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Disparition de notre ami Sobralnet

mardi 30 avril 2013 à 16:51

Sobralnet - Luis Andrade


C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la mort récente et soudaine de Luis Andrade, plus connu ici sous le pseudo « Sobralnet ».

Il avait été l’un des membres de la première heure de notre association en s’impliquant beaucoup dans l’annuaire, le forum (1200 messages) et notre canal IRC.

Outre son passage remarqué chez nous, il reste de signifiantes mais désormais nostalgiques traces de lui sur Internet : comptes Flickr, Wikipédia, OpenStreetMap…

Il reste surtout l’image de quelqu’un de très sympathique et chaleureux, avec un véritable cœur sur le main, aussi généreux avec les autres que pudique avec lui-même.

Nous laissons à son ami « Juraman » le soin de conclure ce triste billet :

Luis était une personne sur laquelle on pouvait toujours compter et qui a su prendre plusieurs chemins dans une vie bien trop courte. Après avoir travaillé plusieurs années durant comme chauffeur routier international, il a changé de voie pour embrasser une carrière de boulanger. Suite à des ennuis de santé, il fut obligé d’arrêter ce métier et commença à s’intéresser de plus en plus à l’informatique en général et, bien sûr, aux logiciels libres en particulier. Luis est parti bien trop vite, au moment même où il avait retrouvé un emploi qu’il effectuait avec envie, plaisir et aussi amour. Il avait une adaptation remarquable. Il a connu de nombreuses périodes difficiles dans sa vie, qu’il a su traverser sans jamais se plaindre. Il était d’une grande discrétion alors je ne sais pas s’il apprécierait que je parle de lui ainsi. Mais je lui dois bien ça.


Sobralnet - Luis Andrade


Photo prise aux Tanneries lors des RMLL de Dijon en 2005 (Luis est en veste bleu, moi en bob, et nous nous étions beaucoup amusés ce soir-là).

Interview de Tristan Nitot dans le tout nouveau Mozilla Space Paris

mardi 30 avril 2013 à 14:50

Tristan Nitot a eu la gentillesse de bien vouloir m’accueillir vendredi dernier dans les nouveaux locaux de Mozilla à Paris.

J’en ai profité pour lui poser quelques questions non seulement sur le lieu et son actualité mais également sur le Conseil de national du numérique dont il fait partie, sans oublier une dernière petite question Framasoft pour la route…


Télécharger la vidéo au format WebM (si problème avec le player, son trop bas par exemple) 34 Mo.

Transcript

Tristan Nitot, bonjour !

Bonjour.

Merci de m’accueillir au tout nouveau « Mozilla Space Paris ».

Oui, qui n’est pas officiellement inauguré, c’est une première.

Alors peux-tu m’en dire plus ? Là je viens de visiter, je reconnais que c’est assez spectaculaire. Vous êtes dans de bonnes conditions, donc on espère que les bonnes conditions vont amener du bon code ;)

C’est ce qu’on espère aussi, et de la bonne collaboration avec la communauté.

Donc en fait en gros, l’espace est divisé, il est dans Paris centre, dans le IXème arrondissement, limite IIème, sur les grands boulevards, et l’objectif c’est d’une part d’accueillir la communauté. Il y a un grand espace communautaire comme tu as pu le voir où on va pouvoir recevoir la communauté Mozilla mais aussi recevoir des projet autour du logiciel libre et du Web, pour des conférences, des hackathons, ce genre de choses.

Donc vraiment est un lieu communautaire pour les deux grand piliers de Mozilla à savoir le logiciel libre et le Web. Et en plus de ça, évidemment, accueillir des employés dans des conditions qui sont vachement sympas avec des supers bureaux, des grands écrans, des fauteuils hyper ergonomiques… d’excellentes conditions de travail parce qu’on veut embaucher les meilleurs développeurs. Si vous êtes un très bon développeur et que vous aimez le logiciel libre, vous connaissez Python ou JavaScript c’est pour vous careers.mozilla.org c’est ouvert et il y en a un paquet.

C’est noté. Malheureusement, moi j’ai un petit peu raté ma vocation J’ai fait prof de maths.

Moi je ne suis pas développeur non plus…

Ma fille est à Montréal en informatique pour information… Évidemment pour Framasoft c’est important, vous mettez en avant l’aspect communautaire et vous souhaitez des ponts, des liens, beaucoup plus forts que par le passé parce que vous pouvez enfin les accueillir. J’imagine que c’est aussi bien pour soutenir les associations et la communauté que pour faire avancer les projets Mozilla.

Oui, bien sûr, il y a une partie du Web qui est commerciale et ça c’est bon ça marche bien, merci, mais il y a également toute une partie qui est plus dans la gratuité, le partage… C’est ça aussi qu’on cherche à promouvoir. Nous on a la chance de pouvoir le faire et donc on veut attirer plus de gens vers Mozilla mais aussi donner un coup de main à des associations, je ne veux pas citer de nom parce que c’est pas encore fait, mais des gens qu’on pourrait accueillir et à qui on pourrait prêter nos locaux pour peu qu’ils soient vraiment bien alignés avec Mozilla : partage, gratuité, Web.

C’est aussi une manière de marque votre différence par rapport à d’autres. Et puis j’imagine que si vous repérez des très très bons développeurs dans la communauté, vous pouvez aussi les recruter à l’occasion ;)

Ah bah, ça ne peut pas faire de mal oui…

Au niveau de l’actualité globale de Mozilla, Firefox OS, son Marketplace, les choses avancent j’ai l’impression…

Oui, ça bouge super bien. Cette semaine les premiers téléphones viennent de sortir, chez geeksphone notre partenaire qui fait des téléphones pour développeur (déjà dépassé par le succès soit dit en passant). C’est une une préversion du logiciel, mais enfin ça va permettre aux développeurs d’avoir un téléphone entre les mains et de tester leurs applications, donc ça bouge.

Puis à côté de ça il y a la Marketplace qui avance, Firefox OS qui approche de la version finale puisque dans un certain nombre de pays, en particulier on parle d’Espagne, de Pologne… il va y avoir des lancements de Firefox OS sur des téléphones dans ces pays-là entre juillet et septembre. Donc si on voit des développeurs dans les couloirs, ils ont un petit peu les cernes là, parce qu’une bonne partie de Firefox OS est développée ici à Paris en particulier tout ce qui est interface utilisateur.

J’en appelle à une autre de tes casquettes. Tu fais partie du Conseil National du Numérique, ça ne fait pas longtemps. J’ai vu qu’il y avait un rapport qui était sorti. Quelle première expérience tires-tu de ces quelques semaines et puis est-ce que vous avez l’impression de peser dans le débat public ?

On espère bien. On a travaillé dans un premier temps à marche forcée sur la neutralité du net parce que c’est vraiment un sujet chaud. La ministre, avant même que la reconstitution du Conseil National du Numérique (CNN) soit effective, a dit : « dès que c’est fait je veux qu’ils travaillent sur la neutralité du net avec un agenda très court ». Et puis moi, en tant que citoyen du numérique et activiste, je me suis retrouvé là, heureusement surpris de faire parti du CNN, et on m’a dit « on cherche des volontaires qui vont dormir un peu moins le soir pour travailler sur la neutralité du net ». J’ai alors levé les deux mains parce que c’est formidable pour moi qui suis très préoccupé par le sujet de pouvoir contribuer à conserver l’Internet tel qu’il est, c’est-à-dire ouvert. Et la neutralité du net c’est ça, c’est permettre à tout le monde de participer au net sans avoir à signer des deals avec des gros fournisseurs d’accès qui vont vous favoriser au dépend d’autres.

Donc la neutralité du net c’était super important, j’étais ravi de participer à ça. On a remis un avis assorti d’un rapport. On a récemment fait à la Cantine une soirée débat autour de la neutralité du net. On continue à pousser ça. On espère que ça va devenir une loi aussi rapidement que possible. On ne sait pas encore quelle forme ça pourrait prendre. On a fait des propositions de changer une certaine loi, on veut que la France soit un des premiers pays à transcrire la neutralité du net dans sa loi et ce le plus haut possible, éventuellement quasiment constitutionnel quoi. Vraiment dire que la neutralité du net ça ne se négocie pas, ça fait partie des grands principes de la France. Et ça ce serait génial.

D’accord, on compte sur vous :) Et un dernier mot par rapport à notre propre actualité à Framasoft. On a spectaculairement mis à jour notre page d’accueil. L’idée était de dégager 3 axes, on avait tellement de projets, on s’est dit : « mais est-ce qu’on ne peut pas un petit peu les regrouper ? » Donc l’axe historique « logiciel libre » , l’axe « culture libre » et l’axe « services libres », le cloud libre. Qu’est-ce que tu penses, graphiquement, et de cette évolution de Framasoft ?

Ah moi je trouve ça génial. J’ai beaucoup souri en voyant les pingouins sortir de l’eau en gif animé :) C’est beaucoup plus aéré, c’est vraiment sympa. C’est peupleLà qui a fait ça, c’est ça ?

Sandra…

Ah je ne connais pas son nom… Ben écoute, bravo Sandra en tout cas, super boulot, c’est très clair, c’est vachement sympa et je suis très content de voir vos services du cloud être mis plus avant. Nous on est fan et grands utilisateurs de Framadate chez Mozilla. Au lieu d’un service bien connu plein de publicités…

Avec deux « o » dans le nom.

On taira le nom… C’est bien, continuez, c’est génial.

Merci Tristan.

Y a pas de quoi.

Tous ensemble vers l'annuaire Framalibre

samedi 27 avril 2013 à 09:06

Tout au long de cette semaine Framaccueil, nous vous avons présenté une partie des coulisses de notre nouvelle page d’accueil. Cette semaine a été l’occasion pour nous de mieux communiquer sur l’ensemble des services proposés, grâce à vos dons, à vos apports, à notre travail commun.

Tous ces projets sont bien jolis, mais le projet initial, c’est tout de même un annuaire… L’annuaire Framasoft, avec ses dix années au compteur, a mérité une belle retraite… En effet, il se prépare depuis quelque temps déjà un nouveau projet qui, espérons-le, rendra autant de services durant autant de temps… Nom de code : FramaLibre. C’est à Nicolas (aka lamessen) que l’on va essayer de tirer les vers du nez…

— Pouhiou

Framablog : Tu fais partie des plus récentes recrues de Framasoft… Alors, même pas peur d’être de ceux et celles qui s’attellent au projet-phare ?

Nicolas : Une fois surmonté l’horrible bizutage à l’arrivée chez Framasoft, plus rien ne peut faire peur ! Ceux qui ont déjà entendu les grognements traumatisants de Goofy le savent bien. Du coup, c’est un réel plaisir de pouvoir mettre les mains sous le capot, apporter un peu de sang frais et mettre son grain de sel dans un projet qui est véritablement prometteur. Pourvoir participer à ce projet à peine arrivé, c’est vraiment motivant.

Pourquoi passer de Frama « Soft » à Frama « Libre » ? Une lubie ou un changement fondamental ?

Il était nécessaire de donner à l’annuaire son propre nom, pour faciliter la lisibilité pour les visiteurs. Mais c’est plus qu’une simple question d’ergonomie. L’annuaire Frama « soft » était un annuaire regroupant des logiciels libre. FramaLibre a pour vocation d’offrir une expérience beaucoup plus riche. Il contiendra bien entendu toujours les logiciels libres, mais il ne se limitera plus à ça. Il proposera de nombreuses autres choses, toutes en rapport avec la culture libre au sens large, bien sûr ! Il n’y avait pas de meilleure façon de marquer cette ouverture au monde libre en général qu’en lui offrant un nouveau nom, symbole de cette renaissance.

L’oreillette me souffle qu’en ce moment, vous créez des catégories… Alors, c’est facile de classer ce qui est libre ?

Cette oreillette semble fichtrement bien renseignée ! Nous sommes effectivement en train de travailler sur les catégories qui seront proposées dans ce nouvel Annuaire. Et…ce n’est pas facile du tout (laissez moi sortir, au secours !). Sélectionner ce qui doit intégrer ce projet était assez facile. Mais le catégoriser pour rendre son utilisation la plus simple et agréable possible est beaucoup plus compliqué. D’ailleurs, ma poubelle est pleine d’essais qui n’ont pas été jugés suffisamment bon, et nous avons déjà consommé les aspirines de 3 pharmacies pour soulager les migraines provoquées par nos réflexions sur le sujet.

Dans la forme, quelle plateforme a été choisie pour travailler sur ce nouvel annuaire…? Pourquoi ?

Il sera propulsé par Drupal. C’est une plate-forme qui permet facilement l’ajout de contenu par les utilisateurs. C’est un point très important pour ce nouvel annuaire, qui doit être participatif , et facile à utiliser. Y contribuer doit être un plaisir et pas un parcours du combattant. De plus, cette plate-forme est déjà utilisée par Framasoft (notamment pour le site de Veni, Vidi, Libri.) Du coup, ça évite aussi de compliquer la tâche déjà ardue des administrateurs-systèmes et autres équipes qui doivent assurer le support technique et les maintenances. Et ce n’est pas rien, c’est quelque chose qu’il faut prendre en compte dès le lancement, pour assurer le meilleur service possible. Si on se débarrasse des difficultés techniques, autant pour la communauté que pour l’équipe technique, il ne reste plus que le contenu, et le plaisir de partager ensemble autour du libre.

Bon, et si on veut participer, on le peut à partir de quand ? Comment ?

Déjà dans les starting blocks ? C’est parfait, tous ceux qui voudront contribuer à cet annuaire 2.0 seront les bienvenus ! Nous devons d’abord finir de mettre en place la structure de FramaLibre, et faire une première série de tests. Ceux qui le voudront pourront alors participer à une phase bêta, de test de FramaLibre et surtout de remplissage du contenu. Plus ce projet sera participatif et complet plus il sera utile. Préparez-vous, révisez vos raccourcis clavier, on vous fera bientôt signe pour vous donner le top départ !

Geektionnerd - DRM et HTML5

vendredi 26 avril 2013 à 18:40

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Source : Levée de boucliers contre l’arrivée des DRM au sein du HTML5 (Numerama)

Voir aussi la réponse de Cory Doctorow à Berners-Lee, traduite sur le Framablog : la guerre du copyright menace la santé d’Internet




Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)

Framasoft : du code libre pour des projets libres - Interview de Quentin

vendredi 26 avril 2013 à 04:57

Aujourd’hui, tout le monde a le cloud à la bouche. C’est vrai que ne rien installer et avoir un logiciel collaboratif à portée de main, c’est pratique… Mais nous sommes de plus en plus nombreux à nous inquiéter de savoir où passent nos données…. qui gère les serveurs… comment être autonomes… Le Framacloud est né avec Framapad, un service connu et utilisé par de nombreuses personnes. Aujourd’hui, Framadate connait aussi un grand succès comme alternative libre aux « doodles ». Mais il existe d’autres services qui n’attendent que votre utilisation, vos retours, votre participation.

Tous les projets Framasoft, qu’ils soient culturels, cloudesques, logiciels ou les trois, demandent des lignes de code… Bien sûr, les salariés ainsi que des bénévoles enrôlé-e-s de force dans l’association mettent les mains dans la source. Mais, encore une fois, l’apport de la communauté est essentiel. C’est pourquoi Framasoft a ouvert un dépôt GitHub. Afin que chacun-e puisse étudier, reproduire, modifier et diffuser du code que nous créons ensemble… Mais laissons Quentin nous le présenter.

— Pouhiou

Framablog : Dis-moi, c’est quoi un GitHub ? A quoi cela peut-il servir pour le développeur en herbe ? La codeuse volontaire ?


Quentin : Je ne vais pas m’embêter et je vais reprendre la définition de Wikipédia : GitHub est un service web d’hébergement et de gestion de développement de logiciels, utilisant le programme Git. En fait, c’est un site web où les développeurs du monde entier peuvent héberger le code source de leurs applications et ainsi le partager s’ils le veulent avec le reste du monde. Chaque membre de GitHub peut faire des propositions pour de nouvelles fonctionnalités, ouvrir des bogues, les corriger et les soumettre au projet initial. Il peut également copier le projet pour travailler sur une copie de celui-ci. On appelle cela un « fork ».

Pour le développeur en herbe ou la codeuse volontaire, cela permet de lire du code écrit par d’autres, de pouvoir le modifier et ensuite, d’en faire part à l’équipe qui développe le projet. Celle-ci peut alors commenter ce qu’a fait ce nouveau développeur et lui dire ce qui est bien et ce qui n’est pas bon dans son code. C’est ainsi que l’on apprend… C’est également comme cela que se créé une communauté autour d’un logiciel, que ce dernier s’enrichit et devient de plus en plus stable. Toutes les contributions sont bénéfiques !

Mais un code, c’est pas un peu personnel ? Je veux dire, c’est facile de mettre le nez dans un projet développé par quelqu’un d’autre ?

Ce n’est pas toujours facile en effet de se plonger dans le code de quelqu’un d’autre, surtout s’il est mal documenté, comprend trop peu de commentaires… il ne faut donc pas hésiter à poser des questions, ni craindre de commettre des erreurs ! Les développeurs sont aussi là pour expliquer le fonctionnement de leur logiciel.

Chez Framasoft, le code n’a rien de personnel puisqu’il est développé soit par les bénévoles, soit par les salariés de Framasoft, il est donc normal qu’il soit mis à la disposition de tous.

Framablog : Du coup quelle est la meilleure méthode pour participer à l’amélioration d’un projet Frama présent sur GitHub ?

Il y a plusieurs façons de participer à un projet Frama, je vais aller de la plus basique (mais non la moins importante) à la plus complexe :

  1. Dire merci. Oui, c’est tout bête, mais quand on utilise un logiciel libre qui nous plaît, il est très facile d’écrire un petit courriel pour dire merci. Ça ne coûte rien, ça fait plaisir à entendre et ça motive encore plus…
  2. Remonter des bogues : c’est également quelque chose de simple, mais ce n’est pas souvent fait. Lorsque vous apercevez un problème sur l’une des applications Framasoft, n’hésitez pas à ouvrir un bogue (rubrique “Issues”) dans GitHub (si vous avez un compte sur ce site) ou tout simplement à nous contacter par courriel pour nous faire de votre problème
  3. Proposer des améliorations : vous avez une idée pour améliorer les applications Framasoft, alors proposez-la (de la même façon qu’au point 2). Pour cela, il faut être un petit peu développeur c’est vrai, mais vous pouvez nous aider en corrigeant les bogues, en apportant votre savoir-faire sur tel ou tel langage, en codant une nouvelle fonctionnalités… Il vous suffit de « forker » les projets Framasoft présents sur GitHub, modifier le code et faire ce que l’on appelle un Pull request :  il s’agit une demande d’intégration du nouveau code soumis par le développeur dans l’application.

En conclusion, il n’y a pas de meilleure méthode pour participer, elles sont toutes intéressantes et permettent d’améliorer les applications.

Framablog : Quels sont les projets Frama disponibles sur notre dépôt Github ? Il y en a d’autres qui vont s’y loger bientôt ?

Donc sur GitHub, Framasoft est représentée par l’équipe Framasoft : si vous ouvrez le lien, vous voyez toutes les applications dont le code source est partagé avec la communauté.

On y trouve a par exemple le code source de Framapad ainsi que celui de Framadate.

…mais aussi d’autres projets qui sont principalement utilisés en interne dans l’association comme Gesdon qui comme son nom l’indique, nous permet de gérer les dons et l’envoi des reçus fiscaux. Pour le moment, il n’y a que quelques applications dont nous partageons le code source. Nous souhaitons bien sûr partager le maximum, mais le manque de temps ne nous a pas encore permis d’organiser et d’ajouter le code source d’autres applications.

Vous en voulez encore ? Découvrez aussi celles-ci :

Framacalc : Framacalc est à Framapad ce que Calc est à Writer. Il s’agit donc d’un tableur en ligne collaboratif. Même s’il est pour l’instant moins complet que Framapad, Framacalc est tout à fait fonctionnel et vous permettra de travailler à plusieurs et en temps réel sur une feuille de calcul.

Framindmap : Besoin de faire un brainstorming ? Framamind est l’outil qu’il vous faut. Avec sa prise en main intuitive, il vous permettra de structurer vos réflexions pour en faire une superbe carte heuristique. Choisissez les positions de vos idées, les couleurs, et repartez avec vos idées mises au clair, sous forme d’image ou de fichier exportable, que vous pourrez toujours importer plus tard, pour le modifier et le compléter.

Gégé (rien que pour le lulz) : S’il y a un outil du Framaverse qu’on a fait en se disant : « ce pourrait être un délire sympa de le faire », c’est bien celui-ci. L’idée est venue est voyant une démo sur le site de Mozilla (). Et si on faisait pareil avec les personnages de Gee ? Il a suffit de quelques personnalisations du CSS par Bouts et Gégé, le Générateur de Geektionerd, était né. L’outil, simple d’utilisation permet de créer simplement, sans talent de dessinateur, ses BD de Geektionerd en proposant des jeux de mots tellement pourris que même Gee n’aurait pas pu les écrire.