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Un monstre à Rome. L'Italie bloque 27 sites de type cyberlocker. #actualité

lundi 15 avril 2013 à 18:39

NeoSting.net - Un monstre à Rome. L'Italie bloque 27 sites de type cyberlocker.

L'industrie du divertissement continue de frapper, et elle vient même de frapper très fort contre la liberté d'expression. En effet, 27 sites dédiés au stockage personnels (et au partage) de fichiers sont dorénavant bloqués en Italie. Les 27 cyberlockers sont recensés ici, comme uploaded.net, bitshare, NowVideo, RapidGator, Nowdownload, cyberlocker.ch...

La raison ? Une plainte du distributeur italien du dessin animé "Un Monstre à Paris" lancée en février 2013 mentionnait l'existence de son film d'animation sur ces sites. "Un Monstre à Paris" est sorti le 12 octobre 2011 en France mais n'est sorti que le 22 novembre 2012 en Italie.

La plainte a été déposée auprès du procureur de Rome spécialisée dans le domaine de la violation du Copyright, et ce dernier a tout simplement ordonné que les sites incriminés ne soient plus accessibles en Italie, sans autre forme de procès. Le Magistrat a accepté. Voilà donc ce que l'on appelle une frappe nucléaire. Saisir un nom de domaine entier pour un simple dessin-animé, c'est un peu "too-much" alors qu'il était possible de demander simplement le retrait du fichier hébergé auprès de ces plates-formes.

Résultats, les internautes qui avaient des fichiers personnels sur ces sites d'hébergement se retrouvent désormais dans l'incapacité de pouvoir accéder à leurs fichiers "normalement". Ils devront alors passer par un VPN, un proxy ou en changeant leurs DNS (pour ceux de Google, Telecomix...). En effet, le filtrage se fait uniquement - pour le moment - par DNS.

Même si je ne porte pas les cyberlockers dans mon cœur de pixels, il n'en reste pas moins que ce procédé qui n'est pas nouveau, puisque le gouvernement US en a fait autant, il y a peu, peut aller loin, et peut remettre totalement en cause la liberté d'expression sur Internet.

Imaginez juste que vous avez posté quelques screenshots sur votre blog pour présenter et donner votre avis sur ce film d'animation, et que le distributeur du film décide de faire bloquer votre nom de domaine tout en entier dans votre pays...

CourseSmart, la course à l'intelligence par la culpabilisation ? #actualité

samedi 13 avril 2013 à 16:15

NeoSting.net - CourseSmart, la course à l'intelligence par la culpabilisation ?

Les dérives de Big Brother sont nombreuses et ne s'arrêtent pas à la surveillance de la population par leur gouvernement ou par quelques entreprises ayant pignon sur câbles sur la Toile. Big Brother, c'est avant tout une expression définissant une institution aux pratiques liberticides et toujours en opposition à la vie privée. Elle tend malheureusement à se démocratiser grâce à Internet et toutes les entreprises et même les institutions publiques classiques peuvent y voir un moyen de contrôle idéal pour rendre leurs objectifs plus efficaces.

La course à l'intelligence programmée...

C'est le cas de la société CourseSmart. qui s'est spécialisée dans la location de livres... scolaires. L'offre paraît alléchante. En proposant des livres numériques scolaires beaucoup moins chers que leurs pendants en papier, CourseSmart défend une jolie carotte qui cache au final, un véritable système orwellien. Est-ce l'avenir de notre futur système d'enseignement scolaire ?

...sur le principe de la surveillance orwellienne

En effet, ces livres disposent d'un système de surveillance poussée, capable de suivre et surtout de tracer chaque étudiant dans tous ces faits et gestes. Un professeur peut donc savoir par exemple, à quelle heure ses étudiants ont ouvert leur livre, quelles pages il ont lu et pendant combien de temps, et surtout quelles notes personnelles ils ont ajouté aux textes. CourseSmart profitent donc aussi de toutes ces données personnelles recueillies pour tenter d'améliorer les livres afin de les rendre plus "attractifs" ou efficaces. Si certains professeurs en rêvaient, alors que George Orwell l'avait imaginé dans son roman 1984, CourseSamrt l'a fait. Mais l'avenir, pour moi, ce ne sont pas ces ebooks scolaires améliorés, ce sont les tablettes numériques qui finiront dans chaque main étudiante et qui proposeront un potentiel de surveillance bien plus poussé encore ; ce n'est qu'un début.

Libertés individuelles, un enjeu du passé face à l'avenir de la culpabilisation

Le problème, c'est que le traçage du comportement des élèves devant un livre scolaire relève d'abord de l'atteinte à leur vie privée. De plus, cette surveillance de toutes leurs actions - pour le moment, et heureusement, avec leur consentement - par l'autorité enseignante peut lui permettre de les intimider et de les culpabiliser, sans prendre en compte leur vie sociale et l'aspect pédagogique d'un enseignement de qualité. Un moyen supplémentaire aussi pour l'enseignant d'améliorer son autorité.

Ce programme a été lancé en béta en novembre 2012 aux États-Unis mais ce n'est que depuis quelques semaines qu'il permet aux professeurs d'avoir accès à ces données. Il faut espérer que les enseignants sauront donc utiliser à bon escient une telle technologie, afin de permettre d'améliorer le niveau général de tous leurs étudiants en répondant plus précisément à leurs difficultés. C'est très certainement le but avec un revers de médaille peu attractif. N'oublions pas qu'un grand pouvoir implique une grande responsabilité.

Et l'alternative libre de l'enseignant collaboratif ?

Personnellement, je préfère nettement le système libre du collaboratif comme les nombreux projets déjà disponibles, à l’effigie d'Edulibre. Au lieu de définir les professeurs comme des surveillants "passifs", le collaboratif permet de leur donner un véritable rôle dans l'amélioration des cours. Ils peuvent en effet s'échanger les meilleures méthodes et proposer des cours toujours plus précis et attractifs que les étudiants prendront plaisir à consulter. Un cours bien rédigé et expliqué issue d'une collaboration sera toujours la clé du succès et de la réussite, face à une surveillance généralisée du comportement des étudiants qui apportera surtout une forme de répression culpabilisante.

Manjaro propose aussi sa dernière version 0.8.5 avec Cinnamon #actualité

vendredi 12 avril 2013 à 17:34

NeoSting.net - Manjaro propose aussi sa dernière version 0.8.5 avec Cinnamon

Alors que je vous l'annonçait pour Cinnarch, c'est bien au tour de Manjaro d'abandonner le support de l'environnement Cinnamon. Comme cadeau de départ, la communauté autour de Manjaro propose donc la toute dernière et finale version 0.8.5 de Manjaro avec cet environnement, basé sur le fork de Gnome 3.6 par Linux Mint.

Le problème vient de l'incompatibilité de Gnome 3.8 avec Cinnamon, dont les dépendances avec Gnome sont encore nombreuses, et ce dernier ayant été modifié dans tous les sens entre la 3.6 et la 3.8. Pour pouvoir profiter de Cinnamon, il ne vous restera donc quasiment plus que Linux Mint.

La version 0.8.5 de Manjaro avec Cinnamon propose tout de même l'environnement dans sa version 1.7.3 avec Nemo 1.7.2 et le noyaux linux en 3.8.5. Elle supporte toujours les pilotes propriétaire de nVidia et d'AMD. En revanche, ça ne semble pas préciser, mais il se pourrait bien qu'il n'y ait plus non plus de mises à jour importantes. Mais ce qui est drôle, c'est aussi que Manjaro à forké à son tour l'installeur de Linux Mint pour rendre l'installation plus simple. Bref, vive l'open-source.

Cinnarch abandonne Cinnamon et se concentre sur Gnome #actualité

vendredi 12 avril 2013 à 15:36

NeoSting.net - Cinnarch abandonne Cinnamon et se concentre sur Gnome

C'est désormais officiel, le projet Cinnarch est mort. Cinnarch, une distribution qui voulait mixer l'environnement Cinnamon de Linux Mint avec Arch Linux change de ton, et va arrêter son support pour cet environnement. Les développeurs devraient même renommer tout simplement ce projet, puisque rien que le nom de cette distribution ne voudra plus rien dire.

C'est une nouvelle qui pourrait bien attrister un bon nombre de ses utilisateurs, mais l'équipe explique que maintenir et mettre à jour Cinnamon sur les dépôts de ArchLinux en Rolling Release est beaucoup trop ennuyeux. Un petit coup bas pour Linux Mint, en passant, et ce même si l'environnement est disponible sur Arch Linux.

Pire, ceux qui avaient profité de ce très bon système verront leur Cinnarch lamentablement crasher, et ce, dès que Gnome 3.8 aura été ajouté sur Arch Linux. Mais pour le moment, il n'est pas encore trop tard, puisqu'un script proposé par les développeurs permet déjà d'appliquer la transition. Le Script est à télécharger ici et pour l'installer, il faut suivre cette commande.

sudo sh cinnarch_migration.sh

Si vous voulez donc passer de Cinnamon à Gnome "facilement", vous savez ce qu'il vous reste à faire, mais sachez dans ce cas que Nemo sera remplacé logiquement par Nautilus, Pidgin, par Empathy, MDM par GDM, etc...

Sinon, il faudra s'orienter vers une distribution comme Manjaro, mais qui sait, si à terme, ce problème ne se reproduira pas pour ces développeurs ? La masse de travail pour adapter Cinnamon semble conséquente.

Le nouveau projet, pas encore renommé, qui changera donc aussi de nom de domaine sera une alternative tweakée en Rolling Release de Ubuntu Gnome, mais aussi de Fedora, etc. Bref, Gnome Shell prend un peu plus d'ampleur.

Enquête mondiale en ligne du Dr. Farsalinos sur la cigarette électronique #actualité

vendredi 12 avril 2013 à 00:00

NeoSting.net - Enquête mondiale en ligne du Dr. Farsalinos sur la cigarette électronique

Une enquête mondiale sur la cigarette électronique vient d'être lancée par le Docteur Konstantinos Farsalinos (profil G+), Chercheur en chirurgie cardiaque. Il s'intéresse de près aux conséquences de la vapote. Selon lui, les cigarettes électroniques ne semblent pas altérer la fonction myocardique, et d'après ses quelques recherches, il a dit que : "Fumer des e-cigarettes n'est pas une habitude saine, mais cela vaut mieux que de fumer des cigarettes classiques. Substituer des cigarettes par des e-cigarettes pourrait donc être bénéfique pour la santé".

Disponible depuis environ 2007 en Europe, la cigarette électronique commence aujourd'hui à faire beaucoup parler d'elle, au point que nos élus s'y intéressent d'un peu plus près.

Ici, cette enquête anonyme et accessible en français, porte sur le ressentit des vapoteurs. Une quarantaine de questions concernent vos habitudes de fumeur tabagiques et de vapotes et vous demanderont, si vous vous sentez mieux, ou moins bien depuis que vous êtes passés à la cigarette électronique, si vous avez arrêté de fumer... Pour ma part, j'ai arrêté de fumer grâce à elle, définitivement. L'enquête prend environ 5 bonnes minutes, mais je le rappelle encore, elle est anonyme, et libre à vous de laisser votre adresse mail à la fin.

À l'heure où j'écris cet article, seulement 8165 participants au niveau mondial avec 3282 sondés anglais, pour seulement 388 réponses françaises... Plus le nombre de sondés sera important, plus l'impact sur la vie quotidienne des vapoteurs sera précis, en montrant une tendance globale sur la nuisance de la cigarette électronique.

J'ai essayé celle du bar à côté, ça sert à rien !

Toutefois, si vous avez simplement essayé un jour une e-cigarette achetée dans un bar, pour arrêter de fumer, et que vous vous êtes dit "ça sert à rien, ce truc, ça fait rien...", c'est très certainement parce que c'était un petit modèle peu performant et surtout doté d'un e-liquide sans nicotine. Vous avez alors juste fait les frais d'une cigarette en chocolat moderne... Dans ce cas, passez votre chemin, cette enquête n'est pas faite pour vous.

Sachez que la cigarette électronique se développe de plus en plus via Internet et aujourd'hui, les vrais modèles se trouvent rarement en boutiques (sauf spécialisées) ou dans un bar.

Je vous mets en passant (en anglais), la conférence du Dr Farsalinos à l'ESC en 2012.