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Antergos, la nouvelle Cinnarch fait son apparition #logiciel

samedi 24 août 2013 à 15:03

Souvenez de la Cinnarch, cette distribution qui voulait concilier d'origine une architecture basée sur Arch Linux avec l'environnement Cinnamon, un environnement réalisé par l'équipe de Linux Mint, basé sur Gnome 3, mais avec une ergonomie plus proche de celle de Gnome 2. Le nom du projet avait été abandonné pour se concentrer davantage sur le nouvel environnement Gnome.

Aujourd'hui, le projet se nomme Antergos, un mot galicien (de la région de Galice dans le nord-ouest de l'Espagne) définissant un point d'accroche entre le passé et le présent.

La distribution Linux Antergos est donc de nouveau sortie récemment, avec de nombreuses améliorations en ce qui concerne l'installation. Celle -ci peut être faite de trois manières différentes. De façon classique pour une Arch Linux (pour les experts), avec un installeur CLI "graphique" (pour les utilisateurs ayant déjà quelques connaissances), et enfin, avec une interface graphique de type Ubuntu/Mint), pour tout utilisateur. Cette dernière permet de choisir quel environnement on veut utiliser et si on veut installer les logiciels tiers (comme lame, flash) qui sont souvent des paquets propriétaires. Sont installables les DE suivants : Razor-QT, Cinnamon, Gnome, Xfce, ou encore Openbox.

L'interface d'installation en quelques images

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Premières impressions

Pour commencer, l'environnement Cinnamon est plutôt sobre. Une Linux Mint proposera un peu plus d’options, mais l'essentiel est bien présent. Pour le reste, tout est classiques et fidèle aux environnements de base. À noter que lors de l'installation, les paquets les plus récents seront téléchargés en ligne ; il est donc préférable d'avoir une bonne connexion à Internet si on ne veut pas attendre de trop. De base, c'est l'environnement Gnome qui prime (pour la live). Peu de logiciels sont proposés par défaut, mais l'essentiel est là, comme le navigateur Chromium (29 aujourd'hui) et quelques outils indispensables.

Difficile ici d'avoir une distribution linux aussi simple à installer avec des logiciels aussi récents et à jour, mais c'est surtout parce que Antergos continue d'être une Rolling Release. L'installation graphique est plus que simple, mais beaucoup lui préféreront une Manjaro (de la même trempe en terme de facilité), même si, il faudra choisir - avant de la télécharger - l'environnement de son choix. Une approche donc un peu différente, mais à n'en pas douter, l'Antergos devrait plaire aux puristes. Si, il y a d'autres distributions basées sur Arch linux (comme la Chakra Linux), l'Antergos et la Manjaro donnent un ticket d'entrée véritablement accessible, à un système qui, de base, ne l'est pas forcément.

Pour essayer et télécharger Antergos, c'est ici.

Utile

Mettre à jour et installer yaourt :

sudo pacman -Syyu
sudo pacman -S yaourt


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Comment Booter des ISOs directement depuis Grub #astuce

jeudi 22 août 2013 à 19:25

Peut-être ne le saviez-vous pas, mais il est tout à fait possible de booter une ISO directement depuis Grub, le système d'amorçage utilisé par une bonne majorité de distributions Linux. Ainsi, si vous avez installé votre OS libre, vous n'avez pratiquement plus besoin de créer une live-USB ou un CD/DVD live pour tester à peu près toutes les autres distributions. C'est relativement simple à mettre en place, puisqu'il suffit d'éditer un simple fichier de configuration de Grub, et de mettre vos ISO dans un répertoire.

Là où ça se complique un peu, c'est qu'il faut parfois jongler avec les partitions, et parfois aussi, avec certains types de configurations spécifiques. Mais rassurez-vous, ça ne coûte vraiment rien d'essayer, puisque le fichier de configuration que l'on doit éditer est justement prévu à cette effet. Si ça ne fonctionne pas, ça n'empêchera pas les autres distributions de s'afficher dans le menu de démarrage.

Je prends ici, l'exemple de la dernière distribution linux Elementary OS. Ouvrez un terminal, et écrivez (aidez-vous de la touche TAB pour aller plus vite).

sudo mkdir -v /iso
sudo cp -v ~/Téléchargements/elementaryos-stable-amd64.20130810.iso /iso

Ensuite, on rajoute une entrée au menu de grub, en modifiant le fichier 40_custom avec un éditeur, comme nano (très simple à utiliser).

sudo nano /etc/grub.d/40_custom

Et on ajoute les quelques lignes suivantes, en prenant soin de faire pointer vers la bonne ISO. Vous pouvez, sur ce même principe, ajouter d'autres ISOs ; il faudra donc plusieurs entrées "menuentry". Cerise sur le gâteau, on demande ici à ce que notre OS Live soit lancé en français avec la locale définie. Une fois l'ajout terminé, ctrl+o (pour sauvegarder) et ctrl+x (pour quitter). On pourrait définir une variable afin de ne pas répéter deux fois l'adresse, mais faisons simple.

menuentry "Elementary OS 0.2 64 bits" {
# Ces 4 insmod servent à charger des pilotes, elles peuvent être optionnelles.
 insmod ext2
 insmod loopback
 insmod linux
 insmod iso9660
# identifier la partition où sont les ISOs (voir ci-dessous)
# On peut aussi mettre (hd0,1)
 set root=(hd0,msdos1)
 loopback loop /iso/elementaryos-stable-amd64.20130810.iso
 linux (loop)/casper/vmlinuz locale=fr_FR bootkbd=fr boot=casper iso-scan/filename=/iso/elementaryos-stable-amd64.20130810.iso noprompt noeject
 initrd (loop)/casper/initrd.lz
}

Il ne reste plus qu'à faire une mise à jour de grub.

sudo update-grub

Identifier la bonne partition pour Grub. Avec la commande mount, ou avec un logiciel graphique comme "Disques", on voit les différents montages, par exemple sda2... "a" correspond pour grub au disque 0 et "b" au disque 1... et le nombre représente la partition. Donc sda1 = hd(0,1), sdb2 = (hd1,2), sda6 = (hd0,6), etc.


Bien sûr, je n'ai pas cerner toutes les possibilités. C'est ici juste une base, qui devrait normalement fonctionner. Mais si j'ai raté des notions importantes à rajouter, n'hésitez pas à me contacter pour que je les ajoute.


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PhotoQt, une visionneuse d'images pour Linux incontournable #logiciel

mercredi 21 août 2013 à 20:45

Il y a une chose assez pénible sur la plupart des distributions Linux que j'ai testées et utilisées, c'est l’absence d'une véritable visionneuse d'images, au sens propre du terme. La plupart de ces visionneuses sont très peu ergonomiques, et ne reflètent pas l'envie de l'utilisateur de naviguer facilement, et intuitivement parmi sa collection d'images en plein écran. Voici donc une nouvelle alternative qui ne manque pas de charme, et qui pourrait sûrement vous intéresser : PhotoQt.

PhotoQt est un logiciel open-source de type visionneuse d'images, sous licence GPLv2 de Lukas Spies, un étudiant en mathématiques. PhotoQt vient de débarquer dans sa première version, avec ce nouveau nom. Son interface, au début surprenante, est aussi agréable que configurable à l'usage, et c'est principalement ce que l'on demande à ce genre de logiciel, en plus de la légèreté. Il répond donc à ces exigences et ne dispose pas d'un arsenal de filtres et autres modifications d'images. Son principe de base, mais qui peut être complètement modifié, est d'afficher en semi-transparence ses images au centre de l'écran, un peu à la manière de ce qui se fait sur le web avec le plugin Lightbox. Le point fort de PhotoQt réside dans la possibilité de lui attribuer de nombreux raccourcis clavier/souris.

Tel que configuré avant ce screencast (fait par votre serviteur), il suffit de scroller avec la molette de la souris pour passer d'une image à l'autre. PhotoQt dispose d'un système de pré-chargement et de mise en cache des photos du dossier en cours, et comme on peut le voir dans cette démonstration, le chargement des images est ultra-rapide. On peut afficher des informations Exif de ses photos, et les ouvrir avec différents éditeurs (comme Gimp). Il est même possible de changer de fond d'écran à la volée. De nombreux formats sont supportés notamment grâce à l'intégration de la librairie GraphicsMagick, et cerise sur le gâteau, il est possible de lancer un diaporama, lui aussi configurable.

Pour le moment, PhotoQt n'est pas exempt de bugs. J'avais configuré les deux raccourcis pour les changements d'images, avec le scroll de la souris, et on peut voir que la configuration, bien que prise en compte, n'est pas correctement affichée dans les préférences, à l'édition. Selon Lukas Spies, la changement de fond d'écran ne fonctionne pas, pour le moment sous KDE. Il paraît aussi que PhotoQt fonctionne comme Picasa, mais son développeur affirme, tout comme moi, ne jamais avoir utilisé une seule fois le logiciel de Google.

Pour télécharger PhotoQt sur Ubuntu (et dérivées), il existe un dépôt PPA (non officiel), géré par Sam Rog. Mais de nombreux paquets sont disponibles, couvrant une impressionnante flopée de distributions.

sudo add-apt-repository ppa:samrog131/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install photoqt

Screencast avec SSR
Montage avec Openshot pour l'intégration de la musique et des effets.
Musique : "Shakes & Shudders" de Robin Grey (Licence CC Jamendo)


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Google Play Musique. Sauvegarder sa musique achetée ? #serviceweb

mercredi 21 août 2013 à 13:47

Je n'ai pas testé avec l'application Play Livre pour savoir si, il est possible de faire la même chose, ce qui semble apparemment compromis, mais je me suis sacrifié en me mettant à la place d'un client lambda, voulant acheter de la musique sur sa tablette ou son smartphone depuis Google Play. Sachez qu'il existe bien un moyen de sauvegarder la musique que vous achetez sur votre périphérique.

Pour l'occasion, j'ai acheté l'album "10 days out : Blues From The Backroads" de Kenny Wayne Shepherd. Une fois Play Musique mis à jour et l'album ouvert, il y a un petit bouton sous forme d'épingle. Celui-ci permet bien de télécharger ses titres sur son smartphone, afin d'être un peu plus tranquille en cas de réception réseau mauvaise ; mais quelques surprises m'attendaient.

Screenshot_2013-08-21-12-09-53Branché en USB, je décide de rapatrier mes titres sur l'ordinateur. À première vue, aucune trace nulle part, et surtout pas dans le simple dossier "music", ni en cherchant le titre d'une piste, ni avec le nom de l'artiste. Je fouille donc plus en profondeur et mes morceaux sont bien là, presque cachés, dans le répertoire... "android" -> "data" -> "com.android.google.music" -> "files" -> "music". Génial ? Bien non, pas du tout. Si les titres sont bien les bons et en mp3 @320, les pistes sont non seulement pas du tout nommées de façon logique, mais en plus, elles ne sont ni taguée de façon classique (ID3), ni dans l'ordre. Autant dire que c'est le bordel, avec ces pistes nommées 103.mp3, 104.mp3, etc.

Je décide donc de passer par le site internet Google Play Music, via un vrai navigateur. À partir de là, même si un joli message m'informe que je ne peux le télécharger que deux fois, tout rentre dans l'ordre. Bien sûr, avec l'application à installer sur son ordinateur (compatible avec Linux), cette limitation n'existe pas. Mais quand même, comme si sur mobiles, c'était si difficile de faire la même chose...

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On est donc très loin d'une accessibilité marquant la simplicité d'une offre légale digne de ce nom, et on a clairement cette impression de s'être quand même fait voler par des intentions crasses ; celles de n'essayer de distribuer la musique que par streaming. Quand on achète du contenu divertissant, chère Google, un lien pour télécharger ses contenus devrait être proposé par défaut. Pour ma part, c'était la première et dernière fois que je tentais l'expérience.


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Google concurrence Shazam et Sound Hound #logiciel

mercredi 21 août 2013 à 13:47

Google est entrée définitivement dans la grande basse-cour fermée des ayants-droit, et vend leurs contenus directement depuis sa plate-forme Google Play. Vous pouvez donc y acheter des films, des livres, et de la musique. Pour aider ses clients à trouver les œuvres qu'elle propose plus facilement, il lui faut donc de nouveaux outils.

Pour découvrir l'artiste et le titre de son œuvre musicale, passant par exemple à la radio, il y a Sound Hound, ou encore Shazam, mais ces applications ne redirigent pas directement vers le Play Store de la firme de Mountain View, et c'est inacceptable. Pour remédier à ce problème, et plutôt que de véritablement innover - et peut-être même parce que Google n'a pas encore réussi à acheter les startup derrière ces deux applications, elle a créé la sienne, en la présence de Sound Search for Google Play.

Son principe est le même que Shazam ou Sound Hound : un widget est installé et permet de reconnaître ce que vous écoutez, afin de l'acheter directement sur le Google Play.

Pourquoi cet article, faisant la promotion d'une entreprise que j'affectionne de moins en moins ? Pour vous rappeler que ce que vous achetez sur cette plate-forme reste sous le contrôle de Google. Oui, je suis un peu cynique, mais c'est pour vous rappeler de ne jamais oublier de sauvegarder ce que vous téléchargez (quand vous en avez la possibilité). Heureusement, pour la musique, il est encore possible de sauvegarder ce que vous achetez.


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