Depuis l'annonce de la fermeture de Google Reader, on découvre régulièrement de nouveaux services pouvant le remplacer. Des lecteurs de flux rss, il y en a effectivement beaucoup, et peut-être toujours plus. J'ai découvert récemment Inoreader, créé par Yordan Yordanov, un développeur déçu par cette annonce qui s'est mis en tête de créer une alternative. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Inoreader a quelques atouts à faire valoir et surtout, Yordan n'a clairement pas chômé.

Inoreader existe sous plusieurs formes d'applications. Ici l'application pour Chrome, le "simple" service web, mais aussi les versions mobiles (pas d'applications sur les Stores, mais la version mobile du service est très bien faite). Le service étant dans le cloud, tout ce que vous faites d'un côté sera sauvegardé sur les autres périphériques. La synchronisation se fait par rechargement de la page. De plus, pas de technologies bizarres comme flash, tout se passe par du html5, et c'est clairement réussi.

Tout ce que l'on peut demander à ce genre d'application, et bien plus encore, se trouve dedans, sans compter les très nombreuses options de personnalisation (thème, texte plus gros...) et d'intégration (pocket, instapaper...). Pas de limitation dans le nombre de flux, un accès sécurisé en HTTPS, intégration aux réseaux sociaux et partages, nombreux raccourcis clavier, multilingues, statistiques, organisations structurelles par dossiers simple à faire, gestion future des tags...

L'interface (traduite en français par Breat) n'est pas encore à la hauteur de mon format préféré, à savoir celle d'un logiciel comme liferea, mais elle reste probablement l'une des plus réussies et fonctionnelles qui soit. Exit toutefois l'apparence qui plaît beaucoup comme celle de Feedly, elle reste dans une approche classique, presque "minimaliste" et légère, avec de nombreuses icônes bien placées.







Force est de constater que Inoreader est particulièrement efficace, et même plutôt bien aboutit. C'est presque trop beau pour être vrai et surtout gratuit. Mais n'oubliez pas que même si ce service est très bien fait, il ne faut pas oublier que pour le moment, il reste un service web dans un cloud privé et non libérée. Vous ne pouvez pas l'installer sur votre serveur pour garder votre indépendance, et à tout moment, le service peut fermer. Par contre, si un jour, son développeur pouvait proposer une version libérée dans l'openspace - pas forcément gratuite - ça vaudrait encore plus la peine de s'y intéresser pour les libristes. Pour les autres, vous devez au moins l'essayer, car vous pouvez à tout moment supprimer votre compte.

Inoreader, un agrégateur de flux RSS d'une belle finition est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Mises à jour régulières de cet article, et mention spéciale à Edward Snowden pour son courage.

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Posez vous cinq minutes et comprenez que nous sommes seulement au commencement d'une cyber-guerre débutée il y a quelques années. En fait, depuis qu'Internet s'est démocratisé dans les foyers. Plus Internet se répand et plus cette cyber-guerre gagne en ampleur. Oui, l'arrivée d'Internet a déclaré une guerre mondiale - peut-être la troisième : la guerre de l'information. Celui qui connaît, maîtrise et contrôle l'information, c'est celui qui sortira vainqueur de cette bataille virtuelle.

L'information, la caverne dorée

Une entreprise de protection militaire, à savoir la NSA (National Security Agency) s'adonne depuis des années à la surveillance généralisée. Ce n'est pas un scoop, mais un récent article du Guardian semble vouloir officialiser et rendre publique la preuve de la présence d'un programme nommé PRISM, grâce à un document sous Powerpoint leaké. PRISM serait capable de voir tout ce que nous faisons, en ayant un accès direct aux serveurs d'au moins 9 entreprises américaines dont Apple, Microsoft, Google ou encore Yahoo, comme le rapporte aussi le Washington Post. Messageries, mails, documents, photos, vidéos, VoIP (Skype), etc, seraient accessibles en clair par la NSA et permettraient de créer des dossiers servant le fameux Droit Miranda qui dit que "tout ce que vous direz pourra [être] et sera utilisé contre vous".

PRISM est un programme de surveillances des activités étrangères, créé en 2007 et appuyé par le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA), dont le but est de lire toutes les données (hors USA) sur les serveurs des Grandes Entreprises américaines, afin de collecter des informations susceptibles d'aider à la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité. Passez lire cet article sur FISAA.

Bien sûr, les concernées nient tout et découvrent avec étonnement, ce programme... Pourtant l'un des slides de ce document montrerait les dates d'entrée des Géantes américaines dans le programme PRISM (cf capture). Microsoft y serait entrée la première en 2007, et Apple en ferait partie seulement récemment. Notons aussi que Microsoft a acheté l'entreprise Skype le 10 mai 2011 et étonnamment, l'application est entrée au programme PRISM le 2 juin suivant... Même si elles nient en bloc, les explications de ces Grandes Majors du Net sont risibles. Elle disent se conformer à la loi et ne pas pratiquer de telles méthodes, mais le paragraphe 1881a de la loi FISA, voté par le Congrès en 2008, permet à la NSA et au FBI, d'intercepter toutes les communications des citoyens non américains, sans procédure judiciaire.

Surpris ? Ce n'était qu'un secret de comptoir, et qu'importe la méthode ; seul le résultat compte. Accès direct ou indirect, la loi FISA de 2008 autorise pour "motifs raisonnables" la récolte des données. Il faudrait donc être bien naïf pour ne pas savoir que nous sommes tous surveillés (pour un simple mot dit ou écrit comme "bombe", par exemple), et l'Electronic Frontier Foundation peut crier, ça ne changera rien. En France, et en Europe, on a la même chose au travers de projets comme INDECT et celui de la Plate-forme Nationale d'Interceptions Judiciaires (PNIJ), comme le rapportait l'Express. N'oublions pas non plus la DGSE qui fait ce qu'elle veut aussi (et pas qu'avec ses cheveux). Bref, c'est la cyber-guerre de l'information, la surveillance totale du réseau, le cyber-contre-espionnage.

Pour le bien du Monde, chacun des surveillants vend ou donne sous contrôle, ses informations collectées, d'un commun accord avec ses alliés. Par exemple, les services secrets Britanniques (GCHQ) avaient, toujours selon le Guardian, aussi accès au programme PRISM. Mais, celui qui trinque, c'est l'internaute, soit tout le monde sauf les cyber-terroristes qui utilisent des méthodes hautement chiffrées de systèmes de communications indépendants.

Mais, la surveillance et l'acquisition des documents secrets d'entreprises, qui ont déjà bien du mal à les cacher, permettent aussi de contrôler les projets commerciaux concurrents. PRISM n'est surtout qu'un programme dédié à la fameuse intelligence économique. Hors commerce, c'est aussi la liberté d'informer qui est menacée, pour les journalistes par exemple, qui ont tout intérêt à éviter d'utiliser les services de ces grandes entreprises américaines si, elles veulent réellement protéger le secret de leurs sources. C'est moche, mais c'est légal dans l'américano-centrisme, au prétexte de lutter contre le terrorisme.



Les conséquences sont innombrables. Alors voici une traduction personnelle de ce tweet de Wolfgang Blau.

Quand on sait que tout ce que l'on peut demander est surveillé, on pose moins de questions et on finit par penser et réfléchir beaucoup moins.

Coïncidence. En ce 8 juin 2013 et 64 ans plus tard, le roman 1984 de Goerge Orwell était publié.

À lire également : Big Brother est enormous, et encore plus bête que ça...

PRISM. La porte dérobée sur un cyber-espionnage mondial est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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Ici, on ne parlera pas de véritable smartphone, mais plutôt de téléphone - amélioré. Le Micro-Phone, qui a déjà demandé un an de travail et un investissement de 100.000 dollars, est un projet qui est désormais testé et prêt à investir le monde entier.

Pour cela, il faut des investisseurs sur Indiegogo. Le Micro-Phone a été conçu pour être un téléphone fonctionnel dans la taille d'une carte de crédit - de 40g ! Cerise sur la carte (Groupama, sors de ce blog !), le Micro-Phone disposera même d'un vrai clavier, un peu comme dans l'ancien temps, avec les lettres sur les chiffres. Il fonctionnerait sur les fréquences GSM 850/900/1800/1900. La batterie tiendrait 21 jours, et un écran LCD de 1.8" est présent pour assurer les fonctions basiques de calculatrice, d'affichage de SMS, de gestion de contact, comme à la grande époque d'avant les smartphones...

Il serait disponible en deux modèles et en deux couleurs (noir et blanc). Un modèle basique, et le même avec la fonction Locator. Comme son nom l'indique, ce modèle sera doté d'une balise GPS, dont la fonction n'est autre que de divulguer sa position, via une application pour Android et iTunes (sur un autre smartphone). En gros, le Micro-Phone avec Locator serait un téléphone idéal pour les enfants, et les parents seraient rassurés en voyant alors où se trouvent exactement leurs enfants. N'essayons pas d'y voir tout de suite le mauvais côté des choses.

Et qui dit petit, dit ici aussi petit prix. Le Micro-Phone ne coûtera que 49 dollars en version basique et 79 dollars avec le module Locator pour les premiers investisseurs. Le prix annoncé dans le commerce serait respectivement de 89 et 129 dollars.

Mais pour le moment, il faut atteindre les 50.000 dollars, et si c'est le cas, la livraison sera prévue pour août 2013. Personnellement, je me laisserais bien tenter avec un forfait free à 2 euros pour mon grand.

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Alors que je vous en parlais, il y a quelques jours seulement, il semble que l'intérêt pour le Fairphone a été grandissant, au point d'atteindre les 5.000 pré-commandes. Aujourd'hui, et alors qu'il reste encore quelques jours, on atteint presque les 6.000 demandes.

Il rentrera donc bientôt en production pour aider à développer le commerce équitable, avec les premiers modèles de tests attendus en août. Sachez aussi que grâce à cette garantie des cinq mille commandes, ce ne seront pas moins, au final, de 20.000 Fairphones qui seront produits eu Europe pour une date de livraison estimée pour octobre 2013. Si vous voulez le vôtre, il reste encore 7 jours pour avoir une version "limitée" avec du contenu directement intégré à la réception, au tarif de 325 euros plus 7,50€ de port.

Il sera bien livré rooté pour l'utilisateur avec une version d'Android 4.2 légèrement revue par Kwame Corporation. On pourra donc, normalement et sans trop d'efforts, changer le système d'exploitation dessus. Toutefois, il ne sera pas compatible avec la 4G, mais disposera bien de deux slots pour carte Sim. On note aussi des caractéristiques alléchantes avec une puissance dans la fourchette haut de gamme, avec un processeur Mediatek MT6589 Quad Core aussi puissant qu'un Snapdragon S4. Apparemment, pour rassurer Jouga, lecteur fidèle de ce blog (voir son commentaire dans l'article précédent), le Kernel de ce Chipset est bien distribué.

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Vous aimez tipiak, dit-il devant le regard ahuri d'un interlocuteur pensif ? Vous devez donc sûrement connaître le site Torrentz, disponible dans de nombreuses extensions (.eu, .com, .me, .ph...). Torrentz est un méta-moteur qui scanne les contenus des différents sites "connus" dédiés au P2P afin de rassembler leurs données.

Pour aller encore plus vite à tipiak (des trucs légaux bien sûr), sachez qu'il existe un script Torrentz: magnet and direct links (sous licence GPLv3) qui permet, comme son nom l'indique, de rajouter sur la page des résultats du moteur de recherche, des icônes pour accéder directement aux liens magnet et aux fichiers torrent, sans quitter la page.

Dernièrement, une mise à jour a ajouté une fonction pour enlever aussi une popup publicitaire et quelques liens sponsorisés de mauvais goûts, histoire de surfer un peu plus sereinement.

Voilà qui peut donc s'avérer pratique pour ne pas avoir à ouvrir deux ou trois sites supplémentaires et obtenir ce que vous cherchez plus vite. Pour l'installer, il faudra donc avoir installé l'extension Greasemonkey pour Firefox, ou encore Tempermmonkey pour Chrome.

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