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The Resistance, mélange parfait de rébellion et d’engagement

samedi 29 mars 2014 à 16:17

Il est profondément ancré dans un thème général de la rébellion (d’où le nom de l’album) et les chansons sont assez variées tout en étant chacune très riche. Cependant, Muse se détache dans cet album de ses autres albums, par une technique de la guitare assez différente, mais aussi par une interprétation différente (on passe à des choses avec plus de piano, par exemple). Soyons clair, toutes les chansons de cet album sont excellentes, pas une seule ne vaut pas le coup, parce que chacune est engagée et surtout chacun roxxe du poney. Mais comme je ne peux pas parler de toutes les chansons, parce qu’elles sont nombreuses et qu’on risque d’être encore ici demain, je vais donc vous parler de mes trois préférées.

1. MK Ultra

Commençons avec “MK Ultra”. Je vous balance le clip alors que d’habitude je vous mettrais plutôt une intégration Grooveshark, mais il faut dire que le clip est directement lié à la chanson…

(ou écoutez-la si vous ne voulez pas voir la vidéo, ou ne le pouvez pas ; d’ailleurs le son est meilleur en-desssous)

En fait, “MK Ultra” a été écrite et publiée en partenariat avec MTV Next, qui a diffusé le clip. Il s’agit d’une mise en garde, plus que d’une critique, à propos du trafic d’être humains dans le monde. Dans le clip réalisé en stop-motion, on suit trois asiatiques qui quittent leur famille pour aller travailler dans une grande ville dans des conditions de vie horribles, en passant de personnage en personnage en prenant des gens au hasard dans la rue, qui ont l’air d’être tout à fait normaux mais qui se révèlent en fait être des monstres envers les gens qu’ils ont forcé à travailler Dieu seul sait comment. Mais comme Matthew Bellamy est un grand conspirationniste, il préfère parler, lui, du programme “MK Ultra” des Etats Unis (pour faire simple, c’était un programme totalement illégal de la seconde partie du XXème siècle, qui avait pour but de réaliser une étude sur la manipulation mentale de gens totalement random en les droguant ou en leur faisant des choses assez sympathiques, je vous laisse chercher sur Wikipédia :3), qui rejoint lui aussi le sujet. Bien entendu comme dans tout morceau de Muse (sauf Madness bien entendu…), l’accompagnement musical est d’une qualité remarquable, c’est très rock et la guitare est bien utilisée.

2. Unnatural Selection

Pour continuer, parlons de “Unnatural Selection”. Si je devais choisir une chanson dans cet album, j’hésiterais entre celle-ci et la précédente, mais j’aime celle-là au njveau des paroles plus que l’autre, et sa musique est aussi exceptionnelle. Elle commence avec des accords plaqués à l’orgue, et Bellamy qui s’annonce comme une sorte de prohète annonçant ce qui se passera. Les premiers vers, annoncent directement le thème :

They’ll laugh as they watch us fall
The lucky don’t care at all
No chance for fate
It’s unnatural selection
I want the truth

J’aime cette chanson parce que tout l’album est représenté dans ces lignes, d’abord la critique de la société pyramidale, avec les “lucky” qui regarderont tomber les moins lucky en riant, puis l’introduction du conspirationnisme avec la sélection non naturelle, l’absence de chance pour le destin, et le “I want the truth” qui ajoute encore à l’idée de Bellamy : il veut qu’on lui dise enfin qui gouverne le monde. La chanson continue avec une introduction à la guitare, puis la description de la révolution :

And I’m hungry for some unrest
I wanna push it beyond a peaceful protest
I wanna speak in a language that they will understand
Dedication to a new age
This is the age of destruction and rampage
Another chance to erase and then repeat it again

Le chanteur est clair, il ne veut pas négocier, il ne veut pas manifester dans la non-violence, s’il doit y avoir du sang, il y en aura, et c’est ce qu’il sous-entend par “I wanna speak in a language that they will understand” : s’ils ne comprennent pas la gentillesse, alors il parlera par la violence. Le couplet finit par l’introduction d’une nouvelle ère : l’ère de la destruction, pour tout recommencer. Le refrain arrive

Counter balance this commotion
We’re not droplets in the ocean
Ocean

Et c’est une phrase que j’adore, le “We’re not droplets in the ocean” : quand j’ai vu la vidéo SOS Bonheur de Timothée Hochet, j’ai pensé à cette chanson. Une goutte d’eau, dans l’océan, ce n’est rien. Mais un océan de gouttes d’eau, c’est grand. Et quoi de plus puissant qu’un océan ? On pourrait parler pendant des heures de cette chanson tant elle est belle est bien faite, mais je vais faire vite et éviter le second couplet qui se comprend assez facilement : il faut aussi lutter contre la religion (qui est considérée ici comme un “mind virus”) et Bellamy se présente comme un leader, un number one, qui incite les gens à venir. La chanson se termine avec le refrain, précédé par un pont ralenti (emblématique de The Resistance, on le retrouve aussi dans I Belong To You, bien qu’il soit là bas un peu différent). Dans ce pont, le protagoniste s’adresse à une personne, qui pourrait être n’importe qui, qui est en train de se faire “reconvertir” à la paix par les puissants, les lucky : “they’ll still make you believe / they are the special ones”, puis par “Injustice is the norm / you won’t be the force / and you know that you won’t be the last” : cette personne aussi a été reconvertie, et ce n’est qu’une parmi tant d’autres.

3. Exogenesis Symphony

Partie 1 : Overture

Passons à autre chose, une chanson qu’on ne peut pas éviter lorsque l’on parle de The Resistance : “Exogenesis Symphony”. Matthew Bellamy en parle comme quelque chose de nouveau, de différent, de quelque chose qu’il aurait faire voulu sur un album précédent mais qu’il n’a pas réussi à faire, parce que cela ne correspondait pas avec le reste. Inspirée fortement du classique (Rachmaninov, Richard Strauss, Chopin) dans le style, “Exogenesis Symphony” est aussi influencée par… Pink Floyd. Ce qui est bien là-dedans, c’est qu’on a un vrai travail musical et la chanson est jouée par un vrai orchestre symphonique, tout en gardant le style rock de Muse. La symphonie est divisée en trois parties, qui font au total près de quinze minutes à elles trois. On quitte ici le thème de la révolution pour se diriger vers un sujet bien actuel : l’environnement.

Aping my soul
You stole my overture
Trapped in god’s program
Oh I can’t escape

Who are we ?
Where are we ?
When are we ?
Why are we ?
Who are we ?
Where are we ?
Why, why, why ?

I can’t forgive you
And I can’t forget

Who are we ?
Where are we ?
When are we ?
Why are we in here ?

Dans la partie I, appelée Overture, on entend un homme s’adresser au public. On ne sait pas qui il est, on se dit donc que c’est quelqu’un de tout à fait normal. Dans cette première partie, il accuse violemment ses ancêtres et les industriels d’avoir volé son overture, son avenir en quelque sorte. S’ensuit des questions existentielles sur l’humain : “qui sommes-nous ?”, “pourquoi sommes-nous ?”, “où sommes-nous ?”. D’ailleurs j’avais jamais compris qu’il y avait des paroles tant la voix de Bellamy est… spéciale dans cette partie. Difficile de dire plus sur cette partie, je ne vais pas vous parler de la musique, elle parle d’elle même : elle est magnifique et donne vraiment un aspect plus de symphonie que de morceau rock classique. Et c’est bien.

Rise above the crowds
And wade through toxic clouds
Breach the outer sphere
The edge of all our fears
Rest with you
We are counting on you
It’s up to you

Spread, our codes to the stars
You must rescue us all
Spread our codes to the stars
You must rescue us all

Tell us, tell us your final wish ?
Now we know you can never return
Tell us, tell us your final wish ?
We will tell it to the world

Partie 2 : Cross-Pollination

La deuxième partie, Cross Polination, se place dans le point de vue d’un autre personnage. En effet, la Terre, trop poluée, doit être abandonnée. La “polination croisée” comme elle est appelée, est le fait de pouvoir perpétuer l’être humain ailleurs que sur Terre. C’est donc pour ça que quelques hommes et femmes ont été choisis pour partir, pour errer à jamais dans l’espace jusqu’à trouver un endroit où habiter, où recommencer. On assiste donc au décollage de ce qui les emmenera loin dans l’espace, et aux derniers mots de ceux restant sur Terre, dans un dernier discours solennel : “The edge of all our fears / rest with you / we are counting on you / it’s up to you”, autrement dit, “on compte sur vous pour trouver un endroit pour pas qu’on s’éteigne.” Le second couplet se compose d’abord d’une partie qu’on pourrait qualifier de description d’objectif : “Spread our codes to the stars / you must rescue us all”, ces privilégiés, sélectionnés pour survivre et trouver ailleurs, doivent retranscrire la civilisation humaine ailleurs dans l’espace (d’où les codes), et ainsi sauver la race humaine, donc indirectement tous les sauver. Puis, on leur explique qu’ils ne pourront jamais revenir (“Now we now, you could never return”), et on leur demande donc leurs derniers voeux, qui seront transmis au monde entier.

Let’s start over again
Why can’t we start it over again
Just let us start it over again
And we’ll be good
This time we’ll get it, we’ll get it right
It’s our last chance to forgive ourselves

Partie 3 : Redemption

La dernière partie, nommée “Redemption”, se place dans la vision d’un astronaute parti trouver une autre planète. C’est une sorte de prière : l’homme s’adresse à un Dieu, à la Nature, lui même ne sait pas vraiment à qui. Il déclare “Let’s start over again”, “Just let us start over again”. L’intérêt de cette dernière partie est qu’elle appelle un effet de cycle dans la chanson : “And we’ll be good”, “This time we’ll get it, get it right”. Cette fois-ci, la race humaine saura éviter les erreurs qu’elle a pu faire dans le passé, cette fois ils ont compris, sachant que si ce voeux est exaucé, rien ne changera, il se repassera la même chose : le début, puis l’industrialisation excessive, l’excès de pollution, la fin, et de nouveau cette prière. La dernière phrase de la chanson “It’s our last chance to forgive us”, est un appel à ses congénaires. Mais il y a ici un double-sens : plus qu’un appel aux personnages de la chanson, c’est un appel à tout son public que Matthew émet : dans la symphonie, il est trop tard, on ne peut plus rien faire pour la race humaine (il est évident que les gens envoyés dans l’espace représentent un espoir plus que faible). En appelant son public à l’écologie, Bellamy montre qu’il n’est pas trop tard, qu’il est encore temps de nous pardonner nos erreurs que nous avons pu commettre dans le passé, mais que l’on est au bord de la fin, et que c’est notre dernière chance de faire basculer la tendance. Pour conclure sur cette chanson en trois parties, je dirais que c’est sans hésiter l’un de mes morceaux préférés (et pas seulement de Muse), pour son engagement, mais aussi parce que la musique qui l’accompagne est à la fois variée et d’une qualité implacable, puisque l’on entend  tout un orchestre symphonique capable de jouer un morceau rock, et la voix de Bellamy bien placée, comme flottant sur la musique.

Pour finir et conclure sur cet album, je dirais sans hésiter que c’est mon préféré de Muse (suivi de près par Black Holes & Revelations) : les paroles sont magnifiques, le tout est engagé et les deux chansons d’amour dont je n’ai pas parlé sont également excellentes. Il n’y a pas un seul défaut sur cet album, et c’est ce que je trouve parfait en lui. Si vous voulez l’écouter, vous pouvez vous rendre ci-dessous

Télécharger de la musique et des vidéos facilement : FreeMusicZilla

samedi 29 mars 2014 à 14:34

Est ce que vous avez déjà voulu télécharger de la musique facilement ? Oui, qui n’a jamais voulu faire ça ? Eh bien j’ai votre solution.

Je vous présente aujourd’hui un programme assez simple d’utilisation et dont le principe est assez facile à comprendre (le principe hein, la réalisation doit être plus compliquée…). Lorsque vous regardez une vidéo sur YouTube ou écoutez une chanson sur Grooveshark, le fichier que vous utilisez (la vidéo ou la chanson) est mise en cache sur le disque dur. Bien entendu, vous ne pouvez pas accéder à ce fichier. Free Music Zila va, lui, le récupérer et vous le mettre gentiment dans un dossier. C’est facile à utiliser, et c’est rapide. Par contre ça demande une petite explication.

Avant tout, je vous serais gré de télécharger l’archive ci-dessous :

FreeMusicZilla

Pourquoi une archive ? C’est simple : je ne fais pas vraiment confiance à l’installateur, c’est fait par des gens qui sont présents sur des sites douteux et ont pas hésité à m’installer un logiciel en plus de FreeMusicZilla alors que je n’avais rien demandé, du coup vous voyez j’ai pas trop confiance. Alors que là vous avez directement les fichiers.

Pour commencer, ouvrez tout simplement FMZilla.exe.

FMZilla1

Commencez par vous rendre dans Tools > Preferences. Vous pouvez, en cliquant sur Browser, changer la destination des fichiers téléchargés (par défaut C:\downloads, je vous conseille de changer…).

FMZilla2

Mais ce n’est pas le plus important. Rendez-vous dans le troisième onglet (Monitoring), et cochez les navigateurs que vous utilisez. Attention : si vous utilisez Google Chrome, cochez la case Custom et cliquez sur Browser. Sélectionnez ensuite le fichier Chrome.exe, situé dans C:\Program Files (x86)\Google\Chrome\Application (si vous avez un ordinateur 32bits, C:\Program Files\Google\Chrome\Application).

FMZilla3

Fermez ensuite FreeMusicZilla et relancez-le. Je vais vous expliquer maintenant comment télécharger de la musique. Personnellement j’utilise Grooveshark puisqu’il a une bibliothèque très étendue. (note : il faut ouvrir FreeMusicZilla avant de se rendre sur Grooveshark, si vous l’avez lancé après, fermez l’onglet et ouvrez-en un autre). Trouvez la chanson que vous voulez télécharger et jouez la dans Grooveshark.

FMZilla4

Lorsque vous jouez une chanson (il suffit pour cela de cliquer sur la pochette d’album), un élément va s’ajouter à la liste de FreeMusicZilla. (Remarque : si ce n’est pas le cas, vérifiez les paramètres de Monitoring ou changez de navigateur). Il suffit de cliquer dessus pour changer son nom. Par exemple, puisque ma chanson s’appelle “Map of the Problematique”, je peux l’appeler “MapOfTheProblematique.mp3″. Attention à deux choses tout de même : vous n’avez pas le droit de mettre d’espaces dans le nom de fichier, de plus n’oubliez pas d’ajouter “.mp3″ à la fin du nom, autrement vous ne pourrez pas lire votre morceau ! Autre chose importante : lorsque vous allez télécharger votre chanson, vous téléchargerez un fichier MP3 souvent riche en informations, autant vous dire que le nom que vous mettrez importera peu dans la plupart des cas, puisque le plus souvent le Tag ID3 sera déjà rempli avec le titre.

Une fois le problème du nom réglé, cochez à la case à gauche du nom, puis cliquez sur le bouton Download. Le fichier sera téléchargé sur votre disque dans le dossier que vous avez choisi au début dans les préférences. Pour l’ouvrir, cliquez simplement sur le lien situé à gauche du bouton Download.

Notes importantes :

The Resistance, mélange parfait de rébellion et d’engagement

samedi 29 mars 2014 à 14:17

Aujourd’hui, pour cette première critique musicale, je vais vous parler de mon premier album préfère de Muse : The Resistance. Il est profondément ancré dans un thème général de la rébellion (d’où le nom de l’album) et les chansons sont assez variées tout en étant chacune très riche. Cependant, Muse se détache dans cet album de ses autres albums, par une technique de la guitare assez différente, mais aussi par une interprétation différente (on passe à des choses avec plus de piano, par exemple). Soyons clair, toutes les chansons de cet album sont excellentes, pas une seule ne vaut pas le coup, parce que chacune est engagée et surtout chacune roxe du poney. Mais comme je ne peux pas parler de toutes les chansons, parce qu’elles sont nombreuses et qu’on risque d’être encore ici demain, je vais donc vous parler de mes trois préférées.

1. MK Ultra

Commençons avec “MK Ultra”. Je vous balance le clip alors que d’habitude je vous mettrais plutôt une intégration Grooveshark, mais il faut dire que le clip est directement lié à la chanson…

(ou écoutez-la si vous ne voulez pas voir la vidéo, ou ne le pouvez pas ; d’ailleurs le son est meilleur en-desssous)

En fait, “MK Ultra” a été écrite et publiée en partenariat avec MTV Next, qui a diffusé le clip. Il s’agit d’une mise en garde, plus que d’une critique, à propos du trafic d’être humains dans le monde. Dans le clip réalisé en stop-motion, on suit trois asiatiques qui quittent leur famille pour aller travailler dans une grande ville dans des conditions de vie horribles, en passant de personnage en personnage en prenant des gens au hasard dans la rue, qui ont l’air d’être tout à fait normaux mais qui se révèlent en fait être des monstres envers les gens qu’ils ont forcé à travailler Dieu seul sait comment. Mais comme Matthew Bellamy est un grand conspirationniste, il préfère parler, lui, du programme “MK Ultra” des Etats Unis (pour faire simple, c’était un programme totalement illégal de la seconde partie du XXème siècle, qui avait pour but de réaliser une étude sur la manipulation mentale de gens totalement random en les droguant ou en leur faisant des choses assez sympathiques, je vous laisse chercher sur Wikipédia :3), qui rejoint lui aussi le sujet. Bien entendu comme dans tout morceau de Muse (sauf Madness bien entendu…), l’accompagnement musical est d’une qualité remarquable, c’est très rock et la guitare est bien utilisée.

2. Unnatural Selection

Pour continuer, parlons de “Unnatural Selection”. Si je devais choisir une chanson dans cet album, j’hésiterais entre celle-ci et la précédente, mais j’aime celle-là au njveau des paroles plus que l’autre, et sa musique est aussi exceptionnelle. Elle commence avec des accords plaqués à l’orgue, et Bellamy qui s’annonce comme une sorte de prohète annonçant ce qui se passera. Les premiers vers, annoncent directement le thème :

They’ll laugh as they watch us fall
The lucky don’t care at all
No chance for fate
It’s unnatural selection I want the truth

J’aime cette chanson parce que tout l’album est représenté dans ces lignes, d’abord la critique de la société pyramidale, avec les “lucky” qui regarderont tomber les moins lucky en riant, puis l’introduction du conspirationnisme avec la sélection non naturelle, l’absence de chance pour le destin, et le “I want the truth” qui ajoute encore à l’idée de Bellamy : il veut qu’on lui dise enfin qui gouverne le monde. La chanson continue avec une introduction à la guitare, puis la description de la révolution :

And I’m hungry for some unrest
I wanna push it beyond a peaceful protest
I wanna speak in a language that they will understand
Dedication to a new age
This is the age of destruction and rampage
Another chance to erase and then repeat it again

Le chanteur est clair, il ne veut pas négocier, il ne veut pas manifester dans la non-violence, s’il doit y avoir du sang, il y en aura, et c’est ce qu’il sous-entend par “I wanna speak in a language that they will understand” : s’ils ne comprennent pas la gentillesse, alors il parlera par la violence. Le couplet finit par l’introduction d’une nouvelle ère : l’ère de la destruction, pour tout recommencer. Le refrain arrive

Counter balance this commotion
We’re not droplets in the ocean Ocean

Et c’est une phrase que j’adore, le “We’re not droplets in the ocean” : quand j’ai vu la vidéo SOS Bonheur de Timothée Hochet, j’ai pensé à cette chanson. Une goutte d’eau, dans l’océan, ce n’est rien. Mais un océan de gouttes d’eau, c’est grand. Et quoi de plus puissant qu’un océan ? On pourrait parler pendant des heures de cette chanson tant elle est belle est bien faite, mais je vais faire vite et éviter le second couplet qui se comprend assez facilement : il faut aussi lutter contre la religion (qui est considérée ici comme un “mind virus”) et Bellamy se présente comme un leader, un number one, qui incite les gens à venir. La chanson se termine avec le refrain, précédé par un pont ralenti (emblématique de The Resistance, on le retrouve aussi dans I Belong To You, bien qu’il soit là bas un peu différent). Dans ce pont, le protagoniste s’adresse à une personne, qui pourrait être n’importe qui, qui est en train de se faire “reconvertir” à la paix par les puissants, les lucky : “they’ll still make you believe / they are the special ones”, puis par “Injustice is the norm / you won’t be the force / and you know that you won’t be the last” : cette personne aussi a été reconvertie, et ce n’est qu’une parmi tant d’autres.

3. Exogenesis Symphony

Partie 1 : Overture

Passons à autre chose, une chanson qu’on ne peut pas éviter lorsque l’on parle de The Resistance : “Exogenesis Symphony”. Matthew Bellamy en parle comme quelque chose de nouveau, de différent, de quelque chose qu’il aurait faire voulu sur un album précédent mais qu’il n’a pas réussi à faire, parce que cela ne correspondait pas avec le reste. Inspirée fortement du classique (Rachmaninov, Richard Strauss, Chopin) dans le style, “Exogenesis Symphony” est aussi influencée par… Pink Floyd. Ce qui est bien là-dedans, c’est qu’on a un vrai travail musical et la chanson est jouée par un vrai orchestre symphonique, tout en gardant le style rock de Muse. La symphonie est divisée en trois parties, qui font au total près de quinze minutes à elles trois. On quitte ici le thème de la révolution pour se diriger vers un sujet bien actuel : l’environnement.

Aping my soul
You stole my overture
Trapped in god’s program
Oh I can’t escape
Who are we ?
Where are we ?
When are we ?
Why are we ?
Who are we ?
Where are we ?
Why, why, why ?
I can’t forgive you
And I can’t forget
Who are we ?
Where are we ?
When are we ?
Why are we in here ?

Dans la partie I, appelée Overture, on entend un homme s’adresser au public. On ne sait pas qui il est, on se dit donc que c’est quelqu’un de tout à fait normal. Dans cette première partie, il accuse violemment ses ancêtres et les industriels d’avoir volé son overture, son avenir en quelque sorte. S’ensuit des questions existentielles sur l’humain : “qui sommes-nous ?”, “pourquoi sommes-nous ?”, “où sommes-nous ?”. D’ailleurs j’avais jamais compris qu’il y avait des paroles tant la voix de Bellamy est… spéciale dans cette partie. Difficile de dire plus sur cette partie, je ne vais pas vous parler de la musique, elle parle d’elle même : elle est magnifique et donne vraiment un aspect plus de symphonie que de morceau rock classique. Et c’est bien.

Partie 2 : Cross-Pollination

Rise above the crowds
And wade through toxic clouds
Breach the outer sphere
The edge of all our fears
Rest with you
We are counting on you
It’s up to you
Spread, our codes to the stars
You must rescue us all
Spread our codes to the stars
You must rescue us all
Tell us, tell us your final wish ?
Now we know you can never return
Tell us, tell us your final wish ?
We will tell it to the world

La deuxième partie, Cross Polination, se place dans le point de vue d’un autre personnage. En effet, la Terre, trop poluée, doit être abandonnée. La “polination croisée” comme elle est appelée, est le fait de pouvoir perpétuer l’être humain ailleurs que sur Terre. C’est donc pour ça que quelques hommes et femmes ont été choisis pour partir, pour errer à jamais dans l’espace jusqu’à trouver un endroit où habiter, où recommencer. On assiste donc au décollage de ce qui les emmenera loin dans l’espace, et aux derniers mots de ceux restant sur Terre, dans un dernier discours solennel : “The edge of all our fears / rest with you / we are counting on you / it’s up to you”, autrement dit, “on compte sur vous pour trouver un endroit pour pas qu’on s’éteigne.” Le second couplet se compose d’abord d’une partie qu’on pourrait qualifier de description d’objectif : “Spread our codes to the stars / you must rescue us all”, ces privilégiés, sélectionnés pour survivre et trouver ailleurs, doivent retranscrire la civilisation humaine ailleurs dans l’espace (d’où les codes), et ainsi sauver la race humaine, donc indirectement tous les sauver. Puis, on leur explique qu’ils ne pourront jamais revenir (“Now we now, you could never return”), et on leur demande donc leurs derniers voeux, qui seront transmis au monde entier.

Partie 3 : Redemption

Let’s start over again
Why can’t we start it over again
Just let us start it over again
And we’ll be good
This time we’ll get it, we’ll get it right
It’s our last chance to forgive ourselves

La dernière partie, nommée “Redemption”, se place dans la vision d’un astronaute parti trouver une autre planète. C’est une sorte de prière : l’homme s’adresse à un Dieu, à la Nature, lui même ne sait pas vraiment à qui. Il déclare “Let’s start over again”, “Just let us start over again”. L’intérêt de cette dernière partie est qu’elle appelle un effet de cycle dans la chanson : “And we’ll be good”, “This time we’ll get it, get it right”. Cette fois-ci, la race humaine saura éviter les erreurs qu’elle a pu faire dans le passé, cette fois ils ont compris, sachant que si ce voeux est exaucé, rien ne changera, il se repassera la même chose : le début, puis l’industrialisation excessive, l’excès de pollution, la fin, et de nouveau cette prière. La dernière phrase de la chanson “It’s our last chance to forgive us”, est un appel à ses congénaires. Mais il y a ici un double-sens : plus qu’un appel aux personnages de la chanson, c’est un appel à tout son public que Matthew émet : dans la symphonie, il est trop tard, on ne peut plus rien faire pour la race humaine (il est évident que les gens envoyés dans l’espace représentent un espoir plus que faible). En appelant son public à l’écologie, Bellamy montre qu’il n’est pas trop tard, qu’il est encore temps de nous pardonner nos erreurs que nous avons pu commettre dans le passé, mais que l’on est au bord de la fin, et que c’est notre dernière chance de faire basculer la tendance. Pour conclure sur cette chanson en trois parties, je dirais que c’est sans hésiter l’un de mes morceaux préférés (et pas seulement de Muse), pour son engagement, mais aussi parce que la musique qui l’accompagne est à la fois variée et d’une qualité implacable, puisque l’on entend  tout un orchestre symphonique capable de jouer un morceau rock, et la voix de Bellamy bien placée, comme flottant sur la musique.

Pour finir et conclure sur cet album, je dirais sans hésiter que c’est mon préféré de Muse (suivi de près par Black Holes & Revelations) : les paroles sont magnifiques, le tout est engagé et les deux chansons d’amour dont je n’ai pas parlé sont également excellentes. Il n’y a pas un seul défaut sur cet album, et c’est ce que je trouve parfait en lui. Si vous voulez l’écouter, vous pouvez vous rendre ci-dessous

FreeMusicZilla : télécharger facilement de la musique et des vidéos

samedi 29 mars 2014 à 12:09

Mise à jour du 01/07/2015 : Grooveshark ayant fermé, cette solution ainsi que la solution alternative proposée juste en-dessous de cette note ne sont plus utilisables. Tant pis, il faudra trouver un autre moyen :(

Note : FreeMusicZilla semble ne plus fonctionner… Je vous propose cette excellente alternative : SciLor’s Grooveshark Downloader. C’est gratuit et facile à utiliser. En cas de question, n’hésitez pas à me contacter.

Est ce que vous avez déjà voulu télécharger de la musique facilement ? Oui, qui n’a jamais voulu faire ça ? Eh bien j’ai votre solution.

Je vous présente aujourd’hui un programme assez simple d’utilisation et dont le principe est assez facile à comprendre (le principe hein, la réalisation doit être plus compliquée…). Lorsque vous regardez une vidéo sur YouTube ou écoutez une chanson sur Grooveshark, le fichier que vous utilisez (la vidéo ou la chanson) est mise en cache sur le disque dur. Bien entendu, vous ne pouvez pas accéder à ce fichier. Free Music Zila va, lui, le récupérer et vous le mettre gentiment dans un dossier. C’est facile à utiliser, et c’est rapide. Par contre ça demande une petite explication.

Avant tout, je vous serais gré de télécharger l’archive ci-dessous :

FreeMusicZilla

Pourquoi une archive ? C’est simple : je ne fais pas vraiment confiance à l’installateur, c’est fait par des gens qui sont présents sur des sites douteux et ont pas hésité à m’installer un logiciel en plus de FreeMusicZilla alors que je n’avais rien demandé, du coup vous voyez j’ai pas trop confiance. Alors que là vous avez directement les fichiers.

Pour commencer, ouvrez tout simplement FMZilla.exe.

FMZilla1

Commencez par vous rendre dans Tools > Preferences. Vous pouvez, en cliquant sur Browser, changer la destination des fichiers téléchargés (par défaut C:\downloads, je vous conseille de changer…).

FMZilla2

Mais ce n’est pas le plus important. Rendez-vous dans le troisième onglet (Monitoring), et cochez les navigateurs que vous utilisez. Attention : si vous utilisez Google Chrome, cochez la case Custom et cliquez sur Browser. Sélectionnez ensuite le fichier Chrome.exe, situé dans C:\Program Files (x86)\Google\Chrome\Application (si vous avez un ordinateur 32bits, C:\Program Files\Google\Chrome\Application).

FMZilla3

Fermez ensuite FreeMusicZilla et relancez-le. Je vais vous expliquer maintenant comment télécharger de la musique. Personnellement j’utilise Grooveshark puisqu’il a une bibliothèque très étendue. (note : il faut ouvrir FreeMusicZilla avant de se rendre sur Grooveshark, si vous l’avez lancé après, fermez l’onglet et ouvrez-en un autre). Trouvez la chanson que vous voulez télécharger et jouez la dans Grooveshark.

FMZilla4

Lorsque vous jouez une chanson (il suffit pour cela de cliquer sur la pochette d’album), un élément va s’ajouter à la liste de FreeMusicZilla. (Remarque : si ce n’est pas le cas, vérifiez les paramètres de Monitoring ou changez de navigateur). Il suffit de cliquer dessus pour changer son nom. Par exemple, puisque ma chanson s’appelle “Map of the Problematique”, je peux l’appeler “MapOfTheProblematique.mp3″. Attention à deux choses tout de même : vous n’avez pas le droit de mettre d’espaces dans le nom de fichier, de plus n’oubliez pas d’ajouter “.mp3″ à la fin du nom, autrement vous ne pourrez pas lire votre morceau ! Autre chose importante : lorsque vous allez télécharger votre chanson, vous téléchargerez un fichier MP3 souvent riche en informations, autant vous dire que le nom que vous mettrez importera peu dans la plupart des cas, puisque le plus souvent le Tag ID3 sera déjà rempli avec le titre.

Une fois le problème du nom réglé, cochez à la case à gauche du nom, puis cliquez sur le bouton Download. Le fichier sera téléchargé sur votre disque dans le dossier que vous avez choisi au début dans les préférences. Pour l’ouvrir, cliquez simplement sur le lien situé à gauche du bouton Download.

Notes importantes :

[Review LEGO] TIE Fighter (9492)

dimanche 23 février 2014 à 09:26

Oui, alors, avant toute chose, ne vous dites pas que je fais un article random parce que j’en ai pas écrit depuis des semaines. Non, en fait, j’ai acheté (et gagné aussi) pas mal de LEGO récemment et je me suis dit que ça pouvait être un contenu intéressant pour le blog. Vous allez donc avoir une série de reviews dans les semaines à venir de différents sets Star Wars que j’ai reçus par la Poste.

Et aujourd’hui nous parlons du… TIE Fighter (mouais, enfin c’est écrit dans le titre donc le sujet était déjà un peu spoilé, mais bon…) que j’ai reçu il y a une semaine environ et que je n’ai monté que hier. Pour commencer, parlons des infos de base :

Référence : 9492
Nom : TIE Fighter
Année de sortie : 2012
Nombre de pièces : 413
Nombre de minifigs : 4
Prix : environ 40-50€ à sa sortie

Quand j’ai reçu ce TIE Fighter, j’étais assez content. Je veux dire, c’est un vaisseau assez emblématique (bien que très peu aérodynamique, mais bon on s’en fout puisqu’il n’y a pas d’air dans l’espace) de la trilogie originale que LEGO avait déjà tenté de réaliser il y a quelques années et ça avait donné ça :

Ancien TIE Fighter

Ouais, comparé au nouveau c’est pas super super. D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi LEGO avait une obsession pour le bleu dans ses sets TIE alors que partout dans le film on ne voit que du gris et du noir. En fait, la réponse est simple, c’est qu’ils sont bleus dans l’épisode V et qu’apparemment il n’avaient que celui là le jour où ils ont fait ces sets. Pour en revenir à l’ancien TIE Fighter, faut quand même avouer qu’il était petit (niveau rapport à la figurine, c’était bien plus loin du film que le nouveau) et aussi le mettre sur ce genre de poteau… ça fait bizarre quand on sait qu’il est censé être envoyé sur des rails (en théorie, après j’ai jamais vu ça que ce soit sur une maquette ou dans un jeu). Passons à celui que j’ai reçu.

D’abord, avant tout, qu’est ce qu’un TIE Fighter ? Bah un TIE Fighter, si vous voulez faire simple, c’est le vaisseau fait en masse par l’Empire pour se battre dans l’espace près des bases (donc pas sur de grandes distances). Si on s’en rapporte à ce que dit Wikipédia, on apprend qu’il n’a ni boucliers, ni hyperespace et que donc c’est pas un très bon vaisseau. Mais comme on a des millions de clones et des millions de crédit, qu’est ce que ça peut nous faire d’en perdre deux cent ? Rien. Alors on fait des vaisseaux pas trop résistants à bas coûts où on envoie les clones se faire massacrer. On notera aussi qu’un TIE Fighter, ça n’a pas de droïde astromech et donc que ça se répare pas en vol. Autre chose importante : ces “ailes” ne sont pas là pour décorer, il s’agit en fait de panneaux solaires destinés à alimenter le double moteur à ions de l’appareil (d’où le nom TIE : Twin Ion Engine). Dernier petit point, j’en viens même à me demander s’ils sont faits pour rentrer à la base : décoller avec des rails, d’accord ; aterrir en se posant dessus c’est déjà sensiblement plus difficile. Le TIE Fighter est donc LE vaisseau lambda de l’Empire pour les batailles spaciales.

TIE Fighter

Passons à la version LEGO. Et commençons avec ce que l’on monte toujours en premier dans un set LEGO : les minifigs. Elles sont au nombre de quatre et là j’avoue que je suis déjà comblé : non seulement on a un pilote   de belle qualité (nouveau casque super bien fait) avec une tête imprimée en dessous (oui, parce qu’avant les clones avant une tête noire) mais en plus on a un droïde Astromech noir qui rend super bien (mais qui va pas dans le vaisseau, comme je l’ai dit plus haut), un officier impérial de l’Etoile Noire et un soldat de l’Etoile Noire avec un blaster (z’ont pas été très généreux là-dessus) du genre de ceux qui allument le laser à détruire les planètes. Selon moi, le bundle de minifigs est super pour un set à ce prix et il vaut le coup déjà rien que pour ça.

Officier Artilleur Artilleur 2 Astromech 2

Et en ce qui concerne le vaisseau en lui-même ? Encore une fois, c’est parfait. Bien que pas tellement plus grand que la première édition (pour la taille des ailes), on a cette impression de vaisseau imposant et d’ailes très réussies (surtout comparées à celles de la première édition). On oublie le bleu, avant tout, pour passer à un gris très classe et on oublie aussi les “grilles” pour passer à des sortes de tiges pour faire les rayons. Le tour de l’aile est franchement super bien réalisé (ça évite l’aspect “brut de plaque” qu’on avait sur l’ancien) qui contraste avec le noir et le centre de celle-ci est aussi très bon puisqu’on reçoit une véritable pièce sérigraphiée (méthode oubliée chez LEGO pourtant, apparemment) avec des paires de jumelles pour mettre à côté. Ouais, pourquoi pas. Le seul défaut des ailes est qu’elles sont un peu fines (enfin c’est l’impression qu’elles donnent) et que donc appuyer sur certaines pièces les fait s’enfoncer vers l’intérieur. De plus, le raccordement avec le poste de pilotage (comme sur les anciens TIE) est fait avec des pièces Technic encastrées dans des pièces classiques, ce qui donne du jeu et donc, si on met sa main sur le cockpit lorsque le vaisseau est posé, et qu’on la fait bouger de droite à gauche, on voit que le vaisseau vacille un peu. Quelques photos des ailes :

Aile

Aile 2

Aile 3Passons au cockpit. Première chose que l’on remarque pendant le montage c’est qu’il a sensiblement grossi par rapport aux anciennes versions. En effet, sur mon Intercepteur TIE, la pièce à l’arrière du cockpit est une pièce ronde (genre parabole) de diamètre quatre tenons (pour les non-initiés, un tenon est le nom qu’on donne à un petit picot sur les pièces de LEGO qui sert à les fixer les unes aux autres), alors que sur celui-ci il s’agit d’une parabole de six tenons sur laquelle vient se poser une de quatre puis une de deux. Le cockpit est spacieux, rien à dire là dessus, et le clone rentre sans peine. A droite et à gauche du cockpit, sur ce qui sert à tenir les ailes, on observe un véritable changement : on passe d’une structure en “pièce de toit” sur brique sur “pièce de toit inversée” à une structure bien plus complexe et jolie, avec des renflements sur l’avant qui rendent bien en dark gray et en light gray. Une vraie réussite. Autre point que l’on appréciera : le cockpit s’ouvre en deux parties. La liaison pivot crantée s’effectue à l’arrière pour lever le “toit” puis en une deuxième fois pour lever l’avant, qui n’est plus la même pièce que sur les anciens modèles mais bien une nouvelle pièce ronde sérigraphiée, un peu moins réussie selon moi car trop sphérique.

Cockpit

La liaison entre le centre et les ailes est bien meilleure qu’avant, même s’il y a encore un peu de jeu, et je pense que niveau solidité ça tiendra bien en jeu. Le montage est un peu répétitif (très, même, à cause des deux ailes exactement identiques) mais au final assez intéressant, sans être trop long (je pense que j’ai mis une heure grand maximum).

Liaison Aile

Pour ce qui est de la jouabilité à mon avis, c’est parfait. Je ne vais pas énormément jouer avec mais le set semble très solide et la prise en main par le cockpit est vraiment très agréable, on peut faire des figures facilement. Et je crois qu’on a fait le tour du proprié… Ah, si. Il faut que je vous parle de quelque chose. Il y a quelques années, LEGO a inventé un truc qu’il y a depuis sur tous ses modèles Star Wars (ou presque, en tout cas sur tous les vaisseaux) : les flick-missiles. J’aimerais des explications. Les flick-missiles, en fait, c’est des petites pièces (constitués d’une pièce translucide et d’une pièce technique) qui se mettent dans des trous techniques et qu’on est censé éjecter avec le doigt mais… soit ça part pas, soit ça part à deux centimètres, soit dans le cas où tout se passe bien il est impossible de viser quoi que ce soit. Et ne me dites pas qu’on est censé les guider nous même puisque dans la notice il y a ce petit logo que j’aime tant :

Logo Flick

En fait, le pire c’est qu’à part ça, le vaisseau n’a aucun canon. Normalement les lasers sont situés sous la cabine mais à la place il y a les missiles dont on aurait pu se passer.

Flick

Bref, même si on finit sur un point négatif, je pense que ce set, vu son prix, est un indispensable dans un collection LEGO puisqu’il est grand, emblématique, fourni avec pas mal de minifigs et avec un color-scheme bien conçu puisqu’il reprend celui du film. Passons aux notes :

Critère Note Remarques
 Pièces 7/10 Pas mal de plaques et de pièces intéressantes et nouvelles (cockpit, sérigraphie des ailes)
 Construction 8/10 Construction pas trop longue mais un peu répétitive
 Jouabilité 10/10 Parfait pour les figures, structure solide, plein de minifigs
 Minifigs 9/10 Un nouveau pilote, un chouette soldat et un officier sympa, avec un droïde en tête “pot de fleurs”, rien à dire c’est super
 Général 9/10 Un set grand dans la lignée des Star Wars récents, un prix modéré, des minifigs sympa, une jouabilité à toute épreuve et surtout un vaisseau super connu. LEGO a fait du bon boulot