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Firefox. No Small Text. Choisir la taille des textes d'une page web #astuce

jeudi 27 juin 2013 à 18:02

Encore une petite astuce pour les confrères malvoyants qui voudraient simplement et juste agrandir le texte d'une page web sans avoir besoin de changer de contraste, ni besoin de refaire la mise en page. Avec Firefox, il commence à exister pas mal d'extensions pour rendre un peu d'accessibilité à ceux qui en ont besoin. En voici donc une autre, en la présence de No Small Text.

20130627-17:55:13-77x391-1Cette extension franchement légère qui ne nécessite pas de redémarrage va ajouter une icône dans la barre des plugins de Firefox. Son utilisation reste vraiment très simple. Il suffit de choisir la taille de la police désirée, via l'onglet de l'icône en mettant par exemple 16pt, et de cliquer dessus pour activer ou désactiver la taille choisie.

Ce qui est sympathique avec No Small text, c'est que cette extension se contente de simplement changer la taille des textes sur une page web, sans changer sa mise en page. Mieux, une fois activée, ce sont toutes les pages ouvertes qui bénéficieront de cette nouvelle taille de texte, y compris l'interface de WordPress, par exemple. On obtient ainsi un résultat visuel presque toujours identique suivant la configuration CSS des sites.

Pour revenir à l'état normal d'une page web, il suffit de simplement re-cliquer sur l'icône. L'extension garde en mémoire l'activation ou la désactivation et agit ainsi sur tous ses onglets ouverts en même temps. Dès lors, les sites qui abusent d'une police de caractère bien trop petite ne seront plus un problème.


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Europe. Google non responsable des fuites de données personnelles #actualité

jeudi 27 juin 2013 à 01:11

L'agence de protection des données personnelles espagnole (AEPD) avait saisi le 20 juin dernier (pdf en espagnol) la Cour Européenne de Justice suite à de nombreuses plaintes concernant l'indexation depuis quelques années par Google de données personnelles disponibles publiquement. Le verdict repris par l'AEPD (pdf en espagnol) est tombé en ce 25 juin 2013, et la Cour a statué en faveur de Google, et de manière générale, en faveur des moteurs de recherche.

L'avocat général, Maître Niilo Jaaskinen, a expliqué que Google n'était pas responsable des "fuites" de ces données personnelles. Ce sont les personnes qui doivent faire attention aux informations qu'elles déposent publiquement sur les sites. Si, elles ne veulent pas voir apparaître leurs données personnelles, elles doivent faire en sorte qu'elles ne soient pas accessibles par Google. Google met d'ailleurs à disposition des webmestres des outils pour le faire, et ça commence bien souvent par un simple fichier robots.txt à la racine de son site.

Voilà qui est plutôt logique.

Peut-on dans ce cas, peut-on rêver d'une jurisprudence pour ThePirateBay, par exemple ? TPB fait la même chose que Google en indexant des contenus, et ne pourrait donc être tenu pour responsable de ce qui se trouve sur son site. Mais le cas est un peu différent. Google utilise des robots pour l'indexation automatique, tandis que ThePiratebay met à disposition un service aux internautes. La responsabilité incombe donc à ceux qui viennent ajouter des contenus de façon illégale, ce qui n'est pas sans rappeler la différence fondamentale entre le statut d'hébergeur et le statut d'éditeur de la LCEN. Le statut d'éditeur est réservé à la personne ayant contribué à la création du contenu. L'hébergeur a toutefois sa part de devoirs comme celui de retirer du contenu illicite lorsque celui-ci est signalé par ses titulaires.

Rappelons que Pierre Lescure a souhaité redéfinir le statut d’hébergeur dans sa mission sur "l'acte 2 de l'exception culturelle française".

Dans ce cas, on comprend qu'il est difficile pour Google de retirer du contenus considérés comme indésirables par leur titulaire quand ses robots sont autorisés à indexer automatiquement les contenus qu'ils trouvent.


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Amazon lance AutoRip en France mais oublie en partie Linux #serviceweb

jeudi 27 juin 2013 à 00:07

Peut-être une bonne nouvelle en ces temps de disettes. Amazon vient d'activer son système AutoRip pour la France. Il était déjà ouvert au marché US depuis janvier 2013. Pour rappel, le système AutoRip est un service gratuit qui propose d'ajouter, dans son espace personnel, les versions MP3 de plus de 400 000 CDs et Vinyles achetés sur amazon depuis 1998. AutoRip est donc rétroactif, et vous pourrez retrouver toutes (ou partie selon les accords avec les Majors) votre musique achetée sur amazon.

Pour en profiter, il suffit d'activer la blanchisseuse le Cloud Player depuis son compte.

Par contre, si vous êtes sous Linux, vous êtes encore une fois sous le coup de la double peine. De un, parce que vous ne pourrez télécharger vos albums au format MP3 que un par un, et de deux, parce que si vous voulez importer votre musique dans votre Cloud Player, vous ne pourrez tout simplement pas. Il faut un processeur Intel et être sous Windows ou Mac OSX.

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Sinon, en mode gratuit (5Go d'espace disponible), on peut ajouter jusqu'à 250 titres personnels. Je vous laisse admirer l'image ci-dessous des offres payantes. Au choix, du stockage jusqu'à 1To pour 400€ par an, et suivant le nombre de titres à importer (250.000 pour 25€ par an) avec le Cloud Player Plus. Bien sûr, ses achats en MP3 ou en CD/vinyle seront stockés gratuitement. En même temps, Le Cloud d'amazon fait qu'un titre de musique ne sera pas copié pour chaque client mais juste accessible depuis Une base de données. Enfin, des applications pour accéder à sa musithèque sont disponible sur smartphones.

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L'informatique et les logiciels libres à l'école m'a tuer #actualité

mardi 25 juin 2013 à 17:40

Je suis énervé encore une fois, et j'ai failli être vulgaire, mais il y a de quoi. Oui, vraiment, elle est belle la France. On y trouve de nombreux pirates informatiques qui développent des solutions libres et alternatives aux logiciels privateurs, mais il ne faut surtout pas les encourager, ni surtout encourager la nouvelle génération à faire la même chose. Je dis "pirates", parce qu'au sein des gouvernements qui se succèdent, il ne faudrait pas que des élèves apprennent dès le plus jeune âge à l'école à devenir des hackers incontrôlables. C'est que ça fait peur, ces geeks qui font faire des trucs bizarres aux ordinateurs.

À qui la faute ? À une politique volontariste à peine perceptible et surtout cachée dans une peau de nouille - non, je ne vise personne et surtout pas le président de la République - qui n'attend que de fondre après être passée à ébullition. Il faut dire aussi que le pouvoir des entreprises privées dégage une force de persuasion sans pareille quand il s'agît de faire son lobby pour garder sa place. Mention spéciale donc à l'AFDEL (Association Française des Éditeurs de Logiciels et Solutions Internet), un lobby créé en 2005 par Microsoft et un petit groupe d'éditeurs français de logiciels privateurs. En passant, l'AFDEL n'a même pas sa page Wikipédia (faudrait pas que ça se sache...).

Hors ces logiciels privateurs sont essentiellement dédiés à une consommation passive et ne font pas le jeu de l'apprentissage de l'informatique et de l'utilisation des standards ouverts. Ça tombe bien parce que ce que préconisait L’Académie des Sciences quant à l'apport de l'informatique à l'école, ça aussi, au gouvernement, on s'en moque comme si, on avait pas retenu la leçon. On verra donc ça plus tard.

La loi sur la refondation de l'école de la République a en effet été changée à l'Assemblée Nationale le 3 et 4 juin 2013, par un amendement de dernière minute qui coupe court, à toute motivation de passer aux logiciels libres. Cette nouvelle loi est votée aujourd'hui même. L'amendement en cause vient modifier ce texte :

Ce service public utilise en priorité des logiciels libres et des formats ouverts de documents.

par ce texte :

Dans le cadre de ce service public, la détermination du choix des ressources utilisées tient compte de l’offre de logiciels libres et de documents au format ouvert, si elle existe.

Si on ne note heureusement pas une volonté de dénigrer complètement les logiciels libres dans ce texte, il est en revanche facile de comprendre qu'avant de passer aux alternatives et aux standards de l'open-source - qui feraient pourtant économiser beaucoup d'argent aux collectivités locales -, il faudra que des études et des rapports supplémentaires viennent apporter la preuve qu'une offre alternative existe. Le changement, c'est pas maintenant. En attendant, il vaut mieux tous rester sur Windows 95, dès fois qu'une simple Edubuntu soit trop compliquée à installer et pas suffisamment dotée de logiciels qualitatifs pour l'éducation.

La refondation de l’école qui utiliserait des logiciels libres dans son système éducatif, ce n'est pas pour demain. Exit donc les formations des enseignants qui ne savent bien souvent pas ce qu'est un logiciel libre, ni à quoi ça ressemble et encore moins quel intérêt il a. Pourtant, à Bruxelles, la Commission Européenne recommande l'utilisation de standards ouverts dans son guide (pdf en anglais). Notons également cette grosse blague sur papier libre sous la forme d'une circulaire de Mr. Ayrault (pdf).

Ami(e)s Hackers, il ne reste plus qu'à prendre vous-même vos enfants en mains. Quant aux parents qui savent à peine se servir d'un ordinateur si ce n'est surfer sur l'imparable minitel 2.0 que sont facebook et Google, dormez tranquille : vos enfants auront le même niveau que vous.

$enfant = apprendre(informatique);
$QIinformatique = 80;
if ($enfant => $QIinformatique) {
     closetabs_stayonfacebook();
} else {
     openIEonfacebook();
}


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Histoire drôle. La France veut voir le code source de Windows #actualité

mardi 25 juin 2013 à 13:53

Cette petite histoire drôle et pourtant pathétique est un véritable Gag de l'administration des hautes fonctions étatiques, qui semble aujourd'hui embêtée par le fait que Microsoft ne veuille pas divulguer du code sensible du noyau de Windows. Sans blague ! C'est Eric Filiol qui rapporte ces propos dans une interview à ITPro, après une conférence à Hack In Paris. Eric Filiol est Lieutenant-colonel de l’armée de Terre, il a travaillé comme cryptanalyste pour la DGSE. C'est un expert français en sécurité informatique spécialisé dans la cryptologie symétrique et plus particulièrement la cryptanalyse, ainsi qu'en virologie informatique opérationnelle. Aujourd'hui, il dirige la recherche du groupe ESIEA (École supérieure d'informatique, électronique, automatique). Voilà ce qu'il dit :

L’État français n’arrive pas à obtenir certaines informations techniques précises sur le noyau Windows

En même temps, ce n'est pas comme si, il n'existait pas d'alternatives aux logiciels privateurs et que la France ne pouvait pas utiliser des logiciels libres et open-sources, mais l'OpenBar de la Défense est la parfaite synthèse de cette soumission : la France préfère coopérer avec Microsoft pour assouvir ses intérêts économiques privés. Ce qui semble un peu plus "nouveau", c'est qu'elle semble publiquement pleinement consciente des dangers que peuvent introduire l'utilisation de logiciels privateurs dans ses rouages. La France vient donc de faire un grand pas dans l'intelligence technologique et comprend que sa souveraineté n'est pas acquise.

Elle comprend donc qu'à cause de codes privateurs, ses documents qu'elle voudrait garder "Top Secret" peuvent faire l'objet grâce à des backddors "invisibles" d'analyses par ses alliées sans son consentement. Eric Filiol affirme même que c'est certainement à cause de l'une de ces backdoors que l’attaque de l’Élysée en mai 2012 a été réalisée non pas par les chinois, mais par les américains, eux-même.

Dans sa grande bonté, Eric Filiol tenait à nous rappeler qu'il n'existe pas de chiffrement inviolable, parce que sinon, les pédophiles et les terroristes seraient à l'abri. Fallait-il des propos d'un expert pour apprendre que la sécurité absolue en informatique n'existe pas ? Ce qui est chiffré peut-être déchiffrer. Ce n'est qu'une question de temps.

Enfin, si la France n'avait pas stigmatisé les Hackers en les faisant passer pour les pires des crapules informatiques, les choses se seraient probablement passées différemment, et nul doute, même que l'open-source, aurait une bien meilleure place aujourd'hui. Comme le rappelle Olivier Laurelli, les Hackers sont désormais entrés en Politique puisqu'ils ne peuvent être entendus. Mais, peut-être que l'avenir va bientôt changer ? Ah bah non, on verra ça plus tard.


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