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L'informatique à l'école, préconisée par l'Académie des Sciences #actualité

vendredi 17 mai 2013 à 12:56

Voilà enfin une bonne nouvelle, enfin du moins dans l'expectative que cela se concrétise réellement par un suivi du ministère de l'Éducation. L’Académie des Sciences préconise dans son rapport, l’enseignement de l’informatique dans le cursus scolaire et ce, de la primaire au lycée. D'après ce rapport, il serait temps d'apprendre ce qu'est, dès le plus jeune âge, l'informatique dans sa notion générale, et pas uniquement au niveau de la pratique expliquant le fonctionnement des logiciels de manières passives.

Il est essentiel que tous les citoyennes et citoyens soient égaux dans leur compréhension de
l’informatique et du monde numérique.

Cela devrait se traduire par la création d'applications en apportant les notions de base de la programmation. L'informatique devrait donc devenir une discipline au même titre que les mathématiques ou le français, avec un équilibre entre la théorie et l'expérimentation. La France accuse, par ailleurs, un certain retard dans ce domaine, par rapport à d'autres pays comme la Grande-Bretagne, provoquant un important "illectronisme", le pendant de l’illettrisme dans le numérique.

Le programme se base sur trois points

Après le Baccalauréat, cet enseignement préparerait à tous les métiers liés au numérique.

La découverte en primaire permettrait aux élève de comprendre comment fonctionne l'informatique. Par exemple, si on sait envoyer un courriel, beaucoup ne savent pas comment la transmission du message se passe. Un point de départ important pour la sensibilisation aux techniques et aux notions de réseaux.

L’acquisition de l’autonomie permettrait d'améliorer les connaissances des élèves dans le but de les initier à la compréhensions des outils qu'ils pourraient eux-même créer afin de dépasser le simple stade de spectateur.

L’approfondissement des concepts leur permettrait d'être bien plus actifs grapce à la compréhension plus profonde des mécanismes de la science informatique.

Ils peuvent comprendre comment sont conçus les langages de programmation, comment fonctionne la cryptographie à clé publique, comment est organisé un système de bases de données, comment fonctionne un ordinateur ou un réseau, pourquoi certains problèmes ne peuvent pas être résolus par un algorithme ou pourquoi d’autres demandent un temps de calcul plus ou moins long. Par exemple, interroger un index de plusieurs téraoctets ne demande que quelques dixièmes de secondes, mais décrypter un court message sans en connaître la clé demande des siècles.

Une belle utopie ?

Mais derrière ce beau tableau idyllique, on sait plus ou moins tous très bien où ça va mener, au niveau de l'enseignement "réaliste" : à la formation et à l'explication des usages de l'informatique étudiées sur des logiciels privateurs, au moins dans u premier temps, le temps, justement que les enseignants comprennent et acquièrent à leur tour ces notions. Si, l'enseignement "débranché" de l'informatique saura assurément définir les différentes évolutions et possibilités de l'informatique, la version "branchée" de cet enseignement se contentera quasi exclusivement de travaux pratiques sur des logiciels Windows. Microsoft a toujours su convaincre pour garder sa place dominante lorsqu'il s'agît d'un point aussi vital que l'enseignement. Combien d'écoles, encore aujourd'hui, "enseignent" l'informatique sur des ordinateurs vérolés ayant comme système d'exploitation Windows 95 ou 98 ? Il faudrait peut-être commencer par renouveler le parc informatique scolaire avec des systèmes d'exploitations libres...

Mais, le logiciel Libre, quant à lui, ne se défend que par la compréhension de ses valeurs, et c'est sur ce terrain qu'il faudra convaincre, mais les enjeux économiques sont toujours prioritaires. Enfin, comme la transition du monde informatique actuelle va nécessiter beaucoup d'efforts d'adaptation des enseignants, les raccourcis seront pris avec de grandes largesses, mais tout espoir est permis.


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L'impact des censures sur Internet, sur les sociétés #actualité

jeudi 16 mai 2013 à 18:39

Jac sm Kee est une chercheuse, poète et féministe Philippine. En menant l'étude eroTICs (https://www.apc.org/en/node/11958), elle a découvert comment la censure, attribuée généralement à l'état, a un impact bien plus large que simplement la parole politique, notamment sur les questions de sexualité, de culture ou encore de choix personnels. Des sujets sur lesquels la censure n'a aucune raison de s'appliquer.

En France, et partout dans le monde, les ordinateurs ayant un accès public à Internet sont trop souvent soumis au filtrage des contenus. Le filtrage n'est ni plus ni moins qu'une censure déguisée, au prétexte fallacieux de protéger les enfants de ce qu'ils ne doivent pas voir pour essayer de comprendre ce qu'ils vont devenir. Pourtant ce sont eux qui ont en priorité besoin d'accéder facilement à la connaissance. Mais la censure ne touche pas que les enfants ; elle réduit littéralement le Savoir, et l'intégration des Hommes dans leurs sociétés. En filtrant Internet, on empêche donc les internautes d'accéder à la Culture.

Mais le filtrage ne touche pas que les accès physiques à Internet. De nombreuses sociétés privées pratiquent leurs propres censures, selon leurs propres règles de moralité. Apple est un exemple désormais célèbre pour ses nombreuses censures, tout comme Facebook, le plus gros réseau social au monde. Ce dernier censure de nombreuses œuvres érotiques qui permettraient pourtant à chacun de débattre et de comprendre leurs sociétés. Un exemple simple, relayé sur Google+ (pour tester, mais pour le moment ce réseau semble un peu plus ouvert) et relativement récent, c'est la photo de Laure Albin Guillot qui a été postée par le Jeu de Paume. Le Centre d’art et lieu de référence pour la diffusion de l’image des XXe et XXIe siècles déclare désormais s'autocensurer sur ce réseau. Mais c'est ça où la suppression de son compte.

Quelles conséquences sur la société ? Les enfants tout comme les communautés "dérangeantes", ne peuvent apprendre à appréhender et à vivre normalement leur (future) sexualité, sans être formatés comme des robots et catégorisés aux normes des "bien-pensants". Ils sont alors moins enclins à développer leur propre personnalité, et finissent par développer l'irrespect, voire même une certaine forme de haine envers ceux qui sont différents. Internet est donc un espace formidable pour rassembler les Hommes, et les aider à se sentir en harmonie avec leur corps et leurs congénères. Si Internet a ses dangers, ça n'en fait pas un espace dangereux pour autant ; ça en fait un espace où l'on apprend à connaître et à respecter son prochain.

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Je tenais à vous retranscrire ces propos traduits en français dans sa vidéo ci-dessous

Quand nous avons commencé cette étude, nous travaillions déjà sur la censure et la surveillance depuis longtemps, parce que la question qui nous intéresse c'est celle d'un Internet ouvert, libre de tout filtrage, de toute censure, etc. Et nous avons découvert un véritable décalage en terme de perception de la censure sur le Net. Les gens s'imaginent toujours que c'est l’État qui censure, et que ce qui est censuré relève du politique, mais il existe tout un tas d'autres types de censures affectant nos vies quotidiennes, et qui ont trait à la sexualité, la libre circulation, l'autodétermination, le fait de partager son savoir-faire, sa religion, etc. Tout ceci est également censuré, très rapidement.

Pour normaliser la censure, l’État commence à expliquer qu'il a besoin de protéger les gens des dangers de la pornographie, ou des contenus sexuels explicites, qu'il présente comme un "devoir", et puis cela devient la norme. Puis, au fur et à mesure, la censure de l'Internet devient peu à peu la norme. Et personne ne se demande en quelle mesure cela influe sur ceux qui dépendent vraiment de l'Internet pour accéder à toutes sortes d'informations, communautés, ou pour être capables d'exprimer certaines choses qui sont censurées dans la vie quotidienne, et qui ne sont pas considérées comme importantes d'un point de vue politique. Par exemple, les propos relatifs au sexe et exprimés par des femmes, des filles, des LGBTQ, etc.

C'est pour ça qu'on voulait faire ce projet, enquêter à ce sujet, aller voir des gens dans différents pays, pour savoir comment elles le vivaient, ce que cela signifiait pour elles. Quand vous être filtré ou censuré, ou quand votre propos est bloqué, comment cela se passe, et qu'est-ce que cela change dans votre vie ? C'est pour ça qu'on a lancé ce projet.

En Inde, par exemple, nous avons fait beaucoup d'interviews avec des jeunes filles à Bombay, ainsi qu'avec des jeunes garçons, et nous leur avons demandé comment ils utilisaient l'Internet, et notamment comment ils s'en servaient pour exercer leurs droits en matière de sexualité. Et nombreux sont ceux qui nous ont répondu que, dans la mesure où l'éducation sexuelle est interdite, en Inde, et qu'ils n'ont pas d'éducation sexuelle à l'école, les seules informations qu'ils peuvent trouver, en matière de contraception, de pratiques à risques, ou sûres, de choses à faire avec son corps, quand on grandit... parce qu'on ne peut pas demander à des amis, parce que c'est gênant, donc le Net est souvent le seul endroit où ils peuvent s'informer, et donc prendre des décisions, sur ce qu'ils peuvent faire, ou non. C'est une des choses que nous avons découvertes, et c'était très intéressant.

En Afrique du Sud, nous avons été voir la communauté des transgenres, en transition sexuelle, et nous avons découvert que l'Internet leur permettait d'entrer en contact avec leur communauté, de les aider à penser leur identité, leur langage, leur façon de parler d'eux-mêmes et de se définir, mais également de se renseigner sur les procédures médicales, celles qui sont sûres, ou bien à risque, les discriminations dont ils font l'objet, et donc aussi de se soutenir les uns les autres, et donc de trouver une communauté qui vivent les mêmes choses que vous, et de confronter les réalités de chacun.

Aux USA, nous sommes allés voir des enfants, et avons fait une recherche sur les bibliothèques. Si vous recevez une subvention de l'administration, vous devez installer un système de filtrage sur les ordinateurs pour protéger les enfants des contenus sexuels explicites. Et nous avons découvert que toutes les bibliothèques ne procèdent pas de la même sorte. Dans certaines, il est relativement facile de se connecter, dans d'autres il n'y a aucun accès, ou alors c'est assez compliqué.

Mais le plus intéressant, c'est de voir qui a vraiment besoin d'aller en bibliothèque pour accéder à l'Internet : les pauvres, qui n'ont pas d'accès Internet à la maison, et ceux qui parviennent à surmonter ces blocages, à contourner les systèmes de filtrage, sont ces enfants qui ont déjà un certain niveau d'"alphabétisation numérique", et donc les gens qui seront les plus affectés par ces mesures de filtrage et de blocage sont les pauvres, et les enfants pauvres, ou les enfants qui n'ont pas de compétence particulière, donc c'est une forme de double discrimination : la loi est censée les protéger, mais elle finit par leur nuire...

Il faut vraiment remettre en question cette façon qu'à l'Etat de vouloir empêcher les citoyens de pouvoir accéder à des contenus "préjudiciables", et assumer qu'ils ne sont pas si préjudiciables, pour se demander ce qui est vraiment préjudiciable, et pour qui cela peut poser problème, parce qu'il y a énormément de contenus qui peuvent sauver des vies, qui sont vraiment importants, mais qui sont interprétés comme "préjudiciables". Et c'est ce que nous essayons de déconstruire.


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Google Play Music All Access. Les majors comptent sur la vente liée #musique

jeudi 16 mai 2013 à 16:48

Toujours à la conférence Google I/O 2013, le mastodonte de la cueillette des données personnelles a présenté et lancé dans la foulée, mais uniquement, pour le moment, aux États-Unis, son nouveau service de streaming de musique. Ça s'appelle Google Play Music All Access ; un nom à rallonge qui fera assurément fureur le jour où il arrivera en France.

Malheureusement, rien de bien nouveau au soleil de Mountain View, mais quand il s'agît d'accords commerciaux avec des partenaires contrôlant le divertissement musical dans le monde, on peut difficilement innover. Google Play Music All Access - bon, GPMAA (oui, ce sera plus simple, quoi que...) propose à peu de choses près le même service que Spotify, voire Deezer. 10 dollars par mois pour du streaming musical sur mobiles et dans son navigateur, avec l'intégration de sa propre collection de musiques. Ce nouveau service est logiquement intégré à Play Music. La différence, au niveau fonctionnel, réside peut-être dans quelques petites possibilités de recommandations et de création de radios à partir d'un artiste ou d'un ttire.

Google, qui arrive toutefois en dernier dans ce secteur bouché principalement par Spotify ou encore Pandora, pourrait bien avoir du mal à percer. En effet, Google Play Music All Access (pff, oui je sais...) ne sera disponible que sur abonnement payant. Aucune offre gratuite financée par la publicité n'est prévue. Mais les Majors ont compris et savent bien que le marché du mobile est de plus en plus dévoué à Android, le système d'exploitation de Google. Elles comptent donc sur cette pénétration (c'est presque salace) pour imposer leurs catalogues. Autrement dit, le service de streaming musical de Google sera implémenté nativement sur tous (ou presque) les mobiles Android ; de quoi leur donner espoir de convaincre. On est à mon avis, pas loin, ici 'une offre basée sur une vente liée, comme peut l'être iTunes avec les systèmes d'exploitations d'Apple. Heureusement, donc, que cette offre sera payante ; ça laisse un peu de marges aux Spotify et Deezer de faire la différence avec leur applications.


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Un Samsung Galaxy S4 en version Nexus par Google dévoilé #matériel

jeudi 16 mai 2013 à 14:33

À la conférence Google I/O 2013, la firme de Mountain View a présenté un nouveau smartphone. Il ne s'agît pas du Nexus 5 qui devrait aussi bientôt être dévoilé, mais d'une revisite du Samsung Galaxy S4 dépourvu de sa surcouche logicielle TouchWizz. On obtient donc un Galaxy S4 "Nexus", c'est à dire un smartphone avec un Android en Rom Stock Google.

C'est assez étrange ce positionnement commercial, car le Samsung Galaxy S4 "Nexus" sera tout de même vendu au même prix (649$) que la version native de Samsung avec son touchwizz. Un tarif qui permet sûrement de ne pas se fâcher avec Samsung, le premier fournisseur des Androphones, puisque ce dernier, bien qu'allégé du côté des logiciels, rentre logiquement en concurrence avec son frère jumeaux. Étrange aussi, ce dernier portera le même nom et sera sinon vendu aux côtés des vrais Nexus de la firme sur son Store. Pour le moment, il n'est disponible qu'aux États-Unis. On notera donc la présence inhabituelle pour un Nexus de l'emplacement pour une carte µSD.

Au final, on aura le choix entre deux Samsung Galaxy S4 : avec ou sans surcouche. Personnellement, j'ai toujours préféré sans, et je préfère même les améliorations apportées par une Cyanogen, par exemple. Ça tombe bien justement, parce que - expérience Nexus oblige, Le Samsung Galaxy S4 "Nexus" sera proposé avec un bootloader non fermé, permettant d'installer facilement d'autres ROMs Android. La ROM stock Nexus du S4 sera en version 4.2, et les mises à jour officielles seront déployées, tout comme avec les Nexus "récents" comme le Nexus 4. Ce modèle Google sera aussi le premier "Nexus" à supporter la 4G, mais avec un prix aussi prohibitif, il vaut peut-être mieux attende le Nexus 5 ; la gamme étant vendue généralement autour des 350$.

Google fera-t-il de même avec d'autres marques d'androphones comme HTC ? le géant américain de la recherche a peut-être aussi entendu les nombreuses remarques des clients qui veulent changer leur ROM ou qui préféreraient avoir une ROM Stock.


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Affaire PSN. Aux États-Unis, il ne faut pas nettoyer son PC #actualité

mercredi 15 mai 2013 à 18:03

Cette histoire, elle serait vraiment drôle si elle n'était pas aussi triste et si elle ne reflétait pas un certain totalitarisme ambiant au États-Unis, pays soi-disant démocratique. Vous vous souvenez peut-être de l'affaire du PlayStation Network qui s'était fait hacker entre le 17 et le 19 avril 2011 ? C'était l'un des plus gros black-hack de l'Histoire qui avait laissé échapper de nombreuses données personnelles des 77 millions de comptes du PSN, et qui avait obligé Sony à fermer son service quelques très longues et interminables heures. Et bien en 2008, d'autres black-hackers du groupe KCUF (Fuck à l'envers) avaient déjà fait subir à Sony un sort similaire.

Il semble que le FBI aurait trouvé (après 5 ans ?) l'un des black-hats faisant partie du groupe KCUF, et qui serait à l'origine de cette ancienne et petite malveillance, en la présence d'un certain Todd Miller, 23 ans. Mais Todd Miller a fait l'affront de nettoyer son ordinateur, empêchant alors le FBI de pouvoir mener les investigations nécessaires pour son enquête. C'est ballot ! Du coup, sans preuves véritables, mais pour son entrave à l'enquête, le juge Peter C Economus a décidé le 13 mai 2013 de l'assigner à résidence pour un an, suivi de trois années de probation (de mise à épreuve et de surveillance). Si c'est bien lui, on peut dire qu'il a de la chance, parce qu'il encourait 20 ans de prison ferme, et 250.000 dollars d'amende. Oui, mais voilà, au final, tout ça n'est que suppositions...

Donc, pour résumer, comme je fais régulièrement un bash-up de mes PC, je risque aussi, peut-être un jour de ne pas pouvoir fournir de preuves de mon innocence, le jour où on décidera de m'accuser d'avoir utilisé mes ordinateurs à des fins illégales. Pire, je pourrais surtout avoir à subir la sentence de l'assignation à résidence, le lieu où j'utilise le plus mes ordinateurs... Enfin, vous me direz, ça se passe aux États-Unis aussi, et on se doute bien qu'en France, pays démocratique qui aime la République, ça ne se passe jamais comme ça, n'est-ce pas ? En France aussi, il y a dans le Code Pénal les articles 434-7 à 434-23 dédiés à l'Entrave à l'exercice de la justice.


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