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Faire de votre Raspberry Pi un point d’accès WiFi, oui c’est faisable.

mercredi 4 décembre 2013 à 08:48

Lorsque j’ai acheté mon Raspberry Pi, j’avais plusieurs projets pour lui, le premier étant d’en faire un hotspot WiFi puisque ma box n’émet pas assez fort pour aller jusque dans ma chambre et que bien que je possède de l’Ethernet jusqu’à mon ordinateur (avec un magnifique fil qui passe sous le toit ^^), mon iPod, mon téléphone et ma tablette ne possèdent pas de port Ethernet (You don’t say ?!). J’ai donc cherché sur plusieurs sites des tutoriels pour faire un point d’accès, mais aucun n’a fonctionné entièrement, pas même celui d’Adafruit, qui m’avait vendu le dongle WiFi et qui me promettait que le tutoriel fonctionnait pour tous ses produits… Peut être un problème de configuration relatif à la version des logiciels utilisés, aucune idée, mais le fait est que j’ai finalement réussi à faire ce que je souhaits initialement. Le truc c’est que ça m’a pris une semaine avec en plus un certain nombre de réinstallations de Raspbian. Alors… on y va ?

Nettoyage du système et prérequis

Note importante : dans ce tutoriel, j’utilise un plug-in WordPress pour colorer le code, cependant celui-ci présente un bug avec les esperluettes (ou “et commerciaux”). A chaque fois que vous verrez écrit

&

transformez ça en &.

Cette étape n’est utile que pour les gens qui auraient déjà essayé de configurer un hotspot WiFi sur leur Raspberry Pi. Si possible (genre si vous n’avez pas des tas de données sur votre Pi), vous pouvez aussi le faire, ça fait toujours du bien de partir d’un système propre. Comme précisé dans la phrase en italique, si vous le pouvez, réinstaller Raspbian. Ca ne prend pas beaucoup de temps et ça vous permettra de commencer la configuration d’un système entièrement propre. Comme les logiciels utilisés ont tendance à être pointilleux sur la configuration, mieux vaut prévenir que guérir.

Vous aurez besoin de :

Quelques conseils :

N’utilisez pas directement votre Raspberry Pi pour modifier les fichiers et entrer les commandes (cela permet d’éviter un certain nombre d’erreurs, de pertes de temps et de fautes de frappe). Si mon raisonnement est juste, votre Pi est relié à Internet et aussi à votre réseau local, téléchargez donc PuTTY si vous ne l’avez pas encore. Une fois téléchargé, lancez-le et configurez le de cette manière :
– Entrez pi@<ip> dans Host Name (or IP address), vous pouvez obtenir votre IP en utilisant ifconfig directement dans la console du Raspberry.
– Entrez un nom sous Saved Sessions, puis cliquez sur Save. Une fois que l’entrée a été ajoutée à la liste, vous pouvez directement double-cliquer dessus.
PuTTY Config

Sécurité Putty
A ce moment là, cliquez sur Oui (vous faites confiance à votre Raspberry Pi). Une fois votre mot de passe entré, vous avez votre console Linux depuis votre PC, mais surtout vous pouvez faire du copier-coller.

Installation des logiciels nécessaires

Pour faire fonctionner notre réseau WiFi, nous aurons besoin de plusieurs choses qui ne sont pas installées par défaut sur Raspbian (ni sur Linux d’ailleurs) :

Nous devrons ensuite télécharger une version alternative de hostapd (pour notre dongle) puis configurer la translation d’adresse IP pour pouvoir accéder à Internet depuis le réseau sans-fil (notez que si vous voulez juste faire un réseau WiFi, pour jouer avec des amis par exemple, vous pouvez ne pas mettre Internet, mais ça ne coûte pas grand chose de le mettre). Pour ce faire, entrez les commandes suivantes directement dans la console :

sudo apt-get update
sudo apt-get install hostapd
sudo apt-get install dnsmasq

 Mais c’est trop vite oublier que notre dongle n’est pas supporté par défaut… Heureusement j’ai la solution pour vous. Adafruit nous propose (et ce n’est pas le seul) une version modifiée de hostapd qui utilise un autre pilote qui fonctionne. Depuis une récente version de RaspBian (début 2014), ce fichier n’est plus valide. J’ai mis à jour les commandes qui utilisent maintenant un nouveau pilote, elles ont fonctionné pour moi. Pour l’installer, rentrez simplement ces commandes :

cd ~/ &amp;&amp; mkdir tmp &amp;&amp; cd tmp
sudo wget http://thomaskowalski.net/fichiers/RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911.zip
sudo unzip RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911.zip
cd RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911
cd wpa_supplicant_hostapd
sudo tar -xvf wpa_supplicant_hostapd-0.8_rtw_r7475.20130812.tar.gz
cd wpa_supplicant_hostapd-0.8_rtw_r7475.20130812
cd hostapd
sudo make
sudo make install
sudo mv hostapd /usr/sbin/hostapd
sudo chown root.root /usr/sbin/hostapd
sudo chmod 755 /usr/sbin/hostapd
cd ~/ &amp;&amp; rmdir tmp

 Nous allons maintenant configurer hostapd. Pour ce faire, entrez la commande suivante :

sudo nano /etc/hostapd/hostapd.conf

Un éditeur de fichier texte, baptisé nano va s’ouvrir afin de vous permettre d’éditer la configuration. Voici un bon fichier de configuration :

interface=wlan0
driver=rtl871xdrv
ssid=&lt;Votre_Nom_De_Reseau&gt;
hw_mode=g
channel=6
macaddr_acl=0
auth_algs=1
ignore_broadcast_ssid=0
wpa=3
wpa_passphrase=&lt;Votre_Mot_De_Passe&gt;
wpa_key_mgmt=WPA-PSK
wpa_pairwise=TKIP
rsn_pairwise=CCMP

Remplacez bien sûr <Votre_Nom_De_Reseau> et <Votre_Mot_De_Passe> par les valeurs correspondantes (mettez toutefois un mot de passe plus long que six caractères). Nous allons maintenant modifier vos interfaces réseau pour que vous puissiez avoir une IP fixe en WiFi… Entrez

sudo nano /etc/network/interfaces

Et voilà l’éditeur de texte qui revient.

#Boucle locale :
auto lo

#Ethernet (en DHCP)
iface lo inet loopback
iface eth0 inet dhcp

#Paramètres par défaut du WiFi que l'on désactive en ajoutant des #
#allow-hotplug wlan0
#iface wlan0 inet manual
#wpa-roam /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
#iface default inet dhcp

#Notre configuration WiFi
auto wlan0
iface wlan0 inet static
adress 10.0.0.1
netmask 255.255.255.0

up iptables-restore &lt; /etc/iptables.ipv4.nat

Une fois le réseau créé, votre adresse IP dessus sera donc 10.0.0.1. Passons à la configuration de dnsmasq, celui qui s’occupe du DHCP (des adresses IP des clients). Entrez

sudo nano /etc/dnsmasq.conf

Vous aurez cette fois un énorme fichier. Laissez Ctrl+V appuyé pendant quelques temps et beaucoup de lignes défileront. Ces options sont avancées et nous ne nous y attarderons pas, nous nous contenterons d’ajouter quelques lignes à la fin du fichier :

# Interface réseau à utiliser (wlan0 par défaut)
interface=wlan0
# Adresses minimum et maximum du réseau et temps du bail
dhcp-range=10.0.0.3,10.0.0.20,12h
# DNS à envoyer aux clients. Ne changez pas ceci.
server=8.8.8.8
server=8.8.4.4
# Instruction qui empêchera le réseau de fonctionner si elle est absente (en tout cas pour moi)
dhcp-authoritative

Passons à la suite. Vous allez devoir configurer la translation d’adresse IP. C’est un peu barbare comme appellation, mais vous aurez juste quelques commandes à rentrer, rien de bien compliqué ne vous inquiétez pas.

sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=1
sudo sh -c "echo 1 &gt; /proc/sys/net/ipv4/ip_forward"
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE
sudo iptables -A FORWARD -i eth0 -o wlan0 -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
sudo iptables -A FORWARD -i wlan0 -o eth0 -j ACCEPT
sudo sh -c "iptables-save &gt; /etc/iptables.ipv4.nat"

Nous allons maintenant avoir besoin d’un fichier de lancement, sans lequel le réseau WiFi ne fonctionnera pas… Je vous propose celui-ci qui fonctionne à merveille avec moi (note : appelez-le “s”) :

#!/bin/bash
sudo cp /etc/hostapd/hostapd.conf /etc/hostapd.conf
sudo ifconfig wlan0 10.0.0.1
sudo service dnsmasq restart
sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=1
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE
sudo iptables -A FORWARD -i eth0 -o wlan0 -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
sudo iptables -A FORWARD -i wlan0 -o eth0 -j ACCEPT
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o ppp0 -j MASQUERADE
sudo hostapd /etc/hostapd.conf
sudo iptables -D POSTROUTING -t nat -o ppp0 -j MASQUERADE
sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=0
sudo service dnsmasq stop
sudo service hostapd stop
sudo service dnsmasq start
sudo service hostapd start

Je sais, il y a un certain nombre d’incohérences et de choses qui peuvent paraître inutiles mais sans ça ça ne fonctionne pas… Donc je vous laisse l’utiliser (mais ne modifiez rien, je vous promets que ça marche comme ça).

Pour lancer votre point d’accès, il vous suffit maintenant d’écrire dans la console sh s ou si vous ne l’avez pas appelé “s” (petit rebelle…), sh <votrenom>.

Lancer le hotspot au démarrage

Oui, ça peut paraître pas indispensable et pourtant croyez-moi, devoir aller ouvrir le SSH à chaque fois que l’on veut démarrer le hotspot, c’est pas pratique ! Comment est-ce qu’on fait alors ? C’est facile. Il vous suffit d’entrer la commande suivante pour éditer les crontabs :

sudo crontab -e

Ensuite, descendez tout en bas et ajoutez la ligne suivante :

@reboot sh /home/pi/s &amp;

Sachant que le /home/pi/s doit correspondre au chemin de votre script de lancement. (pour récupérer l’adresse du dossier où vous vous trouvez, utilisez pwd). Le & sert quant à lui à ne pas afficher les événements dans la console. Merci à Mysterystem pour l’astuce, puisque je moi je n’étais pas parvenu à le lancer au démarrage (j’avais essayé avec init.d)

Voilà, normalement tout fonctionne, et si tel n’est pas le cas, n’hésitez pas à me contacter de toutes les manières que vous voulez !

Utiliser un écran VGA avec votre Raspberry Pi

mercredi 4 décembre 2013 à 08:48

J’ai récemment voulu m’acheter un Raspberry Pi pour faire de l’électronique et aussi pour avoir un ordinateur qui soit graphique, pas cher et surtout sous Linux que je pourrais emporter à beaucoup d’endroits facilement et avec lequel je pourrais faire beaucoup de chose. Et puisque quelqu’un faisait une commande sur le magasin de Adafruit, le moment était rêvé. J’ai donc investi quelques euros dans mon Raspberry Pi et son équipement :

Oui, parce que je n’ai pas d’écran HDMI chez moi (mise à part ma télévision, mais bon c’est pas très pratique d’aller devant la télé qui est très souvent utilisée par d’autres pour faire de la programmation entre autres). Le truc, c’est que bien que mon Raspberry Pi fonctionne à merveille sur la télé, avec mon adaptateur VGA, sous Raspbian c’était quelque chose : écran tout à fait noir (mais pas éteint) et ceci ne changeait pas. J’étais en colère, j’avais peur que quelque chose que j’avais commandé des Etats-Unis ne fonctionnait pas et que je devrais l’y renvoyer pour la réparation… Heureusement ce n’était que mon fichier de configuration. Pour faire simple, lorsque je démarrais avec NOOBS (logiciel d’installation plus ou moins automatique de systèmes d’exploitation sur Raspberry Pi), l’écran était tout à fait utilisable et la résolution était parfaite. Le problème c’est qu’une fois rebooté, le Pi n’affichait rien ce qui était un peu problématique. Mais j’ai réussi à régler le problème après plusieurs heures de recherche, et je vous propose ma solution (mon écran est un Hyundai, il est fortement possible que la solution soit aussi valable pour vous si jamais vous rencontrez le même problème sur un écran d’une autre marque).

[Cliquez sur Lire la suite pour voir la solution]

I. En utilisant PuTTY

Si jamais vous connaissez l’adresse IP de votre Pi et que vous avez activé le SSH (donc par exemple si vous arrivez à l’avoir sur votre télé et que vous pouvez donc modifier et récupérer ces informations, vous pouvez utiliser cette méthode qui sera la plus simple) : téléchargez PuTTY et connectez-vous à votre Pi. Une fois cela fait, entrez la commande

sudo nano /etc/config.txt

Une fois l’éditeur apparu, il vous suffira de commenter toutes les lignes jusqu’à # NOOBS Auto-generated Settings:  en y ajoutant des # au début.

Ajoutez ensuite ceci avant le # NOOBS Auto-generated Settings: :

disable_overscan=0

hdmi_force_hotplug=1
hdmi_group=2
hdmi_drive=2
overscan_left=20
overscan_right=20
overscan_top=20
overscan_bottom=20

Vous pouvez maintenant redémarrer le Pi en entrant tout simplement

sudo reboot

II. En utilisant NOOBS

Il est aussi possible que vous ne puissiez pas vous connecter en SSH pour une raison ou pour une autre, heureusement la solution existe ! Vous aurez besoin de NOOBS (le système d’installation que vous avez sans doute utilisé puisque c’est le plus simple) et de vous brancher à votre écran VGA avec l’adaptateur. Si vous avez réussi à utiliser l’écran avec l’adaptateur et NOOBS lors de l’installation, alors cette astuce fonctionnera, sinon il est possible qu’il y ait un problème avec l’adaptateur.

Lors du démarrage, l’écran est censé s’allumer deux fois en noir (ou avec une framboise la première fois si vous avez de la chance). S’il s’allume deux fois en noir, il s’allume alors quelques secondes d’abord, puis perd le signal, puis se rallume et reste indéfiniment allumé en noir. Vous aurez besoin d’appuyer à plusieurs reprises et plus ou moins longtemps sur la touche Majuscule de votre clavier pendant cette première période. Normalement, si vous avez réussi, l’écran restera allumé en noir et ne perdra pas le signal. Félicitations, vous êtes dans NOOBS ! Oui, et ? L’écran est tout noir, on n’a rien réglé du tout me direz-vous. Appuyez sur la touche 2 de votre pavé numérique. L’écran va s’éteindre/perdre le signal. Rappuyez sur la touche 1 de votre pavé numérique, l’écran va de nouveau s’éteindre / perdre le signal et cette fois, NOOBS s’affichera. Cliquez sur “Raspbian” qui est censé être coché si jamais il est installé, puis cliquez sur le bouton Edit config. Une fenêtre va s’ouvrir. Une fois l’éditeur apparu, il vous suffira de commenter toutes les lignes jusqu’à # NOOBS Auto-generated Settings:  en y ajoutant des # au début.

Ajoutez ensuite ceci avant le # NOOBS Auto-generated Settings: :

disable_overscan=0

hdmi_force_hotplug=1
hdmi_group=2
hdmi_drive=2
overscan_left=20
overscan_right=20
overscan_top=20
overscan_bottom=20

Quittez l’éditeur en enregistrant puis cliquez sur le bouton Exit. Votre Pi va redémarrer et vous aurez cette fois la chance de voir des lignes en gris sur noir vous disant que votre Pi démarre.

Mais oui, c’est bien connu, Minecraft rend violent.

vendredi 4 octobre 2013 à 17:55

JV1

Sérieusement… qui n’est jamais allé tuer deux grands-mères dehors parce qu’un squelette l’avait tué et que ses trois diamants été tombés dans la lave ? Qui n’a jamais décapité un chien parce qu’un creeper avait détruit la moitié de sa maison. Qui n’a jamais brûlé sa (vraie) maison parce qu’il était déjà mort cinq minutes après le spawn ? Qui n’a jamais fait exploser un immeuble parce que ses panneaux solaires venaient de détruire tous ses fours électriques ? Ne déconnez pas, j’ai tout fait là dedans ! C’est clair que Minecraft est un jeu horriblement violent, donc les graphismes d’un réalisme sans pareil incitent les joueurs à reproduire leurs actes dans la vie réelle (oui même aller voler des diamants à la Tour de Londres pour faire une armure avec).

Jusqu’à maintenant, j’avais essayé de rester hors de ce débat sur les jeux-vidéo qui rendaient violents… Grand Theft Auto (et le cinq toujours plus), BattlefieldCrysis, FEZ et Super Meat Boy sont, après tout très connus pour leur caractère plus que douteux sur l’aspect éthique des choses… Parce que c’est vrai qu’être tueur à gages, défendre des riches, détruire des extra-terrestres, braquer des banques, tuer de la drogue et vendre des arabes c’est… comment dire ? Plutôt politiquement incorrect (quoi qu’aux Etats-Unis, pour le dernier… pourquoi pas). Et tout ça dans l’aspect le plus réaliste et le plus gore possible. S’il peut y avoir du sang qui gicle, qu’il y en ait ! S’il peut y avoir des têtes explosées en HD, qu’il y en ait ! Si on peut détailler les hitboxes pour avoir un gameplay détaillé pour tirer dans le bras, qu’on le fasse ! Si on peut voler des voitures, et faire exploser les hélicoptères et des policiers payés avec l’argent du gouvernement à l’intérieur, qu’on les vole et qu’on les explose ! Après, tout n’est-ce-pas là le principe de ces jeux ? Et si ça ne vous plaît pas vous avez qu’à aller voir ailleurs et jouer à… Minecraft par exemple.

En fait, ce qui m’a fait réagir face à ce débat, c’est quand j’ai lu cet article sur Hitek.fr. Oui, un garçon de neuf ans qui apporte une arme à l’école et qui bat sa mère, ça ne me dérange pas outre-mesure. Mais qu’on accuse Minecraft, là ça dépasse les bornes. Selon son père, le mec en question “souhaitait faire comme un personnage qu’il a découvert dans le jeu Minecraft”. Ouais. Non. Tuez cette personne. Oser accuser un jeu de ce type de la sorte est aussi ridicule que… dire que Call of Duty : Black Ops est un jeu de stratégie. Pour en revenir au sujet, le père voulait dire par là que l’enfant voulait tuer des zombies avec une arme à feu comme dans Minecraft… Oh c’est pas comme si ça existait pas dans ce jeu. D’ailleurs s’il veut faire comme dans Minecraft y’a les mines d’étain pour ça mais c’est pas autorisé en Amérique le travail des enfants.

Non, en fait ce qui me dérange vraiment dans ce genre d’accusations de la part des détracteurs des jeux-vidéo – qu’ils soient violents ou pas – c’est que pour commencer ils pensent que tout est de la faute de ce média. Tuer des gens sur une télé c’est inadmissible, mais c’est vrai qu’avoir accès à une arme à feu à neuf ans c’est tout à fait normal enfin ! Moi ça fait depuis que j’ai découvert Windows 98 que tous les matins je vais tuer un voisin à l’AWP (pour les incultes – oh ça va -, l’AWP est une arme ayant été commercialisée par Accuracy International et réputée notamment pour sa précision et sa puissance, ce n’est sans doute pas un hasard si ce fusil est interdit dans le monde entier sous peine d’être exécuté par l’ONU – en tout cas pour les particuliers, le GIGN c’est différent) et que je torture des poules avant de commencer ma journée ! Si ce garçon a pris un pistolet dans son sac (et dites vous bien que ça aurait pu être pire), ce n’est parce qu’il a joué à Minecraft – et pas non plus à GTA – avant. Non c’est parce qu’il en avait la possibilité. Un pistolet posé sur la table à manger ne peut qu’attirer l’attention mes chers américains, alors au lieu de donner des leçons aux autres pays, au lieu d’aller faire la guerre dans des pays déjà plus pauvres que le moindre sans-abri de chez vous, au lieu d’espionner le monde entier à son insu, abrogez les lois les plus ridicules de votre constitution.
Pour continuer, je crois que les groupes de personnes dénonçant – à tort – ces jeux n’ont pas saisi la dimension artistique du jeu-vidéo. Car au-délà de l’aspect marketing de la chose il y a des gens qui se rassemblent, des passionnés, des conférences, des équipes, de l’art mais aussi ce que l’on sait moins c’est que c’est en grande partie le jeu-vidéo – avec des technologies comme le CryENGINE – qui font avancer les techniques de 3D entre autres.

Le jeu-vidéo, qu’il soit violent ou pas, qu’il soit aussi con et nul que Candy Crush ou aussi imaginatif que FEZ ou aussi complexe qu’Antichamber est un art, un mouvement qui fait avancer la société, de gré ou de force. Vous ne seriez pas ce que vous êtes sans lui, arrêtez de vous battre contre un courant qui finira de toute façon par vous emporter.

Petite précision : cet article peut vous avoir fait penser que je trouve normal de donner à un enfant de huit ans GTA V pour son anniversaire. Le fait qu’il pleure parce qu’il l’a eu avant le reste de la planète ne me fait pas rire, non il me désolé, il me ferait presque pleurer tellement c’est enfant est un con, et ce déjà à son âge. Les parents aussi sont coupables. Si PEGI a fait une classification et a écrit en gros 18 sur fond rouge sur la boîte, qu’il a mis des pictogrammes DrogueSexe et Violence au dos de la boîte ce n’est pas pour décorer. C’est parce que c’est vrai. N’essayez pas d’accuser vos enfants d’un mal dont ils ne sont que très rarement la cause, c’est vous qui faites ce que votre fils sera plus tard, terroriste, prisonnier ou ingénieur. Ces jeux ne doivent pas être interdits, ils doivent seulement être limités, par la famille ou par le gouvernement (comme en Allemagne) si cette première n’en est pas capable.

Mais oui, c’est bien connu, Minecraft rend violent.

vendredi 4 octobre 2013 à 13:55

JV1

Sérieusement… qui n’est jamais allé tuer deux grands-mères dehors parce qu’un squelette l’avait tué et que ses trois diamants été tombés dans la lave ? Qui n’a jamais décapité un chien parce qu’un creeper avait détruit la moitié de sa maison. Qui n’a jamais brûlé sa (vraie) maison parce qu’il était déjà mort cinq minutes après le spawn ? Qui n’a jamais fait exploser un immeuble parce que ses panneaux solaires venaient de détruire tous ses fours électriques ? Ne déconnez pas, j’ai tout fait là dedans ! C’est clair que Minecraft est un jeu horriblement violent, donc les graphismes d’un réalisme sans pareil incitent les joueurs à reproduire leurs actes dans la vie réelle (oui même aller voler des diamants à la Tour de Londres pour faire une armure avec).

Jusqu’à maintenant, j’avais essayé de rester hors de ce débat sur les jeux-vidéo qui rendaient violents… Grand Theft Auto (et le cinq toujours plus), BattlefieldCrysis, FEZ et Super Meat Boy sont, après tout très connus pour leur caractère plus que douteux sur l’aspect éthique des choses… Parce que c’est vrai qu’être tueur à gages, défendre des riches, détruire des extra-terrestres, braquer des banques, tuer de la drogue et vendre des arabes c’est… comment dire ? Plutôt politiquement incorrect (quoi qu’aux Etats-Unis, pour le dernier… pourquoi pas). Et tout ça dans l’aspect le plus réaliste et le plus gore possible. S’il peut y avoir du sang qui gicle, qu’il y en ait ! S’il peut y avoir des têtes explosées en HD, qu’il y en ait ! Si on peut détailler les hitboxes pour avoir un gameplay détaillé pour tirer dans le bras, qu’on le fasse ! Si on peut voler des voitures, et faire exploser les hélicoptères et des policiers payés avec l’argent du gouvernement à l’intérieur, qu’on les vole et qu’on les explose ! Après, tout n’est-ce-pas là le principe de ces jeux ? Et si ça ne vous plaît pas vous avez qu’à aller voir ailleurs et jouer à… Minecraft par exemple.

En fait, ce qui m’a fait réagir face à ce débat, c’est quand j’ai lu cet article sur Hitek.fr. Oui, un garçon de neuf ans qui apporte une arme à l’école et qui bat sa mère, ça ne me dérange pas outre-mesure. Mais qu’on accuse Minecraft, là ça dépasse les bornes. Selon son père, le mec en question “souhaitait faire comme un personnage qu’il a découvert dans le jeu Minecraft”. Ouais. Non. Tuez cette personne. Oser accuser un jeu de ce type de la sorte est aussi ridicule que… dire que Call of Duty : Black Ops est un jeu de stratégie. Pour en revenir au sujet, le père voulait dire par là que l’enfant voulait tuer des zombies avec une arme à feu comme dans Minecraft… Oh c’est pas comme si ça existait pas dans ce jeu. D’ailleurs s’il veut faire comme dans Minecraft y’a les mines d’étain pour ça mais c’est pas autorisé en Amérique le travail des enfants.

Non, en fait ce qui me dérange vraiment dans ce genre d’accusations de la part des détracteurs des jeux-vidéo – qu’ils soient violents ou pas – c’est que pour commencer ils pensent que tout est de la faute de ce média. Tuer des gens sur une télé c’est inadmissible, mais c’est vrai qu’avoir accès à une arme à feu à neuf ans c’est tout à fait normal enfin ! Moi ça fait depuis que j’ai découvert Windows 98 que tous les matins je vais tuer un voisin à l’AWP (pour les incultes – oh ça va -, l’AWP est une arme ayant été commercialisée par Accuracy International et réputée notamment pour sa précision et sa puissance, ce n’est sans doute pas un hasard si ce fusil est interdit dans le monde entier sous peine d’être exécuté par l’ONU – en tout cas pour les particuliers, le GIGN c’est différent) et que je torture des poules avant de commencer ma journée ! Si ce garçon a pris un pistolet dans son sac (et dites vous bien que ça aurait pu être pire), ce n’est parce qu’il a joué à Minecraft – et pas non plus à GTA – avant. Non c’est parce qu’il en avait la possibilité. Un pistolet posé sur la table à manger ne peut qu’attirer l’attention mes chers américains, alors au lieu de donner des leçons aux autres pays, au lieu d’aller faire la guerre dans des pays déjà plus pauvres que le moindre sans-abri de chez vous, au lieu d’espionner le monde entier à son insu, abrogez les lois les plus ridicules de votre constitution.
Pour continuer, je crois que les groupes de personnes dénonçant – à tort – ces jeux n’ont pas saisi la dimension artistique du jeu-vidéo. Car au-délà de l’aspect marketing de la chose il y a des gens qui se rassemblent, des passionnés, des conférences, des équipes, de l’art mais aussi ce que l’on sait moins c’est que c’est en grande partie le jeu-vidéo – avec des technologies comme le CryENGINE – qui font avancer les techniques de 3D entre autres.

Le jeu-vidéo, qu’il soit violent ou pas, qu’il soit aussi con et nul que Candy Crush ou aussi imaginatif que FEZ ou aussi complexe qu’Antichamber est un art, un mouvement qui fait avancer la société, de gré ou de force. Vous ne seriez pas ce que vous êtes sans lui, arrêtez de vous battre contre un courant qui finira de toute façon par vous emporter.

Petite précision : cet article peut vous avoir fait penser que je trouve normal de donner à un enfant de huit ans GTA V pour son anniversaire. Le fait qu’il pleure parce qu’il l’a eu avant le reste de la planète ne me fait pas rire, non il me désolé, il me ferait presque pleurer tellement c’est enfant est un con, et ce déjà à son âge. Les parents aussi sont coupables. Si PEGI a fait une classification et a écrit en gros 18 sur fond rouge sur la boîte, qu’il a mis des pictogrammes DrogueSexe et Violence au dos de la boîte ce n’est pas pour décorer. C’est parce que c’est vrai. N’essayez pas d’accuser vos enfants d’un mal dont ils ne sont que très rarement la cause, c’est vous qui faites ce que votre fils sera plus tard, terroriste, prisonnier ou ingénieur. Ces jeux ne doivent pas être interdits, ils doivent seulement être limités, par la famille ou par le gouvernement (comme en Allemagne) si cette première n’en est pas capable.

Racine carrée : meilleure surprise musicale depuis au moins deux ans

vendredi 4 octobre 2013 à 10:00

Il y a trois ou, Stromae faisait danser la France et une partie de l’Europe sur le divorce, le décès et la créance. Il avait réussi à faire de sujets très sérieux une chanson entraînante et qui rentrait bien dans la tête grâce à “Alors on danse” son tube de l’époque. Je n’étais franchement pas fan, pas le moins du monde mais à posteriori il faut dire que ses paroles étaient pas si mauvaises.

stromae-racine-carrc3a9e

Il y a quelque mois, Stromae nous a sorti un album, intitulé Racine Carrée (en référence au titre “Bâtard” dans lequel le sujet n’a justement aucune racine), rencontrant ainsi un succès formidable (sans jeu de mots) avec notamment Papaoutai, chanson expliquant son incompréhension face à l’absence de son père décédé lors du génocide du Rwanda alors qu’il n’avait que quelques mois. Cet album, je l’ai découvert grâce à “Formidable” dont le clip a fait débat puisqu’il a été tourné en plein jour et en public avec un Stromae totalement saoul au milieu du public désorienté. Et Stromae a ainsi bien compris le sens du marketing, mais je dois dire que pourtant ce n’est pas du tout de la musique de ce genre là.

Stromae est, je suis sérieux, le seul artiste qui a réussi à me convaincre sur tout un album depuis James Blunt avec Some Kind Of Trouble il y a deux ans. Même avec des paroles engagés (“Bâtard” ou “Humain à l’eau” dont je ne suis pas fan), faisant parfois passer un message caché (“Tous les mêmes”) , racontant aussi son enfance et sa vision du monde, parlant parfois de sujets plutôt sombres (“Quand c’est”) et une chanson en featuring avec Orelsan et Maître Gims (qui est décidément doué pour les échecs de rimes et les paroles vides de sens et d’intérêt), l’artiste arrive à créer des airs entraînants dans un album à la pochette d’une merveilleuse simplicité contenant onze chansons (soit dix pour cents de plus que sur le premier album de Mika). Et croyez moi pour que j’aime un album au point d’en faire un article et d’en télécharger la totalité sur Grooveshark, il faut que ce soit bon.

Et ça l’est, je vous le conseille vivement, comme je vous aurais conseillé Some Kind of Trouble, qui contrairement au nouvel album était excellent (dites vous bien que quand un artiste axe sa pub sur une chanson qui ne vous semble pas très réussie, le reste de l’album risque d’être mauvais).

Si ça vous intéresse de l’écouter gratuitement – et légalement – cliquez sur ce lien.

Sinon, ça n’a pas trop de rapport mais je vous conseille de jeter un coup d’œil aux bandes originales des jeux Les Sims 3 ou du cinquième Elder Scrolls, Skyrim, si vous y avez joué cela vous rappellera de bons souvenirs, autrement il est fort probable que vous appréciiez tout de même, les deux compositeurs, Jeremy Soule et Steve Jabonsky étant selon moi des génies de styles différents mais quand même des génies).