Il existe un plugin qui permet, dans Nautilus, d'ajouter une commande au menu contextuel du clic droit, c'est nautilus-open-terminal. Mais, si vous voulez intégrer directement une fenêtre de Terminal dans Nautilus, qui synchronise donc vos actions réalisées aux clics, vous pouvez essayer le logiciel nautilus-terminal de Fabien Loison à qui l'on doit aussi, et entre-autres, Cover Thumbnailer.
Nautilus-Terminal est un plugin open-source qui supporte le copier/coller (CTRL+Shift+C...), le glisser/déposer... et qui s'installe par le biais de ce dépôt PPA avec Ubuntu. Pour le moment, la version Raring Ringtail d'Ubuntu n'est pas encore supportée ; ça ne saurait tarder.
Dans un article précédent, je vous avais dis que le nouveau système de "Smart Scopes", en cours de développement, devrait être disponible pour Ubuntu 13.04. C'était sans compter sur la lucidité de l'équipe de Canonical qui vient d'avouer que cette nouvelle fonction dans le Dash ne pourra être prête, faute d'une qualité suffisante, comme le confirme, la larme à l’œil, Jono Bacon. Il faudra donc attendre la version 13.10 pour pouvoir officiellement l'utiliser.
Il faut dire aussi que cette fonction de recherche avancée, c'est toute l'histoire et le saint Graal de Canonical sur son système Ubuntu. Canonical détient ici la possibilité de mettre le web et les services (payants) à portée de clics, et pourrait même court-circuiter le géant de la recherche Google. Mieux, Canonical tente d'apporter sa réponse au consumérisme. Il ne faut donc pas négliger cette partie du système sous peine de fournir une mauvaise expérience qui décevrait les utilisateurs.
En attendant, il est certain que l'on a pas fini d'en entendre parler, à l'image de cette vidéo montrant à quoi devrait ressembler le système de paiement "in-dash" des contenus musicaux. Une logique dans la continuité de l'Ubuntu Phone, créant un écosystème "personnel", pour ne pas dire "fermé" à la Apple et Microsoft.
Mais, les plus frileux continueront d'avoir froid, puisqu'il sera possible que d'autres Scopes, forcément validées par Canonical mais "non-officielles", puissent bénéficier de ce système de paiement relié à son compte Ubuntu one.
J'ai personnellement hâte de voir arriver la possibilité d'acheter des films et des séries (l'Ubuntu TV n'est plus très loin non plus) généralement vendus avec plein de DRM, ces verrous numériques que l'on peut clairement qualifier d’incompatibles avec le monde du Libre. Ça tombe bien, côté serveurs, du code gérant ce système de recherche dans le "cloud" rester fermé.
Alors que Google semble continuer de se disperser dans des secteurs n'ayant plus vraiment de liens avec la recherche sur Internet depuis quelques années, alors que la société semble donc se déstructurer ou se restructurer vers des services ayant surtout un fort potentiel de rentabilité, des startup en profitent pour s’immiscer dans les brèches laissées vacantes ou quasi à l'abandon. Le cas de Google reader, tout récemment, est certainement l'exemple le plus flagrant. Ce service était très fortement utilisé par les internautes mais sa mise à mort n'en sera que plus profitable pour les autres.
En ce moment, le service Google Alerts est de plus en plus pointé du doigt, comme le rappelle Rebecca Grant sur VentureBeat. La réception des alertes par mail se fait clairement de plus en plus rare, et semble même quand elle fonctionne, oublier beaucoup d'informations, comme l'a d'ailleurs déjà relevé Search Engine Land, en février 2013.
Dans le sillage de ce désordre, des startup tirent leur épingle du jeu, comme Mention. Apparu en 2012 en béta, et lancée officiellement le 30 Octobre 2012, Mention apporte une réponse claire, nette et précise pour venir définitivement combler le manque de précision de l'outil de Google. Mention se présente sous la forme d'un service et d'une application gratuite et multiplate-formes, compatible avec iOS, Android et PCs (une version Linux est aussi disponible).
Le logiciel Mention est dotée d'une interface magnifique, moderne et très efficace et propose quelques fonctionnalité intelligentes comme la priorisation des sources les plus influentes. Avec elle, il est possible de réaliser des partages, avec son équipe, ses alertes recueillies à travers de nombreux secteurs du web (forums, blogs, réseaux sociaux...), et de les partager facilement sur le web. On peut même l'utiliser pour répondre directement à ses mentions via les réseaux sociaux. Très complète et certainement l'application la plus aboutie dans son domaine, Mention ravira sûrement les professionnels qui ont besoin de suivre tout ce qu'il se dit sur leur marque, et sur celles de leurs concurrents. Fonctionnant sur un modèle freemium, elle reste donc gratuite mais conditionne alors le nombre de mentions à 500 et le nombre d'alertes à 3 pour 1 mois d'historique.
La startup fondée par Edouard de La Jonquière a d'ailleurs réussi à lever récemment la modique somme de 600.000 euros auprès de Point Nine Capital et d’Alven Capital pour pouvoir continuer à améliorer son service.
Note d'article
Les liens vers "Mention" (mention.net) dans cet article pointent vers https://fr.mention.net/#signup. Ce sont des liens d'invitation me faisant gagner 100 mentions gratuites si vous vous inscrivez. Vous pouvez en faire de même avec votre propre compte pour inviter vos amis. Enfin, personnellement, j'utilise la version Chromium de l'application mais elle existe aussi en version web.
Une petite news pour les curieux qui veulent voir à quoi ressemble le gameplay de la prochaine version 3.8 de Gnome Shell. Concoctée par Alex Diavatis, sur base Fedora 19 qui, pour rappel, aura cette version à sa sortie, contrairement à Ubuntu 13.04 qui sortira avec la 3.6, on peut y voir de nombreuses nouvelles fonctionnalités qui commencent enfin à donner cette impression que cet environnement devient plus mature.
Avec le temps, le libre se bonifie, et ça se voit. Il faudra que je teste ça en live, quand j'aurai un peu de temps, parce que dans une machine virtuelle, Gnome Shell s'y est toujours senti à l'étroit...
Bref, le dynamisme de cette vidéo que l'on doit aussi grandement à la musique de EON, remixant le fameux PopCorn, donne envie. La Gnome Live Image 3.8 est à télécharger ici.
Ce ne sera qu'une petite astuce rapide, pour vous aider à identifier les modules ou addons de Firefox qui consomment le plus de mémoire. Si vous avez remarqué que votre navigateur à l'effigie du panda roux est lent, c'est peut-être aussi parce que vous l'avez surchargé un peu trop en extensions.
Pour vous assurer qu'il n'y a pas de problèmes avec l'un d'eux, Nils Maier a créé un module, about:addons-memory, qui consomme lui aussi de la mémoire, et qui permet donc de lister dans un tableau, toutes les extensions avec leur consommation réelle, et représentés en pourcentage sur le total. C'est plutôt bien fait
Le but est donc de repérer ceux qui consomment au moins 50Mo, voire beaucoup plus, afin de les désactiver, ne serait-ce que temporairement. Enfin, pour éviter bêtement de le laisser se charger, activez-le seulement au besoin. Pour obtenir la page informative, c'est tout simple. Tapez dans la barre d'adresse, une fois le module installé :
