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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Comparatif des logiciels d’installation automatisée pour Windows Chocolatey et WAPT

mardi 24 mars 2015 à 21:53

Chocolatey logoAprès avoir mis en œuvre WAPT pour automatiser l’installation et la mise à jour de programmes sous Windows, voici le tour de Chocolatey dont je signalais l’existence dans le précédent article. Voici un petit comparatif des deux solutions.

L’installation de Chocoaltey se fait avec une « simple » ligne de commande. Pour le geek cela n’est guère un problème. Pour Mme Michu la directive « Ouvrez l’interpréteur de commande » va déjà tourner au drame. Un point pour WAPT et son programme d’installation.

Voici donc la fameuse ligne de commande :

@powershell -NoProfile -ExecutionPolicy unrestricted -Command "(iex ((new-object net.webclient).DownloadString('https://chocolatey.org/install.ps1'))) >$null 2>&1 » && SET PATH=%PATH%;%ALLUSERSPROFILE%\chocolatey\bin

Une fois lancée s’en suit un déroulé d’instructions qui me laisse à penser que tout se passe bien. L’étape suivante consiste à installer une interface graphique : Chocolatey GUI. Je ne vais quand même pas jouer avec des lignes de commandes :-).

Pour cela il faut saisir la ligne de commande suivante :

choco install chocolateygui

Au passage cela vous permet de découvrir comment installer un programme en ligne de commande. La liste des programmes disponibles est par ici. Suite à l’installation, je me retrouve avec une jolie icône dans mon menu « Démarrer ». J’ai droit à une interface façon Metro assez jolie. Par contre c’est dans la langue de Shakespeare…. Du coup, j’aurais bien mis un point, mais j’en resterais à un demi-point pour Chocolatey.

Sélection_104

L’interface graphique permet de gérer les programmes installés et ceux disponibles dans le dépôt. Côté logiciel, la fraîcheur des versions est plutôt en faveur de Chocolatey. Par exemple pour LibreOffice, nous avons une 4.4.0.3 qui est la version « Évolution » plutôt destinée aux utilisateurs avancés impatients de tester les nouveautés et la « oldstable » en 4.2.8. Comparé à ce qu’affiche le site le LibreOffice, il manque donc la « stable » » qui en en 4.3.6. Côté WAPT c’est la 4.3.5. stable. Selon qui on est, l’avantage va à l’un ou à l’autre. Personnellement, je donne un demi-point à WAPT pour mettre à disposition la version stable. La présence de la version « Evolution » lui aurait valu un autre demi-point :-). Je donne également deux points à Chocolatey pour ses 2642 packages et la fraîcheur comparé aux 350 de WAPT.

Comme j’aime faire dans le lourd, je désinstalle LibreOffice de ma machine virtuelle Windows Seven et je lance son installation par l’interface graphique de Chocolatey. Et là c’est le drame. Une fenêtre s’affiche furtivement avec plein de choses en rouge. Je retourne donc à ma ligne de commande avec un :

choco install libreoffice

Là, ça a l’air de mieux se passer. C’est parti pour 224 Mo de téléchargement. L’installateur se lance. Là aussi une autre différence avec WAPT où les installations sont « silencieuses » et uniquement signalées dans la barre de notification avec une infobulle affichant la progression de l’installation. Cependant l’installeur ne pose aucune question. Donc pourquoi pas. J’ajoute quand même un point à WAPT sur cette partie. Il me semble que vu l’orientation professionnelle de l’outil, ce point est systématisé. Mais sur d’autres programmes, Chocolatey a travaillé de façon silencieuse également. Je donne donc un demi-point à Chocolatey.

Pour ce qui est des mises à jour, avec Chocolatey, c’est à l’utilisateur de penser à vérifier si des mises à jour sont disponibles contrairement à WAPT qui se charge de vous le notifier. Encore un point pour WAPT.

Je n’ai pas pu tester la mise à jour pour l’instant avec aucun des deux outils. J’attends de voir ce que cela donnera dans la pratique puisque j’ai installé les deux outils sur une même machine virtuelle. Chaque outil gérant des programmes différents.

Au final cela nous fait 3,5 points pour WAPT et 3 pour Chocolatey. Autant dire que le match est serré. Comme bien souvent c’est le besoin et le contexte qui décidera de l’outil à utiliser. WAPT est clairement mieux positionné pour un usage professionnel que Chocoaltey qui me semble un outil de geek ne serait-ce que pour la quasi-obligation de passer par la ligne de commande.

Si l’on pense grand public, je dirais que WAPT est plus simple à mettre en œuvre, même si sa logithèque est moindre. Pour le PC de Belle-Maman que maintient le Geek, Chocolatey sera peut-être une meilleure solution du fait que l’on décide de quand faire les mises à jour et du plus large choix de logiciel. Cependant cela est possible aussi avec WAPT, il suffit de ne pas installer l’application de notification.

Voilà, faites votre choix :-) !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 24/03/2015. | Lien direct vers cet article

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Microsoft Windows 10 va légaliser les copies pirates… et puis non

mardi 24 mars 2015 à 08:59

Windows10Microsoft vient de nous faire un joli pas de danse, un retournement de veste ou erreur de communication, choisissez votre hypothèse. Il paraissait effectivement incroyable que ce dernier ne se mette à légaliser des copies pirates de son propre logiciel.

Pourtant sur le coup cela m’a semblé tout à fait envisageable. Oui je suis un grand naïf :-) . Je reste en effet persuadé que le système d’exploitation n’est plus du moins dans ses versions « familiales » stratégique. Les derniers résultats publiés par Microsoft en juillet 2014 montrent que le développement de son activité est désormais tiré par le cloud et son offre Office 365 avec une progression de 174% en un an. Je reste à peut prêt persuadé que cette tendance va s’accentuer.

Je suis d’ailleurs étonné que les systèmes d’exploitation des postes de travail n’aient pas encore été intégrés dans un package Office 365. Cela permettrait d’encore mieux contrôler l’utilisateur et rendre indispensable le paiement d’un abonnement. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a effectivement une limite à ce que les gens sont prêts à accepter de perdre. Perdre l’usage d’une suite bureautique est une chose, perdre l’usage du matériel dont on fait l’acquisition en est un autre. Probablement une des raisons pour lesquels Microsoft n’a pas encore franchi ce pas.

Microsoft Windows gratuit ?

Je reste convaincu que le prochain pas sera la gratuité. Peut-être une gratuité relative. J’achète une première fois Windows avec mon matériel et puis je bénéficie de toutes les versions suivantes gratuitement. Bien entendu ceci reste valable tant que je garde ma machine. C’est en tout cas ce qui se va passer pour les possesseurs de Windows Seven et Windows 8 qui bénéficieront d’une mise à jour gratuite vers Windows 10 la première année.

Je ne doute pas que cela devienne la règle. Sachant que les utilisateurs n’ont pas l’impression d’acheter Windows quand il achète une machine cette pratique va donc rendre Windows virtuellement gratuit dans l’esprit du grand public.

Si l’on replace toutes ces gesticulations dans le contexte de la lutte avec les systèmes d’exploitation libre, il est évident que la lutte reste totalement inégale. Tant que des constructeurs ne proposeront pas à minima un double-boot au premier démarrage offrant le choix d’activer un OS libre ou Windows (en sortant la carte de crédit pour ce dernier) la situation n’a quasiment aucune chance d’évoluer. Mais mis à part une contrainte légale, je ne vois pas pourquoi un constructeur prendrait cette peine dans le contexte actuel.

Alors cafouillage ou communication ? Les deux mon colonel :-) !


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Ma semaine de flux RSS… et d’humeurs #10

dimanche 22 mars 2015 à 21:49

censorship-610101_640Commençons par parler un peu logiciel libre pour changer avec la publication de la mise à jour du socle interministériel de logiciels libres. Pas de grande révolution parmi les outils. J’ai parcouru rapidement la liste des logiciels référencés. J’y retrouve bon nombre de logiciels que je conseille régulièrement. Je vois d’ailleurs que ce sont les versions ESR de Thunderbird et Firefox qui sont référencés ce qui n’est guère étonnant. Reste à voir maintenant le taux d’utilisation de ses logiciels grimper dans tous les ministères, et il y a encore de bonnes marges de progression pour certains d’entre eux.

Comme tous les printemps une série d’actions un peu partout en France autour du logiciel libre. J’en reparlerais dans la semaine, mais à Lyon nous allons avoir nos Journées Du Logiciel Libre les 28 et 29 mars prochain. J’animerais une conférence sur le thème des logiciels libres pour les TPE. Surprenant ?

Un article assez intéressant qui fait un état des avantages potentiels qu’il resterait à GNU/Linux sur les autres systèmes d’exploitation. Je rejoins l’auteur dans sa vision de l’avenir de GNU/Linux sur les desktops. Je cite l’auteur : Le libre sert effectivement de base solide, qui fait gagner du temps et de l’argent aux industriels. Tant qu’une alternative d’intérêt général de grande envergure ne verra pas le jour, le logiciel libre (le vrai) restera réduit à son petit village d’irréductibles gaulois.  Je sais que cela enchante certains hélas…

Je voulais en parler semaine dernière, mais j’ai zappé l’information. C’est l’apparition depuis quelque temps d’un nouveau média consolidant les informations autour du logiciel libre : le Journal du Pirate. Initié par Carl Chenet, Debianeux bien connu, il fonctionne par un système de votes pour faire remonter le contenu pertinent proposé par l’équipe. Une approche différente du Planet-Libre qui se « contente » d’agréger le contenu proposé et rédigé par ses membres. Si on regarde rapidement le contenu du Journal du Pirate, on y voit quand même quantité d’articles à tendance Geek.

Thunderbird va-t-il connaître de nouvelles évolutions significatives ? C’est l’espoir que laisse planer l’annonce de l’arrivée d’une entreprise allemande nommée SoftMaker parmi les contributeurs au projet. De ce que j’ai compris du communiqué de presse Softmaker va allouer un développeur à plein temps pour améliorer Thunderbird et son extension d’agenda Lightning. Le but est d’intégrer Thunderbird dans la suite bureautique proposée par Softmaker pour remplacer son client de mail actuel. Une suite cependant propriétaire sauf erreur de ma part. Un point qui n’est pas clair dans l’annonce, c’est la licence sous laquelle seront développées les extensions censées améliorer Thunderbird. J’ai bien peur qu’elles ne soient réservées aux acheteurs de la suite bureautique. Si du logiciel propriétaire permet de faire évoluer de logiciel libre réjouissons-nous… Mais cela interpelle sur l’état du Libre à ce jour… Je vous laisse consulter la page dédiée à Thunderbird chez Softmaker.

Je finirais par la nouvelle de la semaine et la première mise en œuvre concrète de tentative de blocage administratif (aucun juge ne s’est prononcé) d’un site web. Ajoutons à cela l’histoire de la « boîte noire » que le gouvernement veut installer chez les opérateurs télécoms et nous avons un paysage magnifique de l’internet de demain et de la société de surveillance dans laquelle nous nous enfonçons. Cela a du bon cependant. Demain, il suffira de ne plus avoir d’accès internet, d’abonnement 3G, de téléphone et de carte bancaire pour disparaître de la société. D’ailleurs la disparition sera complète, car il est probable que nous ne pourrons plus vivre en son sein sans cela.

Bonne semaine à toutes et à tous !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 22/03/2015. | Lien direct vers cet article

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Automatiser l’installation et la mise à jour de logiciels sous Windows avec WAPT

samedi 21 mars 2015 à 22:32

Schéma TISWAPT

Voici un retour d’expérience rapide sur la mise en œuvre de WAPT dans le cas d’un petit déploiement de postes dans une petite structure. Il s’agissait de préparer une petite dizaine de postes sous Windows Seven Pro en vue du remplacement de machines plus anciennes.

La liste des logiciels à installer est composée à 100 % de logiciels libres. J’en vois certains qui se demandent déjà pourquoi ne pas avoir installé du GNU/Linux. Tout simplement parce que le client doit ensuite « mazouter » les postes avec des logiciels propriétaires métier :-) .

La base de logiciels libres qui sera utilisée est large. Elle se compose de la suite LibreOffice, de Thunderbird, Firefox, Gimp, Inkscape, Scribus sans parler de tous les petits utilitaires comme 7zip, PDF creator, GhostScreen, VLC et Keepass2. Encore une preuve, si c’était nécessaire, que les solutions libres peuvent répondre à la grande majorité des besoins des petites structures.

Les mises à jours sous Windows, la galère

De façon traditionnelle, la mise en place de ces logiciels sous Windows implique de se constituer un petit référentiel avec tous les programmes d’installation. Il faudra ensuite les lancer un par un laborieusement sur chaque poste. Une opération qui n’a rien de compliqué, mais qui est relativement pénible.

Il ne faut pas non plus oublier qu’une fois installés, ces logiciels vont vivre. Il faudra les mettre à jour. Sous Windows chaque logiciel gère de façon autonome et de façon plus ou moins automatisée la détection et l’installation de mises à jour.

Les systèmes d’exploitation GNU/Linux utilisent depuis de très nombreuses années un système de dépôt d’applications que l’on appelle communément maintenant un « store ». Un concept réinventé et popularisé auprès du grand public par Apple avec son iPhone puis par Android. L’avantage des dépôts est de permettre de gérer de façon centralisée les installations et surtout les mises à jour.

WAPT, la solution

La société informatique Tranquil IT System a développé WAPT, un outil dont le principe de fonctionnement est similaire au gestionnaire d’installation et de mise à jour Apt de Debian. A la partie client s’ajoute une console d’administration permettant de piloter le déploiement des logiciels de façon centralisée. WAPT est disponible sous licence GPLv3.

Il est bien entendu possible de constituer son propre dépôt. Les packages de logiciels sont constitués à l’aide de script écrit en python. Le client WAPT peut gérer plusieurs dépôts. Un dépôt public et un dépôt privé par exemple ou un dépôt de « proximité » pour les entreprises ayant plusieurs sites géographiquement distants. L’installation du serveur est possible aussi bien sur une Debian que sur une machine Windows.

Le fonctionnement de WAPT sur le poste de travail est similaire à la commande de Debian : apt-get. Lors de l’installation, un dépôt est configuré et il suffit d’indiquer le nom du logiciel que l’on souhaite installer. Un dépôt public est disponible et contient environ 335 logiciels. Des run-time de .Net ou encore de Flash Player, Java, sont disponibles.

Une interface web est également disponible sur le poste de travail pour gérer les installations. Une petite vidéo pour illustrer.


Pour en revenir à mon installation, j’ai donc constitué une simple ligne de commande avec l’ensemble des logiciels à installer. Sur chaque poste il suffit d’installer le client WAPT. J’ai ensuite lancé la commande dans une invite de commande lancée en tant qu’administrateur et tout s’installe. Je vous laisse imaginer le gain de temps que cela peut représenter.

Les logiciels mis à disposition sur le store sont tous relativement récents, ce qui laisse présager de mises à jour régulières pour les principaux logiciels. A noter que les mises à jour automatiques sont parfois désactivées lors de l’installation. C’est par exemple le cas pour le run-time de Java.

Le client WAPT se charge de contrôler la disponibilité de mises à jour et de prévenir l’utilisateur depuis la zone de notification. Un menu contextuel permet alors de lancer la mise à jour.

Processus de mise à jour WAPTLa solution est intéressante pour une entreprise, mais aussi pour un particulier. Elle a le mérite d’être simple à mettre en œuvre. Bien sûr, d’autres logiciels libres existent sur ce créneau. Je ne citerais que les plus connus comme OCS Inventory, OPSI ou encore FusionInventory. Il existe aussi chocolatery qui m’a semblé plus complexe à mettre en œuvre du moins au premier abord. Il ne fonctionne qu’en ligne de commande à ce que j’ai vu.

Si vous avez eu l’occasion d’utiliser WAPT dans un contexte professionnel ou personnel, n’hésitez pas faire part de vos expériences en commentaire :-) !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 21/03/2015. | Lien direct vers cet article

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Évangéliste techno-digital à temps partagé pour offre à base de logiciel libre ou open source

lundi 16 mars 2015 à 08:04

icon-set-582020_640Qui aujourd’hui peut estimer raisonnablement faire connaître, vendre un produit ou une offre de service sans passer par l’usage d’internet ? Le web, les réseaux sociaux sont désormais devenus un centre commercial sans limites où se côtoient des millions de boutiques en tout genre. Je ne me lancerai pas dans cet article sur une réflexion sur la place des blogs comme le mien ou d’autres dans cet environnement, ni si cet état de fait est « bien ou mal ». Toujours est-il que désormais la communication passe par le digital, le numérique. Il n’en faut pas moins oublier le terrain réel où il faut aussi aller à la rencontre de son public.

Il était une fois

Si vous avez suivi les liens qui mènent vers ma petite société de conseils informatiques vous avez dû voir que je proposais des prestations de responsable informatique à temps partagé. Le principe est simple : donner accès aux compétences d’un cadre expérimenté à des TPE/PME selon leurs besoins. En effet à moins de 50 à 100 salariés, difficile de justifier l’emploi à temps plein d’un profil comme le mien. Sauf si son activité s’inscrit à 100 % dans le numérique. Cependant pour éclairer la route et éviter les pièges quelques jours par mois ne sont pas inutiles.

Je me suis lancé sur ce créneau en 2011. Cela a pas mal fonctionné, mais depuis 2014, le marché se durcit et cette rentrée 2015 n’est pour l’instant guère plus tendre. Une autre raison probable à cette baisse de la demande, c’est aussi que la « proposition de valeur perçue » d’un responsable informatique est devenue faible. Il n’est pas une ressource « critique » aux yeux des patrons français. L’informatique reste pour beaucoup d’entre eux une commodité, l’équivalent du papier/crayon d’antan.

La consumérisation de l’informatique leur a laissé pensé, et pas forcément à tord, qu’il était devenu simple de gérer son informatique soi-même. Après tout ouvrir un compte sur Office365 n’est guère plus compliqué que de faire ses courses en lignes. La mise en place est également relativement simple. C’est le principe des menottes numériques, il faut qu’elles soient le plus simple possible à enfiler.

Résultat, je cherche à me diversifier en attendant la reprise tant promise (et dont je doute à court terme). Mais c’est peut-être aussi un nouveau départ…

C’est quoi un évangéliste ?

Wikipédia a une page sur le sujet et nous donne cette définition :

Un évangéliste technologique (terme traduit de l’anglais technology evangelist par certaines entreprises) est une personne qui essaye de rassembler une masse critique de personnes adhérant à une technologie, dans le but de la consacrer comme standard, au sein d’un marché dépendant de l’effet de réseau.

Je compléterais en précisant que le terme de technologie peut recouvrir pas mal de choses, comme un logiciel, du matériel ou encore un service.

En parcourant cet article, le profil idéal serait :

J’ajouterais qu’il doit croire dans le projet ou produit dont il fait la promotion. Difficile d’être convaincant sans cela…

En suis-je un ?

Cela fait maintenant 20 ans que je bourlingue dans le monde de l’informatique. Il n’y a guère de sujet que je ne sois pas en mesure d’aborder en matière de numérique. Que ce soit sur le plan matériel, logiciel (libre ou pas), télécommunications fixes et mobiles, liaisons data, communication digitale, etc.

Ce blog existe depuis 2008. Il m’a permis de faire connaître mon nom dans le landerneau du logiciel libre et de l’open source. J’ai rencontré au travers des plateaux TV que j’ai animés pendant plusieurs années pas mal de monde et noué des liens.

Si j’ai fait parler les autres, je sais aussi le faire. J’ai animé pas mal de conférences, tenu pendant un an des éditos vidéos hebdomadaires et a priori je me débrouille pas mal d’après les retours. Il y a sans nul doute des « axes d’amélioration » et c’est fort heureux.

Pour finir, je dispose de profils suivis sur à peu près tous les réseaux sociaux qui comptent…

Sans compter le petit millier d’articles rédigés pour ce site, je pense donc avoir pas mal des compétences requises pour le poste :-) Un peu prétentieux peut-être, mais il ne faut pas non plus se sous-estimer. Sur le principe du aide-toi et le ciel t’aidera, autant se jeter à l’eau.

Il y a un bémol cependant, je ne parle et n’écrit l’anglais que relativement mal. J’avais, il trois ans, passé un simili-TOEFL m’ayant noté à environ 600. Pas catastrophique, mais le plus dur reste à faire… Ceci me cantonne donc pour l’instant à la gestion de communauté francophone. C’est j’en suis conscient un handicap dans le cas de projets internationaux et les projets libres ou open source le sont souvent.

Mais je pense qu’il y a déjà pas mal de projets français qui voudraient déjà être plus connus dans la francophonie. Et puis si on me donne ma chance, je sais apprendre et les traducteurs professionnels ça existe aussi :-) !

Nouvelle offre de services ?

Cet article est une réflexion à haute voix pour vous questionner sur l’opportunité de proposer mes services aux porteurs de projets libres ou open source. Le logiciel libre souffre souvent d’une faible visibilité. C’est même le premier frein identifié par les pro du logiciel libre. Une des principales raisons est le manque de moyen. Un problème qui touche aujourd’hui à peu près tout le monde. Or se payer un communiquant à temps plein quand on démarre ou que l’on est encore « petit » ce n’est pas évident.

C’est là que le travail à temps partagé sort du bois. Le principe est simple, il s’agit de partager entre plusieurs entreprises une ressource pour profiter de ses compétences selon ses besoins : de un à deux jours par mois à plus.

Pourquoi le logiciel libre et l’open source ? Parce que je pense savoir de quoi je parle même si mes prises de position sur le sujet sont souvent divergentes de sa communauté :-) . Mais c’est pour faire avancer le schmilblick !

Qui est concerné par ce service ? Toute société souhaitant faire connaître une offre à base de logiciels libres. Il peut s’agir de prestations basées autour d’un logiciel libre, d’un service en ligne, d’un logiciel tout court, etc. Le plus simple sera de discuter ensemble du projet en question.

Comment se déroule la prestation ? Il faudra définir les supports de communication, la cible à atteindre, les moyens associés, les relais, etc. Mais pas d’inquiétude, on fera le plan ensemble !

Combien de temps dure la mission ? À convenir, mais c’est une démarche que vous engagez sur le long terme. Ce n’est pas en trois mois que l’on peut obtenir des résultats. Ils se mesureront (et il faudra définir les indicateurs) dans la durée. Un an semble un minimum. Mais dans l’absolu, il n’y a pas de fin….

À côté de cela, j’ai pas mal de personnes autour de moi pour compléter mes compétences autour de la création de visuels graphiques, de photos, de captation vidéo, de création de sites web, sans parler de support de communication très différenciant.

Donc pour résumer, si vous voulez faire appel à un évangéliste pour faire connaître votre offre à base de logiciel libre ou open source auprès de vos futurs utilisateurs et clients, appelez-moi :-) Je mettrais à votre disposition mes compétences de communicant digital, mes réseaux, mon image pour valoriser et faire connaître votre offre. Le tout selon vos besoins et les principes du travail à temps partagé.

Si vous êtes arrivé en bas de ce long article, c’est que vous avez mérité le lien pour me contacter ! Sinon, laisser un commentaire, je vous contacterais sans faute.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 16/03/2015. | Lien direct vers cet article

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