PROJET AUTOBLOG


Philippe Scoffoni

source: Philippe Scoffoni

⇐ retour index

Des nuages sur le cloud ?

jeudi 9 août 2012 à 08:50

TIO open cloud Microsoft Apple Le cloud ce terme qui ne semble en lui-même rien signifier est pourtant en train de rentrer dans le vocabulaire du grand public désignant tous le services que l’on peut obtenir au travers d’internet. Hélas la compréhension de ce que recouvre ce terme et des dangers qu’il peut cacher est encore très “nuageuse”.

Le nuage, nouvel Eledorado de l’internet

Désormais, il est presque impossible de lancer un nouveau service sur Internet sans y inclure le mot cloud. Sans ce mot magique, il est probable que peu d’investisseurs prêteront oreille à votre demande de financement. Encore aujourd’hui, je découvrais ce nouveau service en ligne Diva-Cloud qui propose de vous mettre à disposition “dans le cloud” une application.

L’approche par l’application est pertinente et met à la portée du quidam l’accès à des logiciels qui jusqu’à présent nécessitaient de sérieuses connaissances en informatique. L’utilisation de logiciels libres et open source dans cette offre montre également à quel point désormais il est facile de répondre à de très nombreux usages grâce à ces derniers. Dommage par contre que ce service ait choisi d’héberger vos données en dehors de notre beau pays, voilà qui peut-être un jour aura des conséquences inattendues.

Combien de temps vivront tous ces services, la question reste ouverte. Car hélas bien des points sont passés à la trappe et ignorés par leurs utilisateurs et tout principalement la question de la réversibilité ou plutôt le moment où je voudrais quitter le service ou encore le moment où il fermera ces portes.

Le cloud c’est mal

Voilà qui amusera sûrement pas mal de mes lecteurs réguliers qui savent que j’en ai fait un de mes sujets de prédilection. Un intérêt qui ne date pas d’hier d’ailleurs et un sujet que j’ai toujours étudié sous l’angle de l’ouverture ou devrais-je dire des conditions devant permettre de disposer d’un cloud respectueux de ses utilisateurs.

Pas plus tard que cette semaine c’est une figure emblématique et barbue de l’informatique qui a pointé du doigt le cloud. Non pas Richard Stallman qui combat le cloud de façon régulière depuis des années, mais Steve Wozniak.

Ce dernier s’inquiète ”que tout aille vers le cloud” et pressent beaucoup de problèmes terrifiants dans les cinq prochaines années”. Je pense qu’il a raison. Le manque de prudence avec lequel les particuliers, mais aussi les entreprises se précipitent vers ces services sans mesurer toutes les conséquences, ni les pièges dans lesquels ils s’enferment promettent des lendemains qui déchantent. L’affaire Megaupload n’en est probablement que l’une des prémices.

Une actualité qui s’acharne

Une prise de position qu’il faut peut-être rapprocher de la dernière erreur en date du service de support d’Apple qui a tout simplement permis le piratage d’un compte du service iCloud d’un utilisateur, qui plus est journaliste. Le hacker a ainsi pu accéder aux comptes Twitter et Gmail du journaliste et en changer les mots de passe. Un bel exemple de “piratage social” qui montre aussi que la faiblesse d’un service peut tenir à son support tout simplement.

Quelques défaillances ont également animées l’actualité du cloud computing de ce début août avec une panne chez Microsoft et son service Azur dû à une erreur de configuration. Icloud est également à l’honneur avec un problème autour de son outil d’identification Apple ID qui toucha près de 50% des utilisateurs des services en ligne d’Apple.

Évidemment, ce ne sont pas les premières pannes et probablement pas les dernières. Cela dit vu la taille des infrastructures en jeu derrière ces services on peut néanmoins relativiser et dire que cela ne marche quand même pas trop mal. Le seul problème c’est que lorsque ces services toussent, ce sont des centaines de millions de personnes qui sont potentiellement impactés et c’est bien là une faiblesse de ces systèmes extrêmement centralisés et donc structurellement plus fragiles qu’un réseau maillé et distribué comme l’est Internet.

On fait quoi alors ?

Maintenant, les faits sont têtus. Le grand public et les entreprises plébiscitent les services de cloud computing et en redemandent. Prés de la moitié des entreprises stockeraient aujourd’hui des données sensibles dans les nuages. Le plus étonnant c’est que lorsque l’on questionne ces mêmes entreprises, 67% des cadres supérieurs ne sauraient pas exactement où sont stockées les données de leur entreprise (cloud ou support externe) et 74% des entreprises avouent ne pas avoir d’outil approprié leur permettant de savoir où leurs fichiers ont été stockés.

Les alternatives existent, mais hélas elles restent bien souvent méconnues. Pour les entreprises, mais aussi les particuliers, la piste des services  respectant les critères du TIO Libre serait une sorte de gage de respect de leurs données et de garantie de sortie dans les meilleures conditions des services. Cependant, la problématique de la sécurité et de la centralisation et des risques de panne restera inchangée.

Les alternatives de type “home computing” pour les particuliers se font toujours attendre et comme bien souvent la communauté du logiciel libre marche d’un pas dispersé au lieu de se rassembler avec des projets de box qui fleurissent, mais dont aucun n’a encore connu de mise en oeuvre concrète et surtout accessible au plus grand nombre.

En attendant, j’ai choisi d’accompagner et de sensibiliser aux risques les gens qui autour de moi décident d’aller vers le cloud computing. Quand aux entreprises, refuser d’utiliser des services en ligne peut aussi revenir à se refuser une chance de rester compétitif face à la concurrence et en ces temps difficiles c’est un luxe qu’elles ne peuvent pas toutes se permettre. Et puis il faut aussi admettre que le stockage de données en ligne reste parfois la meilleure solution d’un point de vu technique et fonctionnel.

Certes, le prix à payer sera peut-être pour plus tard, mais je suis convaincu qu’en mettant en oeuvre quelques bonnes pratiques, l’usage de services de cloud computing peut rester “recommandable” quand on ne peut pas faire autrement. L’important est d’avoir la conscience et la compréhension des risques que l’on prend et de s’en prémunir en attendant que le pendule technologique comme à son habitude ne reparte dans l’autre sens.

Crédit image certains droits réservés par deanoakley


Réagir à cet article

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 09/08/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

.

Les opérateurs “low-cost” sont-ils vraiment rentables pour les entreprises ?

mardi 7 août 2012 à 21:01

Toujours moins cher, mais pour quels services ? C’est un peu la question que l’on peut se poser face aux offres des opérateurs “low cost”. J’aborde ici la question de ces fournisseurs d’accès Internet qui aujourd’hui n’hésitent pas à proposer des accès professionnels à 95€HT là où il en coûtait encore 400 ou 500€ il y a trois ou quatre ans. Progrès technologiques, industrialisation des offres ou réduction à la portion congrue des services sont les explications potentielles de cette baisse des prix. Cependant ces offres sont-elles réellement rentables face aux offres aux tarifs plus traditionnels ?

Le coin des “bonnes affaires”

low cost FAI entreprise Lorsqu’on est patron d’entreprise, on épluche en général les frais généraux pour essayer d’y dénicher quelques économies pour améliorer ses résultats financiers. Le poste informatique d’une entreprise comporte de nombreux coûts que l’on qualifie de récurrents comme la téléphonie qu’elle soit fixe ou mobile, mais aussi les accès internet désormais indispensables.

Et bien souvent une rapide recherche sur internet suffit à découvrir ces opérateurs qui cassent les prix et en offrent toujours plus (d’heures, de débit,etc…) pour toujours moins cher. Immanquablement arrive la question du “Pourquoi dois-je payer 150€ par mois pour une connexion “professionnelle” alors que je peux avoir de la fibre à 30€ à la maison…”

Toujours difficile de faire comprendre pourquoi les fameuses “GTR” ou Garantie de Temps de Rétablissement coûtent si cher alors que je ne me souviens ne pas avoir connu depuis de nombreuses années de coupures sur ma ligne ADSL…

Mais je parle ici d’offres dites professionnelles et pas d’offres grand public, que je vais exclure volontairement de mon raisonnement.

Il n’en demeure pas moins qu’il reste dans le domaine des offres professionnelles d’importantes disparités entre ce que peut proposer un ORANGE Business et un OVH en terme d’offre.

Si l’on prend le cas d’une liaison vers internet de type SDSL 2Mb l’écart peut aller de 95€HT par mois à plus de 250€HT. Il est vrai qu’il peut alors être tentant de changer d’opérateur.

Mais est-ce vraiment rentable ? Quels risques prend-on ?

Deux cas de figure : Vous équipez un nouveau site ou vous changez de fournisseur. Dans le premier cas, c’est le respect des délais qui va conditionner la prise de risque potentielle. Posez-vous alors la question de combien vous coûte chaque jour de retard dans la mise en service de l’accès Internet commandé.

Changer d’opérateur est peut-être la solution la moins risquée, si vous prenez soin de ne pas résilier tout de suite l’opérateur que vous quittez afin d’assurer une bascule en toute tranquillité.  Cependant selon la complexité de l’infrastructure réseau existante, la bascule peut entraîner une coupure. Idéalement il faut tester cette bascule préalablement afin de s’assurer qu’il n’y aura pas de surprise. Mais c’est plus ou moins compliqué à organiser. Posez-vous néanmoins la question : combien vous coûte l’heure sans internet?

Il n’est pas non plus à exclure que vous rencontriez avec votre nouvel opérateur low-cost (ou pas d’ailleurs) des soucis qui vous obligeront à passer une à plusieurs heures avec le service de support. Demandez-vous alors combien vous coûte une heure de votre temps ou de celui du collaborateur qui devra gérer l’éventuel problème.

Bien souvent, on se borne à calculer combien on économise par an avec ce nouvel opérateur. Si l’on prend un cas moyen toujours pour connexion SDSL, on est à environ 75€HT d’économie par mois soit 900€HT par an. Cette somme est maintenant à rapprocher de la réponse aux questions précédentes. Vous connaissez alors votre risque de ne rien gagner, voire de perdre de l’argent en changeant d’opérateur.

Votre administrateur réseau vous coûte 30€ chargé par heure, il peut donc consacrer 30h à faire marcher la nouvelle connexion. C’est jouable. Une heure sans internet bloque la production de votre société, 50 personnes ne peuvent plus travailler, vous perdez pour faire simple 50 fois 30€HT soit 1500€HT. Et voilà plus d’une année “d’économie” qui disparaît sans parler d’éventuels dégâts en terme d’image de marque auprès de vos clients.

Ce que je souhaite mettre en avant c’est que tout changement d’opérateur de téléphonie ou d’internet doit être mesuré à la hauteur des risques financiers que vous prenez que ce soit au travers du temps que va passer une ressource ou pire au blocage potentiel de votre activité.

Une équation difficile à résoudre

Je mets donc toujours en garde mes clients lorsqu’ils sont tentés par l’aventure du changement d’opérateur juste pour des questions de coûts. Le fait de choisir un opérateur low-cost rajoute un risque potentiel supplémentaire, mais ne change pas fondamentalement l’équation.

Il est sûr que chez un OVH, vous n’aurez a priori pas de chef de projet attitré pour suivre le déploiement de votre nouvel accès internet et servir d’interlocuteur unique. Il vous faudra vous contenter du support téléphonique avec des interlocuteurs à chaque fois différents à qui il faudra réexpliquer à chaque fois votre problème.

Néanmoins, j’ai pu constater que le suivi était en général assez bon malgré ces changements d’interlocuteur. Mais l’efficacité de la réponse apportée peut fortement varier et il faut parfois un coup de chance pour tomber sur le bon interlocuteur qui lui saura résoudre le problème que ces prédécesseurs n’auront pas su traiter.

Au final, il me semble difficile de dire que le choix d’un opérateur low-cost est à proscrire. Tout est question de mesure du risque sachant que même avec un “gros” opérateur, l’échec est parfois à la clé avec des délais qui peuvent exploser sans la moindre explication ni excuse. Dans tous les cas il faut essayer de prévoir le plan de secours. Parfois il peut être préférable de ne rien faire quitte à payer “un peu trop cher” le temps de trouver le moment propice à un changement.

Crédit image, certains droits réservés par Herederos de Rowan


Réagir à cet article

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 07/08/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

.

[Veille]-Lectures de la semaine du 30-07-2012

dimanche 5 août 2012 à 14:51

Retrouvez ou suivez ces lectures “en temps réel” sur mon site de partage de liens : http://p.scoffoni.net ou sur mes comptes StatusNet ou Twitter. Les textes indiqués en italique sont des citations des articles originaux.

Logiciel Libre & Open Source

GNOME 4.0 et GNOME OS prévus pour 2014

A l’occasion de la conférence annuelle GUADEC plusieurs projets de développement pour l’environnement de bureau GNOME ont été dévoilés.

HTML 5 : scission autour du standard, harakiri ?

Le What WG, qui réunit les éditeurs de navigateurs, décide de reprendre son indépendance par rapport au W3C et continue les travaux de standardisation de HTML 5 hors des processus du consortium.

“Travailler en parallèle” sur deux versions du HTML 5 “est tout à fait ordinaire”

Fin juillet éclatait une polémique, après l’annonce de la création d’une deuxième version du HMTL 5, le langage standard du Web, qui offrirait une plus large place à des fonctionnalités expérimentales. Ian Jacobs, responsable de la communication du World Wide Web Consortium (W3C), minimise les tensions sur l’évolution de ce langage fondamental du Web.

Open source won… et le logiciel libre ?

What does winning look like? No enemy has been vanquished, but open source is now mainstream and a new norm.

Android serait (presque) déjà multi-utilisateur

Différentes équipes de bidouilleurs ont trouvé des bouts de codes dans le code source AOSP d’Android qui laisserait supposer que Google préparerait une version « multi-utilisateur » d’Android.

WordPress et Piwigo reconnecté : PiwigoPress 2.0, le widget pour promouvoir des galeries sur son blog

Petite info sur une association qu’il faudrait que je présente de plus près : Il est de nouveau possible d’afficher des vignettes de sa galerie piwigo sur son wordpress grâce à la réactualisation du plugin “PiwigoPress”.

Leed : l’agrégateur RSS en ligne ultra-léger #atester

Quand on désire s’affranchir de Google au profit d’une solution auto-hébergée, c’est au niveau de Google Reader que l’on est souvent le plus mal déservi. RSS Lounge, TinyTinyRSS et Ardilla ne satisfaisant pas toujours les utilisateurs en terme de fonctionnement. Leed pourrait vite changer la donne.

OwnCloud disponible pour Android et iPhone

OwnCloud, l’application web vous permettant d’avoir votre informatique dans les nuages à vous, est maintenant disponible sur l’Apple Store et le Google Play.

Une meilleure compatibilité entre LibreOffice et Microsoft Office ?

Alors que les fichiers basés sur la norme OpenDocument (type odt, ods, etc.) s’ouvrent parfaitement dans la plupart des logiciels de bureautique libres (OpenOffice, LibreOffice, Star Office, Abiword, Gnumeric, IBM Symphony etc.), ce n’est malheureusement pas le cas pour les documents créés avec les programmes de Microsoft. Bien souvent, la mise en page n’est pas respectée, contraignant l’utilisateur à remettre le tout en ordre avant de pouvoir travailler.

Navigateurs : Firefox gagne des parts de marché et conserve sa seconde place

Face à la progression de Chrome, Firefox n’aurait pas dit son dernier mot. Le navigateur maintiendrait sa seconde place, c’est du moins ce que révèlent de nouvelles statistiques publiées par le cabinet NetMarketShare.

Android 4.0 bientôt adapté sur le Raspberry Pi

Les concepteurs du micro PC Raspberry Pi ont bien avancé sur le portage d’Android 4.0 Ice Cream Sandwich avec notamment la prise en charge de l’accélération matérielle pour les graphismes et la vidéo.

Netflix libère Chaos Monkey dans la jungle Open Source

Le géant américain des services vidéo à la demande a rendu public le code source de son outil de prévention des pannes.

Informatique & Technologie

Déconnexion : mode ou nécessité ?

Il y un an, j’étais loin du Net pour écrire J’ai débranché. Où en suis-je ? On me pose souvent cette question alors même qu’une épidémie de déconnexion semble se propager. Je fais le point avec une compilation d’interviews.

Facebook : un annonceur estime que l’essentiel du trafic publicitaire est généré par des bots

Limited Run estime que 80% des clics générés sur sa page publicitaire présente sur Facebook sont d’origine frauduleuse.

L’Industrie IT indienne résiste à une vaste panne électrique Inde

L’Inde vient de traverser deux jours de panne électrique massive. Habituée des coupures plus modestes mais très fréquentes, l’industrie IT indienne était équipée pour faire face à la situation.

Interopérabilité des clouds : Apache publie la version 1.0 de l’API Deltacloud

La fondation Apache a annoncé hier la disponibilité de la version finale de l’API Apache Deltacloud 1.0. A l’origine initié par Red Hat puis transféré à la fondation Apache, le projet Deltacloud vise à créer un ensemble d’API standardisé pour permettre d’interagir de façon transparente avec des clouds de nature hétérogène.

Réseaux sociaux : + de 25 ans, s’abstenir ?

Est-ce que les «digital natives» savent mieux utiliser les réseaux sociaux d’entreprises que la génération X, ou est-ce qu’ils n’ont pas suffisamment d’expérience pour gérer une telle responsabilité ?

App Store : deux tiers d’applications “zombies” ?

Selon une étude de la régie publicitaire Adeven, l’App Store d’Apple serait composé d’arbres qui cachent une forêt : 400 000 applications sur les 650 000 qu’il compte ne seraient pour ainsi dire jamais vues par les utilisateurs.

Ben ça alors :-O on nous aurait menti ! Pour Aurélie Filippetti, ” Hadopi n’a pas rempli sa mission”

La ministre de la culture et de la communication, qui a confié une mission à Pierre Lescure, mi-juillet, sur l’adaption des secteurs culturels au numérique, insiste pour que celle-ci réforme la Haute Autorité chargée de lutter contre le téléchargement illégal (Hadopi). Dans un entretien publié sur le site du Nouvel Observateur, mercredi 1er août, Aurélie Filippetti estime que “la Hadopi n’a pas rempli sa mission de développement de l’offre légale” et annonce la réduction des crédits alloués à cette institution.

Microsoft contraint d’abandonner l’appellation #Metro ?

Microsoft s’apprête à abandonner le nom Metro donné à l’interface de Windows 8 et Windows Phone en raison d’un contentieux avec l’enseigne de distribution allemande Metro AG.

Le Congrès américain veut lutter contre les “patent trolls”

Deux membres du Congrès américains proposent que le perdant d’un procès dans les nouvelles technologies paie les frais du procès, pour limiter le nombre de procédures abusives.

Facebook continue de chuter en bourse … y a-t-il un problème Zuckerberg?

La descente aux enfers de l’action Facebook continue. Introduite à 38 dollars il y a quelques semaines, et montée à 45 dollars tout de suite après l’introduction, elle flirte désormais avec les 20 dollars. La capitalisation boursière de la société, qui avait dépassé 100 milliards de dollars, n’est plus désormais que de 43 milliards.


Réagir à cet article

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 05/08/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

.

Mais que fait Philippe Scoffoni ?

mardi 31 juillet 2012 à 11:03

La question peut sembler saugrenue sur ce site, mais il est vrai que je ne suis pas très bavard sur mes activités professionnelles même si vous pouvez au travers de mes écrits en deviner les contours. Quant à mes activités personnelles, je préfère m’en tenir au strict minimum car c’est un domaine de ma vie que je ne souhaite en aucun cas exposer.

Cette discrétion sur mes activités professionnelles était par le passé due à ce que j’appellerais le devoir de réserve vis-à-vis d’un employeur dont je me devais de ne pas divulguer publiquement les projets qu’il pouvait me confier dans ma mission de Responsable Informatique.

L’année 2011 fut une année de transition, une année d’exploration de chemins de traverse, de rencontres et parfois décevantes avec différentes communautés francophones ou étrangères du monde du logiciel libre. Au final pas de résultat ! Trop difficile d’unir et de faire travailler toutes ces individualités autour d’un projet qui aurait pu être fédérateur et qui proposait un autre modèle de développement que ceux que l’on apprend dans les écoles de management et de commerce.

L’éponge n’est pas jetée cependant…

Ce début d’année fut un retour à des modes de fonctionnement plus “traditionnels” et paradoxalement plus rentables pour ma petite personne. Un paradoxe quand même qu’il faille revenir à une forme d’individualisme pour “réussir” à monter sa petite entreprise.

Dans la vidéo qui suit, je joue le rôle de l’interviewé sur le Salon Solutions Linux. C’est Jonathan Le Lous ancien animateur d’Intelli’N TV qui m’a fait le plaisir de reprendre du service pour m’interroger.

Je profite donc de cette vidéo pour présenter ma société Open-DSI que j’ai créée en avril 2012 pour porter mon activité professionnelle.  Je vous laisse regarder cette vidéo pour en savoir plus et/ou vous reporter au site web encore embryonnaire et en construction d’Open-DSI.



Réagir à cet article

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 31/07/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

.

[Veille]-Lectures de la semaine du 16-07-2012

dimanche 22 juillet 2012 à 20:53

Retrouvez ou suivez ces lectures “en temps réel” sur mon site de partage de liens : http://p.scoffoni.net ou sur mes comptes StatusNet ou Twitter. Les textes indiqués en italique sont des citations des articles originaux.

Logiciel Libre & Open Source

Emmabuntüs 2 est de sortie (basé sur Xubuntu)

Le Collectif Emmabuntüs est heureux d’annoncer la sortie le 14 juillet 2012, de la première version stable d’Emmabuntüs 2 1.00 basée sur une Xubuntu 12.04. Cette distribution a été conçue pour faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations humanitaires, en particulier les communautés Emmaüs (d’où son nom) et favoriser la découverte de Linux and GNU par les débutants. Cette Millième distribution Linux se veut épurée, accessible, équitable.

[Infographie] L’Open Source définit par les 4 libertés des logiciels libres, ça va pas plaire…

Aujourd’hui, vous utilisez de nombreux logiciels Open Source quotidiennement. Que ce soit de manière professionnelle ou personnellement à la maison.

Pourtant, le chemin fût long pour obtenir des logiciels de qualité et fortement soutenus par les industriels et les grandes firmes comme IBM.

Comment a débuté l’histoire du logiciel Open Source ? Comment cette industrie a évolué ? Quels sont les grands acteurs et les produits phares ?

Premières images de FirefoxOS (enfin pas très fraiches…)

Mozilla a cependant fait savoir que ces images étaient assez anciennes. Elles donnent toutefois un aperçu de que proposera l’OS mobile.

Informatique & Technologie

Windows XP et Vista privés d’Office 2013

La nouvelle suite bureautique ne sera disponible que sur Windows 7 et Windows 8 et réclamera une configuration matérielle minimum.

Microsoft : premières pertes trimestrielles en 26 ans

Microsoft avait anticipé ce résultat négatif en annonçant début juillet une charge de 6,2 milliards de dollars pour la dépréciation des actifs de la division des services publicitaires en ligne.

Le nouveau MicrosoftOffice est là : et les formats ?

Dans un format très bref, la réponse à la question est simple : les formats ne sont pas là, ils sont même totalement absents. Voilà, vous savez.

Le DSI prié de s’intéresser au Business (en mode “coup de pied au derrière”)

Les technologies de l’information ne sont plus une compétence exclusive de la DSI qui doit passer d’un rôle de gardien du temple à celui d’un prestataire de service au service des métiers et des clients. Avec de nouveaux enjeux et obligations qui font voler en éclat son paradigme traditionnel. L’IT est l’affaire de tous et la DSI doit prouver sa valeur stratégique, aujourd’hui peu perçue. Nouveau positionnement, nouvelle mesure de la valeur qu’elle génère, nouveaux profils…voire nouveau nom pour un métier nouveau. Rapide synthèse du dernier Forrester CIO Summit EMEA qui s’est tenu à Paris les 19 et 20 juin derniers.


Réagir à cet article

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 22/07/2012. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

.