définira les responsabilités et obligations du tiers pour assurer le bon fonctionnement du logiciel. Évidemment ce contrat aura un coût.

Logiciel libre, la valeur se déplace sur les services

Le logiciel libre introduit donc un autre modèle économique différent de celui du logiciel propriétaire. La source de revenus principale ne peut se faire que difficilement sur la cession du droit d’utilisation. Elle se fait sur les services qui seront commercialisés autour du logiciel.

Mais ce faisant, ils assèchent une source de revenus importante. Celle-ci est-elle compensée par d’autres ? Nous verrons qu’elles sont ces sources de revenus dans un prochain épisode.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 18/12/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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