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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Applications métiers libres, la prochaine étape ? (Partie 1/3)

mercredi 27 février 2013 à 21:11

MutualisationLes applications métiers sont des solutions logiciels dédiées à un corps de métier bien précis. Dans ce domaine le logiciel libre et l’open source ont encore bien du chemin à parcourir. Pourtant c’est bien cette direction qui semble porter le plus gros potentiel en terme de développement. Encore faut-il mettre en place les structures aptes à favoriser leur développement.

Une application métier : Coopengo

Pour bien illustrer ce concept d’application métier, voici une rapide présentation de Coopengo un logiciel dédié au secteur de l’assurance et de la protection sociale. Sont donc concernés les Assureurs, Courtiers, Mutuelles ou encore les Institutions de Prévoyance.

Comme on peut le voir, l’approche est totalement différente de celle des logiciels que l’on connaît habituellement dans le monde du logiciel libre et de l’open source. Les solutions sont “génériques” et ne sont pas dédiées à un secteur d’activités. C’est donc bien cette notion de “métier” qui fait toute la différence.

Si on y regarde de plus près, on constate Coopengo est en fait un ERP (Enterprise Ressource Planinng) qui a été pré-configuré. En l’occurrence, Coopengo est basé sur Tryton, un fork d’OpenERP. Quelle différence alors pour l’utilisateur ?

Tout simplement le gain de temps dans la mise en place de l’outil. Plutôt que de devoir expliquer son métier à un intégrateur qui réalisera ensuite un paramétrage, l’utilisateur bénéficie d’une solution “prête à l’emploi”. Je mets quand même un bémol à cette affirmation, il faudra évidemment vérifier l’adéquation avec les besoins et réaliser des ajustements. Cependant au final, le coût de mise en place devrait être inférieur.

Des solutions pour les utilisateurs

Concevoir des logiciels destinés à des corps de métier est à mon sens la démarche à ce jour la plus pertinente pour continuer le développement du logiciel libre. J’y vois plusieurs avantages :

Cette approche que François Elie décrit dans son livre sur l’économie du logiciel libre semble en effet porteuse de bien des avantages, dont celui non négligeable, de garantir que le développement du logiciel sera payé. Car les développeurs ne vivent pas que d’amour et d’eau fraîche. En s’assurant le soutien des utilisateurs, c’est aussi s’assurer des revenus pour le travail effectué.

Une démarche bien différente de celle des hackers qui développaient (et développent toujours) des logiciels libres “pour le plaisir”. Une notion qui introduit un biais : la complétude fonctionnelle et technique se limite souvent aux besoins de ceux qui développent le logiciel. Une démarche complémentaire portée par les utilisateurs à celle des hackers est donc nécessaire pour aller “plus loin”.

Nous verrons dans l’article suivant la notion de mutualisation de la demande et les statuts juridiques qui peuvent être adoptés pour porter ces applications métier. Vous noterez l’utilisation du terme utilisateur et pas client qui caractérise un autre modèle de développement celui du logiciel open source.

Crédit image : Certains droits réservés par michaelcardus


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 27/02/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Lectures et humeurs de la semaine du 18-02-2013

dimanche 24 février 2013 à 08:42

Retrouvez ou suivez ces Commentaires/lectures “en temps réel” sur mon site de micro-blogging : http://p.scoffoni.net et sur mes comptes StatusNet ou Twitter.

Logiciel Libre & Open Source

Oui mais il faut un offre à opposer… Féodalisme numérique : Le conseil général de Corrèze persiste et signe l’iPad dévotation

Je comprends que ça énerve, mais il faut qu’il y ait une offre et un lobbying aussi puissant que celui de Microsoft. Il faudrait un groupement de fabricants français (Archos ?)  avec la communauté OpenSankoré et d’autres associations hors du libre autour des contenus pour monter une offre globale et transversale… Sans ça, on y arrivera pas…

Féodalisme numérique : Le conseil général de Corrèze persiste et signe l’iPad dévotation | Vincent Mabillot, expressions libres.

 Forme évocatrice… Un robot mou opensource imprimé en 3D

Comme dit dans l’article, la forme de ce “robot mou”  est “évocatrice”. A quel genre d’application va-t-il bien pouvoir servir….

Un robot mou open source imprimé en 3D

 Fin d’ Ubuntu pour les noobs ? Mageia incontestablement pour les débutants

J’avoue ne pas avoir encore testé une installation de Mageia. Bientôt le choix par défaut pour le débutant ?

Mageia incontestablement pour les débutants – Cyrille BORNE et Associés.

 Informatique & Technologie

Google Glass : la première prise en main à la loupe

Pour les porteurs de lunettes comme moi, ça ne risque pas d’être bien adapté… Je pense qu’on y est pas encore… De vrai lunettes avec des écran OLED transparent en full HD que l’on peut porter par dessus des lunettes classiques, je pense que cela offrira plus de possibilités.

Google Glass : la première prise en main à la loupe – FrAndroid.

Sceptique… Qwant : derrière la page d’accueil du “Google killer” français

Un moteur de recherche de plus. Je viens encore de l’essayer et je ne lui trouve pas grand-chose que je ne puisse avoir avec Google. Certes, la recherche sur les réseaux sociaux peut avoir un intérêt, mais dans les résultats sur mes recherches de test je n’y trouve rien de très pertinent…

Qwant : derrière la page d’accueil du “Google killer” français.

L’appel GNU/Linux d’un fanboy Microsoft dégoûté par la licence Office 2013

Je ne suis pas sur que Microsoft se tire une balle dans le pied à ce point… Certes, le problème de la panne qui intervient en début de vie de la machine existe, mais cela sera géré par les distributeurs à mon avis. Reste le remplacement de la machine. Et là rien de nouveau, les utilisateurs qui paient (et il est de plus en plus difficile de ne plus le faire avec Office) avaient déjà été habitués à racheter leur licence… Pas sûr que les récents changements changent beaucoup la situation. Microsoft n’a pas dit son dernier mot…

L’appel GNU/Linux d’un fanboy Microsoft dégoûté par la licence Office 2013 – Framablog.

Nouveau ? Office 2013 : Microsoft a bien supprimé des droits pour les utilisateurs

Pour pousser les utilisateurs vers Office 365 son offre en mode hébergé…  Ce qui m’inquiète ls plus c’est que cela va probablement marcher.

Office 2013 : Microsoft a bien supprimé des droits pour les utilisateurs.

Bill Gates critique la stratégie mobile de Microsoft, sans blâmer Steve Ballmer

Hé oui, quand on ne fait pas tout soi-même parfois cela en se passe comme on voudrait des fois…

Bill Gates critique la stratégie mobile de Microsoft, sans blâmer Steve Ballmer.

La surprise ? OS tablette de Ubuntu : le compte à rebours a commencé

Je ne pense pas qu’il faille attendre d’annonce fracassante… Tout au plus l’officialisation de ce que l’on devine depuis quelque temps… Mais quel partenaire industriel pour Canonical ?

OS tablette de Ubuntu : le compte à rebours a commencé.

Selon Fleur Pellerin, le “travail gratuit des internautes n’est pas rémunéré”

Et le travail gratuit, c’est interdit par la lois. Il n’y a qu’à attaquer les sociétés en question pour travail dissimulé ;-)

Selon Fleur Pellerin, le “travail gratuit des internautes n’est pas rémunéré”.

Mise en place du WiFi sur le RaspberryPi

C’est vrai que c’est une des choses qui manque au Raspberry…Petit tutoriel que je met de coté car intéressant…

Mise en place du WiFi sur le Raspberry Pi – Génération Linux.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 24/02/2013. | Lien direct vers cet article

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Autre Monde de Maxime Chattam

samedi 23 février 2013 à 15:58

autre mondeA première vue, rien à voir avec le monde de l’informatique dans la thématique de ce livre. Pourtant on découvre au fil des tomes de cette série que le méchant porte un nom bien particulier Ggl. Mais ce n’est pas ce qui m’a fait le lire. Compte-rendu d’une lecture “longue”.

J’ai décidé de me remettre à lire des livres. J’ai lu énormément à une époque et depuis plusieurs années j’ai quasiment arrêté cette approche de la lecture que je qualifie de longue. Une lecture remplacée par mes lectures “Numériques”. Mais comme en toute chose, il faut un équilibre et je me dois de le rétablir.

Autre Monde est une série de cinq livres (sur sept prévus au total) écrits par un jeune romancier français Maxime Chattam. Ce dernier est d’ailleurs plus connu pour ses romans policiers. Vous pouvez retrouver l’ensemble de ses écrits sur cette page.

Autre Monde n’est pas à proprement parler un policier. C’est une série qui se classe plus dans la catégorie du roman post-apocalyptique ou encore du roman pour adolescent façon Harry Potter.

Pour résumer, le monde est victime d’une étrange tempête de neige aux éclairs bleus. Au matin, tout à changé. Le héros de la série Matt âgé de 14 ans se réveille dans un monde où les adultes ont disparu. Enfin presque, certains sont devenus des montres dangereux, idiots et pustuleux. D’autres ont survécu, mais ont perdu la mémoire du monde d’avant et se réveillent avec une haine et une peur profonde des enfants qu’ils pourchassent et asservissent.

Plus d’électricité, plus de voitures, certains animaux ont muté en bien ou en mal, des créatures monstrueuses sont apparues. Et c’est sans compter sur des êtres, sortes de spectres monstrueux, qui poursuivent nos héros.

C’est dans ce chaos que débute l’aventure d’Autre Monde. Je ne vais pas vous raconter les cinq premiers livres que j’avoue avoir dévoré à la vitesse grand V. De toute évidence, ce livre est écrit pour un public d’adolescents. D’ailleurs à l’origine, ce sont des livres qui avaient été offerts à ma fille de 13 ans lectrice boulimique.

Les trois héros permettent à chacun de se retrouver. Ambre, la fille, belle, intelligente et raisonnable qui acquiert au cours de l’histoire des pouvoirs toujours plus puissants. Matt, le garçon, grand guerrier, doté d’une force herculéenne acquise grâce à “l’altération” dont semble avoir été victime tout ce qui vivait sur Terre. Pour finir Tobias, le garçon qui doute de lui-même, qui passe en général inaperçu, mais indispensable à l’équilibre du groupe.

Bien sûr il y a de l’amour (Ambre et Matt pendant que Tobias tient la chandelle), mais aussi de l’action, des combats sanglants, des trahisons, des meurtres, bref on ne s’ennuie pas, il se passe toujours quelque chose. On retrouve dans ce livre une forme de souffle épique propre aux grandes sagas d’heroic fantasy que j’apprécie depuis mon adolescence.

Dans ce livre, on peut aussi voir une sorte de fable au message écologique. La tempête qui changea le monde est l’œuvre de la Terre qui mise en danger par le comportement des humains, décida de “rebooter” la planète et tout son écosystème. Un reboot fait sans conscience ni finalité précise, comme un corps se défend contre une infection. Cependant, les enfants furent préservés, car symbole d’un avenir possible pour l’espèce humaine à qui Mère Nature laissait encore une chance.

Un reboot hélas imparfait. Toute la pollution et les déchets se trouvent concentrés en un même lieu et donnent naissance à une créature monstrueuse : Ggl. Une entité issue de tout ce que l’homme avait créé de plus nocif et qui contrôle une tempête qui avance sur le monde pour le transformer en un désert de cendres.

Le cinquième et dernier tome se termine sur une fin façon épisode de Star Wars avec des héros éparpillés dont on ne sait s’ils sont encore tous en vie et surtout un empire du mal qui vient de remporter une victoire de plus. J’attends les tomes suivants de cette série avec impatience. Si Maxime passe par là qu’il n’hésite pas à me dire quand sera publié le prochain !

Je suis à la recherche de ma prochaine lecture “longue”. Si vous avez un livre  dans le même acabit, orienté héroïque fantaisie ou Science-Fiction, laissez-moi vos conseils de lecture en commentaire !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 23/02/2013. | Lien direct vers cet article

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Ubuntu se décline sur tablette, une belle vidéo en attendant la suite

mercredi 20 février 2013 à 07:20

Canonical a probablement encore une fois réussi a créer le buzz et à faire parler de sa distribution. Avec un compte à rebours qui débouche sur une demi-surprise, une déclinaison pour tablette de l’interface d’Ubuntu. Pas de grands partenariats annoncés,  juste une vidéo pour occuper le terrain de la communication…

Nouvelle interface pour tablette

Après un teasing de quelques heures, voici la vidéo officielle dévoilant la nouvelle interface d’Ubuntu pour tablette.

Les principales caractéristiques sont :

Autre point mis en avant dans la vidéo, c’est l’approche tout-en-un avec un seul périphérique remplissant les fonctions de smartphone, tablette, ordinateur de bureau et TV. Cependant à ce niveau là on reste sur la démonstration de principe, il manque encore les périphériques matériels adaptés.

Chez Canonical, ils savent communiquer…

L’annonce n’a rien de fracassant. On savait que Canonical travaillait à l’élaboration de cette interface. Il faudra attendre encore un peu avant de voir la version finale de ces interfaces intégrées dans la version 13.10 d’octobre.

Si on reste sur la communication, les plus observateurs qui auront regardé la vidéo jusqu’au bout auront probablement eu un petit frisson en voyant surgir un Microsoft Office 2010 sur l’écran de la tablette. Un appel du pied probablement aux entreprises qui pourraient être tentées d’utiliser une tablette Ubuntu comme terminal pour des applications diffusées par les solutions de Microsoft ou encore Citrix.

Il n’en demeure pas moins que la vidéo est capable de nous faire rêver à ce Saint Graal d’une distribution GNU/Linux largement diffusée et qui ferait envie aux utilisateurs d’iPhone. Hélas, on est encore loin du compte et j’aimerais bien avoir plus de visibilité sur les partenariats industriels de Canonical.

A quand des tablettes pré-installées ?

Pourra-t-on acheter des tablettes préinstallées avec Ubuntu ? Tout l’enjeu se situe là probablement. Sans cela, il n’y aura pas de diffusion de masse. Seul les plus geek pourront installer cette version d’Ubuntu sur une tablette du commerce. Ce qui de fait limitera la diffusion à l’instar de GNU/Linux sur les postes de travail.

L’approche de Canonical me semble pourtant bonne. Mais il va falloir quelque chose de vraiment différent pour déboulonner iOS, Android, voire Windows 8 sur les tablettes. Le tout-en-un est à mon sens la meilleure carte à jouer. Reste à trouver le fabricant qui commercialisera tout cela. Sinon, il est probable que tout ceci ne reste qu’à l’état de jolie vidéo…


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 20/02/2013. | Lien direct vers cet article

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Navigateur web open source, monoculture ou mutualisation de la Recherche et Développement ?

lundi 18 février 2013 à 07:14

Opera WebkitL’éditeur du navigateur Opera jette l’éponge et renonce à développer son propre moteur de rendu pour l’affichage des pages web. Un renoncement qui se fait au profit du moteur de rendu open source Webkit. Un abandon qui réduit à trois le nombre de moteurs dans le monde des navigateurs web. Faut-il y voir un risque pour l’innovation et la diversité ou un signe de maturité ?

Opéra abandonne son moteur de rendu Presto

L’annonce est tombée la semaine dernière. Opera, le navigateur web abandonne le développement de son moteur de rendu Presto pour passer à WebKit. Le moteur de rendu est la pierre angulaire de tout navigateur web. C’est lui qui se charge d’afficher la page web dans le navigateur en fonction du code HMTL et des fichiers de styles.

Mais voilà développer son propre moteur, cela coûte cher. D’autant plus cher quand les équivalents open source sont arrivés au même niveau que vous. C’est le constat qu’a fait Opera et qui l’a poussé à cette décision pragmatique.

Et pourquoi pas le moteur de Mozilla ?

Tout d’abord à cause de la licence sous laquelle est disponible Webkit : la licence BSD. La grande permissivité de la licence BSD était parfaitement adaptée :

Bref la liberté totale pour Opera.

Le moteur de rendu Gecko de Mozilla est lui aussi disponible sous une licence permissive : la licence MPL. Cependant cette permissivité est moins importante que celle de la licence BSD. En effet, les modifications éventuellement apportées à Gecko auraient du être rendues publiques.

Mais ce n’est probablement pas uniquement cet aspect qui a motivé les dirigeants d’Opera. C’est aussi une question de communauté. Avec WebKit, Opera rejoint un club d’entreprises et pas des moindres : Google, Apple, Nokia.

Mutualisation de l’offre

C’est une tendance forte du développement récent de l’open source. Par récent j’entends ces dix dernières années. Après le temps des geeks et des communautaires est arrivé celui des marchands. Ces derniers ont trouvé dans l’ouverture du code un formidable moyen de mutualiser leurs travaux de Recherche et Développement. Une approche qui va de pair bien souvent avec des licences fortement permissives.

Je n’hésite pas à militer régulièrement pour une forme de mutualisation et surtout d’arrêt de la tendance, semble-t-il sans fond du logiciel libre à se diviser, faire et refaire sans cesse les mêmes programmes pour les mêmes usages. A cela, on me répond toujours que c’est normal et sain et que c’est de là que naissent les grandes innovations.

Certes, il faut de la diversité, mais une diversité « raisonnée ». Assiste-t-on dans le domaine des navigateurs web sous la poussée des « marchands » à une saine mutualisation ? Le paysage se réduit effectivement à trois moteurs de rendu à ce jour : celui de Microsoft qui équipe Internet Explorer, Webkit et Gecko. Faut-il craindre une monoculture des navigateurs web néfaste à l’innovation ?

Monoculture ?

Si l’on fait abstraction du fait qu’Opera libérera peut-être le code de son moteur Presto, trois moteurs de rendu n’est-ce pas suffisant pour garantir la poursuite de l’innovation ? En l’état actuel et des parts de marché des navigateurs web relativement équilibrées, je pense que oui. Je vous laisse donner votre avis dans le sondage en fin d’article à ce sujet.

Mais il faut prendre en compte un point important. C’est que Gecko est porté par Mozilla dont l’essentiel du financement vient de Google. Résultat : l’argent qui sert aujourd’hui à financer les deux principaux moteurs de rendu open source sort des poches de Google.

C’est peut-être davantage dans cette dépendance financière que repose le risque de voir Google et d’autres tenter d’imposer la « norme ». Tout dépendra de la volonté de Mozilla de ne pas froisser son principal et unique sponsor. Une faiblesse dont il faudra bien un jour que Mozilla parvienne à s’extirper. Car c’est bien là que réside le risque aujourd’hui pour le web.

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 18/02/2013. | Lien direct vers cet article

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