Plutôt intéressant, le fabricant chinois Onyx a présenté au SID Display 2013 un smartphone doté d'un écran e-ink, la même technologie que celle présente dans les liseuses électroniques. Un prototype avait été montré en octobre 2012, mais la version finale arrive sous peu.

Ce smartphone est doté d'un processeur à 1Ghz avec un écran de 4.2 pouces et tourne avec un Android en 2.3. les journalistes de GoodEReader ont pu tripoté une version de démonstration, et ces derniers semblent totalement convaincus par les performances de ce Smartphone d'Onyx, et notamment par la réponse ultra-rapide de l'affichage qui pourrait, pourtant, être lent au rafraîchissement des pages.

L'avantage d'un écran à encre électronique, c'est de pouvoir économiser la batterie. Celui-ci est facilement capable, même en l'utilisant régulièrement d'attendre une bonne semaine d'autonomie. D'après GooEReader, après 36 heures d'utilisation, il restait quand même 90% de batterie. Pratique aussi, cette technologie permet de lire confortablement en plein soleil. Un bouton permet sinon d'allumer le rétro-éclairage en cas de faible luminosité. Si, il ne faut pas s'attendre à pouvoir jouer avec, ni regarder des vidéos, il n'en reste pas moins que les fonctions basiques d'un smartphone sont bien là (voir la vidéo ci-dessous). Une application de type liseuse est bien entendu nativement intégrée ; le contraire aurait été dommage..

Côté disponibilité, ce n'est probablement pas avant le troisième trimestre de cette année, mais ce n'est pas sûr qu'une version française voit le jour, même si le fabricant semble pouvoir le proposer au monde entier. L'Onyx Smartphone e-Ink ne sera compatible qu'avec la 3G, et quant à son prix, rien n'est divulgué ; tout dépendra en fait de la demande.

Toujours est-il que même si Android 2.3 est un peu vieillissant, le concept à de quoi séduire.

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Onyx présente son smartphone avec un écran e-ink est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Alors que la partie Media Center aura du mal à trouver sa place, il reste à voir si le coté primitif d'une console de jeux, à savoir... le jeu vidéo (oui, bien ça n'a plus l'air d'être évident pour tout le monde apparemment...), convaincra. Et si, on se demandait si la console devra avoir une connexion permanente obligatoire à Internet pour fonctionner, la réponse est... oui, ou presque.

D'abord, sachez que les jeux seront proposés sur disque blu-ray mais qu'ils seront installés obligatoirement sur le disque-dur de la console et liés à votre compte. Sans Internet, je doute que l'activation des jeux soient possible ; il faut donc se connecter pour valider l'installation. Le disque BR sera alors ensuite inutile, et la console Xbox One ne se servira plus que du disque-dur, qui en passant, ne sera pas démontable. Cette fonction lui permet sinon de geler à tout instant une partie pour la reprendre au même endroit plus tard ; pratique pour les pauses nécessaires. Bien sûr, pas de rétrocompatibilité de prévue avec l'ancienne génération pour le moment non plus. Repéré par Polygon, il faut savoir aussi que la caméra Kinect 2 sera une partie intégrante au système (vendu avec) et devrait être branchée en permanence pour que la console fonctionne. Avoir une caméra espion chez soi, ça fait toujours plaisir, surtout que cette dernière pourra compter et même identifier le nombre de personnes qui regardent en même temps la télévision. Kinect 2 serait même capable de voir les pulsations de son cœur.

L'occasion fait le larron

Quant au marché de l'occasion, Microsoft l'attaque en douceur de plein fouet, car il faudra payer pour débloquer un jeu d'occasion déjà lié à un compte, et encore, ce n'est même pas sûr. La vérification obligatoire des droits se fera par Internet (je doute que par téléphone ce soit envisagé). Donc, sans connexion à internet, pas de jeux d'occasion, ni de jeu du tout (cf plus bas). Le contrôle est fait de bout en bout de la chaîne, comme le demandaient les éditeurs, qui pourront interdire la revente de leurs titres une fois activés la première fois. Les boutiques prendront-elles le risque de proposer des jeux d'occasions pouvant être désactivés à tout moment par les éditeurs ? Voilà donc de quoi les décourager finalement de pratiquer ce marché alternatif.

Vers plus de Cloud

Autres nouvelles concernant la Xbox One, Microsoft a annoncé mettre à disposition des serveurs dédiés à la gestion des calculs dans les jeux. Autrement dit, le Cloud Gaming arrive doucement, mais surtout, cela signifie que la console sera délestée de certaines charges de calculs. Sans connexion à Internet, les jeux gourmands pourraient alors simplement être affichés avec beaucoup moins de détails car dans le cahier des charges, il faut que le jeu puisse fonctionner hors-ligne quand même.... Microsoft semble donc mettre en place la discrimination par le débit de sa connexion ; c'est beau.

La connexion à Internet non permanente, mais obligatoire

Enfin, dernière nouvelle ; il faudrait que la console Xbox One se connecte à Internet au moins une fois par 24 heures, comme l'a dit Phil Harrison dans une interview à Kotaku, pour pouvoir jouer. Microsoft a démenti, mais en fait, c'est OFFICIEL... Ça permet la surveillance du parc pour vérifier que les droits d'utiliser ses jeux sont toujours valables. En effet, sans connexion à Internet, il est difficile de vérifier qu'un même jeu n'a pas été cédé... Donc, sans connexion, elle deviendra inopérante, ou du moins, les jeux achetés ne seront plus jouables.

With Xbox One you can game offline for up to 24 hours on your primary console, or one hour if you are logged on to a separate console accessing your library. Offline gaming is not possible after these prescribed times until you re-establish a connection, but you can still watch live TV and enjoy Blu-ray and DVD movies.

Conclusion

La connexion à Internet permanente n'est pas requise, mais la connexion à Internet est obligatoire, et sans au moins une connexion journalière, vous ne pouvez pas jouer Sympa, si votre FAI tombe en rade le week-end.

Personnellement, je ne cautionne vraiment plus ce genre de pratiques à la fois intrusives, inégalitaires, discriminatoires et irrespectueuses. Le joueur, ici, n'est qu'un mouton contrôlé qui perd de nombreux droits. Je boycotte clairement. Reste à voir si Sony sera plus respectueuse des joueurs, avec sa PS4, ce que je doute. La firme nippone a sinon, clairement une carte à jour en prenant le contre-pieds de ces idioties. Malheureusement, le cercle est vicieux. Si Sony ne suit pas la tendance, les éditeurs n'enverront pas leurs jeux sur sa PS4.

Rendez-vous à l'E3 2013 pour en savoir plus.

Microsoft Xbox One. Bilan d'une console Orwellienne est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Android Screencast est un petit logiciel d'Alexandre Thiel qui fonctionne en Java. Il permet d'enregistrer des vidéos depuis son ordinateur sous Ubuntu Linux et sous WIndows de ses mobiles sous Android. Pratique pour faire une démonstration d'une application ou de montrer son environnement en action. Pour l'avoir essayé, ça fonctionne bien avec une CyanogenMod sur mon Nexus S, mais sur ma Nexus 7 "Rom-Stock", ça a fonctionné 30 secondes puis le logiciel ne la revoit plus (sous Ubuntu 12.04). Sinon, il y a un temps de lag assez important. Enfin, Android Screencast propose quelques fonctions comme l'exploration au sein de ses mobiles android.

Il vous faudra aussi installer la dernière version des Android Tools. Ouvrez un terminal (ctrl+alt+t)

Pour vérifier que votre Android est bien connecté, tapez simplement dans un terminal :

adb devices

Voici donc comment on fait, pour installer Android Screencast. Pour les dépendances (java)

sudo apt-get install openjdk-7-jre icedtea-netx

L'installation facile d'Android Screencast

mkdir -p ~/Applications/Android-Screencast/
cd ~/Applications/Android-Screencast/
wget http://androidscreencast.googlecode.com/svn/trunk/AndroidScreencast/dist/androidscreencast.jnlp -O androidscreencast.jnlp

Pour le lancer, dans un terminal.

javaws ~/Applications/Android-Screencast/androidscreencast.jnlp

Quelques images

Screencaster ses mobiles Android depuis son ordinateur est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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La première réaction que j'ai eue, lorsque j'ai vu le design de la nouvelle console de Microsoft - la désormais nommée Xbox One, présentée au début de la conférence #XboxReveal de ce mardi 21 mai 2013 - j'ai tweeté, sur un ton moqueur ceci : Microsoft réinvente le format magnétoscope :D. Mais, sans même connaître le programme de la conférence - enfin inconsciemment, je savais très bien quel serait le sujet principal - je n'imaginais pas à quel point j'allais être aussi proche de la réalité.

Le Media Center qui devra convaincre

La Xbox One n'est pour le moment pas véritablement présentée comme une vraie console de jeux vidéo, mais plutôt comme le rêve américain de Microsoft : un Media Center à tout faire très fermé de salon. L'accent à cette conférence a été mis sur sa capacité à pouvoir devenir une télécommande vocale et gestuelle pour piloter les services de streaming sur Internet et les chaînes câblées. Une belle utopie. En effet, avant de convaincre sur ses possibilités d'intermédiaire, la boîte reste avant tout un système pour jouer. Sans jeux intéressants, pas de ventes, et sans ventes, pas de partenariats avec les câblo-opérateurs.

Touche pas à mon poste câblé

Ça me fait doucement sourire et il est même probable que la démonstration réalisée par Microsoft n'était pas réelle, car le problème, c'est que comme le rapporte TheVerge, aux États-Unis, la fragmentation du parc des systèmes câblés est très importante, bien plus qu'en Europe, et que les décodeurs sont eux aussi dotés de fonctions totalement hermétiques et propriétaires, difficilement accessibles dans leurs intégralités. Les câblo-opérateurs n'entendront d'ailleurs sûrement pas laisser une entreprise externe remplacer leurs propres décodeurs. Si la Xbox One sera bien capable de changer de chaînes à distance avec certains distributeurs, cela ne fonctionnera pas forcément avec tous, et encore moins avec toutes les fonctions des décodeurs propriétaires "compatibles". Il faudra, très certainement aussi oublier la fonction d'enregistrement de son DVR depuis la Xbox One. Pour enregistrer une émission il faudra donc revenir sur la télécommande d'origine, et basculer sur l'interface native des décodeurs car les systèmes sont fortement contrôlés. La même chose est bien sûr à prévoir pour regarder les émissions enregistrées sur le DVR ou le décodeur du câblo-opérateur. Peu pratique, ni haletant au pays de l'Oncle Sam. Microsoft devra réussir à convaincre, et d'autres comme Google, avec sa Google TV, se sont déjà cassés les dents.

Et en France ?

En France, on a un système un peu différent, où l'on arrive à faire passer la TV par IP ADSL, permettant alors de s'affranchir des décodeurs propriétaires des diffuseurs. Ces derniers sont donc "obligés" de céder leurs fonctions à l'intermédiaire par le biais d'APIs. Oui, mais voilà, la France accuse toujours un retard considérable sur les offres légales dédiées aux vidéos, notamment en streaming, sans compter celui sur la chronologie des médias, qui devrait toutefois prendre un coup de jeune avec l'initiative du rapport Lescure.

Conclusion sur le Media Center

Pour résumer, ce n'est pas sur le territoire français que la Xbox One sera plébiscitée pour son côté "All in One" d'un média Center, et il semble bien qu'aux États-Unis, ce ne soit pas non plus très simple de convaincre sur ce secteur très privé. Microsoft y est surtout allée au bluff. Personnellement, j'avoue adorer ces conflits entre ces propriétaires.

Pour revenir sur ma réflexion de départ

Alors, vous imaginez que quand j'ai vu cette vidéo parodique de Benzaie TV, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire : "c'était trop gros pour passer inaperçu". Personnellement, avec toutes ces nouvelles, je suis vacciné.



Pour en apprendre davantage sur la console et ses fonctions, j'ai scindé cet article en deux.

Magnétoscope Xbox One, la Media Console de Microsoft dévoilée. est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Après avoir tenté d'acheter dans un échec retentissant Dailymotion, Yahoo, qui s'est vengée sur Tumblr en l'achetant 1,1 milliard de dollars (oui, quand même), semble aujourd'hui vouloir être un acteur définitivement plus actif de la Toile. Une expansion assez logique depuis l'arrivée de Marissa Mayer à sa tête. AUjourd'hui, Yahoo s'est penchée sur l'un de ses plus gros services ; Flickr.

C'était une initiative attendue de longue date, et Flickr a enfin été revu et corrigé. Le service de stockage de photos a clairement pris un coup de jeune, pour tenter de devenir à la fois un peu plus convivial mais aussi plus professionnel.

Il faut toutefois s'habituer à cette nouvelle interface qui met clairement en avant les images, en oubliant toutefois de montrer leurs métadonnées de façon organisée. On peut très vite se "perdre" là où, on aurait aimé pouvoir plus facilement accéder aux galeries des artistes. En ce moment, ce n'est même pas trop la joie pour naviguer, à cause des premières lenteurs et d'une interface pas totalement en harmonie dans toutes les catégories (l'absence d'interface dans la catégorie Albums, par exemple). Ça sent quand même le manque de finitions aussi, comme l'absence de balises de titres dans les liens des boutons... Bref, c'est du Yahoo habituel, et je n'y trouve rien de transcendant.



Mais là où Flickr fait fort, c'est sur son offre gratuite qui propose désormais ni plus ni moins qu'un Téraoctet (1 To) de stockage, soit l'équivalent de 582,542 photos d'une taille de 6 MegaPixels. Clairement, il y a de quoi faire, mais n'oubliez pas d'avoir toujours une sauvegarde privée de vos données.

L'application sur le PlayStore de Google et sur l'AppStore d'Apple sont bien sûr disponible pour se rapprocher toujours plus facilement des utilisateurs du service. L'abonnement payant est toujours disponible pour sécher les publicités.

Enfin, pour chercher des images en Creative Commons, c'est ici.

Flickr fait peau neuve avec 1 TeraOctet de stockage gratuit est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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