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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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[Teasing inside] – Une image des conférences Solutions Libres à venir !

dimanche 7 juin 2015 à 20:51

conférences solutions logiciels libres  web3DTVLe webinaire de Papa n’a qu’à bien se tenir :-) . Vous avez sûrement déjà assisté à ces présentations auxquelles on participe à distance. Souvent il s’agit d’un diaporama commenté par une personne, parfois la présentation est agrémentée de démonstration de logiciel. C’est bien, mais il est possible de faire autrement, voir mieux et tout aussi interactif.

Je vous laisse cette image histoire de vous laisser entrevoir la façon dont je vous ferais une présentation des Solutions informatiques libres pour les TPE (et les autres tant qu’à faire) prochainement.

Ha oui, je cherche des sponsors/mécènes (avec réduction d’impôts à la clé) pour l’opération, parce qu’il faut encore quelques moyens. Des sponsors de préférences du monde du logiciel libre.

Il s’agit également au travers de ces conférences d’aider au développement d’outils libres grâce à l’association Meza|Lab. En la matière il y a énormément de boulot et pour ne rien vous cacher, nous serons obligés d’utiliser du logiciel propriétaire pour ces premières conférences. La faute à l’absence d’outils simples et adaptés aisni que des compétences pour les bricoler en mode libre.

Si certains ont des compétences en streaming, capture de flux vidéo depuis des postes, régie de montage vidéo live avec du libre, n’hésitez pas à me contacter.

A suivre :-)


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 07/06/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Pourquoi je n’utilise pas Flattr

vendredi 5 juin 2015 à 17:09

Cela fait plusieurs fois que l’on me suggère d’utiliser Flattr micropaiementFlattr.

Pour ceux qui ignorent de quoi il s’agit, c’est un service en ligne permettant de répartir une somme d’argent entre plusieurs créateurs simplement en cliquant sur les boutons Flattr qu’ils placent sur leurs sites web. Flattr se charge de répartir en fin du mois la somme que vous avez choisie entre les créateurs que vous avez « flatté ». L’avantage pratique de Flattr est de simplifier la répartition. Vous créditez votre compte Flattr disons de 10 €, et vous « flattez » 10 créateurs. Flattr créditera leurs comptes de 1 € chacun en fin de mois. Cela vous évite de faire 10 dons (et 10 transactions bancaires) tous les mois.

C’est un service que je connais bien pour preuve ces articles sur Flattr qui remontent à plus de quatre ans. A l’époque j’avais effectivement mis en place cet outil sur mon site. Pour ceux qui en douteraient ou qui ne me liraient que depuis peu, je suis un homme en avance sur son temps 😀 ! J’étais déjà à l’époque dans une phase « d’expérimentation » similaire à celle que j’ai relancée il y a un mois.

Je vais donc me citer pour expliquer à nouveau pourquoi je ne l’utilise pas plus aujourd’hui :

Flattr est-il le système idéal ? Les défauts existent. Tout d’abord son mode de financement. Il est fait par le prélèvement de 10% par mois de la somme que vous décidez de donner. Ainsi Flattr perpétue cette mauvaise habitude qui veut que le prix d’une transaction soit lié au montant de celle-ci. Un principe appliqué par les banques depuis des années notamment sur les cartes bancaires. Un système qui commence à être dénoncé. Si l’on ajoute à cela que l’on doit utiliser Paypal pour alimenter son compte Flattr on voit que l’argent de la création est soigneusement taxé avant d’être réparti. Un abonnement serait plus adéquat.

Reste aussi le probable faible nombre de participants francophone. Un tel système doit atteindre une masse critique avant d’être pleinement efficace.

Vient ensuite le problème principal, si d’un point de vue pratique cela simplifie la transaction de don, il faut alimenter ce système de l’extérieur. Flattr ne crée pas de richesses, il les répartit uniquement. Si le système s’assèche à l’extérieur, Flattr subira le même sort.

En bémol, je vois qu’il n’est plus nécessaire de passer par Paypal, ce qui fait que les dons pour la création doivent engraisser un peu moins les intermédiaires bancaires. Le nombre de francophones s’est probablement également accru. Il reste les 10% que prélève Flattr et je trouve que c’est un montant trop élevé. Les plateformes de crowfunding ne prennent pas autant à ce que j’ai vu : de 5 à 8 %.

Alors d’un côté, il y a mon pragmatisme qui me dit qu’après tout, il n’y a pas mieux pour l’instant en la matière. Je dis mieux dans le sens pratique, pas éthique. De l’autre, j’ai peur de mettre un peu plus les doigts dans ce système monétaire plein d’intermédiaires qui nous « mange » un peu plus chaque jour. Mais je l’admets je suis dans une position de gymnaste en grand équilibre sur ses principes.

équilibre

Il faut de la souplesse et ne pas pour autant rester les bras croisés en attendant qu’un miracle se produise. Côté activisme, j’en saurais peut-être un peu plus passé le 16 juin. Une solution plus durable façon Gratipay adossée à une structure d’intérêt général me semblerait bien plus préférable afin d’assurer une certaine transparence et ne pas enrichir quelques actionnaires sur le dos de la création. Je ne suis pas anti-entreprise soyons clair ! Mais dans certains domaines, je pense que leur mode de fonctionnement n’est pas adapté.

Je vous laisse un sondage pour exprimer votre avis sur le sujet. Les commentaires vous sont également ouverts.

Temps de rédaction : 60 minutes

Votre avis

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 05/06/2015. | Lien direct vers cet article

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Bilan des soutiens pour le mois de mai

jeudi 4 juin 2015 à 07:37

soutenir coeurVous n’avez pas oublié, je pense, mon article sur le prix du blogueur :-) ? je vous propose de suivre « en direct » l’évolution de cette expérience. Je tiens à insister sur le fait que le but de cette démarche est essentiellement éducatif. La gratuité est une erreur (horreur) du web. Tanéléo explore d’ailleurs aussi la problématique de la gratuité sur son blog. Son approche est différente de la mienne, mais la voie suivie me semble sans issue. Elle revient à inventer au travers de points de Karma une nouvelle monnaie aux règles de création encore floue. Mais l’expérience est à suivre. Je poursuis dans ma voie. Comme souvent les chemins se croiseront quelque part.

Je ne cherche pas d’une manière ou d’une autre à culpabiliser qui que ce soit sur ce qu’il ferait ou ne ferait pas pour moi. Ce blog est payant à prix libre. C’est une réflexion/action à laquelle je vous invite :-) .

Commençons par les soutiens reçus :

C’est déjà pas mal pour un début et je remercie bien évidemment tous les contributeurs qui jouent le jeu de cette économie circulaire. Je contribue, tu contribues. Un terme que je préfère à celui de l’économie du partage qui revient de plus en plus à partager en échange de moins en moins. Soyons avant tout des « consom’acteurs ».

De mon côté, j’essaie de jouer le jeu aussi et de soutenir un peu à droite et à gauche. Cela donne :

Au final la balance est légèrement excédentaire en euros, je vais pouvoir me payer une bière ou deux :-)

Sur le plan rédactionnel, j’ai produit 13 articles soit environ 23 heures de travail. Je vous invite à les parcourir au cas où vous en auriez raté un. Il ne faudrait pas gâcher !

L’expérience continue. Si vous avez des suggestions, des idées pour améliorer le système, elles sont les bienvenues. Quoi qu’il en soit, j’ai décidé d’allouer au minimum 20% des dons en Euros à des projets libres tous les mois. C’est le petit ajout à la formule. Autre petit ajout, si vous voulez me rendre service, vous pouvez aussi parler des prestations de services que je propose sur la région du Grand Lyon (et au-delà si nécessaire et possible). Une recommandation auprès d’une connaissance, c’est une contribution à très haute valeur ajoutée.

Ce mois-ci cela m’a permis de signer une affaire et la personne à l’origine de cette recommandation ne l’aurait probablement pas faite sans l’existence de ce site. Le grand paradoxe de ce site et de mon activité professionnelle, c’est que la grande majorité de mes clients ne connaissent pas ce blog. Certes cela a contribué à me faire bénéficier de recommandations, mais dans une proportion relativement faible.

Il est vrai que j’ai souvent des scrupules à mettre en avant de façon ostentatoire mes prestations sur mon blog. Probablement la peur d’être taxé de blogueur « intéressé » ou qui cherche à « vendre sa cam ». La volonté aussi de vouloir séparer autant que possible les deux sphères.  Je vais me livrer à de la psycho de comptoir, mais cette dichotomie est probablement idiote. Voilà en tout cas le genre de phrase qui risque de me valoir une contribution sous la forme d’une séance chez le psy :-) .Votre avis sur ce point m’intéresse bigrement.

Cela me rappelle que je dois un article à quelqu’un, donc je ne vais pas passer plus de temps sur celui-ci ! Rendez-vous le mois prochain.

Temps de rédaction : 1h50

Votre avis

Il est évident que j’ai besoin d’un retour de votre part sur mes écrits. En plus de ce sondage n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à me laisser un message.

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 04/06/2015. | Lien direct vers cet article

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Support de présentation des alternatives libres pour les TPE de l’Ubuntu Party 2015

dimanche 31 mai 2015 à 17:28

ubuntu parisVoici le support utilisé lors de ma présentation du 30 mai 2015 à l’Ubuntu Party de Paris sur les alternatives libres pour les TPE. L’intervention a été filmée, je vous préviendrais dès que la vidéo sera disponible. Merci aux organisateurs pour le travail réalisé !

Je vous avais également promis des présentations à distance et ce n’est pas oublié. C’est en préparation, car c’est un peu « spécial » comme façon de faire et cela devrait changer des habituels webinaires auxquels on peut assister régulièrement.

Cette présentation est mise à disposition sous licence Creative Commons BY-SA 4.0

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 31/05/2015. | Lien direct vers cet article

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Enfin une visionneuse Android pour LibreOffice. Enfin presque…

vendredi 29 mai 2015 à 21:09

libreoffice androidJ’utilise comme pas mal de monde un smartphone sous Android. Je cherche depuis longtemps une visionneuse digne de ce nom pour les fichiers au format OpenDocument de LibreOffice. Aucune de celles que j’ai testées jusqu’à présent ne fonctionnait de façon satisfaisante.

The Document Foundation vient d’annoncer la mise à disposition d’une visionneuse pour Android. Mon sang ne fait qu’un tour et je me jette sur mon smartphone pour installer l’application. Celle-ci est disponible sur Google Play ou sur directement depuis le site de LibreOffice. L’application est plutôt dodue et pèse environ 49Mo.

Elle a été développée sur les mêmes briques que LibreOffice, ceci explique peut-être le poids. L’interface est basée sur Firefox pour Android. L’application a été réalisée grâce aux contributions croisées de plusieurs sociétés : Collabora, Igalia, aidées par Smoose, avec des contributions issues du Google Summer of Code en coordination avec The Document Foundation. SUSE a fourni des composants pour le support multiplateforme et Mozilla d’autres composants de base.

Cette application est-elle à la hauteur ?

Mon premier test est réalisé depuis l’application Owncloud. Elle me permet d’accéder à mes fichiers parmi lesquels je suis sûr de trouver quantité de documents LibreOffice :-) . Je choisis pour commencer un fichier Impress. Celui s’affiche avec un petit délai de quelques secondes. Je peux passer en paysage et faire défiler les planches par un glissé. Cependant ce n’est pas franchement immédiat. Mon vieux Wiko Cink Peax (ARM dual core et 1Go de RAM) sous Android 4.1 semble bien à la peine.

Je sors de l’application et j’essaie d’ouvrir un tableur cette fois. Là plus rien, l’application s’affiche puis disparaît. Je retourne sur la première présentation, même phénomène. Pourtant si je lance directement l’application celle-ci m’affiche bien un explorateur de fichiers. Je passe donc par ce dernier pour retrouver les fichiers téléchargés par l’application, mais même problème.

Après avoir parcouru le bugtracker de LibreOffice, je trouve cet incident qui me met sur la piste du cache qu’il faut vider. Je vide donc le cache et les données associées à l’application. Cette fois j’essaie d’ouvrir un tableur qui s’affiche bien. Malheureusement au bout de quelques secondes le document se ferme tout seul.

Ayant installé l’application par le Google Play, je désinstalle l’application et récupère le fichier APK d’installation fourni sur le site de LibreOffice. Peut-être que la version du Google Play est « moins fraîche ». Malheureusement l’installation échoue. Par dépit, je retente une installation par le Google Play et découvre un deuxième viewer LibreOffice Beta mais cette fois de Collabora. J’avoue que je trouve cela un peu perturbant et qu’il serait préférable qu’il n’y en ait qu’un. Qu’à cela ne tienne j’installe celui de Collabora. Cependant, même punition que pour le package, celui-ci refuse de s’installer.

Je jette l’éponge. Mon niveau de connaissance du fonctionnement d’Android est insuffisant pour me permettre de comprendre ce qui se passe. Je ne sais pas trop où chercher des messages d’erreurs. Si vous voulez me guider, cela me permettrait de déclarer avec des informations précises mon problème.

L’application est encore au stade de bêta et la liste des bugs est encore bien fournie. Il va falloir encore patienter un peu avant d’avoir une version réellement utilisable de cette application que je considère comme particulièrement nécessaire. N’hésitez pas à faire un retour de vos tests en commentaire !

Temps de rédaction (dont tests) : 1h45

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 29/05/2015. | Lien direct vers cet article

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