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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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WordPress, la Suisse du web ? – Edito vidéo

lundi 10 décembre 2012 à 22:59


Transcription du texte de la vidéo

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 10 décembre 2012. WordPress fait partie du trio de tête des outils permettant de réaliser des sites web. Il est largement répandu notamment grâce au service d’hébergement wordpress.com qui en a démocratisé l’accès. Ce dernier héberge pas moins de 58 millions de sites. Difficile de dire s’ils sont tous actifs, mais le chiffre reste significatif.

La simplicité d’utilisation de WordPress, et c’est un parti pris que j’assume, l’a rendu populaire auprès de ce que l’on pourrait appeler le grand public technophile. Les entreprises cependant utilisent aussi WordPress. Mais, elles sont plus souvent orientées vers Drupal ou Joomla qui bénéficient d’une grosse communauté professionnelle. Et on sait que les entreprises préfèrent souvent avoir à faire à des entreprises.

Le web’12 vient de fermer ses portes. Je n’ai pas vraiment suivi tout ce qui a pu s’y dire tant j’ai eu l’impression d’être noyé par des articles très “branchés” et qui ne me parlaient pas. En tout cas des articles qui ne m’ont pas interpellé par rapport à ma pratique et mes usages du web à ce jour.

Cependant, une petite phrase de Matt Mullenweg, le créateur de WordPress, est tombée dans mon oreille. Ce dernier voit en effet d’un mauvais œil l’évolution actuelle des réseaux sociaux. Je le cite :

Twitter et Facebook ont vendu leurs utilisateurs à des annonceurs, les utilisateurs réels de ces réseaux ne sont donc plus les internautes mais bien les annonceurs !

Un constat qui n’a strictement rien de révolutionnaire, car lorsque le service est gratuit, vous n’êtes plus le client, mais le produit à vendre. Un constat qui peut éventuellement se retourner d’ailleurs contre WordPress.com car il me semble que la version gratuite du service insère de façon discrète des publicités au sein de votre site.

Au delà de cet aspect, ce que je retiens, c’est la direction que montre Matt Mullenweg : celle d’un web où chacun disposerait d’une espace qui lui est personnel et pérenne et à partir duquel il pourrait pousser vers les réseaux sociaux d’aujourd’hui et de demain ses données. Cela ne change évidemment rien au fait qu’elles seront potentiellement exploitées commercialement. Cependant, l’utilisateur ne sera plus prisonnier d’un réseau social en particulier.

C’est tout l’enjeu des années à venir qui est celui de redonner à l’utilisateur le contrôle de ses données. Je ne sais pas si WordPress sera cette plate-forme. En ce qui me concerne et jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas trouvé mieux pour propulser mes données dans le web. A ce jour, je publie en effet vers les différents réseaux que sont StatusNet, Twitter, Scoop-it mes lectures numériques grâce à une instance WordPress dédiée. J’y reviendrai dans un prochain article.

Un autre pré-requis pour que cela fonctionne reste que les réseaux sociaux publient des interfaces permettant d’envoyer des messages et aussi de lire les réponses. Mais là, c’est plus compliqué et il manque un standard “de marché”. Je passe aussi sur des réseaux comme Google+ qui obligent encore à passer par leur interface web pour publier.

Bref, les réseaux sociaux impliquent aujourd’hui un gros gaspillage de temps et d’énergie pour celles ou ceux qui souhaitent toucher un maximum de personnes grâce à ces outils. Encore un pan de notre web qu’il faudrait refonder sur des principes plus ouverts et plus équitables pour les utilisateurs et les fournisseurs. Pour cela, il faudra probablement payer…

On se retrouve pour un prochain édito semaine prochaine. En attendant, portez-vous bien et à très bientôt.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 10/12/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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1 milliard de repas, et moi, et moi…

samedi 8 décembre 2012 à 09:10

Les Restos du CoeurCet hiver, les Restos du Cœur repartent en campagne avec déjà plus d’un milliard de repas distribués. Va-t-on battre encore des records ? En ce moment, c’est le Telethon qui s’y applique… Cette année on dirait que les campagnes de dons, appels à la solidarité,  explosent ! En cette fin d’année, des publicités caritatives “Vu à la TV” fleurissent comme au printemps !? Tout va si mal ? N’y-a-t-il rien d’autre à faire ?

Les Restos du Coeur ont ouvert leur 28e campagne d’hiver le lundi 26 novembre 2012. “Putain 28 ans déjà” ! Dirait Coluche ! Cette association créée pour ne pas durer n’en finit pas d’exister.

“8 millions de repas en 1984, 115 en 2012 ! Combien à financer pour 2013 ? ”La moitié de leurs ressources proviennent des dons (environ 52%) et on s’attend encore à un afflux record cet hiver. Alors que le nombre d’inscriptions a déjà augmenté de 5 à 7%, les retards pris sur la négociation des budgets européens d’aide alimentaire, font également peser de lourdes menaces sur les associations comme les Restos.

Et la pauvreté en Europe atteindrait 25% de la population ! Bref rien ne va plus très bien.

Le don contre la faim

Le don, c’est une des sources de revenus (parfois exclusive) choisies par nombre d’associations qu’elles soient caritatives ou pas (1). “Les dons : à peine 2 milliards, le CA de la Française des Jeux est de plus de 11 milliards en 2011”Un paradoxe, car on sait bien que plus les temps seront difficiles, plus il sera difficile de compter sur ces derniers.

En tout cas pour les associations qui font appel au grand public pour cela. Car du côté des grandes fortunes et des entreprises, le don est quelque chose de particulièrement bien géré. J’ai dit optimisation fiscale ?

Logiciel libre, liberté d’internet

A coté de ces causes humanitaires, on pourrait être tenté de penser que celles du logiciel et de l’internet libres relèvent du luxe. Vaut-il mieux manger à sa fin en prison ou avoir le ventre vide en liberté ? Chacun tranchera.

Or là aussi, le don reste bien souvent la principale source de revenu. Ainsi le trio APRIL, Framasoft et Quadrature du Net nous proposent la deuxième saison du Pack Liberté. Un pack où vous choisissez la répartition de votre don entre les trois associations. Vous pouvez également aider ces associations au travers de la boutique EnventreLibre où vous trouverez pas mal de goodies, livres et autre Framakey.

Et la recherche ?

Comment la recherche ? Tout le monde connaît probablement la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer au moins pour le grand scandale qui ébranla cette fondation dans les années 2000. Pourtant aujourd’hui cette fondation est probablement l’une des mieux gérées qui soit.

Le don pour financer la recherche est aussi un autre moyen d’aider notre économie à surmonter la crise (2). Du reste une des problématiques du manque de compétitivité des entreprises en France n’est elle pas la baisse des budgets recherche depuis des années ?

Pourtant quand on parle de don, de mécénat pour de la recherche, autre que les grandes causes comme le Sida, le cancer, ou les maladies génétiques, on vous regarde bizarrement. D’autant plus en France où cette pratique est très peu répandue dans les secteurs technologiques. Pas de fondation Apache ou équivalent en Europe…

Chez Meza|Lab, association d’intérêt général (3), c’est ce que l’on propose depuis plusieurs années. Mais difficile de convaincre au pays des gaulois et des luttes de clocher. Alors moi aussi, je lance mon appel à don. Don de temps pour commencer, mais aussi d’argent pour ceux qui paient des impôts (4), c’est de l’argent “qui ne coûte rien” ou presque.

Si vous avez envie d’aider au développement des logiciels libres (vraiment libres), c’est par cette case et ce chemin de traverse qu’il faut passer. Un chemin qui ne peut à ce jour serpenter en pleine lumière. Un peu comme le gentil Frodon devant avancer caché sous l’œil brûlant du méchant Sauron (Cf le Seigneur des Anneaux) . Pourtant il est bien réel et concret.

Dans les semaines qui viennent, nous (Meza|Lab, Bonob0h et moi) allons probablement lever des coins du voile, de ce possible “Autrement“. C’est ouvert à tous de 7 à 77 ans et plus. Y compris aux “non-geeks” et autres Kevin et Michus, ceux qui ne comprennent qu’à peine le fonctionnement de leur ordinateur et qui pense qu’ils ne peuvent pas aider. C’est faux ils ont bien des compétences utiles comme celle déjà d’en parler autour d’eux ! Laissez vos coordonnées sur le formulaire de contact. A bientôt :-) !

Le don et vous

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Le saviez-vous ?

(1)La majorité des associations fonctionnent encore avec des subventions, souvent en baisse ces temps-ci. Ce sont généralement les grosses associations qui font le plus appel aux dons. Un problème culturel bien français.

(2)La recherche a cette capacité de transformer l’argent donné en emploi. Le rapport est de 5€ à 15€ générés, parfois même jusqu’à plus de 30 €  pour 1€ investi ou donné. Même en cas d’échec c’est souvent 2 à 5€ de retour possibles. Un vrai levier pour l’économie…  C’est d’autant plus vrai si des projets comme le Web3D peuvent en même temps permettre de développer et/ou aider dans la foulée des actions sociales et humanitaires. Le caritatif doit se contenter d’un ratio de 0,7 à 1,5.

(3)Les dons ne sont pas seulement l’apanage des associations d’utilité publique ! Toutes les associations d’intérêt général peuvent recevoir des dons ou du Mécénat offrant droit à des réductions d’impôts.

(4)Un don de particulier à une association d’intérêt général est déductible à 66% du montant de ses impôts. Ainsi pour 100€ donnés, 66€ sont déduits du montant des impôts à payer. Pour les entreprises, les dons sont déductibles à hauteur de 60%. Il est possible en complément de réaliser des abandons exprès de revenus ou produits qui eux aussi ouvrent droit à réduction d’impôts.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 08/12/2012. | Lien direct vers cet article

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Raspberry Pi, premiers essais – Edito Vidéo

lundi 3 décembre 2012 à 09:40


Transcription du texte de la vidéo

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 3 décembre 2012. La généralisation des smartphones a permis de voir surgir de nouveaux types d’ordinateurs. Bâtis sur des architectures similaires à base de processeurs ARM, ils commencent à envahir petit à petit notre environnement de geek.

Raspberry PiCar pour l’instant il s’agit encore d’ordinateurs à destination d’un public averti. Notre RaspBerry Pi n’échappe pas à cette règle. Il est en effet livré dans le plus simple appareil comme vous pouvez le voir. La carte mère n’est guère plus grande qu’une carte de crédit. On peut voir dessus les différents connecteurs : deux ports USB, un port réseau, une sortie HDMI ce qui, on le verra, n’est pas très pratique, une entrée micro-usb pour l’alimentation, un connecteur pour la sortie audio et une autre sortie vidéo analogique. Sous la carte, on voit l’emplacement pour la carte mémoire de type SD qui recevra le système d’exploitation.

Avant d’aller plus loin dans la découverte du Raspberry tordons le cou à une légende urbaine qui veut que le Raspberry Pi ne coute “que” 25 euros. Pour le faire fonctionner, il faut lui ajouter une carte mémoire SD d’au moins 4Go, mais je vous recommande de partir sur 8Go. Soit 8€ à ajouter.

Ensuite, il faut connecter la carte à un écran. Il nous faut donc un câble HDMI. En général un écran plat classique a une entrée VGA et/ou DVI. Dans mon cas j’ai donc du acheter un câble HDMI d’un coté et DVI de l’autre. Soit 15€ à ajouter.

Mais ce n’est pas fini. Il faut alimenter la bête, ce qui ajoute encore 12€ pour un chargeur avec un connecteur micro-usb. On est donc au total à environ 35€  ce qui donne un coût plus réel de 60€ “tout équipé”. A ce prix d’ailleurs, je n’ai pas de boîtier, il faudra en bricoler un ou ajouter encore cinq à dix euros pour un boîtier que l’on trouve en vente sur Internet.

La mise en œuvre est relativement simple pour qui a un minimum l’habitude des outils informatiques que ce soit depuis Windows ou une distribution GNU/Linux. Il faudra télécharger une image à copier sur une carte SD. Cette image contient le système d’exploitation. J’ai choisi Raspbian qui n’est autre qu’une Debian Wheezy pour processeur ARM. Celle-ci a bien sûr était personnalisée pour le Raspberry.

Notez que d’autres systèmes d’exploitation ont également été adaptés comme Android, Fedora, Archlinux, Gentoo ou encore NetBSD et même Firefox OS. Si vous voulez transformer votre Raspberry en Media Center, il existe une version d’OpenELEC qui permet l’utilisation d’XBMC Media Center.

On connecte ensuite un clavier et éventuellement une souris, on insère la carte SD et on branche. Le système exécute un premier démarrage et affiche un outil de configuration qui permet de personnaliser le système d’exploitation Raspbian. A partir de la session texte, on peut ensuite lancer l’interface graphique qui est basée sur le bureau LXDE.

Habitué de Debian, j’avoue me sentir en terrain conquis sur le Raspberry. Reste maintenant à le pousser dans ses derniers retranchements pour avoir une idée plus précise de ses capacités. A suivre donc dans les jours qui viennent un article sur le résultat de ces tests.

On se retrouve pour un prochain édito semaine prochaine. En attendant, portez-vous bien et à très bientôt.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 03/12/2012. | Lien direct vers cet article

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[Veille]-Lectures de la semaine du 26-11-2012

dimanche 2 décembre 2012 à 20:24

Retrouvez ou suivez ces lectures “en temps réel” sur mon site de partage de liens : http://p.scoffoni.net sur mes comptes StatusNet ou Twitter ou encore ScoopIt

Les textes indiqués en italique sont des citations des articles originaux.

Logiciel Libre & Open Source

The Cost of Ubuntu

Can Ubuntu Linux ever pay for itself? The conventional wisdom is that it can’t, because no distribution has done so in the past. However, that doesn’t stop Canonical, Ubuntu’s commercial arm, from trying hard. At the very least, Canonical is trying to defray as much of the cost as possible.

ownCloud 4.5.3 et ownCloud Client 1.1.2 : quoi de neuf ?

Nouvelle version d’ownCloud toute fraîche !

pour des version sans bugs ? ownCloud, l’alternative opensource à Dropbox, lève 2,5 millions de dollars

L’équipe développant la solution de synchronisation open source ownCloud annonce avoir levé 2,5 millions de dollars.

Linux et OpenOffice ont fait économiser 11 millions d’euros à Munich

La cité bavaroise a mené une étude comparative entre son choix d’une distribution Linux maison, LiMux, avec OpenOffice – qui sera remplacé l’an prochain par LibreOffice – et des solutions Windows.

Un plan numérique pour le Québec, entre autres pour éviter de se faire fourrer collectivement

L’un des arguments les plus percutants militant en faveur de l’établissement d’un plan numérique pour le Québec, hormis tous les autres arguments qui sont tout aussi percutant, mais qui ne frappent peut-être pas autant l’imaginaire tel que la réduction des dépenses gouvernementales par le logiciel libre.

Et le grand public attendra ? Dell lance un ultrabook XPS 13 sous Ubuntu spécial développeur libreautrement

Après plusieurs mois d’expérimentation, Dell vient de dévoiler son ultrabook XPS 13 tournant sous Ubuntu Linux 12.04 LTS. La cible visée est clairement celle de la communauté des développeurs.

Et pour Linux on fait quoi ? VLC fait appel au mécénat pour le développement d’une nouvelle version Windows 8

L’association Videolan éditrice du lecteur multimédia a lancé un projet de financement sur la plateforme de levée de fonds KickStarter afin de pouvoir créer une application native adaptée à la nouvelle interface de Windows 8 et supportant l’architecture ARM.

Linux, toujours 1% … OS : Microsoft regagne du terrain

Pour la première fois depuis plusieurs années, Windows est parvenu à reprendre du terrain sur ses concurrents en Europe au cours des deux derniers mois.

OpenStack In Action : l’OpenStack Foundation vient séduire la communauté française

L’OpenStack Foundation est venue à la rencontre de la communauté française lors de la 3e édition d’OpenStack In Action. L’occasion de montrer sa force de frappe, sa gouvernance, la feuille de route du projet Open Source. Et de montrer que le futur de ce qui représente l’épine dorsale de l’Open Cloud est entre de bonnes mains. De quoi « recruter » un peu plus d’utilisateurs.

Informatique & Technologie

ZTE : bientôt un smartphone à huit coeurs ? ou votre futur PC :-)

Le constructeur chinois ZTE plancherait sur un nouveau smartphone disposant d’une puce à huit coeurs.

Android ne pèserait pas lourd dans les usages Web mobile

Malgré son poids, l’OS de Google représente une part assez marginale de la navigation sur le Web ou encore des achats réalisés depuis un smartphone ou une tablette, selon deux études différentes.

s’il n’y avait qu’aux US… Etats-Unis : pourquoi le moteur de l’ innovation est au point mort

Professeur à Harvard, Clayton Christensen, considère que les dirigeants d’entreprise sont trop focalisés sur la quête d’économies, et ne consacrent plus suffisamment d’énergie et de ressources aux innovations transformationnelles qui génèrent de nouvelles richesses et opportunités.

Et si la fermeture de MegaUpload avait pénalisé le cinéma ?

D’après les travaux de deux chercheurs, la fermeture des services MegaUpload n’a pas contribué à accroître les revenus du box office. Au contraire même puisque les effets seraient négatifs, bien que peu significatifs. Les blockbusters échapperaient toutefois à ces effets.

Ca reste une société US… Cloud : Google va permettre de conserver les données en Europe

Pour ses services d’IaaS, Google va désormais proposer aux entreprises européennes d’exploiter les ressources informatiques de ses datacenters européens et de conserver leurs données dans les frontières de l’Europe. Les Google Apps ne sont en revanche pas concernées.

Bien pas bien ? Un manuel de formation confirmerait l’action humaine sur les résultats de Google

Personne n’y croit mais le mystère subsiste : les résultats de Google ne subiraient aucune intervention humaine. Une légende urbaine à nouveau démentie par un document interne.

Les ouvriers de demain ? Les programmeurs sont-ils en voie de disparition ?

Il y a plus de 10 ans, je me disais qu’il n’y aurait plus de programmeur dans les entreprises en dehors des sociétés éditrices de logiciel.

Normal on veut des produits pas cher, pas la faute aux chinois…Ouvriers chinois : Samsung fait au moins aussi mal qu’ Apple

Comme Apple, Samsung est à son tour mis en cause pour les mauvaises conditions de travail des ouvriers chinois de ses sous-traitants, mais aussi de ses propres usines. Finalement, le coréen copierait bien Apple dans au moins un domaine.

La révolution de l’impression 3D arrive en magasin

Au premier trimestre 2013, les clients des boutiques Staples, spécialisées dans les fournitures de bureau, pourront utiliser des imprimantes 3D pour produire leurs marchandises. D’abord au Benelux, puis dans d’autres pays d’Europe.

2012, fin d’un monde du web ?

Netscape l’avait dit à la fin des années 1990s : « Le navigateur va devenir le nouveau système d’exploitation ». Microsoft l’avait interprété à sa manière, mais maintenant la prophétie est en train de se réaliser… dans le bon sens.

Clichés ? Microsoft atteint du syndrome de la Schtroumpfette

La pub pour Windows Phone 8 invite les hommes à s’identifier à un champion, un chef ou un aventurier. Les femmes sont priées de se passionner pour le quotidien ou le shopping.

L’Europe absente… Amazon et Google : la guerre des Cloud

Attaque et contre-attaque, parade et riposte… Amazon et Google se sont engagés ces derniers mois dans une confrontation entre leurs offres Cloud d’IaaS. L’occasion pour les entreprises de bénéficier de prix encore plus bas.

Economie

A qui profite la dette ? A qui profite le crime ? video animation avec l’accent belge en prime :-)

a FGTB wallonne, la FGTB Bruxelles, le Centre d’éducation populaire André Genot (CEPAG) et le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde (CADTM) ont annoncé le 21 Novembre dernier leur association dans une grande campagne de sensibilisation sur la dette publique belge.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 02/12/2012. | Lien direct vers cet article

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ERP : Quand le mettre en place ?

jeudi 29 novembre 2012 à 07:56

PGI EPR entreprise Je commence une petite série d’articles répondant à des questions que l’on me pose régulièrement dans le cadre de mes activités professionnelles chez Open-DSI.  Les ERP ou logiciels de gestion intégrés sont en général les clés de voûte de l’informatique d’une entreprise. A quel moment deviennent-ils indispensables ? Peut-on s’en passer ? Comment le choisir ? En quoi le choix d’un ERP open source est-il pertinent ? Autant de question auxquelles je vais essayer d’apporter un éclairage.

La vie d’une entreprise est rarement un long fleuve tranquille. Elle est souvent semée d’embûches, de coup de stress et de long tunnel dont on a l’impression que l’on ne sortira jamais. Pourtant, il faut parfois prendre le temps de se poser et analyser ses pratiques et son fonctionnement.

Au tout début d’une entreprise, on se contente en général d’utiliser les outils bureautiques que l’on connaît. La suite Microsoft Office règne en maître sur les entreprises naissantes. Pas un Business Plan qui ne soit fait sur Excel, les premières présentations sur Powerpoint, etc…

Chez Open-DSI, nous avons fait le choix de LibreOffice qui à ce jour remplit parfaitement son rôle et nous évite de payer les quelques centaines d’euros de licence des produits Microsoft.

Lorsque l’activité se développe, le nombre de devis, factures que l’on émet peut selon l’activité croître de façon importante. Souvent les outils bureautiques commencent à atteindre leur limite, bien qu’avec un peu d’organisation et de rigueur il soit déjà possible de faire pas mal de choses.

Mais cela peut vite devenir compliqué si l’on doit gérer des stocks. Le lien avec les commandes devient alors important pour éviter les ruptures d’approvisionnement par exemple. Le suivi du chiffre d’affaires et son analyse vont aussi demander de consolider les documents bureautiques, ce qui prend du temps, génère de la double saisie et au final rend difficile le suivi de l’activité de l’entreprise.

Vient donc ce moment où le besoin de centraliser toutes les données devient prégnant, voire indispensable à la poursuite du développement de l’entreprise.

Il n’y a pas de règle sur “le bon moment”. Chaque entreprise ou presque est un cas particulier. Ce que l’on pourrait dire, c’est que l’ERP s’impose dés lors que :

L’idéal pourrait être de choisir un ERP dés la création de l’entreprise. Et pour certaines grosses “start-up” cela se justifie. Attention cependant, car la mise en place d’un ERP est structurant pour une entreprise. Et son choix dépend aussi de l’activité de l’entreprise. Une mise en place trop prématurée, c’est prendre le risque d’introduire une rigidité et des fonctionnements inadaptés. Il faut qu’il y ait déjà une certaine maturité de l’entreprise sur son fonctionnement et ses objectifs.

Ce “bon moment”, il faut aussi essayer de l’anticiper pour ne pas se retrouver acculé dos au mur et surveiller les indicateurs que je citais. La mise en place d’un ERP demande du temps et nécessite au démarrage une période d’ajustements. Conclusion, m’attendez pas la dernière minute pour installer un ERP.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 29/11/2012. | Lien direct vers cet article

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