PROJET AUTOBLOG


NeoSting.net

source: NeoSting.net

⇐ retour index

Décernons le prix du meilleur FUD 2013 à 60MDC #actualité

lundi 2 septembre 2013 à 12:58

Je tiens à décerner pour cette année 2013, très certainement le prix du meilleur FUD à 60 Millions de Consommateurs pour son étude bruyante sur la cigarette électronique dans son numéro 485, publié le 26 août 2013.

Une étude qui arrive au bon moment.

Mais avant, sans parler de manipulations volontaire de l'opinion publique, ni remettre en cause l'indépendance de cette étude du journaliste, il est peut-être utile de rappeler que l'Institut National de la Consommation, qui édite 60MDC, est sous la tutelle... du ministre chargé de la consommation. Mieux, l'INC est financé en partie par des taxes sur les ventes du tabac...

De plus, dans le contexte actuel, où le gouvernement français tente de trouver comment légiférer et surtout taxer cette alternative, ça tombe plutôt bien, qu'une nouvelle étude sorte des conclusions plutôt alarmantes. Elle tombe même à pique, après un rapport commandé par le gouvernement, n'allant pas dans un sens assez incisif, notamment à cause de ses observations scientifiques en décalage complet avec ses conclusions. Mais, peut-être fallait-il trouver un moyen de dissuader et même de faire peur à ceux qui viennent de se lancer dans cette alternative pour arrêter de fumer, histoire de les encourager à retourner plutôt dans le tabac qui tue, en attendant le feu vert des nouvelles taxes ?

En effet, cette étude de 60 Millions de Consommateurs, paraît-il scientifique, et dont le protocole de test reste inédit mais secret, accuse de façon trop généraliste, la cigarette électronique en la déclarant "potentiellement cancérigène". Un raccourci rapide, tant que le protocole de test ne sera pas dévoilé et scientifiquement prouvé.

Il n'en fallait alors pas plus pour que les grands médias participatifs dont la rigueur d'analyse n'est plus à démontrer, reprennent et même déforment à leur guise cette information, déclarant "la cigarette électronique" aussi dangereuse qu'une cigarette classique, à cause de substances étrangement récoltées lors des tests et ne reflétant probablement pas une utilisation classique, comme l'estime le Dr Farsalinos. Par exemple, la présence de l'acroléine se forme à 200°C, hors la chauffe d'un liquide ne dépasse rarement pas les 50°.

Le bouche à oreille faisant tranquillement le reste, l'opinion publique, en a conclu que la cigarette électronique est "encore plus dangereuse que la cigarette" : des mots entendus dans mon entourage, me voyant appuyer sur le bouton de ma e-cigarette, suite à la diffusion massivement médiatique de cette étude de 60MDC.

De vives réactions de ses utilisateurs, et de spécialistes du sujet, comme celle du docteur Farsalinos (traduite en français par Absolut Vapor) ont incité 60MDC à créer un nouvel article en ligne, pour apaiser les tensions.

L'étude qui soulève l'opinion publique (pari réussi)

Que ce soit clair, je ne remets pas en cause l'étude de 60 Millions de Consommateurs (tant que le protocole utilisé n'est pas dévoilé) mais elle nous apprend une chose, pour ceux qui savent lire entre les lignes : les cigarette électroniques jetables et celles d'entrée de gamme, ne sont pas des modèles à utiliser et véritablement de confiance. Ce sont pourtant bien ces modèles qui ont été testés pour représenter la "cigarette électronique", et ce sont ces mêmes modèles qui sont vendus presque exclusivement dans les bureaux de tabac du quartier. Eux qui voulaient l'exclusivité de la vente de ce produit, ça fait tâche... En revanche, je remets en cause cette étude pour son approche simpliste et surtout peu documentée face à la réalité du phénomène, qui ne fait que servir la soupe au gouvernement, qui pourra donc justifier ses nouvelles lois en s'appuyant sur une opinion publique désormais négative sur cette excellente alternative.

À quand une étude sur les modèles de qualité ?

On attend donc une vraie étude sur des modèles dotés d'une véritable notoriété, comme les eGo que tout (futur) vapoteur se doit de connaître si, il veut trouver un substitut pour arrêter de fumer. Enfin, tester une cigarette électronique sans le liquide qui va avec, ça ne sert à rien, et ici encore, il y a plusieurs marques de liquides de renoms (comme Halo pour n'en citer qu'un). Mais mieux encore, si 60MDC s'était vraiment penché sur le sujet pour faire une étude indépendante, il aurait fait un comparatif avec une cigarette à tabac même si, on connaît à peu près la composition de ces tueuses. Heureusement, des études indépendantes, il en existe quelques-unes sur la toile, comme cette étude internationale publiée dans la revue Tobacco Control

Fumer des déchets toxiques et radioactifs

Jugez plutôt par vous-même, ce qu'un fumeur de tabac absorbe dans une cigarette classique. La tabac non brûlé est composé d'environ 2500 produits chimiques, tandis que le tabac brûlé est quant à lui composé d'environ 5300 produits chimiques dont une bonne cinquantaine classés cancérigènes. Absorbés en trop grande quantité par des fumeurs réguliers, il ne faut pas s'attendre à un miracle. Un fumeur inhalerait par exemple l'équivalent de 250ml par an de goudron en consommant un paquet par jour. Du goudron, dans l'e-cig, ça n'existe pas, tout comme par exemple, l'arsenic, l'acétone, l'ammoniac, le monoxyde de carbone, le cadmium, le DDT, le mercure... et cerises sur la combustion : le polonium 210 et le radium (des produits radioactifs).

Un e-liquide, et sa composition de base ?

Un e-liquide est composé quant à lui de propylène glycol (PG) et/ou de glycérine végétale (GV), avec de l'eau pure, des arômes alimentaires souvent naturels, et un peu d'alcool distillé. La nicotine est en option à des taux variables selon les besoins permettant de réduire progressivement son addiction. La production de vapeur est réalisée par la chauffe de ce liquide ne dépassant normalement pas les 50°. Je vous conseille cette lecture sur ShopCop plutôt neutre.

En réfléchissant un peu, même si vapoter n'est pas sans risque, et donc à essayer avec prudence, le choix est vite fait avec du bon matériel...

Yvan Attal tape là où ça fait mal

Enfin, voici probablement la campagne de communication la plus marquante et la plus soft des campagnes anti-tabac, réalisée par Yvan Attal pour l'association des Droits des Non-Fumeurs. Elle résume, malgré elle, parfaitement l'enjeu et la véritable différence entre une cigarette électronique dotée d'un dispositif comme l'eGo, et une cigarette à tabac.

À lire également (liens externes)


Décernons le prix du meilleur FUD 2013 à 60MDC est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

Désactiver des spywares de Windows 7 dans le planificateur des tâches #astuce

jeudi 29 août 2013 à 18:49

Je suis tombé sur une astuce en provenance d'un shaarli (Petits Liens Malfaisants) qui mérite sûrement votre attention. Alors, pour une fois, je me permets de le copier/coller. Le but de cet article consiste ici, à désactiver certains espions logés dans Windows 7. Apparemment, les désactiver reste plutôt simple, et tout se passe dans le planificateur des tâches. Si, ça ne résout pas tous les problèmes (à n'en pas douter, il y en a sûrement beaucoup d'autres...), c'est peut-être surtout un bon moyen d'améliorer son moral, quand on utilise ce système d'exploitation.

Voici donc comment se débarrasser de 6 Spywares (espiongiciels, en français) lancés en tâches de fond, dont le but est de récolter des données sur l'utilisateur. Un truc qu'il faudra que je fasse, si un jour je me décide de rouvrir Windows 7.

En France, la liberté de penser un dessin, sanctionnée ? #actualité

mercredi 28 août 2013 à 14:16

En France, il est interdit de dessiner ; un texte de loi modifié cet été 2013 en douce, semble orienter ce choix politique des plus étranges. Comme toujours, le dessein commence par lutter contre une cause noble : la pédopornographie. Sauf que les vraies victimes, elles, peuvent appeler le 119, contrairement à celles dans une "peinture".

Notre agent médiatique à la gendarmerie nationale (parce que l'un des rares à s'exprimer sur un blog), Monsieur Éric Freyssinet, rapporte l'évolution d'une loi déjà plutôt douteuse et très ambiguë, à l'origine.

Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

La modification suivante a été apportée à cette loi n°2013-711 du 5 août 2013. La directive interdit la production de pédopornographie, sans la limiter à la circonstance d'une diffusion :

Lorsque l’image ou la représentation concerne un mineur de quinze ans, ces faits sont punis même s’ils n’ont pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation.

L'image ou la représentation d'un mineur dans une "attitude" pornographique est dans cette loi, laissée à l'appréciation, potentiellement arbitraire d'un juge. En effet, quoi de plus subjectif qu'un dessin, qui peut représenter tout et n'importe quoi. Un peu dans l'esprit de la règle 34, un dessin peut tromper l'imaginaire pour lui faire croire qu'il y a de la pornographie.

Mais, même si une représentation ne revêt que quelques traits graphiques, si son auteur a l'intention de représenter un mineur de 15 ans (moins de) dans une attitude pornographique, ce dernier rentre donc dans l'illégalité la plus totale, et qu'importe que ce soit sous forme artistique ou humoristique (en France, on aime la liberté d'expression chez nos dirigeants).

Avec ce nouveau changement aujourd'hui, ce n'est plus que le dessin soit diffusé sur les Internets qui est illégal, c'est aussi qu'il soit simplement couché, que ce soit avec un logiciel informatique (sans même le sauvegarder) ou avec une simple feuille et un crayon ; ni plus, ni moins. Il est donc interdit de dessiner, car en chaque dessin sommeille une victime graphique potentielle dans l'imaginaire de celui qui la regarde. Oui, vous l'avez compris : il est interdit de regarder un dessin, si vous avez l'esprit mal tourné, et mieux, vous pouvez dénoncer son auteur pour vous retrouver tous les deux en prison : l'un pour l'avoir créer, et l'autre, pour l'avoir interprété avec des pulsions sexuelles inavouables. Enfin, étrange changement que cet ajout. Puisqu'il est interdit de détenir ce genre d’œuvre, rappelons que le fait d'en dessiner une, c'est déjà du copyright de détention (même provisoire)... Nos députés travaillent durs pendant les vacances.

Avec une telle loi, il est donc interdit de s'exprimer personnellement, et de laisser vaquer à ses fantasmes graphiques qui rappelons-le, tant ce n'est pas évident, font tous les jours de nombreuses victimes juvéniles dans l'imagination de pervers.

Mais, qu'importe que l'auteur soit un détraqué, si celui-ci n'a qu'un seul but, comme faire de l'humour, il sera tout autant un hors-la-loi ; souvenez-vous de l'affaire de PirtateSourcil... En ligne de mire, pourquoi pas les lolicon (ou lolicom pour Lolita Complex), ces martiennes aux yeux démesurées qui semblent pour l'Homme être mineures, alors qu'elles ont - qui sait - peut-être une cinquantaine d'années dans une espérance de vie de 300 ans.

Donc, en France, nos députés estiment qu'il est préférable de sanctionner et de censurer l'imagination passant à l'acte "créatif", et la liberté d'expression qui va avec. Peut-être serait-elle bien inspirer de lutter plutôt contre les vrais détraqués, qui font de vraies victimes de chair et d'os, au lieu de faire la chasse aux sorcières ; à moins que cette loi soit dérivée d'une étude sérieuse dont le seul dessein est de faire ressortir les pulsions machiavéliques des dessinateurs, qui ne peuevnt plus s'amuser seuls chez eux ? J'espère que le Conseil des Sages saura reconnaître cette brèche vers la dictature de la pensée.


MAJ : Eric Freyssinet, qui commande des gendarmes dans cette lutte, m'explique que les représentations ciblées (vidéos comprises) sont celles illustrant des images photo-réalistes. Sauf que cette loi est trop vague, selon moi, pour laisser tranquille de simples dessinateurs comme Piratesourcil (pour l'exemple).


En parlant de dérive, comme il devient quasiment possible de lire dans le cerveau humain, il sera donc bientôt plus simple de mettre en prison, ceux qui n'ont pas la pensée unique et saine.


En France, la liberté de penser un dessin, sanctionnée ? est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

Kovid Goyal officialise Calibre en version 1.0 #logiciel

lundi 26 août 2013 à 12:39

Calibre n'est pas ce que l'on peut appeler un logiciel inconnu, ni véritablement nouveau dans la communauté de l'open-source. C'est même plutôt un excellent couteau suisse vraiment très pratique pour convertir et gérer sa bibliothèque de livres numériques (ebooks). Développé par Kovid Goyal depuis un peu plus de sept ans, il vient enfin de franchir le cape de sa toute première version officielle.


2013082611:49:21-622x339Dans les dépôts de nos distributions, elle n'est pas encore arrivée, mais avant de vous expliquer comment facilement installer calibre 1.0, voici une liste des changements majeurs depuis la version 0.9. On notera donc une bien meilleure gestion et organisation de ses livres, notamment grâce à un affichage sous forme de grille. Il est dorénavant possible de créer des bibliothèques virtuelles pour ranger ses étagères numériques selon ses genres ou ses auteurs préférés. Le code de gestion de la base de données a été aussi revu pour être nettement plus rapide et plus léger. Il est maintenant possible aussi de convertir des documents Word, avec un nouveau moteur de création de PDF, de récupérer les métadonnées de ses livres avec de nouvelles sources, d'intégrer directement dans ses livres ses propres polices de caractères installées sur son ordinateur. Non des moindres, il est maintenant facile de créer de nouvelles tables des matières. Enfin, un nouvel outil de conversion permet de nettoyer plus finement ses livres, avec une gestion des ponctuations améliorées. Pour voir la totalité des évolutions, c'est sur ce changelog.

On pourrait en parler encore longtemps tant les fonctions de Calibre sont nombreuses. Notons un récupérateur de livres sur la toile, pour trouver dans de nombreuses librairies numériques ce que l'on cherche. Une autre des fonctions sympathiques : la récupération (et la planification des téléchargements) d'actualité sur de nombreux médias (dans de nombreuses langues dont le français), comme 20mnutes, CanardPC, l'Equipe, le Gorafi (l'information délurée et fausse), Le Monde, Libération, et j'en passe.

2013082612:20:00-1388x729

Installer Calibre depuis une seule ligne de commande sur Linux

2013082611:47:42-497x189Alors que Calibre est disponible pour de nombreuses plates-formes (Winfows, Mac...), il existe un moyen simple de le télécharger dans sa dernière version, grâce à cette ligne de commande qu'il faut juste copier/coller dans son terminal. La gestion des dépendances est automatiquement faite, grâce à un suivi "privé" de Kovid.

sudo python -c "import sys; py3 = sys.version_info[0] > 2; u = __import__('urllib.request' if py3 else 'urllib', fromlist=1); exec(u.urlopen('http://status.calibre-ebook.com/linux_installer').read()); main()"

Pour apprendre à se servir de Calibre, un manuel d'utilisateur est fourni, mais il existe aussi une version en ligne.

Petit tour en vidéo des nouveautés de Calibre 1.0 Par Kovid Goyal


Kovid Goyal officialise Calibre en version 1.0 est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By

justdelete.me, pour supprimer ses comptes sur les Internets #astuce

samedi 24 août 2013 à 16:04

Comme ce n'est pas toujours évident de trouver où l'on efface son compte sur un service web, que ce soit sur facebook, amazon, klout, et j'en passe (beaucoup), voici une solution qui devrait vous aider. Il s'agît simplement de passer par un site qui référence de nombreux liens, parmi les services web les plus utilisés, redirigeant vers des formulaires ou des "opt-out" de paramètres.

Grâce à justdelete.me, ce sera donc plus simple de trouver comment supprimer son compte ; il y a juste à cliquer sur le lien correspondant au service dans lequel vous ne voulez plus y avoir de compte. Même si c'est en anglais, une petite info-bulle vous expliquera ce que vous devez faire. Dommage à ce propos, qu'un système standardisé et simple ne soit pas mis en place à l'échelle d'Internet, car chaque service fait un peu ce qu'il veut dans ce domaine. Cependant, il faut reconnaître aussi que suivant les licences des services utilisés - comme pour wikipédia utilisant une creative-commons By-SA - ce n'est pas simple, puisqu'un nom doit être à minima conservé pour pouvoir âtre cité.

Justdelete.me ajoute aussi sous chaque petite boite représentant un site, un repère de couleur, afin d'indiquer le niveau de difficulté de la procédure (vert pour facile...).

Un site qui serait sûrement bien de mettre dans ses favoris.


justdelete.me, pour supprimer ses comptes sur les Internets est une publication originale sur le blog NeoSting.net
Article sous licence Creative Commons CC-By