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Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

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Ma semaine de flux RSS… et d’humeurs #9

dimanche 15 mars 2015 à 18:06

Je fais partie de ceux qui pensent que l’argent public ne doit servir qu’à l’intérêt général. Cela devrait être une évidence, hélas, les exemples prouvant le contraire sont légion. Heureusement, de temps en temps une lumière s’allume. La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) propose que les sources des logiciels créés par l’administration doivent être, sous réserve de certaines précautions, potentiellement remis à tout demandeur. Une proposition de bon sens. La généralisation de cette pratique pourrait contribuer à libérer pas mal de code. Cela pourrait aussi contribuer à faire évoluer l’état d’esprit des équipes internes de certains ministères pour intégrer l’ouverture du code et l’usage du logiciel libre comme une approche « qui va de soi ».

Google reste fidèle à lui-même et ferme un service qui ne marche pas en l’occurrence le site d’hébergement de projets Code. Rien d’étonnant sachant que Google avait déjà déplacé une dizaine de milliers de ses propres projets Open Source vers GitHub. Il est très amusant d’ailleurs de voir que les défenseurs du logiciel libre et de la décentralisation et « tout ça » s’agglutinent sur une même plateforme, fermée qui plus est. Mais nous n’en sommes plus à un paradoxe prêt et le Framasoft veille au grain fort opportunément.

app-mobile_datafariUn nouveau moteur de recherche open source Datafari (Licence Apache v2) a également attiré mon attention. En principe je n’aurais pas trop pris le temps d’approfondir si l’installation n’était pas aussi simple sur Debian. A priori plutôt destiné à un usage « en interne » il indexe pas mal de sources de données. Les fichiers stockés sur un serveur, des emails, des sites web, etc. La configuration se fait au travers d’une interface web qui semble assez claire. Le projet est porté par une société française FranceLabs. A tester à l’occasion.

La production de tous les joujoux technologiques dont nous sommes friands laisse à désirer. Nous voulons des outils toujours plus performant, toujours moins cher. Il n’y a pas de miracle, il faut bien que quelqu’un paye. Dans la logique de mondialisation, c’est ailleurs que se paye le prix de notre confort. Pain pour le prochain et Action de Carême ont examiné les pratiques des 10 marques de téléphones, de tablettes et d’ordinateurs les plus vendues en Suisse. Le résultat est un classement éthique des marques hight-tech. Le classement s’appuie sur 26 critères liés au droit du travail, au respect de l’environnement et aux minerais des conflits. Attention cependant, l’étude porte sur des déclarations publiques et pas sur une étude terrains. A prendre donc avec réserve.

Finissons par un documentaire sur le 7e continent. Ne le cherchez pas sur vos cartes vous ne le trouverez pas. Rien à voir non plus avec l’Atlantide perdue. Il s’agit, hélas, du résultat bien moins glorieux de notre pollution. Ce sont ces lieux dans notre océan où se concentrent les plastiques en tout genre que nous laissons négligemment traîner dans la nature. Ces expéditions maritimes portées par l’association guyanaise Océan Scientific Logistic (OSL), ont pour objectif de faire connaître plus en détail l’ampleur de cette pollution. Un problème dont aujourd’hui pas grand mon de se soucis. Loin des yeux, loin des coeurs…

Bonne semaine à toutes et à tous !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 15/03/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Ma semaine de flux RSS… et d’humeurs #8

dimanche 8 mars 2015 à 18:30

digitalCommençons par la plainte déposée à l’encontre de Vmware, l’éditeur de solutions de virtualisation, pour non-respect de la licence GPL. Vmware utilise au cœur de ses outils des composants open source, qu’il complète et modifie pour les adapter à ces besoins. Jusque là, disons qu’il n’y a rien de répréhensible. Là où les choses se gâtent, c’est quand Vmware « oublie » de publier le code source de programmes incluant des composants sous licence GPL. Cette licence est dite « contaminante ». Le programme utilisant des portions de codes sous cette licence ainsi que les ajouts ou modifications doivent être rendus disponibles. Un bel exemple de cette prédation qui « tue » le logiciel libre à petit feu.

Deuxième petite information marquante, le vote à l’assemblée d’un amendement imposant aux collectivités territoriales (communes, départements…) de plus de 3 500 habitants de mettre en ligne toutes les « informations publiques » qu’elles détiennent dans un format électronique. Un pas de plus en faveur de l’open data. Il n’en demeure pas moins que les modalités de mises à disposition devront être définis sans parler des moyens financiers qui iront avec pour les communes. Il ne serait pas étonnant également de voir fleurir ses données dans des tableurs xlsx :-)

Un article sur la transformation numérique, un de plus me direz-vous et vous n’aurez pas tord. Ce sujet est devenu le marronnier de bien des médias orientés business ou technologie. Il n’en demeure pas moins que le niveau culturel de nos patrons français est à l’égard de ce sujet d’un niveau pour le moins faible. La compréhension des réelles transformations économiques par le numérique (internet en premier lieu et tous les périphériques qui lui sont liés)  leur échappe en grande majorité. L’importance de l’outil numérique dans la performance à venir de leur entreprise est sous-estimée. Pas étonnant alors de voir débarquer des barbares ayant parfaitement intégré l’usage du numérique et massacrant tout sur leur passage. Les exemples sont devenus légions.

Je finis sur le billet qui a bien secoué le Framablog au vu du long fil de commentaires. Geektionnerd s’est en effet attaqué à la fondation Mozilla et à l’annonce d’un futur système de « whitelist » pour les extensions. L’intention de Mozilla : protéger l’utilisateur des extensions malveillantes s’installant à l’insu de son plein gré. Rien d’étonnant à la dureté des échanges où les mots troll et FUD tiennent leur rang. Au fond quel est le problème ? Pouvoir désactiver la fonction si on le souhaite ? Ce sera certainement possible via une option ou via le fameux « about.config ».

Personnellement je vois là plus un problème de confiance que de « liberté ». Quelle confiance j’accorde à Mozilla pour ne pas bloquer des extensions qui auraient leur place ? C’est la question que chacun doit se poser pour y apporter sa réponse. Car dans la vie, nous devons faire des choix à chaque minute pour de multiples raisons. Quelle confiance je place dans l’instituteur à qui je confie mon enfant, quelle confiance dans le constructeur du produit que j’achète pour ne pas y avoir mis en œuvre de système d’obsolescence programmé, etc, etc… Si je critique régulièrement certaines actions de Mozilla, je lui fais malgré tout encore confiance pour agir (parfois maladroitement) dans l’intérêt général des utilisateurs.

Bonne semaine à toutes et à tous !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 08/03/2015. | Lien direct vers cet article

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Ma semaine de flux RSS… et d’humeurs #7

dimanche 1 mars 2015 à 15:09

Je continue mon expérience de lecture hebdomadaire de mes flux RSS. Un gain de temps indéniable. Les informations que je reçois en cours de semaine par mail, discussions, recherches ou instant de vidage de cerveau lors de la lecture des réseaux sociaux me tiennent informées de l’essentiel. Mes flux RSS épurés d’une grosse partie des sources de l’ancienne époque jouent leur rôle de complément.

Du coup, je ressens comme une forme de prise de distance, de recul. L’espacement temporel de cette veille crée en parallèle une forme d’allongement du temps, mais aussi d’éloignement. Et indéniablement, cela fait du bien :-) . J’ai probablement trop longtemps vécu dans une espèce de maelstrom informationnel.

Du coup j’ai pu reprendre mes lectures « longues » au rythme de quasiment un livre par semaine… Pour tenter de rester jeune et parce que c’est ce que j’ai à porté de main, je suis en train de lire tout ce que lit mon adolescente de fille. Actuellement je suis sur la série des Ellana de Pierre Boterro.

Pour finir sur l’humeur du moment, je souris en regardant les statistiques de trafic de ce site. Depuis le changement de thème, l’ami Google a divisé par deux le trafic issu des recherches qu’il m’envoyait auparavant. Peut-être provisoire ou pas, mais cela n’a pas grande importance. J’en parle pour ceux qui auraient encore tendance à croire que Google et ses copains ne font pas la pluie et le beau temps sur le web.

Côté actualité, pas mal de petites choses. Au rayon des découvertes, le site AllTheFreeStock qui a la bonne idée de regrouper ce qui est éparpillé, à savoir les sites d’images libres de droit. Plus précisément sous licence Creative Commons CC0. Le rêve serait un métamoteur permettant de rechercher des images par mot-clé sur l’ensemble des 60 sites référencés, mais n’en demandons pas trop.

ScreenMinitel_mLe bricolage de la semaine, je l’attribuerais à Yop qui utilise un minitel comme écran pour son Raspberry. Je vous rassure et l’auteur du bricolage l’affirme également, cela ne sert à rien :-) si ce n’est à obtenir une photo improbable d’un « Top » sur un Minitel…

Un sujet complexe et qui montre les résistances de l’ancien monde aux changements inéluctables en cours. Je fais référence à l’offre d’Amazon permettant pour le prix d’un abonnement mensuel, de lire autant de livres qu’on le souhaite sur sa liseuse ou sa tablette. Je ne suis pas un supporter inconditionnel d’Amazon, cela va sans dire, mais en interdisant ce type de service, le gouvernement vient aussi de couper l’herbe sous le pied à de jeunes pousses françaises, à savoir Youbox et YouScribe.

Non sans une forme de lien avec le sujet précédent, Docker le petit français parti grandir et exploser aux USA étoffe son offre de virtualisation par container avec un ensemble d’outils destiné à gérer et faciliter les déploiements à grande échelle. Ces outils permettent notamment de déployer de façon « transparente » des containers aussi bien sur un ordinateur portable que sur un service cloud. Serions-nous en train de toucher le sacré Graal de l’interopérabilité des services de cloud ? Je préfère attendre les premiers retours d’expérience avant de crier victoire…

Victoire, en est-il question avec l’approbation aux USA des principes de « neutralité du net » ? L’Internet américain devait désormais être considéré comme un « bien public » au même titre que le réseau téléphonique. Je pense que c’est parti pour une partie de bras de fer permanente entre les fournisseurs d’accès internet et la Federal Communications Commission (FCC). Si le réseau téléphonique et le réseau internet sont bien deux supports de communications, internet est bien plus vaste en terme de possibilités. L’application d’une stricte neutralité pourrait aussi avoir des effets négatifs sur le développement du réseau si la question du financement de son évolution et de sa maintenance n’est pas abordée.

Faire porter la responsabilité de la neutralité du net aux seuls FAI n’est probablement qu’un bout de la lorgnette. En coupant le trafic de recherche vers mon site après un changement de thème, Google n’enfreint-il pas la « neutralité » du Net ? C’est certes tiré par les cheveux, mais la cage dorée ne fait que se déplacer là où nous autres utilisateurs la positionnons…

Finissons par un message à connotation écologique avec un rappel du gâchis quotidien que nous produisons avec l’informatique. Ce sont en effet plus de 10 000 ordinateurs qui disparaissent tous les jours dans le monde. Enfin disparaître est un bien grand mot, disons plutôt qu’ils vont s’entasser dans des décharges sans le moindre recyclage ni considération pour celles et ceux qui ont contribué du fond de leurs mines ou des usines asiatiques à leur fabrication.

Gâchis informatique, gâchis alimentaire, drôle de monde dans lequel nous vivons…

Bonne semaine à toutes et à tous !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 01/03/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Le guide des solutions informatiques libres en pièces détachées

mercredi 25 février 2015 à 18:38

solutions-informatique-tpe-libre-couverture-240pxParmi les raisons qui m’ont poussée à accepter de travailler avec les Editions D-booker pour la publication du guide des solutions informatiques libres pour les TPE c’est leur approche réellement numérique de l’édition de livre.

Une approche qui commence dés l’écriture avec le format utilisé : le Docbook. Ce format permet de générer tous les formats de sorties à l’aide de feuilles de styles adaptées au média visé : papier, PDF, ebook, HTML. L’inconvénient est le peu d’outils libres disponibles pour son édition. Je parle évidemment d’outils pour allergiques au code :-) permettant un minima d’édition en WYSIWG (What You See Is Wath You Get)

Lors de la rédaction du guide, j’avais utilisé la dernière version libre du logiciel Serna devenu fermé et maintenant absorbé dans une suite logicielle Corena Studio. Je sais que Dimitri Robert bien plus root que moi, avait travaillé avec l’éditeur vim, rédigeant en asciidoc ensuite converti en Docbook.

A la sortie de vrais livres au format numérique et pas une simple version PDF de l’édition papier.

Du coup, il est également « facile » (merci à l’éditeur pour ce travail) de générer plusieurs livres à partir d’un seul. La structuration des fichiers Docbook et leur organisation simplifie cette opération. À tel point que j’envisage des versions « métier » du guide. Une version « spécialisée » reprenant les parties pertinentes et enrichies en logiciel dédié à un métier. Mais bon encore faudrait-il que je puisse y consacrer le temps qui va avec…

Le guide est donc disponible en pièces détachées sous la forme de six livrets :

La création de ses livrets est née d’une remarque souvent faite à propos du guide. Comme il se veut global, il aborde tous les sujets ce qui effraie certains lecteurs potentiels. La création de ses livrets permet de répondre à cette « angoisse » :-) . Ils ne sont disponibles qu’en format électronique pour un prix compris entre 5,99 et 7,99 € .

Nous espérons ainsi rendre plus accessible le guide. Cependant D-Booker ne s’est pas arrêté là et a poussé la démarche à l’extrême et propose sur son site la vente au chapitre comme :

Les prix baissent encore à 2,5 € TTC pour la version consultable en ligne ou 3 € TTC pour la version téléchargeable.

Au passage, comme je sais qu’il y a pas mal de technos qui lisent mon site, D-Booker propose la version Bêta : « PostgreSQL – Architecture et notions avancées » réalisé par Guillaume Lelarge.

Bonnes lectures !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 25/02/2015. | Lien direct vers cet article

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Optimiser la taille des images de votre site web : TyniPNG pour WordPress

mardi 24 février 2015 à 08:22

tinypng-wordpressJ’utilise le site TinyPNG depuis déjà pas mal de temps. Il permet d’optimiser la taille des images au format PNG (et maintenant JPG) sans dégradation significative de leur qualité. Je mets tout de suite à bémol à cette potentielle non-dégradation, je ne mets pas en ligne de photographies d’art ou professionnelles, juste des illustrations.

J’ai toujours cherché à minimiser le poids de mes sites web. Tout le monde n’est pas doté d’une liaison ADSL rapide. Les connexions à 512 K, ça existe encore, voir pire. Je ne suis d’ailleurs par encore très satisfait de ce que j’obtiens avec mon nouveau Thème Hueman.

Le poids ma page d’accueil a sensiblement augmenté. Elle pèse environ 1250Ko soit plus d’un méga-octet. La faute probablement au thème qui utilise les miniatures en 520 par 245 pixels pour les « forcer » à une taille de 345 par 163 pixels à l’affichage. Une pratique qui est clairement punie dans les tests de type PageSpeed.

Il faudrait que les vignettes fassent exactement cette taille pour gagner en poids. Je vais probablement traiter cela en amont en redimensionnant ces images dans cette taille avant de les importer. À moins que quelqu’un ait une solution pour automatiser cette opération dans le thème. Pour ce qui est des pages d’articles, elles restent sous la barre fatidique des 1 Mo.

TinyPNG permet de réduire drastiquement le poids des pages d’un site web en jouant sur la compression des images. Jusqu’à présent, j’utilisais le site web pour envoyer mes images et les récupérer allégées. Une opération rapide, mais un travail supplémentaire. En terme de résultat, sur la page d’accueil de ce site par exemple, le fait d’avoir optimisé cinq images m’a permis de gagner près de 800 Ko. Cela sans constater de dégradation de la qualité des images.

Il existe une extension pour WordPress : Compress JPEG & PNG images qui se charge de compresser automatiquement vos images et les miniatures générées lors de l’import dans la bibliothèque des médias. Pour pouvoir l’utiliser, vous devez créer un compte et obtenir une clé d’utilisation. Il ne vous sera demandé qu’un email et un nom.

L’utilisation est limitée en nombres d’images par mois. Vous pouvez optimiser par le biais de l’extension 500 images par mois. Au-delà, il vous faut payer le service, soit 0,009 $ par image jusqu’à 9500 images par mois puis 0,002 $ au-delà de 10 000 images par mois. Des tarifs qui restent très modiques. A mon rythme de publication actuel, les 500 images devraient suffire.

Je ne suis pas un fan des services en lignes à qui l’on envoie des données. Cependant, il s’agit ici d’illustrations et pas de photos personnelles. De plus si le site devait disparaître, cela n’aurait aucun impact sur le fonctionnement de mon propre site web. Donc les risques sont très limités et le coût de sortie du service nul. Il est cependant toujours bon de se poser ce genre de questions. une bonne pratique si j’ose dire :-)


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 24/02/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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