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Virtual Magnifying Glass. Une loupe multiplate-forme à améliorer #logiciel

mardi 29 octobre 2013 à 12:31

Virtual Magnifying Glass est un logiciel open-source de type loupe d'écran fonctionnant à la fois sur Windows, Mac OSX, GNU/Linux et freeBSD, et développé par Harri Pyy, Chris O'Donnell et Felipe Monteiro de Carvalho. Elle est est assez sympathique même si, elle mériterait d'être encore améliorée, mais son principe de fonctionnement n'est pas idéal dans cette optique. Elle reste toutefois intéressante et à connaître.

Souvenez-vous, à ce propos, je vous avais mentionné le plugin "magnifier" de Compiz que l'on peut facilement installer sur une Ubuntu 12.04 LTS et qui représente pour moi ce que l'ergonomie d'une vraie loupe pour ordinateur doit être. Malheureusement, son universalité n'est pas vraiment présente, ne serait-ce même qu'au sein des différentes distributions GNU/Linux n'utilisant pas forcément Compiz.

Virtual Magnifying Glass se veut donc plus universel, et si on s'approche des fonctionnalités du plugin magnifier de Compiz, il lui manque hélas, quelques fonctions ergonomiques indispensables pour une assistance visuelle complète. Une fois installée (voir plus bas pour Linux), et lancée, cette loupe propose une configuration aisée depuis la barre des tâches. Choix de la taille de la loupe, du grossissement (la molette de la souris permet à la volée de le faire), et inversement des couleurs sont bien utiles mais on ne voit plus son curseur et on ne peut pas non plus interagir avec son système (comme ouvrir un menu, cliquer sur un lien dans une page web...).

En effet, faire un clic de souris désactive la loupe. Il faut donc savoir que son utilité se résume à grossir une partir de l'écran en naviguant dedans. Son principe consiste en fait et simplement, à prendre une capture d'écran au moment du lancement.

Dans ces conditions, difficile d'espérer une évolution qui en ferait la loupe ultime : celle qui permet de garder cette loupe à l'écran tout en interagissant avec son système, comme le fait le plugin Magnifier de Compiz. Sur GNU/Linux, les raccourcis clavier/souris ne sont pas non plus supportés à l'heure actuelle pour l'ouvrir et la fermer. Un CTRL+SHIFT+Clic serait par exemple idéal pour ça. Je ne l'ai pas testée avec Windows, mais elle est un peu plus évoluée. La dernière version pour GNU/Linux date de 2011.

Rendez-vous sur le dépôt github pour télécharger Virtual Magnifying Glass suivant votre système d'exploitation (onglet Files).

Installer Virtual Magnifying Glass avec GNU/Linux

L'installation est relativement simple, mais il faut d'abord impérativement installer les dépendances avant. Elle fonctionne avec GTK 2.6 ou supérieur et nécessite la librairie libgdk_pixbuf2. Celle-ci n'étant pas disponible directement dans les dépôts d'ubuntu, il faut installer ia32-libs-gtk qui ajoutera - hélas - beaucoup de librairies.

sudo apt-get install ia32-libs-gtk

L'installation se fait ensuite avec ces commandes.

cd Téléchargements/
wget http://surfnet.dl.sourceforge.net/project/magnifier/magnifier%20for%20Linux/3.5/magnifier-linux-3.5.tar.bz2
tar -jxvf magnifier-linux-3.5.tar.bz2
cd magnifier-linux-3.5/
sudo ./install.sh
./magnifier # ou double-cliquer sur l'exécutable magnifier.

Ça paraît logique, mais avoir une déficience visuelle importante, autrement dit une amblyopie profonde n'est pas toujours très simple au quotidien, surtout lorsqu'il s'agît de lire sur un écran d'ordinateur et chaque handicapé visuel a ses propres besoins.


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Canonical frappée par les Big Brother Awards, remerciée par la NSA #actualité

mardi 29 octobre 2013 à 01:03

Ce n'était qu'une question de temps avant que ça arrive, et c'est plutôt mérité, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la nouvelle qui suit est loin d'être la meilleure qui soit pour Canonical, et son système d'exploitation Ubuntu. Ce n'est même pas non plus une très bonne nouvelle pour la réputation d'un système basée sur GNU/Linux mais sa petite popularité grandissante ne pouvait que déboucher sur de mauvaises contres-parties.

En effet, les Big Brother Awards autichiens viennent de nominer et de décerner le 1er prix à ubuntu, dans la rubrique "communication et marketing", pour sa "nouvelle" fonction dans le dash de Unity, qui permet de pister et d'espionner l'utilisateur sur les recherches qu'il fait, et notamment sur amazon. Avec la nouvelle version Saucy Salamander (13.10), ce sont une bonne cinquantaine de sites web, comme facebook ou la BBC qui sont susceptibles de recueillir de précieuses informations sur l'utilisateur. Comme si facebook, n'en avait pas déjà assez.

Malgré les efforts de la société (par la voix de Jono Bacon) pour expliquer que les recherches sont anonymisées, peu de libristes, à commencer par moi, peuvent lui accorder cette confiance, ni le bénéfice du doute, ou alors je n'ai pas la même conception de l'anonymat. Si vous suivez les conditions d'utilisation des smart-scopes, vous noterez que les termes des recherches, mais aussi l'adresse IP de l'utilisateur d'Ubuntu sont enregistrés et même stockées ; mais combien de temps ? À quoi peuvent bien servir ces informations ? Ce sont toujours ces mêmes conditions qui le disent :

To comply with legal and regulatory requirements (including responding to court orders, subpoenas and to prevent crime). These special circumstances may require us to disclose personal information.


Traduction personnelle :
Pour se conformer aux exigences légales et réglementaires (notamment en répondant aux injonctions de la Justice, des citations à comparaître et pour prévenir la criminalité). Ces circonstances particulières peuvent nous obliger à divulguer des renseignements personnels.

Les logs espions de ses recherches sur Ubuntu, comme preuves devant la Justice ? Ça fait toujours plaisir. Tout ça pour de simples recherches de logiciels, de documents et rarement de produits faites depuis une interface de son système d'exploitation. Sait-on jamais si, il prend l'envie à un utilisateur de chercher une cocotte-minute sur Ubuntu/amazon...

Ce que je reproche à Ubuntu, c'est d'abord d'activer ce service par défaut, sans vraiment demander à l'installation si l'utilisateur est d'accord pour activer cette fonctionnalité. Certes, ce dernier peut la désactiver assez facilement depuis les paramètres, mais ce n'est selon moi, pas une raison suffisante, et ça ne rassure pas non plus sur le système d'exploitation d'Ubuntu pour Mobiles. L'opt-out n'est jamais une bonne chose, et ça entame la confiance que l'on peut avoir dans le logiciel libre.

Richard Stallman expliquait justement que l'un des principaux avantages du logiciel libre est que la communauté protège les utilisateurs contre les logiciels malveillants. Maintenant Ubuntu GNU/Linux est devenu un contre-exemple, en devenant un spyware. L'Electronic Frontier Foundation a aussi alerté sur ce problème majeur et Luís de Sousa, de son côté, rappelle même que le "shopping-lens" rentrerait en conflit avec une directive européenne de 1995 sur la protection des données personnelles.

Même si un développeur peut analyser le code source d'Ubuntu, le code qui réceptionne les requêtes envoyées sur les serveurs de Canonical n'est, lui, pas du tout open-source, et il est donc impossible de vraiment savoir comment son traitées ces données si ce n'est en gardant la foi. Sont-elles récupérées gracieusement par la NSA, et tous les services de surveillance mondiaux ? C'est plus que certain, mais les optimistes diront plutôt que c'est probable sans y croire vraiment.

C'est pour cela, mais aussi parce que l'environnement Cinnamon évolue vraiment bien que j'ai choisi d'utiliser principalement Linux Mint et de soutenir ce projet. Il ne faut donc pas faire l'amalgame entre Ubuntu et les dérivées d'Ubuntu. Mon grief porte exclusivement sur l'environnement Unity, que j'ai pourtant apprécié à sa juste valeur sur la version 12.04 LTS et qui aurait dû évoluer vers d'autres horizons.


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App Manager. Tester et modifier les applications de Firefox OS #actualité

lundi 28 octobre 2013 à 15:26

Voilà une bonne nouvelle de la part de Mozilla, à l'intention des développeurs. À partir de la version 26 de Firefox, une nouvelle application dans les outils du navigateur Firefox, nommée "App Manager", permet de débugger ou modifier toutes les applications installées dans Firefox OS, le système d'exploitation pour mobiles de la fondation.

Faut-il rappeler que l'avantage du système d'exploitation de la fondation Mozilla réside dans le fait que les applications utilisent les langages de programmations standards du web, tels que le sont l'HTML5, et la javascript. Du côté de l'interface, ce sont aussi les CSS qui sont utilisées. Des standards logiquement gérés dans tous les navigateurs web.

Avec App Manager, le navigateur Firefox devient donc une passerelle pour tester et optimiser ses applications ou celles installées dans son smartphone ou dans le simulateur Firefox OS. Il est possible aussi d'arrêter également des applications et au final, tout est donc géré depuis le navigateur Firefox, même les applications de type "paramètres" ou "dial" faisant parties intégrantes du smartphone. Voici l'exemple parfait pour montrer que c'est vous qui contrôlez la machine, et non la machine qui vous contrôle : une philosophie digne de la fondation Mozilla.

Le système intégré de débug de Firefox est bien sûr utilisé pour apporter des modifications aux codes des applications et les modifications sont visibles en temps-réel, soit dans le simulateur, soit dans le smartphone relié au PC.

Il faut sinon avoir un smartphone avec au minimum la version 1.2 de Firefox OS. Bien sûr, App Manager est encore jeune, tout comme l'OS, mais c'est ici un outil très sympathique et déjà très simple à utiliser, qui permet aux développeurs de véritablement tester leurs applications, sans avoir besoin de déployer des logiciels lourds de configuration. N'importe quel utilisateur ayant quelques connaissances peut aussi modifier ne serait-ce que de façon basique, l'apparence de ses applications plutôt facilement.

Démonstration de App Manager gérant Firefox OS



Vous pouvez installer facilement sous Ubuntu la version Nightly de Firefox à côté de la version stable actuelle.


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Adventure is Calling, un magnifique time-lapse de Shane Black #art

dimanche 27 octobre 2013 à 12:27

À l'origine d'une simple petite blague entre amis, Shane Black et deux de ses amis se sont finalement mutuellement convaincus et ont décidé de relever le défi de créer une vidéo en time-lapse, couvrant quelques magnifiques paysages de jour comme de nuit.

Pour rappel, le time-lapse consiste à créer une vidéo accélérée en utilisant uniquement des photos assemblées "une par une". Aujourd'hui, avec nos logiciels informatiques et nos APN puissants, ça peut paraître simple, mais ce n'est au contraire pas si évident que cela d'obtenir un résultat animé propre et fluide, donnant cette impression d'être en présence d'une simple "vidéo naturelle".

Le résultat de cette "blague" aura nécessité deux mois sabbatiques pour archiver 10.000 photos à travers près de 21.000 kilomètres aux États-Unis. Les 3 compères auront tout de même parcouru 32 États et 13 parcs nationaux (du sud de Dakota à la Californie, en passant par l'Oregon, l'Arizona, l'Utah...) au volant d'un camping car Dodge dépourvu de régulateur de vitesse. Quand on sait que voyager sur les grandes routes des USA sans cet accessoire indispensable peut être fatiguant, il faut donc aussi noter cet exploit. La marque Coca-Cola, tout comme le site Flickr ont participé dans la concrétisation de ce projet, mais Shane Black et ses amis en ont profité pour enseigner la photographie partout où ils passaient afin de faire vivre aussi cette aventure.

"Adventure is Calling" (l'aventure nous appelle) démontre, s'il était encore utile, que sur notre planète, il existe encore de magnifiques paysages que l'on ne peut se lasser de voir. Même si, à de très exceptionnels et rares moments, on peut noter une balance des blancs délicate à suivre, en fonction de la lumière captée), ce time-lapse est très certainement l'un des plus beaux qui existe aujourd'hui dans sa catégorie, et National Geographic qui le présente en est la preuve. Shane Black a été récompensé de ses efforts en capturant la Voie lactée.

Certes, les vidéos en time-lapse deviennent une habitude quelque peu lassante, mais ce serait dommage de passer à côté de celle-ci. Les grands espaces américains sont clairement magnifiques. Cerise sur le gâteau, Shane Black compte bien renouveler cette expérience pour l'été 2014, du côté des montagnes au nord-ouest.



Musique : The American Dollar : "Signaling Through the Flames"


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Utiliser la solution open-source Piwik à la place de Google Analytics #logiciel

jeudi 24 octobre 2013 à 12:11

Si vous voulez vous affranchir de Google Analytics, ne serait-ce que parce que vous avez envie d'appliquer une politique plus respectueuse de la vie privée des visiteurs de vos sites web, mais que vous avez quand même l'intention de continuer à suivre vos nombreuses statistiques, alors il est temps d'essayer Piwik.

Piwik est une solution traduite en 48 langues très convaincante, open-source et auto-hébergée qui se place donc en concurrent libre de Google Analytics. Le but est le même : récolter de nombreuses informations des visiteurs de ses sites web pour créer des statistiques et suivre des campagnes ciblées. On peut recevoir des mails ou des SMS afin de suivre l'évolution de ses objectifs. À la différence de Google Analytics, Piwik se veut nettement plus respectueux de la vie privée de ses visiteurs, puisque leurs adresses IP sont anonymisées. Mieux, si le visiteur a coché la fameuse case Do Not Track de son navigateur, Piwik respectera ce choix et ne prendra pas en compte sa visite. Enfin, Piwik fonctionne, tout comme WordPress, avec un système de plugins, ce qui permet d'étendre au besoin, ses possibilités. La communauté des développeurs devrait s'en donner à cœur-joie.

Actuellement en version 1.12 stable, la version 2.0 qui nécessite d'avoir PHP 5.3 au minimum, ne devrait pas tarder à sortir, car elle est récemment passée en béta publique. Elle apporte un nombre considérable de nouveautés en ce qui concerne le code et l'interface, et ajoute un nouveau système de marketplace pour ajouter des plugins et des thèmes. On note également un nouveau système de traduction JSON, une nouvelle conception de l'interface plus claire, et l'anonymisation par le plugin AnonymizeIP des adresses IPv6 (la note). Cette version 2 de Piwik devrait aussi être plus facilement maintenable. Enfin, une seule instance de Piwik pourra désormais gérer jusqu'à 20.000 sites web !

Autant être honnête, si Google Analytics regorge de fonctions, Piwik n'a pas à rougir avec les siennes, et reste parfaitement suffisante pour la très grande majorité des blogueurs et des petits sites web. Cette solution open-source propose un arsenal de statistiques déjà conséquent. On peut même voir en temps réel le nombre de visiteurs sur son site. Les gros sites web ont toutefois tendance à se plaindre de sa gourmandise à remplir une base de données, mais il est possible aussi de purger ses statistiques et de réaliser des tâches cron pour améliorer cette gestion. L'installation reste à peu près aussi simple qu'un WordPress que l'on installe pour la première fois. Il faudra créer une base de données, de préférence avec un nouvel utilisateur et lancer le fichier d'installation sur le serveur. Ensuite, une fois son site ajouté, il ne restera plus qu'à coller le petit code traceur à la fin de son code. Je vous recommande également l'utilisation du plugin WP-Piwik pour WordPress, qui permet de récupérer dans son dashboard ses statistiques, mais ce n'est pas obligé.

Si vous n'avez pas encore franchi le pas, je vous recommande toutefois d'attendre la sortie officielle et stable de la version 2.0 pour l'installer sur votre serveur, sinon, vous devrez prochainement faire une mise à jour importante, et ce n'est pas toujours très agréable pour les nerfs. Sinon, c'est ici, pour télécharger Piwik mais sachez aussi que pour 4 dollars par mois, des hébergeurs proposent l'installation en 1 clic. Pourquoi Piwik ? Pour ne plus centraliser toutes ses données de navigation sur les serveurs de l'Ogre Google mais juste sur les serveurs des sites web.

Pour voir comment fonctionne Piwik, la démo est disponible. Voici aussi une petite vidéo, pour le plaisir. Beaucoup d'autres sont répertoriées sur cette page. Il s'agit ici, d'une vidéo faite sur une ancienne version, mais elle est déjà bien intéressante.


Utiliser la solution open-source Piwik à la place de Google Analytics est une publication originale sur le blog NeoSting.net
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