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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Solution Linux 2012 : thématique cloud computing

jeudi 27 septembre 2012 à 09:33

Je vous propose une série d’articles qui vont regrouper par thème toutes les interviews et débats que j’ai animé pour Intelli’N TV sur le salon Solutions Linux 2012. Pour commencer, un de mes sujets de prédilection : le cloud computing.

Comment rester maître de son système d’informations dans le cloud ?

Interview de Jules-Henri GAVETTI d’IKOULA et de Jonathan CLARKE de Normation sur les systèmes d’informations dans le cloud et les problématiques d’externalisation de ses applications de gestion. Les données et l’accessibilité à ces dernières sont au coeur de ce sujet ainsi que l’authentification unifiée pour toutes les applications externalisées. Les solutions d’automatisation de déploiement, de gestion de configuration sont aussi un élément clé de la maîtrise de ses applications.

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Panorama des solutions de cloud open source

Raphaël FERREIRA, co-fondateur d’eNOVANCE, propose un panorama des solutions de cloud open source de la famille des IaaS ou Infrastructure as a Service. Cette famille de service a pour objectif de mettre à disposition des ressources physiques et de permettre l’automatisation de leur utilisation. On parle aussi de systèmes d’orchestration et de gestion du cycle de vie des machines virtuelles d’une infrastructure informatique. La virtualisation avait pour enjeu la mutualisation des ressources physiques alors que les solutions de IaaS ont comme enjeu l’automatisation.

Raphaël nous présente Eucalyptus, OpenNebula, CloudStasck et OpenStack.

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Quels standards pour un Open Cloud?

Dans cette interview, Jean-Pierre LAISNE, directeur stratégie open source de BULL et François TONIC de Cloud Magazine nous parle des standards ouverts ou plutôt devrait-on dire des standards de marché qui se sont imposés dans le domaine du cloud computing et qui sont encore loin de la définition d’un open cloud.

Les API “ouvertes” comme celle d’Amazon si elles sont librement utilisables reposent sur du code qui lui est fermé ce qui peut aboutir à des problématiques de verrouillage des utilisateurs par l’aspect structurant de ces API’s.

Les standards ouvert actuellement en cours de conception restent en devenir et en attendant leur arrivée à maturité la mis en place d’interfaces implémentant la notion de “fournisseur de service” permet de s’affranchir de cette problématique.

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 27/09/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Un adware Amazon dans Ubuntu 12.10 ou X-repetita, quel avenir pour le logiciel libre ?

lundi 24 septembre 2012 à 23:38

Canonical, la société éditrice d’Ubuntu, a intégré au moteur de recherche du bureau Unity une fonction présentant des produits du site Amazon. Il n’en faut pas moins pour déclencher la colère de certains aficionados du logiciel libre. Mark Shuttleworth prend évidemment la défense de cette nouvelle fonctionnalité. Tentative de monétisation, ou “preuve du concept” pour une nouvelle fonctionnalité ? La communauté suivra-telle indéfiniment ? L’avenir d’Ubuntu est-il déjà écrit ? Que de questions…

Il était une fois les AdWares

Parmi les choses que j’apprécie dans les logiciels libres, c’est de ne pas devoir me méfier lors de l’installation d’un logiciel, si celui-ci va ajouter de façon plus ou moins sournoise un petit logiciel complémentaire. On les appelle aussi les Adwares ou encore Publiciels. Leur fonction n’est pas méchante et n’a souvent pour objectif que de vous amener à un moment ou à un autre à une page web qui vous suggérera des produits à acheter.

Le chemin passe souvent par l’intégration d’une barre de navigation dans votre  navigateur web dont le moteur de recherche par défaut sera modifié pour vous envoyer vers celui avec lequel le concepteur du  logiciel a passé un accord. Un accord valorisé souvent à la hauteur de la notoriété du logiciel. Le phénomène du AdWare était jusqu’à présent cantonné  principalement au système d’exploitation de Microsoft.

Les programmes faisant usage de la technique du Adware sont souvent des logiciels gratuits (mais pas sous licence de logiciel libre). Cependant, j’ai cru noter ces derniers temps que quelques logiciels libres s’étaient aussi mis à cette pratique, à moins que ce ne soit des tiers qui réalisent des assemblages d’adware avec des logiciels libres. Une pratique bien évidement peu scrupuleuse, car je doute que le projet dudit logiciel touche en retour quelque monnaie que ce soit.

Je citerais tout de même dans le monde du logiciel libre : Firefox dont le moteur de recherche par défaut est celui de Google. Une forme d’AdWare (coup sous la ceinture, crient les supporters de Mozilla ! ) qui rapporte tout de même la bagatelle de 300 millions de dollars par an à la Fondation. On peut se poser la question de savoir si jeter ainsi “dans les griffes de Google” les utilisateurs de Firefox est une façon de faire “acceptable”. En Europe, on a bien imposé à Microsoft d’offrir le choix du navigateur au premier lancement de Windows. Pourquoi ne pas faire de même pour le moteur de recherche d’un navigateur web?

Amazon dans les suggestions de recherche d’Unity

Dans une démarche que l’on peut qualifier de tout à fait similaire, Canonical a décidé d’intégrer dans les suggestions de résultats des recherches effectuées à l’aide du bureau Unity des liens en provenance de la boutique en ligne d’Amazon. Ces suggestions se retrouvent en bas du résultat dans la catégorie “More suggestions”. Voici une image de ce que cela donne :

Ubuntu Amazon

Il n’en faut pas moins pour émouvoir et déclencher des torrents de commentaires. Personnellement, cette énième tentative de Canonical de trouver un moyen de rentabiliser sa distribution ne m’étonne guère. Fallait-il attendre autre chose de la part d’une société qui élève un logiciel libre à l’aide de bénévoles en leur apportant, d’après les mauvaises langues, que peu de support logistique tout en cultivant une opacité sur ses résultats commerciaux et financiers ?

Que dit la Défense ?

Et pourtant Ubuntu est une distribution facile à installer, celle que j’installe (dans sa version XUbuntu dotée du bureau XFCE) par défaut aux débutants qui veulent découvrir le monde du logiciel libre et que je continue de recommander. Mais pour combien de temps encore ?

Alors bien sûr, Mark Shuttleworth comme à chaque fois que le navire tangue un peu trop prend sa plume pour tenter de nous convaincre qu’il n’y a pas de problème, que tout est normal. Il insiste, et je le crois sincère, sur le fait que cet ajout n’est en aucun cas une intrusion dans la vie privée de l’utilisateur. Aucune donnée n’est transmise à Amazon.

Il réfute également le terme d”Ads” pour désigner cette fonctionnalité qui n’est pas sans rappeler d’ailleurs celle de Windows 8 qui permet également à des applications d’ajouter des résultats complémentaires aux recherches faites avec le système d’exploitation. Il reconnaît que le système n’est pas encore parfait et qu’il manque une option pour facilement “cacher” ces résultats.

Il s’agissait de démontrer par la pratique les possibilités offertes par le bureau Unity. Il ne nie pas non plus que ce soit aussi une façon de générer quelques revenus, mais c’était secondaire et ais-je cru comprendre peu rémunérateur.

Les limites d’un modèle

Ubuntu n’est pas la première distribution portée par une entreprise a avoir cherché à générer des sources de revenus autour d’une distribution Grand Public. En quoi la démarche d’Ubutnu a-t-elle plus de chances de succès que celles de ses prédécesseurs dont la liste est déjà longue (Linspire, Xandros, Mandriva, etc..) ? Mark Shuttleworth aurait-il une vision plus éclairée que ses prédécesseurs ?

Inévitablement, il devra poursuivre ses tentatives de monétisation de sa distribution et plus le temps passera, plus il y sera contraint. A moins qu’il ne parvienne à dégager sur le marché des entreprises une telle marge qu’il pourra faire “cadeau” d’Ubuntu au Grand Public. Mais je crois qu’à ce jour ce n’est pas encore le cas. Combien de temps cela pourra-t-il durer ?

Il va falloir un jour que la communauté autour d’Ubuntu se pose clairement la question de savoir si elle peut accorder sa confiance à une entreprise sur laquelle elle n’a aucun contrôle. La question se pose de savoir s’il ne vaudrait pas mieux qu’elle s’investisse sur des distributions GNU/Linux à la gouvernance plus transparente comme Debian.

Une nouvelle déception ne risque-t-elle pas de provoquer un désintérêt massif  de tout ces nouveaux venus investi dans Ubuntu et qui se tourneront alors en dépit vers la Pomme comme semble déjà l’indiquer pas mal de publications récentes. Il n’y a pas de fumée sans feu.

Il n’est nullement scandaleux de chercher à générer des revenus autour d’un logiciel libre pour en financer le développement, bien au contraire c’est même la première question qui devrait se poser. Mais l’approche trop classique passant par les modèles usuels de la publicité reviennent souvent à finir par vendre les données de ses utilisateurs. Il est temps d’envisager d’autres modes de fonctionnement plus transversaux où le logiciel n’est plus au centre du modèle, mais aide à porter des usages tournés vers le plus grand nombre. C’est ce qu’on trop bien compris les Google et consorts.

Je pourrais donc écrire à nouveau, tant le problème reste d’actualité X-repetita, quel avenir pour le logiciel libre ? Propositions ?


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 24/09/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Edito vidéo – Le logiciel libre enfin reconnu d’utilité publique en France ?

dimanche 23 septembre 2012 à 23:47


 

Transcription du texte de la vidéo

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 24 septembre 2012. Difficile de ne pas consacrer cet édito à la nouvelle apparue sur les réseaux sociaux et qui a suscité déjà pas mal de satisfecit dans la communauté du logiciel libre et de la part d’instances comme le CNLL. Une nouvelle qui est apparue un peu comme une fuite. Personnellement c’est Thierry Stoehr qui m’a envoyé le lien vers le fameux document via Twitter.

Ce fameux document que l’on appelle déjà “La circulaire Ayrault” du nom de son signataire qui comme vous le savez est notre premier ministre est adressé à l’ensemble des ministres du gouvernement. La nature de cette communication est ce qui donne son poids au document. Ce dernier est le fruit du travail de la Disic (Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication).

La circulaire présente les logiciels libres et leurs différents avantages en mettant en avant les contextes qui sont favorables à leur utilisation tout comme ceux qui le sont moins. Sur ce dernier point j’ai été un peu étonné de voir les logiciels de gestion comme les ERP apparaître dans les cas défavorables et où il est recommandé de laisser les éditeurs de logiciel oeuvrer. Il existe pourtant des ERP libres développés par des communautés comme Dolibarr.

Le document semble appuyer une vision du logiciel libre constitué de modules très unitaires qu’il faut ensuite assembler pour construire une solution utilisable. Une approche valable peut-être pour les entreprises et les administrations, mais moins lorsqu’il s’agit de fournir des logiciels libres à des utilisateurs du grand public.

On trouve aussi une série de recommandations pour “bien utiliser” les logiciels libres. Parmi celles-ci, l’importance de la mise en commun et de la convergence des développements réalisés. Ceci afin de permettre d’identifier les versions de références et celles à abandonner d’un logiciel. Une approche qui doit éviter la multiplication des développements similaires ou redondants.

A ce titre, on peut voir là une sorte de mise sous gouvernance des logiciels libres et de leur développement au sein de l’état ce qui me semble indispensable si l’on ne veut pas voir se développer un grand bazar où chaque ministère développerait des outils quasi-identiques. La meilleure façon de gâcher l’argent public.

La contribution aux projets n’est pas oubliée ; sa nécessité est rappelée. Une proposition de réinjecter 5 à 10% des coûts de licences évités est même formulée.

Si ce document et la prise de position écrite du premier ministre constituent effectivement une avancée significative, il reste à voir ce qui sera dans les faits mis en oeuvre au sein des différents ministères.  On est encore loin de la prise de position façon “Poutine” qui avait en 2011 fixé comme objectif de faire migrer la Russie vers les logiciels libres d’ici 2015.

On se retrouve pour un prochain édito semaine prochaine. En attendant, portez-vous bien et à très bientôt.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 23/09/2012. | Lien direct vers cet article

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[Veille]-Lectures de la semaine du 17-09-2012

dimanche 23 septembre 2012 à 16:16

Retrouvez ou suivez ces lectures “en temps réel” sur mon site de partage de liens : http://p.scoffoni.net ou sur mes comptes StatusNet ou Twitter.

Les textes indiqués en italique sont des citations des articles originaux.

Logiciel Libre & Open Source

Pratique…Votre hébergement est-il compatible WordPress ?

Lors de l’installation de WordPress, il est nécessaire de vérifier que l’hébergement choisi supporte bien les requis techniques de WordPress pour PHP et MySQL.

La fin de la possibilité d’avoir Linux en poste de travail dominant ? Non avec une gouvernance portée par les utilisateurs

C’est effectivement ce que je pense : Linux n’est pas en passe de devenir un acteur majeur du poste de travail… (vers les 10% de part de marché) Et je ne suis pas le seul à l’avoir constaté durant l’été !

Pas mort ? Mandriva Class, la salle de classe virtuelle et libre #education

Mandriva change de stratégie. Alors que la société est en pleine recherche d’un nouveau nom et d’un nouveau souffle, elle lance Mandriva Class, l’enseignement à distance

Ca va troller sec Technologie logiciel libre Desktop Linux: Has Ubuntu’s Unity Surpassed the Mac?

At OSCON in 2008, Mark Shuttleworth, the founder of Ubuntu and Canonical, challenged the crowd, “The great task in front of us over the next two years is to lift the experience of the Linux desktop. Can we not only emulate, but can we blow right past Apple?”

OpenStack prend officiellement son envol sous forme de fondation

Naissance de l’OpenStack Foundation. Rackspace a officiellement donné les clés d’OpenStack à une fondation indépendante qui aura la lourde charge de faire vivre l’un des projets cloud Open Source le plus fédérateur du moment.

C’est clair effectivement… Mozilla présente sa vision pour l’avenir de Thunderbird

Il y a quelques semaines, j’avais fait l’écho ici, d’un billet publié par un des développeurs de Thunderbird, cet article annonçait la décision de Mozilla d’arrêter le développement de nouvelles fonctionnalités et versions pour le client mail de la fondation. Un billet qui m”avait attiré, d’ailleurs, quelques foudres. Depuis, Mozilla a réagi et les choses sont devenues plus claires.

De la question des marques dans le logiciel libre

Le navigateur Firefox étant libre, vous pouvez l’adaptez à vos besoins, le modifier et le distribuer mais vous n’aurez plus nécessairement le droit, sauf autorisation de la Fondation Mozilla, de l’appeler Firefox. Dans le cas contraire il faudra lui trouver un autre nom.

Ubuntu to Use Signed GRUB2 Bootloader for SecureBoot

A signed version of GRUB2 that will enables Ubuntu to work with Secure Boot devices is to be added to Ubuntu 12.10.

Scratch : quand le MIT donne aux ados le goût de la programmation

Scratch, un programme développé depuis 2006 par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), enseigne aux jeunes les concepts de la programmation d’un jeu vidéo.

Informatique & Technologie

Obsolescence programmée : un rapport accablant de l’Ademe

L’Ademe a publié cet été une étude sur la durée de vie des équipements électriques et électroniques. Elle présente un état des lieux des connaissances et actions sur la question de la durée de vie des équipements électriques et électroniques (EEE) afin d’en comprendre les enjeux environnementaux, techniques et financiers.

Amazon + Ebay + Google = Alibaba ?

En ce moment la blogosphère qui s’intéresse au sujet de la mobilité est en ébullition suite à l’affrontement juridico-commercial entre Google, Acer et Alibaba (La domination d’Android menacée par les cloudphones et Aliyun ?)

Les progiciels de seconde main : une opportunité à saisir bientôt ?

En validant cet été la revente de licences logicielles, la Cour de justice européenne ouvre la voie au marché de l’occasion. Tout ne sera pas si simple.

La troisième révolution industrielle est en marche et nous pouvons tous y participer

La « troisième révolution industrielle » est une expression popularisée par un récent essai de Jeremy Rifkin. Mais s’il se penche attentivement sur la question de l’énergie, qu’il envisage durable et distribuée, il se montre moins prolixe sur la question de la production.

Bah les flux RSS qui s’en sert ? Bientôt la fin de Feedburner ?

Certains signes annoncent la fermeture de Feedburner, le service de flux RSS fourni par Google. En fait, Google ne supporte plus l’API de Feedburner depuis l’année dernière.

Trop fort les hackers : Microsoft découvre des PC infectés dès la sortie d’usine

On vient de franchir un nouveau palier en matière de cyber-criminalité avec des ordinateurs infectés dès l’usine. Microsoft vient, en effet, de s’apercevoir que de nombreux PC avaient été volontairement infectés au moment de leur production dans des usines chinoises.

Wikipédia permet de générer des livres électroniques avec ses pages

Wikipédia propose aux internautes de constituer leur propre encyclopédie sélective sous la forme de livres électroniques, en leur permettant de rassembler des articles pour les compiler ensuite sous des formats EPUB, PDF ou encore OpenOffice.

Pour de bon ? Les stocks d’adresses IP presque épuisés en Europe

La fin du protocole Internet actuel se rapproche. Le registre Internet régional (RIR) européen, le RIPE NCC, commence à allouer ses 16 derniers millions d’adresses IPv4 aux opérateurs et entreprises. Les adresses IP (Internet Protocol) sont les “plaques d’immatriculation” liées à un ordinateur, un smartphone, une “box” Internet, un site Web… qui l’identifient sur Internet.

Liberté sur Internet mais sur leurs sites ? L’Internet Association, regroupement des géants du web pour défendre les libertés

Depuis quelques années, les projets de lois ayant pour but de combattre le téléchargement illégal se multiplient. Cette cause n’est pas vraiment le problème en soi, non, le problème ce sont les moyens utilisés, qui sont tout simplement privateurs de libertés. Face à cela, des géants du web tels que Google, Yahoo!, eBay, Amazon, Facebook et d’autres ont décidé de se mobiliser en créant l’Internet Association.

56 % des Français n’achèteront ni smartphone, ni tablettes en 2013

Quels smartphones les Français achèteront-ils en 2013 ? Un iPhone, un Galaxy, un Lumia ou un BlackBerry ? Selon l’étude Deloitte, une majorité d’entre eux n’en achèteront pas.

BYOD – Une nouvelle insulte ?

« Bring your own device » (apportez votre propre terminal). Vous venez « comme vous êtes » (un peu comme chez MacDo) au sein de votre entreprise accompagné de votre Mac, votre PC, votre iPad, votre Android. Et pourquoi pas à la fois avec votre iPad et votre Android …

W3C : le HTML5 finalisé en 2014

Le HTML 5 dispose enfin d’une feuille de route pour la publication de ses spécifications. Il devrait être finalisé au dernier trimestre 2014, et le développement passera ensuite en continu.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 23/09/2012. | Lien direct vers cet article

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Edito vidéo – PostgreSQL 9.2 progresse, faut-il abandonner MySQL et passer à MariaDB ?

lundi 17 septembre 2012 à 07:54


 

Transcription du texte de la vidéo

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour cet édito du 17 septembre 2012. La base de données PostgreSQL vient de connaître une nouvelle mise à jour avec la version 9.2. Cette version apporte des améliorations, mais surtout affirme la volonté de ses développeurs de maintenir celle-ci dans le groupe de tête des bases de données pour entreprises, voire pour grandes entreprises.

Alors, parmi les annonces de cette version, il y a tout un pan concernant l’amélioration des performances avec des chiffres très impressionnants comme des requêtes de lecture des données quatre fois plus rapides, cinq fois plus d’écritures à la seconde, des parcours d’index de deux à vingt fois plus véloces, bref que du bon pour les utilisateurs de grosses bases de données.

Évidemment dans l’absolu, ces chiffres ne veulent pas  dire grand-chose, mais ils montrent une véritable amélioration de cette version par rapport à la précédente.

L’autre principale amélioration est le support d’un nouveau type de champs permettant de stocker des données au format JSON ou JavaScript Object Notation. Pour les non-programmeurs, il s’agit d’une façon de décrire des données. Cette capacité est intéressante pour les applications web récentes qui font de plus en plus usage de ce format et qui vont trouver dans PostgreSQL un allié naturel.

Un autre pas aussi en direction des applications lourdes du web avec la prise en compte de l’approche dite NoSQL. Ainsi, PostgreSQL se voit doté de nouvelles extensions de programmation combinées au système HStore. Ce système est un gestionnaire de base de données de type “Clé-Valeur” qui rentre dans la famille des bases dites NoSQL.

En résumé, PostgreSQL est une très bonne base de données, mais reste globalement moins connue et bien moins utilisée que MySQL. Les plates-formes de type LAMP (Linux, Apache, Mysql, PHP) restent aujourd’hui majoritaires. Ce qui devrait à terme poser des soucis, compte tenu de la stratégie mise en oeuvre par ORACLE qui risque bien de dépouiller MySQL de ses attraits aux yeux des millions d’utilisateurs de la version “communautaire”.

Les tenants de MySQL rappelleront qu’il existe un fork de MySQL : MariaDB qui permet de quitter facilement MySQL sans rien changer dans ces applications. Alors faut-il préférer MariaDB pour sa compatibilité avec MySQL ou passer à PostgreSQL ? J’avoue ne pas avoir encore de réponse tranchée.

Un élément de réponse réside peut-être dans la licence de ces deux bases de données. MariaDB est sous licence GPL alors que PostgreSQL est sous une licence de type BSD donc beaucoup plus permissive puisqu’il est possible de vendre des exécutables modifiés de la base de données sans fournir les sources. Un obstacle peut-être à la contribution pour certains développeurs.

On se retrouve pour un prochain édito semaine prochaine. En attendant, portez-vous bien et à très bientôt.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 17/09/2012. | Lien direct vers cet article

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