Avis aux parents et aux écoles (on aimerait bien voir du changement dans ce domaine), voici une suite de logiciels principalement dédiés à la bureautique et spécialement étudiés pour les enfants. L'association loi 1901 EducOO.org, (À propos) propose une version modifiée de la célèbre suite OpenOffice, nommée OOo4kids. OOo4Kids est open-source, disponible en 13 langues et distribuée sous licence LGPL 3.0.

Conçue en concertation avec des enseignants, des éducateurs, des formateurs et des animateurs, cette suite mérite d'être mieux connue et soutenue, même si, elle revendique déjà plus de 1,5 million de téléchargements et qu'elle a été récemment reconnue comme ressource dans l'Enseignement en Belgique, en tant que "Logiciel de bureautique libre et gratuit pour les 7-12 ans, volontairement très simplifié et adapté". La France serait bien inspirée de suivre la même voie...

Les modifications apportées concernent de nombreux aspects notamment au niveau de l'interface avec de nouvelles couleurs plus attrayantes et de nouvelles polices de caractères particulièrement adaptées et lisibles, mais aussi au niveau des fonctionnalités accessibles qui sont affichées selon trois niveaux d'approche. Tout y est simplifié, jusque dans les préférences, avec un système d'administration protégé par mot de passe, pour éviter les mauvaises manipulations. Les niveaux "débutant", "moyen" et "expert" afficheront donc une interface et un nombre d'icônes différents et adaptés pour faciliter l’appréhension des logiciels par les plus jeunes. Le niveau débutant est destiné aux 7/8 ans, et le niveau expert au plus de 11 ans.



Comme pour OpenOffice, OOo4kids propose donc un traitement de texte, un tableur, un logiciel de dessin et un dernier pour la création de présentations.



Compatible avec GNU/Linux, Windows et MAC OS, elle peut être téléchargée ici. Si pour Windows et MAC OS, l'installation est simple (une version portable existe également pour Windows), voici comment l'installer sur Ubuntu et Debian. N'hésitez pas sinon à vous référer au Wiki d'OOo4Kids.

sudo echo "deb http://deb.ooo4kids.org testing main" >> /etc/apt/sources.list
sudo apt-get update
sudo apt-get install ooo4kids-fr

OOo4kids en vidéo

Sachez enfin que l'association à but non lucratif EducOO.org propose également une version "light" d'OpenOffice, nommée OOoLight, ainsi qu'un Campus Libre, une bibliothèque de cours libres mise à la disposition des contributeurs. Ces cours bénéficient de la licence Creative Commons CC-BY-SA et sont construits à l'aide d'outils libres et des formats ouverts.

OOo4Kids, une suite adaptée d'OpenOffice pour les enfants est une publication originale sur le blog NeoSting.net

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Il aura fallu une bonne année de concertation à la CNIL, pour débattre et délibérer sur la mise en conformité des sites web en ce qui concerne l'utilisation des cookies. L'information par un message clair aux internautes est ici mise en avant et devra être placardée pour leur demander leur accord. "les internautes doivent être informés et donner leur consentement préalablement à l'insertion ou la lecture de cookies ou autres traceurs" peut-on lire sur le site de la CNIL.

L'internaute devra donner son consentement pour chaque site si, il accepte ou pas que des cookies soient déposés sur son ordinateur. Les cookies sont de petits fichiers "mouchards" utilisés par les sites web comme "outils" de tracking et par leurs partenaires publicitaires, pour retenir des informations sur leurs préférences. Ils sont donc déposés, par exemple, pour retenir un panier d'achat, ou une couleur d'un thème lorsqu'un site en propose plusieurs. Les applications des cookies ont de nombreux autres buts, comme permettre de garder la session d'un internaute lorsqu'il a besoin de s'inscrire. Ils permettent aussi et encore d'identifier un produit publicitaire à rappeler et peuvent contenir de nombreuses informations personnelles. Difficile d'en faire le tour, tant ils font partie intégrante de la navigation.

C'est certain que les cookies ne sont pas forcément indispensables dans certains cas, mais leurs utilisations abusives, notamment par les publicitaires via ce que l'on appelle des cookies tiers, fait qu'ils sont devenus un peu trop nombreux et trop curieux. C'est pour cela que des extensions pour son navigateur tentent de se charger de faire le ménage. Je vous ai notamment proposé plusieurs articles sur ce blog pour mieux les appréhender et les gérer. Il y avait par exemple cet article dans lequel je vous mentionnais Self-Destructing cookies, et où j'expliquais cette affaire particulièrement saugrenue. Cet autre article donnait également quelques astuces pour surfer sans être tracé sur la toile. Pour voir l'ampleur des "dégâts" sur son ordinateur, je vous parlais également de Collusion et la CNIL a même décidé de réinventer la roue en proposant un logiciel faisant à peu près la même chose, nommé Cookieviz. CookiesViz, ne fonctionne, en passant, que pour Windows pour le moment. Il est toutefois open-source.

Désormais, puisque vous avez compris l'utilité d'un cookie, vous avez donc sûrement compris que pour que l'internaute puisse faire son choix, il faudra que le site web... ajoute un nouveau cookie afin de retenir ce choix. Mieux, ce cookie aura une durée de vie de 13 mois. Voilà donc un bel exemple d'un serpent qui se mord bien la queue. Si l'internaute filtre lui-même les cookies par l'intermédiaire d'une application de gestion dédiée dont le but est généralement de les effacer par défaut, ce dernier verra à chacune de ses visites le même message : plutôt envahissant et énervant à la longue... L'utilisation de ces extensions de gestion est pourtant indispensable et du coup, ce n'est pas ce que j'appelle "un système équilibré, qui ne s’exempte pas de la réglementation et qui ne fasse pas crouler l’internaute sous les informations".

À noter que les cookies concernés par cette mesure sont les cookies publicitaires, les cookies dédiés aux réseaux sociaux, et les cookies de tracking destinés notamment à la mesure d'audience. Encore une fois, plutôt que de forcer la mise en place d'un tel système, la CNIL devrait plutôt se pencher sur une extension officielle comme Ghostery ou Disconnect me et demander aux webmasters d'inciter les internautes à l'utiliser pour mieux gérer leur vie privé. En l'état, de nombreux webmasters "amateurs" seront incapables de mettre en place facilement cette solution CNILienne qui risque en plus de leur coûter cher, avec une belle amande à la clé...

CookieViz de la CNIL en vidéo (avec explications)

CNIL. Un cookie pour signaler les cookies. est une publication originale sur le blog NeoSting.net

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Certains Twittos abandonnent Twitter, par exemple parce qu'ils changent de compte ou parce qu'ils ne partagent plus d'informations sur ce micro-blog. Quand on s'est abonné a beaucoup d'abonnements, il n'est pas toujours évident de les remarquer. Ne tweetant plus, on ne peut pas dire qu'ils soient dérangeants dans sa timeline, mais c'est toujours intéressant de pouvoir vérifier, ne serait-ce que leurs derniers messages, dans lequels ils précisent parfois leur changement de compte. Ce peut être également un moyen de voir si un compte a été suspendu dans l'indifférence générale.

Pour trouver les twittos inactifs, j'avais présenté quelques services dédiés à la gestion de son compte twitter, mais une bonne partie n'existent plus. Heureusement, on peut encore utiliser Untweeps, créé en février 2009 par Randall Fink (@rlamfink). Un service plutôt "vieux" puisque Randall prétend être l'un des premiers développeurs à avoir utilisé, dans sa version béta, le système d'authentification sécurisée oAuth de Twitter. Voyant un certain succès de son service, son créateur amorça un partenariat avec Robert Kim (@journik) afin de concevoir un modèle économique. Untweeps Pro était né, avec un paiement à partir de 1,37 dollars pour 3 jours d'utilisation. Toutefois, en version un peu plus bridée, Untweeps reste gratuit, mais avec une limite de 3 utilisations par mois, pour un maximum de 7500 abonnements. Il est également possible de choisir la durée d'inactivité des twittos à vérifier.



Il existe également le service Unfollow.fr qui est capable de faire la même chose, mais il est plus connu pour repérer bêtement les twittos que vous suivez et qui ne se sont pas abonnés en retour à votre compte (follow back). Personnellement, je n'aime pas trop cette pratique facebookienne qui permet de faire croire, en s'abonnant à plein de Twittos et en espérant qu'ils vous suivent en "remerciement", que son compte est "influent". C'est même pour moi, la même chose que l'achat de faux comptes ; ces derniers se moquent clairement de ce que vous avez à dire...

Untweeps. Trouver les Twittos inactifs de son compte sur Twitter est une publication originale sur le blog NeoSting.net

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SteamOS, le système d'exploitation de Valve, est de sortie en version Beta actuellement. La solution proposée par Valve se base sur Debian Wheezy avec l'environnement Gnome 3 dans sa version - pour le moment - 3.4.2. SteamOS n'est donc à peu près rien d'autre qu'une Debian dépouillée pour mettre en avant Steam et son mode Big Picture. Ils seront en revanche sûrement intéressé par la future manette qui va avec.

Il faut tout de même rappeler que SteamOS n'est pas vraiment un environnement pour les PCs de bureau, mais bien un système d'exploitation à destination des Box de salon. La priorité de SteamOS est donc de proposer un environnement "prêt à jouer" sur télévision. Les geeks libristes n'y verront que peu d'intérêts si, ils ont déjà une distribution GNU/Linux avec le client Steam et une télévision connectée dessus en second écran.

Les SteamBox (qui peuvent être des mini-boîtiers PC personnels) sous SteamOS doivent donc être perçues plus comme des consoles de jeux, proposant un environnement libre et modifiable. Et c'est bien sur cet aspect que l'on doit féliciter Valve, qui aurait pu simplement profiter de sa notoriété pour vendre des box sur Windows, à la place. Le catalogue Steam fait encore logiquement la part belle aux nouveautés sur cette plate-forme fermée de Microsoft, mais doucement, le catalogue de jeux pour Linux se développe, en partie grâce à Valve. Ainsi, en mettant en avant un catalogue de jeux moins "célèbres", plus anciens ou moins "populaires", Valve a fait un choix risqué mais tout à son honneur. Seuls les jeux compatibles avec Linux seront logiquement installables sur SteamOS.

L'avantage d'utiliser une distribution libre comme base, c'est d'abord de pouvoir proposer en environnement gratuit à ses clients, et ensuite de permettre à chacun de faire sa propre SteamBox à la maison. le but de Valve reste de vendre des jeux vidéo, et laisse pour cela libre, des fabricants et des partenaires commerciaux de proposer des box personnalisées.

Rappelons quand même que le client Steam reste et restera bourré de DRM, et ne sera donc pas libre. SteamOS ne propose qu'un seul dépôt ; celui de Valve ((repo.steampowered.com)), et ne propose donc que quelques logiciels basiques, comme Iceweasel (un clone de firefox). Mais libre à chacun de venir compléter ses sources.list pour y ajouter de nouveaux dépôts, afin d'installer ses logiciels préférés, et pourquoi pas XBMC... Pour ceux qui voudraient bidouiller un peu SteamOS dans cet optique, et par exemple modifier l'apparence de Gnome 3, ce sujet sur les forums de la communauté Valve montre comment faire. De façon générique, ça ressemble à ça :

sudo nano /etc/apt/sources.list
# mettre dedans :
deb http://http.debian.net/debian wheezy main
deb-src http://http.debian.net/debian wheezy main
# mettre à jour ensuite...
sudo apt-get update
...

SteamOS est basé sur une Debian dépouillée est une publication originale sur le blog NeoSting.net

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Pour cette semaine 50 du 9 au 15 décembre 2013, de nombreux liens en français sont consacrés à la Loi de Programmation Militaire appelée #LPM. Puisque c'était écrit et résolu sans véritable débat démocratique, et que l'on ne peut donc rien y faire, autant informer sur les problématiques de cette loi, et notamment l'article 13 (devenu au final l'article 20). Les semaines précédentes, notamment la 49, je vous en avais déjà parlé, pour vous expliquer que la France voulait aussi avoir son jouet, comme les USA ont leur PRISM. La surveillance à la française par la LPM, est même jugée pire que la surveillance made in NSA. Big Mother, pire que Big Brother ? Le résultat est à peu de choses près, le même, et la France aura peut-être un jour la "chance" d'avoir son propre Edward Snowden, du coup... Sinon, il y a aussi un splendide tweetclash, un joli clip, et d'autres thèmes comme le copyright, la censure, le web-design, les DRM, la neutralité du net...

• A partir de janvier 2014, vous devrez déposer un double de vos clés en mairie
• Les jeux vidéo les plus vendus du 21e siècle au Japon
• Aides à la presse: 18 millions d'euros pour Le Monde et autant pour Le Figaro
• En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants
• L'heure de la revanche pour les lanceurs d'alerte
• Focus sur les putes de rue, celles qu’on voit, celles qui dérangent.
• L’Assemblée nationale refuse à nouveau d’encadrer l’IP Tracking
• "Une personne qui est espionnée n'est plus libre, une société espionnée n'est plus une démocratie"
• Les 42 agressions du gouvernement de M. Ayrault contre l’écologie - Débat à l'AN
• Si cette proposition passe, Internet ne sera peut-être plus jamais le même
• L'article 13 est-il plus dangereux pour Internet que les lois existantes?
• Article 13 LPM, vente liée, deux jours affligeants du Parlement et du gouvernement
• Verrouiller le HTML5, ou le DRM comme salut du livre numérique
• Une loi pour surveiller Internet : notre liberté passe donc après le budget des armées
• 5 raisons de saisir le Conseil constitutionnel sur la loi de programmation militaire, article 20 (ex article 13)
• Espionnage numérique: la France va surpasser la NSA, selon le Wall Street Journal
• Les dark patterns en design d’interface
• L’Internet et la panique morale
• Deux enjeux stratégiques dans la nouvelle version 4.0 des Creative Commons : Open Data et clause Non-Commerciale
• Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la #LPM et que vous avez été nombreux à me demander
• Quand le gouvernement américain fait taire les voix qui ne lui conviennent pas
• De ces politiciens qui massacrent l’internet français
• Al-Awlaki : les Etats-Unis reconnaissent le meurtre de citoyens américains
• Quand le flat design nuit à l’ergonomie
• Vieux rappel. Un reportage sur sarkozy censuré en France
• La "presse" française... Rue89 en grève pour continuer à être elle-même - FIN
• Et pendant qu'on y est : Claude Perdriel prêt à céder le contrôle du Nouvel Obs
• Le soutien public au cinéma et la production chiffré à 1,6 milliard d'euros
• Le Livre de la Jungle en deux exemplaires, signés Disney et Warner Bros
• Les parlementaires vont-ils consentir à la démocrature ?
• LPM. Article 13, où est le problème ?
• Eric Walter (Hadopi) : "réguler Internet est dangereux", mais régulons ses acteurs

Leur tournée en anglais

• Google Removes Vital Privacy Feature From Android, Claiming Its Release Was Accidental
• Now the fight over 'brand Mandela'
• World's leading authors: state surveillance of personal data is theft
• freeBSD “We cannot trust” Intel and Via’s chip-based crypto, FreeBSD developers say
• Cellphone data spying: It's not just the NSA
• Samsung tries to silence user whose S4 caught fire, it doesn't go over well
• NSA. Al-Quaida have been found associated with Xbox Live, Second Life, World of Warcraft

Le tweet de la semaine

Le tweet de la semaine, on le doit à Octave Klaba (Monsieur OVH) sur la LPM. Lien pdf.

#LPM La conservation des logs de connexions n'est pas conforme à la charte des droits fondamentaux.

Le tweet clash où j'ai très rigolu !

Cette semaine, c'était Arnaud Montebourd, Ministre du redressement productif, qui dans un élan de désarroi et de tristesse regrettait que le low-cost de freemobile coûte de nombreux emplois en moins. Xavier Niel, à la tête de free, ne pouvait laisser cette polémique enfler comme excuse récurrente et régulièrement accusatrice. Free est même très souvent l'objet de critiques gouvernementales, et on se souvient encore de cette tentative de discréditer free, quand l'entreprise avait pris la décision de proposer la 4G au même prix que la 3G. Comme le dit @oleiade :

Parler “d’exces de low-cost” a une époque ou les gens crèvent de faim, quand on est ministre du “redressement productif” c’est obscène.

Le clip de la semaine

Le clip de la semaine, je l'attribue à Pierre Mottron avec son nouveau titre Sleep. Très belle musique moderne couplée (si je puis dire) à un clip très sensuel et magnifiquement joué. Le tout donne une dynamique parfaite et réussie dans un style très travaillé mais à l'apparence amateur. Sachez qu'il y a des seins nus à la fin pour les puristes qui ont mal aux yeux rien qu'à l'idée d'y penser. Un artiste du label Echopolite dont je vous avais parlé.

La publicité portnawak de la semaine

Franchement, la 4G vue par Orange, c'est #M4GIC et ça fait rêver #oupas...

La Tournée des Liens, semaine #50.2013 est une publication originale sur le blog NeoSting.net

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