Source : (1) Confinement Du Cul sur Twitter : Guide de l’allié féministe – HowTommy | Liens et actu en vrac
Heu, j’ai d’abord cru à une blague, mais non, c’est sérieux. Voilà pourquoi je me considère comme féministe, mais je ne supporte pas de côtoyer la majorité des féministes femmes.
Déjà, faut qu’elles trouvent des nouveaux termes, parce qu’elles trouvent tout à redire. Aujourd’hui, je ne dois pas m’appeler féministe mais “allié féministe” car les femmes se “libèrent elles-mêmes”. J’ai envie de dire que plus les choses sont simples mieux elles s’imprègnent dans la tête des gens, mais bon soit, on va se considérer comme “allié féministe”.
Pour être un allié féministe il faut :
1- reconnaître qu’on a été, qu’on est et qu’on sera tjs un oppresseur tant que le patriarcat existera
Déjà ça commence bien, si je regarde la définition d’oppresseur dans le Larousse, on me dit : personne qui opprime, tyran. Synonymes : despote, dictateur, tyran.
C’est à peine exagéré, à peine. Et c’est également accepter l’idée de me tenir pour responsable du patriarcat. Oui le patriarcat est un problème, non je n’en suis pas responsable. Je ne suis pas responsable du choix de mes ancêtres. Me le reprocher c’est comme me mettre la responsabilité de l’existence du système capitaliste.
5- Ne pas se croire légitime à avoir un avis sur les méthodes de lutte féministe car on est un oppresseur (cf règle n°1)
Je reformulerais par “t’es un mec oppresseur alors ferme ta gueule”.
8- S’informer soi-même grâce aux blogs féministes, aux livres féministes, aux podcasts féministes écrits et faits par DES FEMMES !
Putain t’es un mec alors ferme ta gueule t’as toujours pas compris ?!?
13- S’excuser et se remettre en question qd une femme dit qu’on dépasse les bornes et qu’on a été oppressif
Dépasser les bornes et être oppressif, ça peut arriver à tout le monde et pas qu’aux hommes. Cette remarque n’a pas de rapport avec le féminisme.
Dans la liste il y a des bonnes choses, je ne critique pas tout. Mais on a ici l’exemple parfait du non féminisme à mon sens. Pour moi, le féminisme c’est se battre pour que les femmes aient les mêmes droits que les hommes, les mêmes privilèges. Qu’il ne soit plus fait de différence suivant le sexe de la personne.
Or ici, on a clairement la féministe qui ne veut pas ça, mais qui veut que les femmes aient *plus de droits* que les hommes. Une femme, qui, si elle était un homme, tomberait dans tous les travers misogynes (haine contre les femmes, à l’inverse on parle de “misandre”). Son numéro 5 est édifiant. Un homme ne peut pas donner son avis parce qu’il est un homme ? Le féminisme ne prône pas la tolérance ? On en est encore là en 2020 ? Pour construire un monde meilleur, faudrait déjà arrêter d’avoir de la rancune, pour un sexe, une ethnie, ou je ne sais quoi.
Ce n’est sûrement pas avec ce genre de liste qu’on va résoudre quoi que ce soit ou apporter des solutions.
Ces “féministes” ne valent guère mieux que les racistes pour moi.
“Super liste”, d’après SebSauvage…