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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Migration de MySQL à MariaDB

samedi 23 août 2014 à 22:30

mariadbToujours dans la série travaux de fin d’été, et après avoir testé la mise en oeuvre de la base de données MariaDB sous Debian 7 voici la mise à jour. Cette fois c’est la machine virtuelle qui accueille une base de données MySQL mutualisée qui sert de cobaye. Elle est utilisée par plusieurs applications hébergées sur différentes machines virtuelles. Il y a en tout six bases de données de tailles diverses, mais au contenu particulièrement critique. Pour ne prendre aucun risque je fais une sauvegarde de la machine virtuelle pour pouvoir revenir en arrière, travaillons serein.

Là encore je dois mettre à jour la version de Debian qui est encore une 6 avant de m’attaquer à la migration proprement dite. C’est là que l’on apprécie de pouvoir mettre en œuvre des applications sans avoir à compiler ou réaliser d’opérations complexes. Les montées de version sont alors redoutablement simples et fiables. Là encore aucun dégât à déplorer, merci Debian.

Passons maintenant à l’objet de cet article le remplacement de MySQL par MariaDB. Pour cela je vais suivre la procédure proposée par Jotheroot’s blog. J’ajoute le second dépôt proposé, celui du CNRS. Ça doit être du sérieux :-) . Je stoppe ensuite MySQL et teste l’installation comme conseillé. Pas d’erreur, je lance l’installation de MariaDB qui prend en charge la désinstallation de MySQL. MariaDB se lance. Je vais  dans PhpMyadmin pour voir ce qui se passe et… tout fonctionne. Une vérification sur les différentes applications qui utilisent la base et à première vue tout est ok.

Conclusion, installation, migration tout est transparent par rapport à MySQL comme on me l’avait vanté. Evidement cela ne vaut que pour mes petites installations. Il en va peut-être différemment sur des configurations plus complexes. N’hésitez pas à laisser vos retours d’expériences en commentaire.

Conclusion bis, il s est acquis que pour mes besoins et sauf cas particulier, je laisse désormais tomber MySQL. Les raisons ne sont pas techniques, mais liées à l’acteur qui porte désormais le projet, à savoir Oracle. Quant à MariaDB et ses promoteurs (ceux à l’origine de MySQL), ils ont bien tiré les leçons du passé et placé MariaDB sous la gouvernance d’une fondation. C’est encore la façon la plus saine de garantir la pérennité d’un logiciel libre, même si cela ne protège pas de tout. Les choix technologiques en l’occurrence restent toujours des paris sur l’avenir.

 


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 23/08/2014. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Passage au combo Nginx, Php-fpm, Mariadb pour mon site personnel

vendredi 22 août 2014 à 15:36

L’été c’est souvent l’occasion de faire des travaux repoussés tout le restant de l’année. C’est le cas pour la machine virtuelle qui hébergeait ce site. Côté système d’exploitation j’étais encore en Debian 6 avec le traditionnel combo : Apache, PHP, MySQL. J’aurais pu me lancer dans une « simple » mise à jour de Debian. Elle aurait probablement était complexifiée par le fait que cette machine virtuelle héberge également la messagerie familiale ainsi que des logiciels comme StatusNet à la configuration pour le moins alambiqué.

Je suis donc parti sur du neuf avec une machine virtuelle vierge montée en Debian 7. Au passage je fais tourner tout cela sur un serveur dédié avec la solution de virtualisation Proxmox. Les machines virtuelles sont des containers OpenVZ.

Et tant qu’à faire autant changer un peu les fondements. Le passage d’Apache à Nginx, cela fait longtemps que je l’avais prévu pour ce site. Couplé à Php-fpm, le résultat est bien plus léger qu’Apache ou peut-être de ce que je suis capable de configurer avec Apache. J’utilise ce combo pour le site d’Open-DSI et de Solutions Informatique pour les  TPE depuis déjà pas mal de temps ainsi que des sites web d’autres personnes/associations que j’héberge ou dont je gère les sites (bénévolat quand tu nous tiens…).

Pour faire bonne mesure et me comporter en bon libriste que je ne suis pas, je me suis dit qu’il me fallait désormais abandonner MySQL. Me former sur PostgreSQL n’étant pas à l’ordre du jour, la solution évidente était de tenter le passage à MariaDB. On m’avait à plusieurs reprises vanté la simplicité de migration et la transparence d’utilisation par rapport à MySQL.

Pour Debian l’installation est on ne peut plus simple. Il suffit d’aller sur l’espace de téléchargement dédié aux dépôts et de suivre l’assistant qui se chargera de vous indiquer la marche à suivre. J’installe ensuite PhpMyadmin qui clairement n’y voit que du feu. Bref simple pour l’administrateur système bricoleur que je suis, pas de compilation ou autres manipulations exotiques. La suite de la migration se déroule de façon totalement transparente. Export côté Mysql et import côté MariaDB, pas le moindre souci, que du bonheur :-) .

Pour faire bonne mesure, j’ai installé PHP APC. Son installation est suffisamment simple et rapide par rapport au gain apporté. Un constat que j’ai pu faire récemment sur un serveur à bout de souffle écrasé par les processus d’Apache. Le simple ajout d’APC a permis de réduire de façon drastique la charge.

J’ai du coup également remplacé l’extension WP-Supercache que j’utilisais jusqu’à présent par W3 Total Cache. Il permet notamment d’utiliser les fonctions d’APC pour gérer le cache de WordPress.

Une rapide comparaison des charges des deux machines virtuelles montre un avantage net pour le combo Nginx/Php-fpm/MariaDB avec une réduction de 30% de la charge CPU et  une réduction de l’empreinte mémoire du même niveau.

Au-delà de ce site, c’est aussi l’instance de Piwik et mon site (provisoirement ?) fermé de micro-bloging qui ont été migrés sur cette nouvelle architecture. Reste le thème de ce site que j’aimerais changer, mais pour l’instant, retour aux affaires comme on dit :-)  ! Si quelqu’un connaît un thème WordPress simple à mettre en œuvre permettant de conserver une page d’accueil similaire à l’actuelle (c’est à dire affichant les derniers articles par catégories) je suis preneur.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 22/08/2014. | Lien direct vers cet article

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Bloguons un peu dans la moiteur estivale

samedi 9 août 2014 à 23:04

Me voici de retour dans ma plaine lyonnaise après un passage humide et boueux dans le Massif des Bauges. Si je prends ma plume numérique, ce n’est pas pour vous parler de mes vacances, cela relève du domaine privé et j’ai depuis pas mal d’années décidé de laisser cela dans l’ombre :-) . Voilà quand même une petite photo du Lac d’Annecy vu depuis un spot d’envol de parapentes bien connu du coin : le col de la Forclaz (oui il faisait beau ce jour là).

Col de la Forclaz Bauges Annecy

Je viens de vider par grand coup de CTRL +A et SUPPR mes flux RSS sauf certaines catégories et certains blogs. Je doute avoir raté grand-chose ces derniers temps. J’ai bien vu qu’il était actuellement de bon ton chez les libristes de parler de Firefox OS et de son implémentation sur le ZTE Open C. Ce que j’ai pu en lire ne m’incite pas à en acheter un pour l’instant. Ce n’est pas l’envie de jouer avec qui me manque c’est juste le temps.

Le temps parlons-en :-) ! Non pas de celui qu’il fait dehors et qui nous vaut un été pour l’instant pourri, mais de celui qu’il nous manque toujours. Pourquoi je parle de cela ? Juste pour répondre à Cyrille qui désespère :

A l’heure actuelle j’ai le sentiment que le libre n’est pas nécessairement à la fête, l’état dramatique de la blogosphère française pour ne citer qu’elle pour exemple, me donne l’impression que les priorités sont ailleurs, que les gens ont changé de cap, que ça passionne moins, qu’on a tourné la page et j’en passe.

Il n’a pas tort, mais je ne pense pas que cela soit spécifique à la thématique du libre. Les conversations se sont déplacées vers les réseaux sociaux. Ce fameux temps dont certains ne disposent jamais est désormais utilisé à bavarder sur ses derniers.

J’écris, il est vrai, beaucoup moins que par le passé. Est-ce à dire qu’il n’y a rien à dire ? Non, ce ne sont pas les sujets qui manquent, juste de ce fichu temps dont nous disposons en quantité limitée. Il faut choisir alors. A l’origine de ce blog (en novembre 2008) , j’étais un salarié. Les journées étaient longues, mais les soirées restaient disponibles sauf catastrophe. J’étais peu impliqué dans des activités associatives si ce n’est la présidence d’une AMAP. J’avais donc un maximum de temps une fois les tâches familiales réalisées.

Depuis trois ans bientôt les choses ont considérablement changé. D’indépendant en portage salarial, je suis passé à gérant de ma petite entreprise et les implications dans des activités associatives se sont multipliées au-delà du raisonnable ce qui m’a obligé depuis plusieurs mois à faire des choix.

Je fais partie des vieux blogueurs plus très actif  (mais pas mort) et j’en suis fier :-) . La relève n’est pas là certes. La faute aux réseaux sociaux qui absorbe tout comme un vaste trou noir.

Je pense notamment à Facebook où j’ai recommencé à être actif pour assurer la promotion de mon guide. J’ai vraiment été impressionné à la fois par la capacité de diffusion virale qu’offre ce réseau, mais aussi par sa capacité à garder les utilisateurs en son sein. Un lien diffusé sur Twitter générera bien plus de visite sur le site que Facebook. Comme si les utilisateurs de ce dernier ne lisaient jamais le contenu des articles se contentant du titre est du texte de présentation. L’expérience est « saisissante »…

Oui les priorités de chacun évoluent et les usages aussi. Ce soir j’ai passé une heure à rédiger ce billet alors que d’autres auront retwitté, aimer, partager plusieurs articles. Quelle activité est la plus productive ?

Probablement aucune des deux :-) !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 09/08/2014. | Lien direct vers cet article

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Le logiciel libre fausse-t-il la concurrence ?

lundi 21 juillet 2014 à 22:48

C’est le débat un peu « troll » mais pas inutile lancé par Raoul Delpech sur le site CJOS. Selon ce dernier le débat autour des licences de logiciels libres se déplace de leur validité juridique à leur caractère potentiellement dangereux pour le droit à la concurrence. Ceci est bien entendu en lien avec l’apparente « gratuité » des logiciels libres.

C’est désormais à travers le prisme du droit de la concurrence qu’il faut saisir ces derniers, en s’interrogeant sur leurs potentiels effets anticoncurrentiels, et conséquemment sur l’efficacité de l’usage très paradoxal du droit de la concurrence au soutien des positions monopolistiques de l’industrie logicielle traditionnelle. Cette réflexion doit évidemment s’inscrire dans le cadre plus global de l’appréhension de la gratuité et de ses usages mercantiles par le droit de la concurrence.

Les arguments pour contrer le fait que les logiciels libres pourraient nuire à la concurrence existent. Les licences de logiciels libres confèrent à ces derniers un statut d’œuvre d’intérêt général. Empêcher leur diffusion sous prétexte qu’ils sont « gratuits » revient à considérer (en caricaturant) que l’école publique fournit un service répréhensible aux yeux du droit à la concurrence.

De plus, il est amusant de constater que cet argument régulièrement employé en faveur du logiciel libre soit retourné contre lui. L’absence de barrière à l’utilisation des logiciels libres est justement un facteur visant à favoriser la concurrence. Une caractéristique que l’on retrouve dans les entreprises du numérique libre majoritairement constituées d’entreprises de moins de 10 personnes.

Il n’en reste cependant pas moins exact que cet angle d’attaque a déjà été mis en œuvre comme le rappel Raoul Delpech et sera probablement à nouveau utilisé à l’avenir. Le débat autour des licences libres est loin d’être terminé et ce ne sont pas les affaires franco/française qui vont contribuer à calmer le jeu à ce sujet.

Qu’en pensez-vous ?


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 21/07/2014. | Lien direct vers cet article

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Coupe du monde du logiciel libre, Brésil-France : 4 à 1

mardi 15 juillet 2014 à 21:45

football-stadium-227561_640Difficile durant la coupe du monde de communiquer sur autre chose. Les journalistes ne sont pas très pressés de sortir des chemins battus et rebattus et l’équipe de France est à la fête. C’est le constat que nous faisions il y a deux semaines avec Bruno, un étudiant de la licence COLIBRE que j’accueille chez Open-DSI depuis quelques semaines pour un stage de fin d’année.

Sa mission, communiquer autour de la sortie du guide que j’ai coécrit sur les solutions informatiques libres pour les TPE. Dans les divers travaux qu’il réalise, il doit produire du contenu rédactionnel. L’idée de faire un article autour du sujet dominant de ses dernières semaines nous est venue tout naturellement. À l’époque la France est encore en compétition. Quel meilleur challenger pouvions-nous lui trouver que le Brésil. Et comme vous allez le voir dans cette série de trois articles, ce dernier a une bonne longueur d’avance en matière de logiciel libre sur notre pays.

Bruno a fait un joli travail de recherche documentaire pour illustrer son propos et ne pas en rester à un simple article d’opportunisme journalistique :-) Je vous laisse découvrir cette série d’articles :

 


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 15/07/2014. | Lien direct vers cet article

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