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Disconnect Search. Un proxy sur les moteurs de recherche populaires #serviceweb

mercredi 16 octobre 2013 à 17:43

L'extension Disconnect.me (par ailleurs open-source) devient peu à peu de plus en plus populaire avec ses 150.000 utilisateurs par semaine, pour le simple fait que comme pour Ghostery, elle permet de bloquer les trackers publicitaires sur les sites web que l'on visite. Plus ou moins efficace - je remarque une tendance à ne pas réellement intercepter certaines mauvaises sociétés de tracking, il existe heureusement d'autres extensions qui font aussi de l'interception, à l'effigie de RequestPolicy, qui dans une approche un peu différente, peut vite venir saouler l'internaute, et de façon encore plus dérangeante que NoScript.

Ainsi, si, il est aujourd'hui relativement aisé de surfer sans se faire tracer à outrance sur les sites web, il n'est pas forcément évident d'avoir le bon réflexe d'éviter de se faire analyser ses comportements quand on utilise un moteur de recherche sur Internet. Ceux de Bing, Yahoo ou encore Google, pour ne citer que les plus populaires, sont de véritables aspirateurs à vie privée, et sont capables d'associer vos termes de recherche avec vos besoins ou problèmes personnels, ceci afin d'afficher des publicités toujours plus ciblées pour répondre à ces besoins. Et puis, il faut dire aussi que les habitudes ont la vie dure, lorsque l'on aime les utiliser pour leur "relative" pertinence.

2013101617:35:55-518x284C'est sur cette idée que l'équipe, à l'origine de l'extension Disconnect.me a décidé de proposer un nouveau service : celui de faire passer ses requêtes sur les moteurs de recherche les plus populaires par un proxy. Ce service est nommé Disconnect Search. Il est gratuit et n'est toutefois disponible pour le moment que pour le navigateur de Google, Chrome/Chromium. Son utilisation est simple : au lieu de chercher sur son habituel moteur de recherche, on le fait depuis l'interface de l'extension, en choisissant le moteur de recherche que l'on veut utiliser. Résultat : les requêtes sont "anonymisées" au sein du moteur de recherche utilisé. Toutefois, on peut clairement se dire que l'on déplace le même problème ailleurs, soit sur les serveurs de Disconnect. L'équipe a donc tous le loisir de créer des profils en fonction des recherches même si, elle explique haut et fort ne pas collecter d'informations personnelles. Brian Kennish, co-fondateur de Disconnect avait d'ailleurs travaillé pour la régie publicitaire de Google (double-click), et traîne donc un passif contre la confiance. L'intention est en tout cas louable mais surfe aussi sur la tendance de la peur. Ce qu'il serait intéressant, c'est de savoir comment opère réellement les serveurs de Disconnect Search.

La vidéo d'annonce



Ainsi, cette nouvelle offre de service peut aussi être considérée comme un leurre. N'oublions pas que ces services sont gratuits, et qu'il est difficile dans ce monde capitaliste de ne pas en profiter sans contrepartie. Le développement et l'entretien des serveurs ne sont pas gratuis. Alors faut-il privilégier des moteurs de recherches centralisés soi-disant plus respectueux de la vie privée des internautes, comme DuckDuckGo ou IxQuick (StartPage) ? C'est un choix à faire, mais si vous avez fait le choix d'utiliser StartPage, ce proxy ne sera pas véritablement utile. On peut sinon, choisir aussi d'utiliser le réseau TOR pour naviguer et chercher sur Internet, mais c'est plus lent.

N'oubliez pas d'aller lire cet article, également dans lequel je donne quelques astuces pour surfer sans être tracé sur la toile.


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Comment fusionner des vidéos sous Linux, Ubuntu et WIndows #astuce

mercredi 16 octobre 2013 à 14:33

Il arrive parfois d'avoir envie de fusionner, ou concaténer, pour être précis, deux ou plusieurs vidéos. Qu'importe votre raison, voici quelques outils et astuces pour faire ça, vite et bien.

Commençons tout simplement par la ligne de commande. Pas de panique, c'est juste ultra simple, surtout avec la commande "cat". Il existe aussi "mkvmerge" (en installant mkvtoolnix) ou encore "Mencoder" (inclus dans MPlayer) dont voici la documentation. Les syntaxes changent un peu d'un programme à l'autre. Dans tous les cas, le mieux est d'avoir ses vidéos à coller dans le même dossier, histoire de ne pas se compliquer la vie.

# Pensez à l’auto-complétion du nom avec la touche TAB
# Demanière générale, cette commande fonctionne avec tout type de fichiers.
cat video1.avi vidéo2.avi video3.avi > videofinale.avi
sudo apt-get install mencoder
mencoder -ovc copy -oac copy video1.mp4 video2.mp4 video3.mp4 -o video-finale.mp4

Voici aussi la documentation MKVmerge.

Graphiquement

2013101614:14:48-703x661De manière graphique, si vous voulez disposer facilement de fonctionnalités, comme l'ajout de sous-titres, de musiques, etc, on peut compter sur plusieurs outils, comme l'excellent MKVToolNix-gui de Moritz Bunkus ou encore le célèbre avidemux. Il existe aussi l'incontournable Openshot.

Peu connu, le logiciel open-source MKVmerge GUI est vraiment très simple et très intéressant à utiliser. Il dispose d'une gestion de tâches, d'un système de gestion de chapitres, et cerise sur le gâteau, on peut copier depuis son interface, la ligne de commande qu'il utilisera. Enfin, il est également disponible pour Windows. Voici sa documentation.

sudo apt-get install mkvtoolnix-gui
sudo apt-get install avidemux
sudo apt-get install openshot


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TOR. Par où, simplement commencer la consultation ? #serviceweb

mardi 15 octobre 2013 à 15:30

Inutile de présenter TOR ? Pour ceux qui se réveillent, et pour faire vraiment très court, c'est un réseau de routeurs décentralisés et organisés en nœuds dont le but est de transmettre de manière anonyme des flux TCP. On peut ainsi y héberger des sites qui ne seront la plupart du temps accessibles qu'en se connectant à ce réseau de routeurs Oignon. Il y a beaucoup à raconter à son sujet, que ce soit au niveau de son financement, comme à celui de ses animateurs, mais ce n'est pas le but de cet article. Saviez-vous tout de même que le projet TOR a été récompensé par la Free Software Foundation en 2010 par le prix du logiciel libre ? Tor Project est sous licence BSD modifiée.

TOR se veut être un réseau prônant l'anonymat, un dark ou deep web sans réel contrôle autoritaire, mais cet anonymat n'est en réalité que partiel puisque l'UDP, le protocole de datagramme utilisateur n'est pas protégé. Qu'importe, et comme vous n'êtes pas un psychopathe, mais juste un internaute curieux de voir ce qui se trame (sans mauvais jeu de mot) à l'intérieur du réseau TOR, voici quelques liens qui peuvent s'avérer utiles pour commencer. Soyez prudents, vous pourriez voir des choses que vous n'avez pas envie, mais c'est aussi une manière éducative pour comprendre et fixer ses limites, tout en remarquant que le web classique, le clearweb, est véritablement censuré et filtré.

D'abord, il est fortement recommandé d'utiliser TBB, le Tor Browser Bundle, ou le navigateur issu d'une version modifiée et optimisée de firefox. Pour l'installer, ce n'est pas bien compliqué, puisqu'il suffit d'extraire l'archive téléchargée et de lancer l'exécutable (le navigateur). Sinon, vous pouvez également passer par un proxy en passant par HTTPS et en ajoutant .to aux adresses citées, mais ce n'est pas recommandé. Il existe aussi tor2web.

Pour commencer à surfer sur TOR, il faut donc connaître des adresses (les fameuses .onion), qui ne sont pas sous la forme habituelle de noms de domaine logiques. Je vous recommande donc ces lens et principalement des moteurs de recherche, qui pourront vous aider à trouver quelques sites.

Rappelez-vous que ces liens ne montrent aussi que la partie émergée de l'Oignon ; ne faites pas l'erreur, comme certains journalistes critiques à son égard, de croire que ce deep web ne sert qu'à visualiser ces quelques milliers de sites invisibles et inavouables ; vous pouvez très bien créer et lire des blogs dans lesquels la liberté d'expression est sans limite.

En passant, n'hésitez pas à me contacter si vous estimez qu'un service au sein de ce réseau est à connaître, afin que je l'ajoute dans cet article.


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Flasher et rooter sa Nexus 7 avec TWRP et la ROM AOKP #astuce

lundi 14 octobre 2013 à 17:26

Après beaucoup trop de plantages sur ma Nexus 7 (première génération), je me suis enfin décidé à la rooter et à la flasher. Comme je suis sûr que vous voulez savoir comment on fait, même si Internet regorge de Tuto pour ça, je vais quand même apporter ma petite pierre à cet édifice, histoire de vous confirmer, que oui, ça fonctionne très bien, par expérience. En plus, c'est extrêmement simple à faire, surtout sous Linux, et notamment Ubuntu et ses dérivées, comme Linux Mint. C'est même tellement simple, que ce serait dommage d'utiliser Windows pour ça, car les manipulations sont un petits plus compliquées.

En réalité, avec un smartphone ou une tablette Nexus, le principe reste quasiment toujours le même, et je vais avoir l'impression de radoter sérieusement. Mais, cette fois-ci, plutôt que d'utiliser un recovery comme Clockworkmod, j'ai dû utilisé le recovery TWRP (CWM n'étant pas accessible). La version pour la Nexus 7 (1ère génération) se trouve à cette adresse officielle. Je vous en avais d'ailleurs dit deux mois et expliquer comment faire dans cet article,, et pour les Windowsiens, voici comment on déverrouille le bootloader. Mais reprenons tout ensemble, à partir d'une rom-stock non rootée, c'est à dire d'une tablette sur son système d'origine.

Tout d'abord, comme également expliqué pour le Nexus S, il faut installer ADB et Fastboot.

Si ce n'est donc pas déjà fait, les outils ADB et Fastboot s'installent depuis un terminal :

sudo add-apt-repository ppa:nilarimogard/webupd8
sudo apt-get update
sudo apt-get install android-tools-adb android-tools-fastboot

La première chose à faire est de déverrouiller le bootloader. Une fois branchée sur son PC, et le mode debogage USB activé, on la reboote et on la déverrouille.

adb reboot bootloader
sudo fastboot oem unlock
# Voilà, vous venez de perdre la garantie, mais avec un doigt sur le root.

Il est temps, maintenant d'installer le recovery TWRP. Toujours depuis un terminal, et toujours sur le bootloader (si vous la redémarrez, maintenez Vol+, Vol- et Power en même temps)...

cd Téléchargements/
sudo fastboot flash recovery openrecovery-twrp-2.6.3.0-grouper.img
# Ça prend 3 secondes et demi.

Le recovery TWRP est installé Au redémarrage, vous verrez donc cette nouvelle application apparaître avec la combinaison de touches citées plus haut. Choisissez un "Wipe" classique, et dans "Advanced", profitez de la fonction ADB sideload pour transférer et installer votre nouvelle ROM AOKP. Si vous préférez une Cyanogenmod, c'est pareil... Pour information, l'actuelle Milestone 2 d'AOKP (jb-mr1) propose Android en version 4.2.2. Une fois la fonction lancée, votre Nexus 7 attend la commande suivante.

# Pensez à la touche TAB pour la complétion automatique du nom du fichier
adb sideload aokp_grouper_jb-mr1_milestone-2.zip
# Le transfert est un peu long, mais une fois fini, l'installation s'enchaînera toute seule.

Vous pouvez redémarrer votre Nexus 7 sur Android AOKP.

Quelques mots sur AOKP

Difficile d'y voir de véritables différences avec une Cyanogenmod. L'AOKP est extrêmement légère, et quasi dépourvue d'applications, tandis que la CyanogenMod serait un peu plus riche en fonctionnalités. La Milestone 2 semble assez stable. Sachez pour ceux qui aiment Google et veulent utiliser ses applications, il est tout à fait possible de télécharger les GAPPS. Prenez ici dans cet exemple la version pour la 4.2, et mettez le ZIP à la racine. Redémarrez sur TWRP et faites une "Install" des GAPPS.zip... Il y a sinon FDroid qui peut servir d'alternative au Play Store.

Cerise sur le gâteau, voici au cas où, comment remettre en rom-stock votre Android Nexus.


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Chrome. Comment nettoyer ses données privées à la fermeture #astuce

lundi 14 octobre 2013 à 11:55

Même si le mieux reste d'éviter d'avoir de nombreuses extensions d'installées sur son navigateur, il y en a qui sont tout de même (presque) indispensables. Pour Chrome/Chromium, c'est par exemple le cas avec l'extension dédiée au nettoyage de ses données Click&Clean de Vlad & Serge Strukoff.

Cette extension apporte surtout une fonction qui manque au navigateur : la possibilité de nettoyer toutes les données sauvegardées et mises en cache lorsqu'on le ferme. C'est important, pour ne pas laisser de traces locales, et surtout c'est à la portée des internautes les moins aguerris en informatique, puisqu'elle est traduite en français et revêt une apparence (sous Chrome) de type Windows 8 avec ses supers repères de couleurs.

2013101411:17:27-314x434Pour rappel, Chrome/Chromium stocke en clair les mots de passe dans ses préférences, alors que le fichier local contenant ces données les sauvegarde chiffrées. Il suffit donc que le disque ne soit pas chiffré à son tour, pour qu'un utilisateur fasse une simple copie du profil et accède donc facilement depuis Chrome à ces données. Même pas besoin d'un logiciel pour craquer ces données donc... Autrement dit, le chiffrement des données (ici des mots de passe) ne sert pas à grand chose dans la plupart des cas, et on se demande toujours pourquoi Google ne propose pas l'utilisation d'un mot de passe principal comme Firefox au sein de son navigateur.

Une fois installées Click&Clean est accessible depuis une icône et propose de nombreuses options intéressantes. Pour que toutes ses données privées soient effacées à la fermeture de Chrome, il faut cliquer sur l'icône, cliquer sur la vignette des options et cocher la case prévue à cette effet en scrollant un peu plus bas. Profitez-en pour régler quelques options de nettoyage. Click&Clean propose aussila fonction "bien fermer chrome" directement.

Cette extension, je vous l'avais d'ailleurs présentée rapidement dans l'article "Quelques astuces pour surfer sans être tracé sur la toile" que je vous recommande d'aller lire. Elle est aussi disponible pour Firefox, avec une interface moins jolie, mais le résultat est tout aussi efficace...

Pour ceux qui ne veulent pas utiliser ce type d'extension, n'oubliez pas le raccourci clavier ctrl+shift+suppr dans votre navigateur, et nettoyez régulièrement.

Enfin, n'oubliez pas la version modifiée de Chromium, Epic Browser, qui n'est pas dénuée d'intérêts.


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