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Numeriklivres, éditeur 100% numérique retire ses watermark ! #serviceweb

dimanche 3 novembre 2013 à 23:06

Il y a vraiment que très très peu d'éditeurs numériques sur cette planète qui ont le courage de proposer une librairie contemporaine totalement dépourvue de DRM. On peut encore aujourd'hui les compter sur les doigts. Pour se rassurer, en tant qu'éditeur revendiquant le sans DRM, et permettre aux auteurs d'avoir confiance sur la possibilité de chasser les pirates, les e-librairies utilisent souvent un système de watermark (tatouage), demandé par les éditeurs ou en accord avec eux, dont le procédé consiste à incruster les données personnelles des acheteurs dans les pages de leurs livres. J'avais d'ailleurs dit tout le bien que je pensais de cette ignominie. Hélas, Numeriklivres en faisait, à mon grand regret, partie. En faisait ? Oui, car c'est aujourd'hui du passé !

L’éditeur et propulseur de littérature francophone 100% numérique, Numeriklivres - mentionné sur ce blog - confirme aujourd'hui supprimer absolument tout ce mécanisme de contrôle et de tracking. : Pas de DRM, ni Watermark ! Pourquoi une telle décision ? Jean-François Gayrard, à la tête de ce catalogue de livres numériques, explique son point de vue, que je ne vais certainement pas être le seul à penser et qui devrait lui attirer toujours plus de clients. Si, il supprime les watermark de ses livres, c'est parce qu'il trouve qu'utiliser ce mécanisme ne fait que rajouter du grain à moudre aux débats stériles axés sur le thème du piratage. "Ce n'est pas en mettant des barrières partout que ça va aider la lecture numérique". Je ne peux que lui donner raison et le féliciter pour ce nouveau changement.

Et Jean-François Gayrard a raison : débattre sur les problèmes de DRM et de Watermarking servant à contrôler et surveiller le piratage ne permet pas aux nouveaux lecteurs dans ce jeune marché, d'avoir véritablement confiance pour se lancer. Commercialement, associer watermark et DRM au sein d'une entreprise dans le numérique n'est pas ce que l'on peut appeler non plus un critère positif. En revanche, expliquer que proposer un livre numérique, comme on peut disposer d'un livre papier, est juste la meilleure solution qui soit pour couper court à ces débats.

Quand on sait également que Numeriklivres innove avec un système de dédicace de livres numériques et propose des œuvres littéraires dans différents thèmes (Polars, romans, érotisme, sci-fi/fantasy, jeunesse, série, aventure), à des prix totalement inavouables chez les autres éditeurs lobbyistes, on ne peut que lui accorder toute notre confiance. Mieux, on prend immédiatement le réflexe de placer cette librairie numérique en priorité parmi celle à consulter, tout simplement parce qu'en tant qu'acheteur, on ne se pose plus de questions, véritable frein devant le panier. À ce propos, on s'en pose encore moins quand on sait que Numeriklivres propose un panel de formats éclectiques pour assouvir les compatibilités de sa liseuse.

Sachez que le processus de suppression des watermark est en cours, et que pour le moment, les anciens livres en ont encore mais ils seront également retirés. On pourra donc sûrement les re-télécharger bientôt. Bien sûr, les nouveaux ebooks n'en auront pas. Concernant les autres librairies dans laquelle l'éditeur Numeriklivres est intégré, comme la FNAC, Amazon, Google Play, etc, rien est hélas garantit ; voilà une raison de plus pour ajouter cette librairie en favoris.

Je viendrai éditer (en haut) cet article lorsque la librairie sera toute propre.


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Qualité musicale compressée. Oubliez vos MP3, préférez Ogg Vorbis #musique

dimanche 3 novembre 2013 à 18:23

Connaissiez-vous l'existence du format Ogg Vorbis promu par la fondation Xiph.org ? J'imagine que mes lecteurs le connaissent déjà depuis longtemps, mais je tenais à m'adresser aux autres, et il sont nombreux à ne pas connaître cette alternative libre, qui non seulement est gratuite, mais en plus est de bien meilleure qualité. Pour être précis, Ogg, c'est l'encapsulation, le contenant du codec Vorbis. Ce dernier peut donc être encapsulé aussi dans un contenant Matroska, par exemple. En fait, même si le format OGG Vorbis compresse "avec perte" ses musiques sur ses CDs, la qualité du résultat n'a rien à envier au format FLAC, réputé pour compresser sans perte. Je me suis amusé à faire quelques tests, après avoir lu l'article de Matronix sur la compression en différents formats.

Entendons-nous d'abord, si j'ose m'exprimer ainsi : pouvoir faire la différence entre un MP3 (CBR 320), un OGG (Q8), et même un FLAC n'est clairement pas donné à tout le monde. Toutefois, pour ceux qui ont un matériel audio décent, fiable et digne de ce nom, ce n'est pas impossible, au moins de reconnaître un MP3. En effet cette vieille technologie propriétaire a la fâcheuse tendance à faire une coupe franche dans le spectre sonore au delà de 19khz, alors que la source originale, elle, n'a pas cette coupure. Logiquement, les rares personnes qui ont une bonne (et souvent jeune) oreille, capable d'avaler avec aisance ces fréquences hautes dans un matériel typique pour studio, repaireront cette coupure assez facilement, pour peu bien sûr, qu'ils connaissent bien le son de la source originale. C'est aussi pour cela que certains "pirates" redécouvrent le véritable son de leur musique quand ils se procurent le CD original. L'effet ne serait certainement pas le même avec du Ogg Vorbis qui conservent des fréquences au delà des 21khz

Voici quelques courbes. Celles-ci sont issues du titre "faster" de la tendre et funky Cained. Dans l'ordre, MP3 CBR320, OGG Q9 et Flac

spectre-cained-faster-mp3-320 spectre-cained-faster-ogg-q9 spectre-cained-faster-flac-c8

Voici le titre "Call Home" de Noah Guthrie, cette fois-ci avec une compression à 160. Dans l'ordre, MP3, Ogg (q5) et Flac

spectre-noah-guthrie-call-home-mp3-160 spectre-noah-guthrie-call-home-ogg-q5-160 spectre-noah-guthrie-call-home-flac-c8

arven-stranger-mp3-vbr270Pour l'occasion, je me suis acheté un album MP3 sur Amazon : Music of Light d'Arven. Voici le titre "A Stranger's Story". Je ne peux encore comparer avec du flac, mais il va falloir que je remédie à ce problème... Comme on peut le voir, le spectre ne dépasse à peine les 19khz pour du VBR à ~270kb/s, descendant sur ce titre à 160 kb/s par moment... Je vous passe aussi les détails sur la pré-écoute des titres sur le site, mais j'ai vraiment souffert, tellement la compression était forte... Difficile même de se faire une bonne idée sur l'album, et on veut nous faire croire que l'offre légale est alléchante et incitative...

Bizarrement, à une époque où Ogg Vorbis arrivait, beaucoup lui reprochaient de ne pas être très précis dans les aigus, mais le spectre ne ment pas. Toutefois la qualité sonore est très subjective, notamment en partant du principe que l'on ne perçoit pas tous les fréquences du spectre auditif de la même manière, et principalement dans les médiums et les aigus. N'oublions pas non plus que le cerveau s'habitue à déchiffrer une musique traduite (même mal) par ses enceintes.

Il faut savoir également qu'il faut un temps d'adaptation pour "comprendre" la même musique avec des enceintes différentes. C'est pour cela, qur pour bien choisir les enceintes qui s'accordent le mieux avec ses oreilles, il faut impérativement les tester et pas juste cinq minutes (sauf sur du bas de gamme, comme je l'imaginais jadis avec mon kit...). Bref, deux kits très haut de gamme et différents ne seront perçus de la même manière.

Ressenti personnel

Pour vous donner un exemple, j'ai toujours mon kit 5.1 (utilisé en double stéréo) de chez Logitech, les fameuses z5500. Toutefois, au lieu d'utiliser 4 fois les mêmes enceintes en stéréo, j'ai "recyclé" 2 de ses enceintes par celles issues d'un vieux kit Creative Gigaworks S750 tombé en rade. Pourquoi ? Parce que je trouve que ce mélange 2+2 différent redonne une image plus dynamique, mieux spatialisée et donc mieux définie dans les bas-médiums et médiums. Les aigus sont plus précis aussi. J'ai beaucoup moins cette sensation d'un médium "hurlant" et mal équilibré qui avait tendance à m'irriter. Mais avec un tel système, je ne peux que vous accorder qu'entendre la différence entre un mp3 et un flac reste souvent du domaine de l'arbitraire, sauf pour des vieux mp3 déjà bien compressés (~160). En même temps, en voici ces courbes, on comprend mieux ; voilà pourquoi il m'arrive de percevoir une moins bonne définition dans les médiums/aigus avec ces MP3, comme si le son perdait de sa précision en sortant d'un brouillard.

En résumé

Si vous voulez économiser un peu de place sur vos disques-durs, sans sacrifier la qualité sonore, l'idéal reste d'utiliser le format OGG Vorbis, nettement plus efficace avec une compression similaire à celle du MP3 (au moins dans les fortes compressions). Mais le mieux, c'est d'essayer et de comparer soi-même, car il y a aussi souvent une grande part de psychologie dans cette histoire à troll. Mais n'oubliez pas que Ogg Vorbis est un format libre et ouvert et que de nombreux "players" portables sur le marché sont maintenant capables de lire ce format. À ce propos, c'est Justement parce qu'il est libre et qu'il ne supporte pas les DRM que les commerçants ne l'utilisent pas, à l'effigie d'Apple qui s'en est fortement inspirée pour créer son format AAC. Pour télécharger Ogg Vorbis, c’est par là, mais si vous êtes sous Linux, il y a de fortes chances pour qu'il soit déjà intégré dans vos distributions.

Enfin, sachez qu'il ne faut jamais reconvertir un format audio compressé vers un autre, même en flac, c'est pire que mieux... Et si vous ne le connaissiez pas déjà, je vous conseille d'aller faire un tour sur les forums d'hydrogenaudio (en anglais).


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Phonebloks. Le smartphone contre l'obsolescence programmée #matériel

samedi 2 novembre 2013 à 00:43

Le Phonebloks, c'est, un téléphone composé de blocs à assembler soi-même ; un peu comme les Lego. Chaque bloc a sa fonction : écran, wifi, batterie, processeur, caméra... ceci afin de créer en fonction de ses besoins un smartphone à la carte, un peu comme on assemble son propre PC de bureau. Sur une idée de son fondateur Dave Hakkens, aidé par son spécialiste IT, Gawin Dapper, ce projet totalement fou a réussi à se faire entendre auprès de près d'un million de supporteurs, faisant connaître le produit (et l'idée) à près de 400 millions d'internautes. L'idéal serait pour Dave que ce concept soit ouvert et qu'il puisse même accueillir différents système d'exploitation.

Ce concept de Phonebloks est une véritable innovation quasi révolutionnaire dans le secteur de la téléphonie, tout simplement parce qu'il repense totalement l'approche que l'on a de nos smartphones. Une idée simple comme celle-ci, sans rentrer dans une écologie de propagande, est surtout un avantage considérable pour l'environnement et réduirait drastiquement à l'échelle mondiale le nombre de déchets de composants. Mais on peut y voir aussi un atout considérable pour avoir le "même" smartphone de nombreuses années puisque celui-ci devient évolutif.

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Combien de fois avez-vous jeté votre smartphone, parce que son processeur n'était plus assez puissant ou parce qu'il commençait à manquer de mémoire ? Pourtant, l'écran fonctionnait encore... À l'inverse, parce qu'il n'était plus garantit, vous l'avez également jeté parce que l'écran s'était fissuré en tombant. Pourtant, il est fort probable que tout le reste fonctionnait encore bien et même au delà de vos attentes...

Je peste en ce moment contre Google et son nouveau Nexus 5, parce que figurez-vous que sa batterie n'est plus amovible. Pourtant, alors que la batterie montrera des signes de faiblesses dans deux ans, les autres composants de ce smartphone continueront de fonctionner, surtout qu'il n'est pas avare en puissance, mais vous le jetterez, rien que pour ça, et pour acheter la dernière nouveauté d'Android qui apporte un super raccourci sur l'écran... Vous vous dites aussi que si Google arrêtera de faire les mises à jour dessus dans 18 mois, c'est parce que son super nouveau système d'exploitation sera trop gourmand pour ce joujou ? Pour l'exemple, aujourd'hui, mon Nexus S, sous Cyanogenmod dispose d'Android 4.3 et ne connaît aucun ralentissement. Mieux, comme sa batterie était morte, je l'ai changée par une haute capacité qui me donne facilement 6 jours d'autonomie en utilisation classique, et environ 3 jours en utilisation plus intensive. Oui, cette pratique de faire changer de matériel bêtement, c'est ce que l'on appelle l'obsolescence programmée.

2013110212:05:41-474x276Il ne reste maintenant plus qu'à trouver des investisseurs pour Dave Hakkens et son Phonebloks, et surtout des fabricants ayant envie de jouer le jeu. À ce propos, Motorola semble s'intéresser fortement à ce concept et avait déjà le projet similaire Ara, libre et ouvert dans ses bacs. Difficile à dire, si c'est une bonne nouvelle, mais Motorola appartient en grande partie à Google désormais, et on voit à quel point Google se moque de la planète en préférant jouer sur l'obsolescence programmée avec ses nouveaux Nexus. N'oublions quand même pas non plus la cause des consommateurs qui campent des heures devant une boutique pour avoir le dernier joujou qui ne change presque rien. Ce sont surtout eux, le problème. Alors, c'est certain que faire la queue pour un super nouveau bloc, ça fait tout de suite beaucoup moins branché pour s'afficher.

De plus, même si les fabricants dans la téléphonie peuvent réaliser leur propre système similaire, l'enjeu économique derrière cette innovation aurait un impact considérable sur leurs marges déjà exubérantes et sur les emplois que cela génère, car c'est tout le marché qui serait à repenser. Fabriquer des petits blocs, c'est nettement moins rentable qu'un produit complet au nouveau design. Pour les fabricants, la solution serait donc de vendre ces blocs avec des marges hallucinantes, ou de faire en sorte que chaque bloc ne soit viables que 2 ans, comme aujourd'hui. Ne rigolez pas, nos machines à laver sont très certainement testées pour ne durer qu'un certain nombre d'utilisations... Et puis, on le voit aussi également avec les PCs que l'on peut assembler soi-même. Si changer une carte graphique, c'est mieux que de changer de PC, il n'en reste pas moins que les fabricants font tout pour changer les standards tous les 5 ans dans ce secteur, ceci afin d'obliger à changer tous les composants quand la carte mère lâche... Si, le Phonebloks devait devenir un succès, il y a fort à parier que le même phénomène se répétera une fois encore, mais au moins, avouons-le, on aura fait un grand pas.

Du coup, avant que l'on ait tous un "Phonebloks" dans la poche, la planète sera sûrement rentrée dans une nouvelle ère glaciaire, parce que si les autorités publiques ne s'en mêlent pas, les fabricants ne seront pas pressés de s'y mettre, même si on a déjà la technologie et le savoir-faire pour. Alors, quel avenir pour les "PhoneBloks" ? Selon moi, aucun, si ce n'est pour Dave Hakkens, d'avoir réussi à se faire remarquer par un magistral coup de com', mais je suis sûrement très médisant.


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Facebook veut aussi votre carte d'identité en France ! #actualité

vendredi 1 novembre 2013 à 22:15

Récemment, je vous annonçais que Facebook avait repris une politique agressive en ce qui concerne l'identification des Internautes, en leur demandant de montrer un document officiel sous la forme (entre autre) d'un scan du permis de conduire, d'une carte d'identité, ou d'une carte d'électeur. Si l'information a surtout été comprise sur le fait qu'elle touchait principalement les États-Unis, il faut savoir qu'en France, de nombreux internautes se sont déjà cassés les dents sur cette pratique du réseau de Mark Zuckerberg.

facebook-suspenduD'après le témoignage de Guillaume S., cette même demande lui est arrivée, il y a au moins deux ans, alors que ce dernier n'avait aucune popularité, ni exercé une quelconque liberté d'expression sur des messages "sensibles". Il avait réussi, avec un peu de mal, à créer un compte avec un pseudo mais après quelques essais (pour des problèmes de majuscules), tout s'était bien passé. Malheureusement, sans savoir pourquoi, son compte a été désactivé deux ou trois mois plus tard. Pour lui, ses quelques essais ont alerté le réseau qui l'a mis sur une liste à vérifier. Son but, explique Guillaume, avait été de "créer un compte pour accéder aux pages obligeant à se connecter à Facebook". Encore aujourd'hui, facebook est toujours en attente de ses documents officiels, et il tombe sur ce message, avec un lien pointant vers les règles d'utilisations.

facebook-id-verifLa page contact qui lui est proposée le conduit alors vers ce message dans lequel il doit fournir un justificatif officiel sur lequel figure son nom, prénom et sa photo. Quand on sait à quel point un document est facilement falsifiable (avec toutefois des risques légaux sur cette pratique), mais que ce genre de documents peut être surtout facilement récupérable pour une personne malhonnête, on imagine l'engrenage que cela peut conduire pour un internaute d'avoir un compte "officiel" ne lui appartenant pas, alors que le problème se pose beaucoup moins, avec un pseudo. Quand Guillaume explique qu'il n'a pas ce document officiel sous la main, voici ce que facebook lui propose...

facebook-id-france-non

Guillaume n'est bien sûr pas un cas isolé. David qui m'a contacté par mail, a vécu la même chose le 7 avril 2013. Déconnecté soudainement de son compte, il a d'abord cru être victime d'un black-hat, mais il a vite compris que facebook voulait en savoir plus sur lui. De son côté, David avait mis un nom de famille tout à fait probable, mais ça n'a pas suffit : les règles de ce réseau social sont impitoyables.

facebook-confirm-identityFacebook n’autorise ni fausse identité, ni utilisation de majuscules et ponctuation inhabituelles ni caractères supplémentaires. Assurez-vous que votre nom est saisi correctement et qu’il respecte nos instructions de formatage. En cas d’échec de votre prochaine tentative, votre compte pourra être désactivé. Pour accéder à nouveau à votre compte, vous devez mettre à jour le nom affiché sur votre profil Facebook. N’oubliez pas de veiller à ce que votre nom respecte chacune des directives suivantes :

  • Noms réels et complets uniquement
  • Aucune utilisation de majuscules, de ponctuation ou de caractères inhabituels
  • Aucune abréviation ni titre d’aucune sorte.

Chose étrange de la part de facebook, il semble qu'aujourd'hui, son compte a été supprimé, son adresse électronique n'étant plus reconnue.

Google Plus ?

J'ai expérimenté un problème similaire avec le réseau social Google Plus, mais il ne me semble pas que Google demande encore, à sa décharge, ce genre de document officiel. Toutefois, le choix doit être laissé à l'internaute de vivre sa vie numérique sous pseudonymat si, il le souhaite, surtout lorsqu'il s’agit de défendre un droit aussi crucial que la liberté d'expression dans un pays démocratique. Bien sûr, les entreprises privées ne le voient pas de cet œil orwellien, mais n'oubliez jamais qu'Internet, lui, n'oublie jamais, et tout ce que vous avez dit, dit ou direz, sera retenu contre vous même après votre mort.

Ce que conseille le G29

À l'heure où les données personnelles sont récoltées de façon systématique par les organes de Renseignements du monde entier, l'Europe tente de créer un encadrement des conditions autour de leur utilisation. En attendant ce long processus, les CNIL européennes, à savoir le G29, conseille (sans aucun pouvoir de sanctions) ce que les réseaux sociaux doivent faire pour protéger la vie privée des Internautes :

- proposer aux internautes d’utiliser un pseudonyme, plutôt que leur identité réelle
L'avis sur cette mention est téléchargeable ici.


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Ubuntu. Comment installer Nemo sans Cinnamon et remplacer Nautilus #astuce

vendredi 1 novembre 2013 à 16:06

Je vous avais expliqué comment installer Nemo, le gestionnaire de fichiers de Linux Mint, dans Ubuntu depuis la 12.04, mais une nouvelle version patchée avec la prise en charge des Quicklists et une bien meilleure intégration dans l’environnement Unity vient de faire son apparition. Elle est toutefois un peu moins officielle, puisque comme mentionné, c'est une version patchée et modifiée de Jacob Zimmermann, dans laquelle les dépendances à Cinnamon ont été retirées. Résultat : Nemo peut être utilisé pour remplacer totalement Nautilus dans Ubuntu.

Avec toutes ses belles fonctionnalités dignes d'un véritable gestionnaire de fichiers haut de gamme, Nemo me paraît aujourd'hui absolument incontournable, et a des années d’ergonomie du toujours plus simplifié et régressif "Fichiers" (nautilus) proposé par Gnome, légèrement patché par Canonical

L'essayer, c'est définitivement l'adopter, tellement il facilite l'utilisation du système et l'organisation de ses fichiers et documents. Rendons tout de même donc à César ce qui appartient à Linux Mint, qui continue de faire de réelles merveilles avec Cinnamon. J'attends pour ma part non sans une impatience insoutenable la prochaine Linux Mint 16 "Petra", mais si vous utilisez toujours Ubuntu et son environnement Unity, vous pourriez être plus qu'agréablement surpris de retrouver un "fork" largement amélioré de l'ancien Nautilus qui plaisait tant. Et cette fois-ci, grâce à l'équipe de Webupd8, vous allez facilement pouvoir en profiter.

Pour l'installation depuis Ubuntu 12.04, ça se passe par ce dépôt. Attention, ne l'installez bien sûr pas, si vous êtes sous Linux Mint, ça va de soit.

sudo add-apt-repository ppa:webupd8team/nemo
sudo apt-get update
sudo apt-get install nemo nemo-fileroller
# Pour les plugins, il y a ça aussi dans ce dépôt ; ça peut servir...
sudo apt-get install nemo-compare nemo-dropbox nemo-media-columns nemo-pastebin nemo-seahorse nemo-share
# Et si vous voulez avoir un terminal dans Nemo, c'est même possible !
sudo apt-get install nemo-terminal
# voir les issues des extensions pour la version 64bits si besoin
# sudo ln -s /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libpython2.7.so.1 /usr/lib/libpython2.7.so.1
# sudo ln -s /usr/lib/libpython2.7.so.1 /usr/lib/libpython2.7.so.1.0

Comme vous êtes conquis, et que vous voulez l'utiliser par défaut, voici ce qu'il faut faire :

sudo apt-get install dconf-tools
# On enlève Nautilus de l'affichage
gsettings set org.gnome.desktop.background show-desktop-icons false
# Lancer et Utiliser Nemo par défaut
killall nemo && nemo
xdg-mime default nemo.desktop inode/directory application/x-gnome-saved-search

Pour revenir en arrière, et réutiliser Nautilus

gsettings set org.nemo.desktop show-desktop-icons false
gsettings set org.gnome.desktop.background show-desktop-icons true
xdg-mime default nautilus.desktop inode/directory application/x-gnome-saved-search

Si vous avez quelques rares erreurs, l'article de webupd8 vous apporte quelques réponses.


La capture d'écran est issue de ma Linux Mint 15


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