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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Lyon, conférence le jeudi 20 novembre : PLOSS-RA – Logiciel Libre et Open Source, modèles et opportunités

dimanche 16 novembre 2014 à 18:54

Petite annonce de service pour porter à la connaissance des habitants de la région lyonnaise l’organisation d’une conférence en collaboration avec L’Université Lyon1 et le PlossRA. Elle sera menée par François Aubriot, président du PlossRA et dirigeant de DotRiver et moi-même dans un numéro de claquettes en duo désormais rodé.

conference-dptinfo-plossra

Le thème : Logiciel Libre et Open Source, modèles et opportunités

La conférence se déroule le jeudi 20 novembre de 13h à 15h à l’Université Lyon 1 : Campus LyonTech-la Doua, 23/25 Avenue Pierre de Coubertin, Batiment Nautilus, Salle C2 (Tramway T1 – Université Lyon 1).

Au programme :

Un programme dense de deux heures dont l’objectif et de démystifier les logiciels libres et d’expliquer comment concrètement les utiliser.

Plan d’accès :

plan-acces-conference

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 16/11/2014. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Owncloud : un client de synchronisation en progrès

mardi 11 novembre 2014 à 21:23

owncloud-logoOwncloud est la solution de synchronisation et de partage de fichiers que j’utilise pour ma petite entreprise. Je n’utilise pas pour l’instant les fonctions de calendriers et de contacts partagés. Je laisse ce rôle au groupware SOGo qui accessoirement me fournit aussi le webmail.

Dans mon dernier billet concernant Owncloud et sa version 6 je faisais un point de ce qui me semblait utilisable « en production » et de ce qui restait encore du domaine du fragile. La version 7 qui est arrivée depuis déjà quelque temps a résolu les dernières scories et l’ensemble des fonctions de partage de fichiers, agendas et contacts sont pleinement fonctionnels notamment au niveau de la synchronisation avec un logiciel comme Thunderbrid ou encore un smartphone Android.

Ce matin, mon gestionnaire de mise à jour m’a signalé la disponibilité de la version 1.7 du client de synchronisation d’Owncloud.  En plus des corrections et améliorations diverses dont certaines au niveau du processus de synchronisation (voir la liste des modifications ici), voici les deux principales nouveautés.

Commençons par la possibilité offerte de sélectionner  un ou des dossiers que l’on ne souhaite pas rapatrier sur son poste. Une fonction très pratique qui met Owncloud au niveau de ce que propose Dropbox.

owncloud-selection

La deuxième nouveauté est l’apparition de petites pastilles dans nos explorateurs de fichiers pour indiquer l’état de synchronisation de chaque dossier ou fichier. A noter que cette fonctionnalité est disponible pour Windows et GNU/Linux avec Nautilus pour ce dernier (pensez à ajouter le paquet ownclound-client-nautilus).

Par contre toujours pas de menu contextuel permettant de réaliser des partages. Un peu frustrant quand on sait que même sous GNU/Linux ce type de fonction existe avec le client Dropbox. Néanmoins, le projet avance dans une bonne direction et on peut espérer que d’ici un an, nous aurons un client de synchronisation tout à fait équivalent à ce qu’offrent les équivalents propriétaires.

En tout état de cause, je ne regrette pas de conseiller et mettre en place ce logiciel chaque fois que cela est possible à mes clients. J’ai pu le vérifier, un simple hébergement mutualisé comme ceux d’OVH à quelques euros offrant plusieurs dizaines de Go de stockage suffit tant qu’il n’y a pas trop d’utilisateurs en même temps.

Même si je m’interroge sur l’évolution à moyen terme du projet force est de constater que le logiciel a atteint une maturité tout à fait satisfaisante. Il existe sur le seul périmètre partage de fichiers d’autres solutions tout à fait performantes voir peut-être même meilleures. Je pense notamment à Pydio et Seafile. Ce sont deux solutions qu’il faut prendre en compte à l’heure du choix. Owncloud conserve l’avantage d’être plus étendu fonctionnellement, donc c’est le besoin qui comme souvent aidera au choix.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 11/11/2014. | Lien direct vers cet article

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Des bénévoles Mozilla sur les marchés mais pas chez Leclerc

mardi 4 novembre 2014 à 21:02

Visiblement Mozilla serait en passe de remettre les couverts pour une nouvelle opération « Animation chez Leclerc ». L’information a filtrée via la liste de diffusion publique. Je ne balancerais bien sûr pas le sympathique gars qui m’a passé l’information pour ne pas l’exposer à la vindicte populaire :-) : « T’es fou , l’autre trolleur, il va encore nous les briser » :-)

Bon essayons de rester détendu sur un sujet qui m’agace malgré tout au plus haut point. À la fois parce qu’il provoque une vague d’incompréhension chez les libristes, mais aussi parce que l’acteur qui en est à l’origine est ce que l’on aurait de mieux à ce jour pour essayer de faire triompher un logiciel libre non marchand développé dans l’intérêt général. Je parle évidemment de Mozilla.

Commençons par le passage qui suscite mon agacement :

J’ai eu une discussion avec Dominique Palazzi de ZTE qui m’a expliqué que les magasins Leclerc souhaiteraient avoir une deuxième série d’animations dans les magasins que nous avions déjà fait en août/septembre. Les dates 22 et 29 novembre.
Les raisons de cette demande : les ventes d’Open C ont chuté suite à un manque de stocks de 4 semaines. ZTE recrute des formateurs pour former les vendeurs, mais les Leclerc aimeraient quand même de nouveau des animations. Ce coup-ci, pas plus de 2 personnes par magasin (pour pas surcharger le rayon). Les magasins ont été prévenus par ZTE (pas de couac normalement). Pas de mascotte.

Ma lecture est la suivante : les ventes de l’Open C  ont chutées, car ZTE a mal géré/prévus les stocks nécessaires pour répondre à la demande. Mauvais point pour ZTE, ce n’est pas bien de ne pas croire dans les logiciels libres. Quant au pas de mascotte, là ça m’écœure complètement. Faut vendre du ZTE, la pub pour Mozilla, le moins visible surtout.

Il faut donc faire remonter le chiffre des ventes parce que pour rester chez Leclerc il faut le mériter. Et là évidemment, le plus simple c’est de demander à Mozilla de fournir du bénévole pour pousser un peu les ventes. Leclerc, lui il ne doit pas y croire aux logiciels libres, sinon, il aurait embauché des commerciaux pour renforcer ses équipes de ventes. Mais pourquoi embaucher quand on peut avoir des vendeurs gratuits. Ca Leclerc il l’a bien compris, les logiciels libres et tout ce qui va avec, c’est gratuit.

Je ne m’étalerais pas une nouvelle fois sur les raisons qui me poussent à désapprouver ce genre d’opération. Je l’ai déjà fait et vous invite à vous reporter à l’article en question. Je suis aussi parfaitement conscient que Mozilla doit ménager les rares constructeurs qui ont pris le « risque » de proposer des smartphones équipé de FirefoxOS. Mais pas en mettant à disposition ses bénévoles pour des opérations commerciales de grandes surfaces.

Mais bon il est bien gentil le pépère Scoffoni, mais qu’est ce qu’il propose ? Faut pas aller chez Leclerc, mais alors on fait quoi pour faire la promotion de FirefoxOS ?

Ma réponse sera assez simple. Vous allez où vous voulez, mais vous restez dans l’espace public. Les seuls bénévoles que j’accepte de voir dans les supermarchés sont ceux des Restaus du Cœur les jours de collecte :-) !

Pourquoi ne pas faire une opération, FirefoxOS sur ton marché. Voilà un lieu populaire, où l’on est sûr de rencontrer là aussi les vrais gens. Une autorisation à formuler à la mairie (même pas sur si on reste en marge du marché), une mascotte, deux trois téléphones de démonstration et en avant. Évidemment, rien n’empêche de distribuer des bons de réductions pour avoir un ZTE moins cher chez Leclerc. Mozilla aura négocié préalablement le reversement de 2/3 euros par ZTE vendu avec ce bon :-) . On fait venir la presse locale et Mozilla pilonne les rédactions des 20h pour qu’ils fassent un reportage sur le sujet avec Tristan qui explique le tout à Mr Pujadas sur TF1.

Évidemment le passage à l’achat sera plus faible que dans le rayon d’un supermarché. Mais l’acte de promotion sera sain et les retombés pas forcément moindre en terme de notoriété pour Mozilla. Sinon en mode pervers, il y a les sorties d’écoles, je pense, surtout aux collèges et lycées.

Bien évidemment, il faut mutualiser et inviter les gens de Framasoft à venir tracter le même jour sur leur opération de degooglisation sans oublier les GUL locales. Autant mutualiser et maximiser l’impact. Des services libres, des smartphones libres et des PC libres. Ben quoi ? Oui c’est possible :-) Et si une telle opération à l’échelle nationale se monte, promis, j’irais tracter sur le marché ! Une belle opération de communication multiacteur pour laquelle Mozilla serait un pilote et leader idéal. Oui c’est du boulot, oui je m’en rends compte et oui c’est possible !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 04/11/2014. | Lien direct vers cet article

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Pourquoi je ne blogue plus (enfin moins qu’avant)

dimanche 2 novembre 2014 à 21:20

EcritureVoilà le genre d’article qui ne dépassera pas les 50 lectures probablement. Mais qu’importe le nombre si l’on a la qualité :-) ? Dans le présent cas de figure, cette affirmation me convient parfaitement.

Ce billet vient en réponse à ce qui s’écrit chez mes collègues Fred, Cyrille, Christophe, Alterlibriste, Stephane et d’autres peut-être, mais j’ai dû les rater. Qu’ils ne m’en tiennent pas rigueur ;-) !

Pour ce qui est de mes « techniques de blog », il n’y en a pas vraiment ou plutôt elles sont à mon avis traditionnelles. Je parcours mes flux RSS, les réseaux sociaux et de temps en temps apparaît une actualité qui me donne envie de rebondir sur le sujet pour appuyer ma propagande habituelle. Parfois ce sont des tests de logiciels ou un bricolage que j’ai envie de partager, une présentation ou un événement. Bref les déclencheurs sont multiples.

En fait je vais en profiter pour expliquer pourquoi je ne blogue plus aussi souvent que par le passé. Au tout début de ce blog, vous aviez droit à un article quasi-quotidien. Une actualité, trois, quatre chapitres et hop emballé c’est pesé :-) . Petit à petit les articles se sont rallongés. Il n’est pas rare qu’ils dépassent les mille mots. Je n’arrive plus bien à faire « court ». Pourtant faire court et de qualité est un challenge intéressant.

Depuis peut-être bientôt un an je n’écris plus guère qu’une ou deux fois par semaine au mieux malgré des tentatives pour me relancer. Le dernier article date d’ailleurs de plus deux semaines. Les raisons ne tiennent pas à une morosité de l’actualité. Il y a toujours quelque chose à raconter. C’est juste que ma vie n’est plus la même depuis maintenant presque trois ans.

Je ne suis plus salarié. Travailler à son compte et se lever le matin en se posant la question de ce que l’on va facturer aujourd’hui est devenue mon quotidien. Ce n’est pas si terrible, j’ai fait ce choix même si parfois il m’arrive de regretter cet ancien temps où cette petite inquiétude du lendemain me frôlait bien moins. Mais c’est un choix que j’ai fait, une forme de libération de certaines contraintes. Mais bien évidemment il y en a d’autres. Au moins les ai-je choisis.

Parmi ces contraintes, il y a celle qui me fait toujours m’interroger quand je me mets devant ma machine. Dois-je consacrer les une ou deux heures qui viennent à écrire ou ne devrais-je pas plutôt traiter une ou plusieurs de ces multiples tâches qui assureront ma pitance de demain. Écrire cette newsletter à mes clients et prospects, histoire qu’ils pensent à moi et m’appellent pour me passer plein de commandes, faire ce devis que j’ai promis « au plus tôt », reprendre la plaquette de telle offre pour l’améliorer, etc. Il y a toujours quelque chose à faire.

Et bien souvent mon choix ne se portera pas sur la rédaction d’un article… Mon blog ne me rapporte au final que peu voir pas de clients aujourd’hui. Mais peut-être ne sais-je pas non plus m’en servir. Les professionnels du « personal branding » me diront peut-être que je suis un manche :-). J’attends leurs conseils avec impatience.

Qu’à cela ne tienne, je fais mes choix et les assume, c’est déjà pas mal. Au final cet article ne vous apprendra sûrement pas grand-chose. Ma vie n’est plus faite de rythme, mais un chaos permanent de changement sans aucune régularité si ce n’est les obligations familiales pour lesquels il vaut souvent mieux être à l’heure. Et la famille c’est sacré !

Allez je lève un peu le voile sur les conditions de rédaction de cet article. Je reformate partiellement un serveur dédié de Meza. Visiblement le serveur ne reboot pas tout seul. Du coup je dois attendre qu’un technicien fasse je ne sais trop quoi pour que le serveur démarre. On va dire que quand il en aura marre il se fendra peut-être d’un message pour me demander des comptes… Je profite de ce temps d’attente pour écrire ces lignes ! Tiens le serveur ping à nouveau. Je reviens…

Ça formate… Petite relecture…

Au passage, je tremble à l’idée qu’OVH retire l’ancienne interface d’administration tant la nouvelle me semble une régression significative avec la disparition de fonctionnalités. Juste un exemple : la redirection d’emails sur un domaine pour lequel on a pas souscrit d’hébergement. Avec l’ancienne interface il est possible de faire des redirections d’adresses mail du domaine vers une boîte mail d’un autre domaine. Le but est certainement de nous faire payer à l’avenir ce genre de petit « service ».

Je reviens au sujet de cet article. Un autre truc qui n’aide pas à l’écriture, ce sont mes nouvelles lunettes de vieux. Je suis équipé de verres progressifs hors de prix et depuis une semaine, ce n’est quand même pas le top, j’ai l’impression d’avoir la berlue en permanence. Rassurez-moi et dite moi que je vais m’y habituer…

Parfois aussi et de plus en plus souvent, j’en ai marre d’être devant cet écran. Je préfère allez transpirer un bon coup dans une salle de sport ou m’abrutir devant un film ou encore mieux lire un bouquin (le troisième tome de Série 23 en ce moment)… C’est ce que je devais faire ce soir, mais bon, il faut bien que quelqu’un remette ce serveur en état de marche.

Je vais conclure cet article qui se rapproche du seuil fatidique des mille mots, car je viens de finir de finir de monter le volume RAID 1 et le LVM qui va avec. Reste plus qu’à restaurer les machines virtuelles OpenVZ et je pourrais aller me coucher.

Tiens voilà une dernière raison pour laquelle parfois je n’écris pas d’article. J’aide des gens, parce que le blabla, ça a parfois ses limites surtout quand on est si peu « à faire » :-)

N.B : Cet article a été écrit dans la nuit de samedi à dimanche.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 02/11/2014. | Lien direct vers cet article

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Crowfunding ou attrape-couillons ? Les deux mon général !

jeudi 16 octobre 2014 à 23:09

torJ’ai découvert récemment le projet Anonabox. Comme beaucoup j’ai trouvé à la lecture de la présentation du projet le concept intéressant. Un boîtier prêt à l’emploi sur lequel il suffit de brancher ses équipements informatiques pour voir le trafic emprunter le réseau Tor. Pour rappel ce dernier permet d’anonymiser vos communications sur internet.

Avec l’affaire Snowden, les fuites de photos de star et autre liste de numéros de cartes bancaires volées, le grand public commence à être bien chauffé sur les questions de confidentialité des échanges qu’il entretient sur internet. Ce qui cependant ne l’empêche pas de continuer à se servir massivement des services en ligne mangeurs de données. Comme souvent, il attend l’alternative qui lui donnera vraiment envie de changer. Il n’est pas à une contradiction près.

Or ce petit boîtier semble en tout cas susciter de l’intérêt vu l’engouement et le montant des promesses de dons faites sur la page de KickStarter. Ce n’est pas moins de 600 000 dollars qui sont collectés à l’heure où j’écris cet article. La page du projet met en avant les composants utilisés : des logiciels libres et indique en bas de page qu’il s’agira de matériel dont les spécifications seront ouvertes.

Évidemment devant un tel succès, on ne peut que se réjouir. Mais comme souvent la mariée était trop belle…

Une polémique partie de Redit que j’ai découverte par Genma semble mettre en doute l’existence d’un réel projet. Il s’agirait d’un produit déjà existant vendu environ 20 $ soit deux fois moins cher que le prix annoncé pour l’Anonabox… Bien évidement le créateur du projet nie les faits et maintient qu’il s’agira bien d’une solution totalement ouverte.

Nous voilà bien…

Cela pose évidemment la question de la confiance que l’on peut porter aux projets proposés sur les sites de crowfunding. L’avenir nous le dira pour le cas présent, mais il est difficile d’avoir la certitude de la sincérité et de l’existence réelle d’un projet. Donner de l’argent en échange de promesses, voilà bien les limites du crowfunding actuel. Dans quelle mesure un KickStarter ou d’autres plateformes vérifient-ils le sérieux des projets proposés ? À ne pas le faire, elles pourraient bien se tirer une balle dans le pied.

J’avoue que j’attends de voir ce que vont donner les mesures prévues en France pour encadrer le crowfunding et si elles permettront de donner à ce moyen de financement ses lettres de noblesse. Je passerai sur certaines considérations qui me laisseraient penser que le crowfundig n’est qu’un pis-aller face à un système économique ou les acteurs traditionnels du financement ne font plus leur travail. Mais cela fait peut-être partie des transformations de notre époque.

En attendant, il ne nous reste plus qu’à nous appuyer sur notre proximité avec les porteurs de projets qui nous sollicitent. Personnellement, je n’ai donné de l’argent à des projets que lorsque je connaissais plus ou moins directement le porteur. Seule cette proximité peut engendrer un niveau de confiance suffisant.

Autrement dit, je me demande si, à défaut d’un encadrement quasi contractuel qui me semblerait sain dans ce contexte précis (à ne pas mélanger avec les dons aux associations !), le crowfundig ne peut que finir un jour par péricliter. Quand quelques « arnaques » retentissantes auront été levées, la confiance sera cassée tout comme elle commence à se fissurer dans les grands services en ligne.

C’est d’ailleurs bien le seul enseignement que l’on peut tirer pour l’instant de la campagne de crowfundig de l’Anonabox et de l’engouement provoqué auprès des foules. Rêvons d’une Framabox open hardware remplis de logiciel libre assemblé dans un YunoHost avec une bonne campagne de communication et on pourrait presque y croire. Mais pour l’instant rien de la sorte dans le plan triennal du Framacloud…

En tout cas, si vous ne voulez pas attendre la fin de cette histoire et courir le risque de vous faire arnaquer, vous pouvez déjà au prix d’un peu d’huile de coude ou de celle d’un bon ami faire votre propre Anonabox avec un Raspberry Pi et Onion Pi. Bon bricolage…


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 16/10/2014. | Lien direct vers cet article

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