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Lucy, un film un peu con. Non, en fait, pas qu’un peu.

dimanche 7 septembre 2014 à 17:57

Difficile de rater la sortie de Lucy dans les salles ces derniers temps, n’est-ce-pas ? Effectivement, on nous a, pendant tout l’été, assommé de publicités et d’affiches du nouveau chef d’oeuvre de Luc Besson, film franco-américain (cocorico), qui a au moins ça de bien (comprenez Luc Besson, pas qu’il n’aime pas la France, mais un film seulement français aux Etats Unis ne fait pas cinq minutes). Bref, devant l’euphorie et l’engouement généraux qui se sont produits, je sentais déjà le film qui fleurait bon le “oui c’est philosophiques dans le fond… non ? Mais si, si on vous le dit enfin ! Passez moi vos cinq euros en plus qu’on rembourse les effets spéciaux”. Mais heureusement, dans le but d’être le plus objectif possible, j’ai décidé de chasser de mon esprit ces idées réalistes subjectives du film, afin de le regarder et de pouvoir en profiter comme il se doit. Après tout, j’avais été agréablement surpris par Hunger Games, voyez-vous (sans dire que j’ai adoré, hein, faut pas déconner non plus), alors pourquoi un film non fait pour les ados de seize ans ne serait-il pas, lui aussi, une incroyable bonne surprise ? Bah la réponse est simple : parce qu’il n’a pas été fait pour des ados de seize ans.

Bref, arrêtons-là nos histoires pour nous attaquer à cet étron ce chef d’oeuvre du septième art que nous présente Luc Besson avec Scarlett Johansson en guest star. Attention, c’est plein de spoilers, faites gaffe.

Allons-y !, comme dirait David Tennant, voyons ça. Pour tout vous dire, ce qui m’a le plus donné envie de voir ce film, c’était ses critiques positives. Si vous voulez, j’aime rire des critiques élogieuses des “professionnels” pour le dernier Transformers, par exemple, dont je me demande toujours si c’est une blague ou un pot de vin. Ou un coup de vodka de trop, allez savoir. Là, quand j’ai vu Twitter s’affoler, Durendal pleurer (enfin, lui je l’ai découvert y’a environ une heure, d’ailleurs c’est voir à quel point ce “cinéphile” était bouleversé qui m’a donné envie d’écrire cet article là, maintenant), et la presse dire “ouais c’est pas un film juste pour l’action. Non, il y a une véritable portée philosophique derrière lui. C’est magnifique. et bla bla bla.” que je me suis dit qu’il était grand temps de réparer mon erreur : ne pas avoir Lucy. Bref, je prends le premier lien trouvé sur Zone Téléchargement et let’s goNon, pas de cinéma, y’avait plus de place (film philosophique … bla bla bla … magnifique … bla bla bla … Scarlet Johansson … bla bla bla).

Lucy C'est du génie

Voyez-vous, dès que j’ai vu ces deux tweets, j’ai eu la profond envie de répondre “t’inquiète, toi tu seras dans mon prochain article”.

Et cette fois, sur cette belle critique objective et courageuse, allons-y. Vraiment.

Le film commence avec un magnifique dialogue entre Lucy et son petit ami de la semaine (si. SI.), qui lui demande gentiment d’aller apporter une mallette contenant quelque chose que il sait pas ce que c’est à un gang dont le patron est très méchant en haut d’un hôtel de luxe de Taïpeï. Mmh. Déjà ça me semble pas une excellente idée pour un gang de s’installer dans le dernier étage d’un grand hôtel de Taïpeï, mais bon, j’y connais rien. Et c’est après dix minutes de ce débat basé sur “je veux pas y aller / mais si tu vas voir c’est cool” que le petit ami décide purement et simplement de menotter Lucy à la mallette, prétextant comme raison de ne pas la détacher que seul le patron de là haut a la clé. C’est con. Bref, elle y va (parce que, non, elle se dit pas que c’est suspect, qu’elle l’a mal choisi celui-là, et qu’elle trouvera bien une scie à métaux chez le Bricorama du coin), entre aussi discrètement possible dans l’hôtel (aussi discrètement qu’il est possible de le faire avec une mallette remplie d’un élément inconnu attaché au poignet) et demande monsieur Chang, ou Jang, aucune idée, à la réception. Ce dernier lui demande sans arrêt qui elle est, ne voulant pas lui répondre (ou trouvant que “Lucy” suffira comme identifiant), il arrive avec quelques hommes en colère dans le hall (oui, pas en colère à cause de Lucy, non, parce qu’on leur a dit d’arrêter leur partie de belote pour aller descendre un mec en bas). Parce que, oui, j’y viens, la première chose que les hommes font en arrivant là bas, c’est assassiner froidement le pauvre petit ami qui n’avait rien fait de mal à travers la vitre de l’hôtel sous les regards de quelques dizaines de personnes. Pas mal, pas mal. A partir de ce moment, on peut déjà deviner que monsieur Jang est un véritable génie du mal qui pense qu’éliminer les gens sous les regards des caméras c’est mieux que de le faire discrètement dans la chambre. Mais on n’est pas – vraiment – à ça près. Il emmène – tout aussi discrètement – Lucy dans sa chambre et lui explique (après une scène de “ouvre la boîte pour vérifier que c’est pas une bombe absolument palpitante et imprévisible”) qu’il a du travail pour elle. Alors qu’elle lui répond non, il préfère l’assommer pour lui expliquer que, lui, trouve que son offre est très alléchante. Et blanc. Ou noir. En tout cas, et plus rien du tout.

On retrouve Lucy quelques temps après sur un lit, dans un hôtel, en sous-vêtements (parce qu’il faut bien que Scarlett serve à quelque chose, ne nous voilons pas la face), mais surtout avec un gros bandage tout rouge sur le ventre. Comme les hommes de Jang sont super synchro et tout, ils ouvrent la porte pile quand elle se lève, et l’amènent dans la pièce principale où Jang lui explique son plan maléfique. Enfin, non, pas Jang en fait. L’associé anglophone de Jang. Qu’il n’a pas pensé à appeler avant pour faire l’interprète avant (c’est vrai que pour parler de choses aussi illégales qu’un trafic de drogue dangereuse, il est plus sûr d’appeler la réception pour la traduction. Oui. Vraiment). Décidément, il m’étonne de plus en plus. Je reprends : l’associé explique donc que ces quatre personnes ici présentes, en comptant Lucy, vont être chargées de jouer les mules pour le groupe mafieux, afin d’exporter la drogue dans quelques pays occidentaux (mais pas plus d’un sachet par pays hein). Et c’est un travail très bien payé : s’ils réussissent, il restent en vie, ainsi que leur famille. Autrement, l’histoire ne le dit pas. On leur donne donc leurs faux passeports et leurs billets d’avion pour les quelques états européens destinataires. Et zou.

Et là… surprise. Je suis peut-être totalement con. Mais c’est une des scènes les plus importantes du film, et c’est aussi l’une des plus incohérentes. On retrouve Lucy assise sur une chaise, dans un endroit que… on sait pas vraiment où c’est. Au cas où vous l’auriez oublié, celle-ci était censée prendre l’avion pour la France et être vidée de son colis arrivée là-bas par des copains de Jang. Mais elle n’est pas en France, et pas à l’aéroport, alors que justement on les y a amené en taxi. Là, deux hommes à l’air très sympathique lui expliquent qu’ils sont très intéressés par elle, et quand notre héroïne leur explique qu’elle a déjà un amoureux – même s’il est mort – et que donc elle n’a rien à faire de leurs avances, ils décident de la tabasser à coups de pieds. Soit. Alors expliquez-moi. Au langage, ça ressemble à du chinois. Logiquement, ils savent qui elle est, autrement comment l’auraient-ils récupérée ? Mais outre le fait qu’elle n’a rien à faire ici, ils ne se disent pas que donner des grands coups de pieds au colis qu’elle transporte n’est pas forcément une bonne idée ? Ils doivent n’utiliser que dix pour cents des dix pour cent de cerveau qu’ils ont… J’imagine. Et là, surprise. Alors que les deux messieurs s’éloignent, fâchés et boudeurs de la belle, le contenu du sachet qu’elle a dans le ventre se déverse dans celui-ci, déclenchant une bonne raison de mettre des effets spéciaux moches. Mais si, vous savez, le genre de choses qu’on pourrait voir dans une pub pour un médicament, genre tout l’intérieur de son corps et rouge, et on voit des particules le rendre bleu. Et ça dure. Encore. Et encore. Et après… enfin pendant… elle s’envole. ELLE S’ENVOLE. ELLE S’ENVOLE PUTAIN ?

Parenthèse.

En fait, on ne suit pas que Lucy, on suit également Nelson Mandela Gordon Morgan Freeman qui est, dans ce film, pas un président sud africain, mais un chercheur sur le cerveau humain et ses capacités. Comme j’ai la flemme de faire alterner les deux (et que mes souvenirs se troublent), je vais vous le faire simplement. Selon lui – enfin selon le scénariste – lorsqu’on utilise plus de dix pour cents de son cerveau, on ne devient pas que plus intelligent. Non, on développe des capacités surhumaines. Comme voler. Comme contrôler les autres. Comme contrôler les objets. Comme pouvoir créer de la matière, mais ça on y reviendra plus tard. Je veux bien que le film soit une fiction – et je dirais encore heureux que Luc Besson n’essaie pas de nous le faire passer pour un docu-fiction… – et que tout le monde sache maintenant que l’histoire des dix pour cents est fausse, mais il y a des limites. Et tout aussi l’humain puisse être, je doute qu’il puisse rivaliser, niveau force, avec les forces fondamentales. Dont fait partie indirectement la gravitation terrestre. Donc, non, Lucy, tu ne peux pas t’envoler.

Parenthèse fermante.

Bref, une fois que son tour de voltige et d’effets spéciaux kitsch est fini, elle retourne à ce qu’elle doit faire. Partir. Alors elle attend l’un des hommes qui avait justement envie de venir voir comment elle allait, et alors qu’il approche, elle utilise sa super force physique et mentale pour attirer une table à elle avec une gaine, ou un câble qui n’a rien à faire là, et écraser l’homme. Elle se détache immédiatement et prend le pistolet du monsieur. Elle tue tout le monde froidement, et prend un petit déjeuner (parce qu’on déconne pas avec ça). Attendez, je vous ai dit qu’elle s’est pris une balle dans l’épaule et qu’elle l’a retirée comme ça, avec ses doigts ? Non ? Bah maintenant, si. Une fois cela fait, elle sort, tue froidement encore une fois un chauffeur de taxi lui expliquant en anglais qu’il ne parle pas anglais, et prend le taxi de celui d’à côté qui s’est subitement découvert un don inné pour la langue de Shakespeare. La destination est l’hôpital. Why not. Là, tout le monde se dit qu’elle va aller leur demander gentiment de faire un truc pour le trou qu’elle a dans le corps. Bah non. Elle traverse la moitié de l’hôpital avec son pistolet, tue un malade en train d’être opéré sous prétexte que “de toute façon il était condamné”. Oui, elle lit dans les gens à distance. Donc… ok. Elle demande gentiment à un docteur à peine terrifié de lui enlever son sachet de drogue, ce qu’il fait, pendant qu’elle appelle sa maman. Passons ce dialogue qui la ferait plus passer pour une droguée que pour une génie (qui a dit “l’un n’empêche pas l’autre ? parce que dans ce cas, si.”), et concentrons nous sur le fait qu’ils font ça sans anesthésie. Ca doit être la capacité du cerveau à se contrôler. Et le trou dans l’épaule ? Mais non, ça va repousser enfin. D’accord. Elle sort de l’hôpital comme elle y était entré, et se dirige vers le QG de son nouveau pire ennemi.

Arrivé là bas, elle tue tout le monde (sans recharger, hein, pas une seule fois depuis son évasion, alors qu’elle a déjà pas mal de morts à son actif. Jamais), même à travers les murs (qui a dit “wallhack” ?), et arrive devant monsieur Jang, en train de se faire tatouer, ou masser par une jeune femme, le tout les yeux fermés. Ca tombe bien, se dit-elle, en demandant à la tatoueuse d’aller se cacher ou de fuir, ou les deux, pendant qu’elle la laisse s’occuper du cas du client. Elle sort donc silencieusement deux magnifiques couteaux de combat qu’elle a dû acheter à la droguerie en passant pour venir. Soit. Et elle les plantes dans la main du méchant. En lui demandant où vont les autres mules. Bien entendu, elle ne lui demande pas, non, elle lit dans ses pensées en faisant la connexion avec ses doigts, et voit non pas dans les pensées du chinois, mais bien dans les pensées des coéquipiers – sans doute morts à l’heure qu’il est – de celui-ci. De mieux en mieux. Et elle repart sans enlever les couteaux des mains, et surtout, le meilleur : sans tuer Jang. C’est vrai qu’arrêter là le massacre – du film, je veux dire – serait un peu comme ne mettre deux chansons sur un CD de Justin Bieber. C’est un bon début, mais pas assez.

Ensuite, elle rentre chez elle. Là, elle voit sa colocataire qui est en train de prendre une douche et ne se pose pas de question quand à la blouse d’hôpital et la tache rouge sur le tee-shirt. Ce serait trop simple. D’un coup d’oeil, Lucy remarque que son amie risque de mourir – et vite – si elle continue à vivre comme ça et lui propose de changer de façon de vivre, de boire moins, et toutes ces choses plus rigolotes que de vivre, j’imagine. Elle tape donc une ordonnance en chinois (oui, langue qu’elle vient d’apprendre entre l’hôpital et la maison), et prend le téléphone.

Et là, c’est le drame.

Je sais, on va me dire que c’est de la fiction, mais désolé, je ne peux pas. Elle appeler Gordon, non, merde, Morgan Freeman (aussi appelé professeur Norman, mais ce serait trop de noms différents pour le même personnage, ça vous embrouillerait), pour lui expliquer son cas. Il lui répond que toute son histoire de capacité du cerveau, de drogue et tout est bien intéressante mais que bon, il n’a pas que ça à faire, et puis… il ne la croit pas vraiment. Et là c’est vraiment le drame. Lucy apparaît sur la télé. Sur l’ordinateur. Et sans doute sur autre chose. Vous savez, ça peut paraître incroyable, mais j’ai eu honte en voyant cette scène. Petite question : comment ? COMMENT ? Ah, le cerveau. Oui. Mais comment le cerveau peut-il générer un flux d’image numérique d’un point de vue qui n’est même pas le sien, l’encoder et l’envoyer pile aux bons endroits et, en plus, d’allumer et d’éteindre les appareils qui sont sans doute à des milliers de kilomètres ? Si vous avez répondu “bah c’est pas possible.”, vous avez gagné. Félicitations. Si vous avez répondu “mais personne s’en rend compte, de ça”, comme Luc Besson, félicitations, vous êtes con. Même le plus attardé des STMG trisomique et autiste pourrait vous dire que ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible avec un circuit électrique, et donc encore moins avec un cerveau, aussi évolué soit-il. Mais du coup, Freeman la croit. Personnellement, j’aurais plutôt crié à la caméra cachée, mais lui il est assez con pour y croire (qui a dit “c’est parce qu’il est noir” ? Parce que c’est raciste. Et pas drôle.) et du coup la croit. Par contre il ne la croit pas quand elle lui dit qu’elle a lu l’intégralité de ses recherches (trois mille et des poussières). De un, généralement, si on a le temps de les écrire dans une vie, on a le temps de les lire. Et de deux, trois mille pages, c’est plus ou moins dix livres moyens. C’est loin d’être énorme. Mais finalement, avant de la quitter, le professeur lui recommande de faire “comme ce que chaque cellule qui n’a pas décidé d’être immortelle fait” : transmettre l’information. Et donc, Lucy décide de retrouver les autres mules pour récupérer leur drogue, la consommer, arriver à cent pour cents d’utilisation de son cerveau, et sauvegarder tout ça dans… dans une clé USB (mais on y reviendra plus tard).

Du coup, elle se rend à l’aéroport et appelle la police française. Pourquoi française étant donné que c’était elle seule qui était supposée aller en France ? Bonne question. Toujours est-il qu’elle appelle le capitaine Del Rio en France, et qu’elle lui dit qu’elle a besoin qu’il arrête des gens qui rentrent dans les quatre coins de l’Europe pour qu’elle puisse récupérer la drogue qu’ils transportent. Mmh.

  1. C’est pas du tout suspect, hein. Et pas du tout illégal non plus. Vraiment, demander à un flic d’arrêter des gens pour pouvoir récupérer leur drogue et surtout pour des expériences personnelles n’est pas forcément une idée brillante. Hein, ou alors c’est trop intelligent pour moi.
  2. Pour le convaincre de le faire, elle lui dit de prendre des notes sur le petit bout de papier derrière lui avec le stylo rouge posé sur son bureau. COMMENT ? COMMENT PEUT-ELLE SAVOIR CA ? Par télépathie ? Non, parce que je sais pas mais non, ce n’est pas possible. Déjà la télé c’était moyen, mais là carrément matérialiser une caméra à l’autre bout du monde et y accéder c’est carrément con.
  3. Elle lui envoie ensuite par e-mail les photos des passeports des gens à arrêter. Parce que, oui, elle avait les photos sous la main et que, oui, son cerveau a la 4G.

Del Rio Lucy

Voyez ici le capitaine Del Rio, qui a une belle tête de vainqueur.

Lucy continue donc sa folle aventure vers la France et prend l’avion. J’aurais pu fermer les yeux sur ce détail mais… non. Ca m’a choqué à un tel point que… non. A ce moment précis du film, on a le droit à une Lucy survoltée, qui pianote sur deux ordinateurs en même temps. Où qu’elle les a achetés ? Quand ? D’où elle a trouvé tout ce qu’elle traite comme information avant de décoller ? Personne ne dispose de ces précieuses réponses, mais toujours est-il qu’on a le droit à une boucle d’une animation de ses doigts qui tapent à vitesse régulière le clavier et le touchpad de deux ordinateurs portables en même temps (eh oui les gens des effets spéciaux, je vous ai vus, essayez pas de faire votre travail à moitié), et… Non. Non, parce qu’aucun ordinateur sur Terre n’a la capacité d’aller aussi vite qu’ils vont là. Parce que les écrans n’ont pas un temps de réaction aussi court. Parce que les claviers non plus. Parce que ce n’est pas non plus possible de lire deux choses (et encore moins d’écrire deux choses) en même temps, ce qu’elle fait allègrement (ceux qui diront “hémisphères droit et gauche”, je les tape. Vraiment). Mais bref, alors que son avion va atterrir (et qu’elle refuse d’arrêter son travail malgré les demandes insistantes du personnel de bord), surprise : elle se… dématérialise. Elle court donc aux toilettes sous les cris désespérés du personnel d’aviation et y reste pendant l’atterrissage. Perso, moi, je l’aurais laissée dans les toilettes tranquillement au lieu de lui crier dessus. Mais c’est eux qui voient. Elle prend donc un peu de drogue-bleue-magique et rebelote ! voici les effets spéciaux de l’intérieur de son corps qui reviennent. Sérieusement ? Mais malheureusement, elle s’évanouit dans les toilettes et se réveille finalement attachée à un lit à l’aéroport où l’attend – surprise – le capitaine Del Rio. Bon, à ce détail près que, à ma connaissance, il n’est pas possible d’ouvrir les toilettes d’un avion de l’extérieur. Mais si on commence à chipoter, hein… Pendant qu’elle dort (encore), on apprend qu’elle a été sédatifiée et qu’elle ne se réveillera pas avant des jours. En même temps, les autres mules se font arrêter partout en Europe et sont rapatriées en France par avion. Bah oui, voyager avec un ventre mal recousu et un sachet de truc bleu super dangereux dedans c’est tout de même rigolo, alors pourquoi pas quelques heures d’avion de plus ? Sans doute les chirurgiens étrangers ne sont-ils pas aussi compétents. Enfin, vu ce qui arrive ensuite, ils auraient mieux fait de rester là-bas. Mais qu’importe, encore une fois. Maintenant, un petit jeu surprise : que se passe-t-il ensuite ?

  1. On suit un autre personnage pendant quelques jours, le temps que Lucy reprenne conscience (mais pourquoi l’avoir droguée ? Franchement, pourquoi ?)
  2. Elle se réveille grâce à son super cerveau capable d’éliminer le sédatif.

Si vous avez répondu “un”, alors vous êtes un peu trop intelligent pour ce film (quelle ironie !), sinon, félicitations, vous êtes compatible, et je m’inquiète beaucoup pour vous. Du coup, puisqu’elle est toute réveillée – et sans doute très dangereuse, hein – toute la police lui tombe dessus, avec le brave capitaine au milieu. Et là, d’un coup de “doigt de Jedi”, elle fait tomber tout le monde par terre. Expliquez-moi d’où son cerveau peut contrôler les corps des autres ? Bref, elle demande innocemment au capitaine d’être bien galant et de lui donner toute la drogue des mules. Ça ressemble à :

– Je peux avoir la drogue pour mes expériences ?
– Non.
– SITEUPLE :c :c :c
– Ouké. On va la chercher à l’hôpital ?

‘Voyez, comme quoi, pas difficile d’obtenir ce qu’on veut (ou alors peut-être que le fait que ce soit Scarlett Johansson influence un peu les choses, allez savoir). Direction donc la voiture, et là, le cerveau de Lucy a fini d’installer la mise à jour, et elle peut maintenant… lire dans les ondes électromagnétiques. Non mais à ce niveau là, que ne fait-elle pas ? (qui a dit “le ménage” ? Parce que c’est sexiste. Et pas drôle). Et là, grâce à la force du destin (ou par l’action du Saint Esprit), elle déniche dans ce flot d’informations pile ce qu’elle voulait : une conversation de Jang qui est en Corée et qui veut se venger puisque Lucy a eu la mauvaise idée de détourner les mules.

Lucy qui lit les conversations téléphoniques

Voilà Lucy qui lit dans des traits bleus censés représenter les appels téléphoniques. Mmmh, je trouve ça bizarre personnellement.

Elle prend donc le volant (elle qui n’a pas le permis, sûrement son cerveau a-t-il trouvé un exemplaire du code de la route dans l’avion) et part en vitesse. Sauf qu’en plus d’attirer l’attention des chinois coréens, elle attire même les policiers. Et au lieu de leur dire que “vous inquiétez pas, mon cerveau a eu le permis cette nuit alors que j’étais dans l’avion”, elle décide qu’il est plus intelligent de se lancer dans une double course-poursuite et utilise donc les bornes routières pour mettre toutes les Peugeot hors service (c’est vrai que des renforts, contre une armée de chinois coréens, ce serait inutile). Qui a dit “attends, ça me rappelle un peu Watch_Dogs” ? Parce que moi aussi en fait. Mais à mon avis, Luc s’imagine que les gamers ne sont que des cons dans leur chambre qui ne sont pas assez intelligents (encore…) pour aller voir ses films…

Au même moment, les chinois coréens, qui sont tout de même très rapides, arrivent à l’hôpital armés d’une grande soif de vengeance (et de pistolets mitrailleurs, aussi). Ils tuent donc tout le monde (même les policiers allés chercher des kebabs), et récupèrent la drogue dans les mules. Petite parenthèse : je me demande pourquoi ils ne voulaient pas les tuer à l’origine, après avoir récupéré la drogue, puisque c’est si simple ? Je ne pense pas que ce soit par gentillesse, mais alors pourquoi ? Nos deux joyeux lurons arrivent, pendant que les hommes de main de Jang charcutent opèrent leurs mules. Leur chef leur demande donc de tuer tout le monde (enfin, tout le monde, c’est un bien grand mot, puisque, je vous le rappelle, Lucy a tué tous les hommes de la police qui étaient sur le coup, sauf Del Rio). Et là, elle pourrait faire comme avec les hommes de Del Rio, hein. Mais non. Ce serait trop court. Déjà que le film est pas long, ce serait bête de le rapetisser encore plus. Alors elle fait un mur invisible (comme pour les mimes, mais apparemment vrai dans notre cas) dans lequel rentre violemment le chef des méchants-pas-beaux. Voilà, trop simple de le faire tomber par terre. Et les hommes armées ? Elle les fait s’envoler. Bah oui, et pourquoi pas ?

Pourquoi pas ?

Ceci est destiné au scénariste du film. D’où tu trouves qu’on peut faire apparaître un mur transparent comme ça, grâce à ton cerveau ? Sûrement un truc avec les molécules d’air… Bah oui, c’est vrai, il fait -216°C dans cet hôpital (pour ceux qui n’auraient pas compris, c’est la température de fusion de l’air). Et puis d’où tu trouves qu’on peut faire s’envoler les gens ? D’où on peut inverser la gravité pour certaines personnes ? D’OU ON PEUT CONTRÔLER LA GRAVITE ? Ah oui, c’est vrai, on peut pas.

Du coup elle repart. Non, elle ne tue personne ? Mais à quoi bon, après tout ? Ce ne sont que des meurtriers qui n’ont qu’une envie : la tuer, elle ! Ah, l’intelligence supérieure, c’est trop compliqué pour moi. Mais alors qu’elle se dirige au centre de recherches (où est Norman, pas celui qui fait des vidéos, hein, le professeur), elle croise qui donc ? Jang, qui passait par là. Mais non, elle ne fait rien. Et lui non plus. Parce qu’elle ne le remarque pas. Vous y croyez ? Non, elle n’a pas pensé à lire dans ses pensées. Mais d’un autre côté elle n’a pas tout à fait tort puisque je vous rappelle qu’il était en Corée il y a encore dix minutes.

A ce niveau du film, je me dis que je préférerais encore devoir jouer toute ma vie à Counter-Strike avec des polonais, voire des russes, que de continuer. Mais ce serait con de pas vous décevoir jusqu’à la fin.

Finalement, après un peu de route, la joyeuse équipée arrive au “centre de recherches”. Certes, ça veut pas dire grand chose, mais Besson (ou du moins son scénariste) avait besoin d’un mot pas trop compliqué pour dire “endroit important et surtout hyper sensible avec des choses épiques qui peuvent arriver là-bas”. C’est chose faite. Notre Lucy parle donc pour la première fois en vrai au professeur Norman – qui a pour le coup rassemblé des copains chercheurs à lui. Par la suite, on se demandera vraiment à quoi ils servent. Mais pas pour le moment. Enfin, en fait, si, ils servent à quelque chose : ils sont un bon prétexte – enfin, au moins un d’entre eux – pour montrer encore une fois les incroyables pouvoirs de Lucy, qui arrive à remonter dans les souvenirs du bougre et voir que sa fille s’est fait écraser par un taxi. Par contre, pourquoi elle arrive à voir dans les yeux du taxi, et non pas dans ceux du chercheur (c’est pourtant ses souvenirs qu’elle utilise), l’histoire ne le dit pas. Trop intelligent pour moi, encore une fois.

Bref, Lucy explique son plan : réunir toute sa connaissance (qui est bien entendu la plus grande de l’histoire de l’humanité) dans un ordinateur. Vous comprenez maintenant pourquoi je vous parlais de clé USB. Mais comment arriver à ces cent pour cents ? Bah, c’est facile : ingérer toute la drogue. C’est vrai, elle a déjà sûrement étudié l’effet qu’aurait sur son corps une telle dose prise en une seule fois, suis-je bête. Et puis comment se fait-il que les chinois coréens aient préparé pile la bonne dose de drogue ? L’histoire ne le dit pas non plus. Pas grave, je suppose. Le hasard fait bien les choses, dira-t-on. Enfin, grâce à la merveilleuse intervention de Norman, on sait au moins quelque chose :

Lucy Tu Comprendras

Bah. Bien sûr. Attends… explique-moi comment tu sais tout ça ? Etant donné que tes recherches ont été jugées “rudimentaires” par la femme à qui tu parles, comment peux-tu imaginer avoir raison sur un sujet aussi compliqué et sur lequel on ne sait rien ? Tu abuses un peu là. Petite note : c’est une affiche du film, notez bien les mathématiques en fond qui n’ont absolument rien à voir, et qui semblent avoir été posées là juste pour le plaisir. Non, c’est pas un tableau. Oui, les écritures flottent dans les airs. 

Mais malheureusement, en même temps, de l’autre côté de la porte, la bataille commence à faire rage. Mais comme la pièce doit être super bien insonorisée, Lucy ne remarque rien. C’est con, vraiment, parce qu’elle aurait pu tous les mettre par terre en un clin d’oeil, empêchant une super scène d’action finale à un film déjà court. Du coup, boum, bang, plaf, plouf, aïe, “chef, ne m’abandonnez pas ! / crève je m’en fous on en a d’autre des comme toi”, d’un côté, mais de l’autre, derrière cette porte (qui est pourtant pile bien placée pour prendre les balles perdues), rien ni personne ne sourcille. Lucy peut donc commencer sa tâche. Inutile de dire que les scientifiques font toujours du néant avec Norman. Ils observent donc Lucy, qui s’assoit sur une chaise, et commence à créer de la matière à partir de rien.

De la matière à partir de rien

Décidément, ils ont voulu finir en beauté. Je veux bien que ce soit de la science-fiction, mais bordel, non. Non. On ne peut pas transformer des molécules d’air en un circuit intégré, aussi intelligent soit-on. Ce n’est physiquement pas possible. Bravo, non, sérieusement, c’est bien les gars. On voit donc Lucy avoir son corps qui s’étend sous la forme d’une grosse masse noire et un peu tentaculeuse dévaster toute la pièce. Bah oui. Pourquoi ? Ah, bah parce que défoncer les fenêtres, les bureaux, les serveurs – qui doivent d’ailleurs contenir des années de recherche -, bah c’est important. Et pourquoi ? Parce qu’elle a besoin d’énergie. Alors, c’est vraiment, vraiment con, mais en fait l’énergie vient de la prise électrique. Ca sert à rien de manger des ordinateurs – et encore moins des bureaux qui n’utilisent pas l’électricité – si ce n’est pour avoir des pertes énergétiques. Surtout quand on a des prises électriques accessibles… C’est ridicule. C’est profondément ridicule. Et les scientifiques sont là, à voir leurs recherches mourir sous les attaques des tentacules de l’héroïne. Ils doivent, eux aussi, être sous héroïne, je vois que ça. Personnellement j’aurais déjà pété un plomb.

Et Lucy voyage dans le temps. Si si. Au moment où elle est le plus intelligente, elle voyage dans le temps et l’espace, va voir des dinosaures, voit le temps défiler devant ses yeux à New York, bref, elle fait des trucs absolument passionnants. Elle en arrive même au bout de l’univers. C’est dire. Mais là, alors qu’elle a presque fini…

  1. Jang débarque à travers la porte pour lui coller une balle dans la tête.
  2. Rien ne se passe.
  3. Elle meurt avant de finir.

Et… la bonne réponse était la première. Plus prévisible, tu meurs. Mais quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il voit Lucy se dématérialiser sous ses yeux, et qu’il tire sur une chaise vide ! Et là, Del Rio débarque, et tire, lui, dans sa tête qui, elle, n’a pas disparu. Et une clé USB apparaît de l’ordinateur, qui disparaît à son tour. Del Rio ne comprend rien (vous vous rappelez de son métier ?), et reçoit mystérieusement un message de Lucy lui disant qu’elle est partout. Le film finit sur la phrase pseudo-philosophique suivante :

On nous a donné la vie ; maintenant, vous savez quoi en faire.

Et pourquoi le fait que tout ce que tu as fait nous aiderait-il à savoir quoi faire de la vie ? Alors que justement, le film explique que le but de la vie est d’évoluer le plus possible, sachant que chacune des vies n’est qu’un maillon de la chaîne de l’évolution, qui retransmet ce qu’elle a appris ?

Et en plus, avec tout ça, elle disparaît sans vraiment vérifier qu’elle n’a rien oublié! Si j’avais été là je lui aurais dit mais bon… Avec tout ça, chère Lucy, tu as oublié de répondre à la question que l’univers entier se pose : on dit chocolatine ou pain au chocolat ? C’est con doublier une question métaphysique de ce niveau, va tout falloir recommencer, ou, pire, y consacrer un Lucy II. Mais ne comptez pas sur moi pour vous le raconter.

Conclusion

Je… je sais pas si je dois appeler Lucy une catastrophe ou une perte de temps. Parce que non seulement il est plein d’incohérences, mais en plus Besson a réussi à battre le record de “je vous prends pour des cons” en une heure et quart. Et ça, c’est triste. Faire s’éviter les personnages alors qu’ils sont à dix mètres, c’est nul. Lucy qui ne veut tuer personne, c’est absolument pas crédible. Jang qui est con comme un pneu, ça l’est encore moins, dans ce milieu je pense pas qu’on puisse tenir une semaine avec ce genre de comportement.

Et le pire, c’est que Lucy me rappelle bizarrement un film. Enfin, dans l’idée (parce que dans la réalisation il était bien meilleur, huhu) : Limitless. Oui, alors c’était pas franco-américain, c’était seulement américain, c’était par Scarlett Johansson qui avait le premier rôle, Nelson Mandela n’était pas là non plus, mais au final le film était bien meilleur. C’était pas rempli de conneries sur la capacité humaine, ça essayait pas d’avoir une portée philosophiques, c’était juste un film sur un mec qui se droguait, et ça lui permettait d’être très intelligent. Mais pas plus que très intelligent : il ne pouvait contrôler ni la gravité, ni les esprits des autres, mais au final, on s’était pas ennuyé, et quelque part je suis sûr qu’on réfléchissait au moins un petit peu aux conséquences qu’aurait un homme à l’intelligence absolue sur Terre. Ce que devait faire Lucy, avec un plus gros budget, et une plus grosse pub. Et qui l’a malgré tout raté. Bravo Besson.

[Test] Insérer ici un titre avec “Kindle Surprise”

mercredi 13 août 2014 à 08:00

Vous savez, des fois vous êtes en train de faire du rien et tout à coup vous vient une idée qui veut plus partir. Une idée que vous ne comprenez pas forcément mais qui est là et que vous suivez les yeux fermés sans faire attention. Dans mon cas, j’étais couché sur mon lit à Cravovie en train de jouer à Rayman sur mon téléphone quand tout à coup je me suis dit “Tiens, j’aimerais bien un Kindle.”

En fait, l’idée ne m’était pas venue comme ça alors que j’étais sur mon lit. J’y avais pensé quelques jours avant deja quand j’avais vu sur Twitter quelqu’un qui disait que, je cite”le Kindle reconditionné à trente euros c’est une bonne affaire”. Donc je suis allé voir, et d’un coup je me suis dit “Pourquoi pas, après tout au pire j’aurais pas perdu grand chose et je pourrai toujours l’offrir à quelqu’un d’autre au pire“. Ni une, ni deux, j’étais prêt à commander mon Kindle le jour même quand j’eus la mauvaise surprise de voir qu’il n’était plus disponible, et quand il serait de nouveau disponible la promo serait finie (le reconditionné serait cinq euros moins cher, super.). J’ai donc acheté un vrai Kindle et l’ai reçu tout neuf qui brille le lendemain de mon retour en France. Chose assez étonnante, il n’y a pas d’emballage autour de la boîte du Kindle. Non, on vous envoie la boîte directement, pas dans un paquet. Ca peut paraître tout con mais je pense que beaucoup d’économies de papier se feraient si tout le monde se démerdait pour faire des emballages bien foutus et solides, OK Apple ? “Pourriez-nous passer aux faits s’il te plaît je n’ai pas que ça à faire en plus on s’en fout !” me direz-vous. Eh bien je vous demanderais bien d’être plus polis mais je vous méprise trop pour ça.

Kindle verrouillé

Bref. Une fois l’emballage ouvert (bon, on le referme pas bien malheureusement hein mais… bon… après tout on est même pas supposés le garder), on découvre le Kindle, avec une notice brève (qui est en fait plus les détails de la garantie) et un câble Micro USB (type B obviously). Le premier démarrage du Kindle est long, on a donc le droit d’admirer pendant environ deux minutes le logo Kindle avec le petit garçon qui lit sous l’arbre pendant qu’une barre de chargement avance à la même vitesse que les négociations entre la Palestine et l’Israël. Une fois tout ça terminé, avouons-le, on a un peu peur : si toutes les opérations sont aussi longues, on est mal engagés. Après un court procédé de mise en route (qui comprend votre connexion à Amazon et à votre réseau WiFi avec un clavier assez mal fait, mais on y reviendra plus tard) qui prend quelques minutes, on se retrouve sur l’écran d’accueil du système Kindle. C’est clair, sans fioritures. Et à vrai dire on n’a même pas l’heure. Il y a, par défaut, un livre d’installé (offert gratuitement par Amazon, et pour cause) : le guide d’utilisation. Ils ont dû se dire qu’au moins vous aurez lu un livre avec que ça ferait des économies de papier. Mais bon, soyons sincères, personne ne va le lire (sauf si vous avez plus de cinquante ans et que vous n’aimez pas que ces trucs fassent des trucs que vous comprenez pas). Et après, kékissepasse ?

Eh bien, vous allez lire, que diable ! 

Et, là, vous choisissez. Soit vous voyez ça comme un énorme défaut, soit comme un énorme avantage. Le Kindle que j’ai n’est pas celui de dernière génération (le Paperwhite), mais celui d’avant. Et c’est intentionnel ; d’abord parce que c’était moitié moins cher, et ensuite parce que le but c’est de lire. Eh oui ! C’est la que le défaut-avantage est : avec le Kindle, vous pouvez lire. C’est tout. Il y a bien un navigateur Web intégré mais vous comprendrez bien vite que ce sera sûrement pour aller sur Wikipédia pour compléter vos recherches sur ce que vous ne comprenez pas dans votre dernier livre. Parce que c’est horrible.

Boutons Kindle Fit

Non, il n’y a pas plus de boutons que ça. Je vous jure.

Si vous voulez, ce genre de boutons est bien pratique, pour une seule chose : lire un livre. Pour résumer rapidement :

Attends t’as pas dit qu’il fallait saisir du texte avant ?

SI. Et c’est là que tu comprends toute l’envergure de la définition du mot souffrance.

Clavier Kindle

Que celui qui a déjà réussi à écrire un tweet là-dessus me jette la première pierre. Et sur cette pierre, je bâtirai ma bibliothèque.

C’est un vrai supplice. Mais bon on s’y fait et en fait, quand on a compris que, non, c’était pas fait pour aller sur Internet, on ne tape presque plus rien. Mais d’un autre côté, difficile de blâmer Amazon : ils n’avaient pas le choix. Sans écran tactile, ils devaient utiliser des boutons ; s’ils avaient fait un clavier avec plein de boutons comme ça, ça aurait été inutile puisque, malgré tout, la navigation Internet est assez fastidieuse (y’a aucune couleur, et c’est assez lent). Vous êtes donc pardonnés.

Et on pourrait s’intéresser à la lecture de livre ou c’est trop mainstream de lire sur un Kindle, pour toi ?

Kindle Affichage

L’affichage du Kindle. Aussi clair qu’un livre, et aussi facile à lire, même avec beaucoup de soleil.

Oui, pardon, je m’égare. Qu’en est-il de la lecture ? Ca donne envie de lire. Oui, ça peut paraître bizarre mais avoir un Kindle donne vraiment envie de lire (et je sais pas si ça vient du fait qu’on ait payé 60€ pour), genre vraiment. Tellement que j’ai été très prévoyant, et que j’ai un total d’environ soixante livres dessus (dont tous les Harry Potter, des livres gratuits de Amazon, tous les tomes du Trône de fer, tous les tomes de L’épouvanteur et quelques autres livres). Au total, jusque-là, j’en ai lu un (Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire). Mais c’est pas du manque de volonté, hein. C’est juste que j’ai fait d’autres choses. Parce que lire sur le Kindle est très agréable. L’affichage ressemble vraiment à une page de livre (bon, vous allez me dire que c’est fait pour, donc c’est pas un argument, mais si), et lire ne donne absolument aucun mal aux yeux (contrairement à sur un écran LCD / IPS / whatever retroéclairé). Bon, y’a quand même un inconvénient, c’est qu’on peut pas lire dans le noir. Oui, c’est vraiment comme une page de livre. En échange, on gagne le droit d’agrandir la taille des caractères presque autant qu’on veut (même si je pense que les deux derniers crans n’étaient pas vraiment indispensables, et que c’est plutôt pour remplir l’interface utilisateur ou alors pour montrer la bonne volonté de l’équipe de développeurs). Ensuite, une autre fonctionnalité que j’adore est qu’on peut chercher les mots qu’on ne comprend pas dans le dictionnaire. Vous allez me dire qu’il n’y a rien de nouveau à ça, mais l’avantage ici est qu’il suffit de placer le curseur devant le mot qu’on ne connaît pas et la définition est affichée automatiquement. Si on veut plus de détails, on peut aussi aller sur Wikipédia (d’où le navigateur Web…) mais le dictionnaire a beaucoup, beaucoup de termes déjà à lui tout seul. On peut également surligner les passages on créer des notes (qui prennent la forme ensuite de petits numéros en exposant à côté des mots concernés), mais il faut les prendre avec le magnifique clavier présenté plus tôt. Autant vous dire que je prends rarement de notes (rarement étant ici un euphémisme).

Kindle menu

Le menu de réglage de la police d’écriture. Comme je le disais, les derniers crans sont de trop.

Mais je vois déjà des détracteurs arriver avec leurs gros sabots en criant avec des pancartes

Et sinon ton livre tu le recharges tous les soirs ? xDDDDDD chui tro drol ptdrr

La dernière partie étant selon moi, à la fois peu indispensable et surtout la preuve que ces personnes sont de grands lecteurs de textes philosophiques tels que la biographie de Nabilla (d’ailleurs, petite astuce, quand vous vous sentez très mal, dites-vous qu’un jour on est allé voir un arbre et on lui a dit “tiens, toi on va te couper, on a besoin de papier pour la biographie de Nabilla !”, ça devrait vous aider à aller mieux). Mais on parlait de l’autonomie de la chose. Bah, comme Amazon aime le vanter, en fait, je n’ai jamais du arrêter ma lecture à cause de l’arrêt soudain de l’oxydoréduction de la batterie au lithium (note : mes amis de ma classe vont me détester pour avoir écrit ces derniers mots, d’autant plus pendant les vacances, mais bon). Non, en fait, j’ai jamais eu moins de 40% de batterie. Les mauvaises langues diront que je ne dois pas lire beaucoup, je dirais plutôt que la batterie est excellente (ou les deux peut-être). Du coup, ça permet de ne pas hésiter à se mettre à lire (contrairement au téléphone avec lequel on est souvent face au dilemme kafkaïen du “est-ce-que je joue maintenant ou je garde la batterie pour plus tard où je pourrais éventuellement m’ennuyer plus mais je suis pas sûr que ça arrive ?”). Un bon point, donc.

Et là, vous allez soudain vous demander (d’autant plus si je vous dis que vous allez vous le demander) :

Attends, en admettant qu’un livre coûte six euros, soixante livres ça veut pas dire que tu as payé trois cent soixante euros ?

Bah en fait… qlksjfsqdjqqjrfiqzjesgodvjqlskjfqksjgklsjdgqkjskdlf. Oh tiens ma machine à masquer les réponses qu’on a pas vraiment envie de dire fonctionne bien. Mais on vous doit la vérité, n’est-ce-pas ? Eh bien… bah… l’achat du Kindle n’avait pas que pour but de me faire plus lire. Non, j’avais bien pensé à un truc. Généralement, les livres qui sortent de nos jours, sortent non seulement en “vrai” mais aussi en format numérique. Et généralement, tout ce qui peut-être payant sur Internet peut aussi se trouver gratuit. *Indignation générale*. Oui, le but quand j’ai acheté le Kindle était – entre autres, je le redis – d’avoir beaucoup de livres quand je voulais et pour un prix nul.

Pour la petite histoire, j’ai eu envie de lire des livres à la sortie du musée Schindler, à Cracovie (parce que je voyage moi, tavu), j’ai vu plein de livres sur la seconde guerre mondiale et la Shoah qui m’ont vraiment donné envie de les lire (1. En français, à Cracovie ? Bah oui, étrange, hein ? / 2. T’as des goûts bizarres tu sais ? Ouais. / 3. Attends pourquoi y’a une majuscule à Shoah et pas à Seconde Guerre Mondiale ? Heu… qdshfjkqshjkhgqsjkhfsqjkhjqkdsd). Seulement, voilà… en admettant qu’il y ait cinq livres, chacun à huit euros, ça fait quand même quarante euros, plus que je pouvais me permettre. Mais comment pourrais-je me procurer ces livres gratuitement ? (Et là, vous dites tous “la bibliothèque ? ” / Heu… qklsklqgjdkljfqklsjglsjqld, non en fait, je voulais les avoir quand je voulais et autant de temps que je voulais). Et j’ai pensé qu’on pouvait trouver tout ça sur Internet.

Bref, quelques jours plus tard, je me retrouvais avec des dizaines de livres sur ma liseuse (oui parce qu’une liseuse n’est plus la petite lampe que vous mettez sur votre livre, mais bien un appareil électronique, faites attention ça peut poser problème si “Maman j’aimerais une liseuse pour Noël”), mais aucun de ceux que j’avais vus à Cracovie, paradoxalement.

Faisons un petit point :

 Ensuite, vous passez tout dans un petit (enfin, petit, façon de parler) logiciel du nom de Calibre qui vous sert de :

  1. Bibliothèque virtuelle
  2. Convertisseur d’eBooks (PDF, ePub, AZW – aka Mobipocket -, bref tout ce qui peut contenir du texte)
  3. Editeur d’eBooks (si jamais vient en vous une envie subite d’écrire).

Bref, tout roule. Ensuite, pour envoyer vos livres vers votre Kindle, soit vous les copiez comme sur une clé USB, soit vous utilisez Calibre pour les synchroniser soit – comble du pratique, parce qu’on ne sait pas toujours où ce truc est quand on en a besoin – vous utilisez Calibre pour envoyer le livre à une adresse e-mail (gérée par Amazon) qui envoie automatiquement les livres (en AZW, obviously) qu’il reçoit au Kindle. Au poil.

Qu’ajouter ? Bah… Faisons une <ul> même si c’est moche (ce que j’écris est ce à quoi je pense maintenant que je l’ai en mains) :

Pour finir, si je vous le conseille ? Vous lisez beaucoup ? Oui, ça vous économisera de la place et du poids. Vous lisez peu ? Oui, ça vous fera lire. Et je pense pas que prendre un Paperwhite soit une super idée dans le sens où je pense qu’on peut s’égarer à faire autre chose que lire !

Pourquoi j’ai choisi (et je ne regrette pas) le Lumia 1320.

vendredi 25 juillet 2014 à 13:46

Je vous en avais fait part il y a un peu plus d’un an, Windows Phone est le meilleur système d’exploitation mobile au monde. Fin de l’article. Non sinon ça fait pas sérieux. Bref, il y a un peu plus d’un an, j’ai acheté un HTC 8S, téléphone fonctionnant évidemment sous Windows Phone 8 qui était de taille normale et de caractéristiques… normales (normales pour un téléphone en général, mais c’était en fait l’entrée de gamme du Windows Phone). Très rapidement, je me suis rendu compte de l’erreur que j’avais commise : choisir un Windows Phone fabriqué et vendu par HTC, et plus généralement choisir un Windows Phone fait par quelqu’un d’autre que Nokia est une très mauvaise idée. Finalement, après le décès de la régularité de sa vitre tactile et le ralentissement subi par l’arrivée de Windows Phone 8.1 (Bêta peu stable), j’ai décidé de m’offrir, pour mon anniversaire, un nouveau téléphone. Il me fallait un Windows Phone, bien entendu, un Nokia qui plus est. Le problème étant que je pouvais prendre un 520 (ouais mais non), un 630 (mais qui me paraissait moyennement intéressant pour une raison dont je me souviens plus), un 720 qui n’avait pas de Gorilla Glass ou un 925/930 qui était… vraiment trop cher. J’ai donc eu l’idée de regarder du côté des phablettes (juste pour voir, je pensais que la moins chère valait 600€), et il s’est trouvé que nom. Voilà donc que je commande un Nokia Lumia 1320, 6″, couleur orange fluo pour pas qu’on le perde et tout ça pour la modique somme de 250€. Mais que peut-on attendre d’un smartphone à grand écran à ce prix là ?

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Avant d’acheter ce téléphone, j’ai longuement hésité. Oui, il fallait dire que pour moi, un téléphone à ce prix et avec un si grand écran avait forcément d’énormes défauts. Et pourtant pas tant que ça.

En ce qui concerne le design, il n’est pas exceptionnellement original : rectangulaire et bords arrondis, avec un dos un peu bombé. Notez qu’il a pas cette chose étrange présente sur les 925 qu’est l’écran aux côtés arrondis (il faut le voir pour y croire et comprendre en fait…). Simple, mais efficace. Et en plus la couleur rend super bien. Il est également doté d’un capteur photo de cinq mégapixels à l’arrière et d’une caméra frontale VGA à l’avant (mais on en reparlera plus tard). Seule véritable déception : la coque arrière est amovible (et interchangeable, le problème étant que… on ne trouve pas de coques interchangeables à part sur eBay et dans des pays lointains) mais on ne peut pas changer nous même la batterie… Elle sert donc uniquement pour modifier l’apparence et changer de carte SIM / µSD.

Passons au deuxième truc, qui est plutôt déconcertant : la taille de l’écran. Oui, que vous passiez d’un iPhone ou d’un Android ou même d’un autre Windows Phone l’effet est assez incroyable. Et l’effet inverse est également valable : quand j’utilise les téléphones de mes amis j’ai l’impression d’utiliser un timbre poste. Franchement. Bon, passée l’apparence, l’écran est très bon. Il est très lumineux, a des noirs profonds et dispose de plusieurs fonctionnalités intéressantes. La première est la calibration des couleurs et du contraste, ce genre de choses qu’on retrouve rarement sur les smartphones et sur les autres appareils que les “vrais” écrans. La deuxième, bien plus utile, est la fonction plein soleil qui améliore l’expérience de lecture en forte luminosité. Et ça marche vraiment (l’affichage joue sur les contrastes et les bords des polices pour que ce soit plus marquée), une véritable réussite. La troisième, encore plus utile est nommée coup d’oeil et permet d’afficher des informations simples (un texte, l’heure, les notifications), comme un écran de verrouillage, sauf que c’est quand il n’est pas déverrouillée. Automatiquement, avec le capteur de luminosité, le coup d’oeil s’active ou se désactive (quand on sort le téléphone de la poche par exemple) et affiche des informations (en blanc sur fond noir). Ce qui est intéressant c’est que ça ne consomme quasiment pas de batterie.
L’écran est également hypersensible (pour être utilisé à travers des gants notamment) et permet au téléphone d’être déverrouillée en appuyant deux fois sur la vitre (au lieu d’utiliser le bouton dédié). Et il est bien entendu équipé d’un verre Gorilla Glass qui glisse sous les doigts !
Et la question que se pose tout le monde : pourquoi acheter un écran de six pouces ? Parce qu’il faut le reconnaître, six pouces, c’est grand. Très grand. Bah à ceux-là, je répondrais que… on s’y fait très rapidement. Et que non ça ne pose pas de problème pour rentrer dans les poches. Les exemples qui viennent tout seul ? Les jeux, la navigation Internet, la rédaction de messages… tout. En fait c’est assez con comme réflexion quand on y réfléchit un minimum, de se demander “mais pourquoi un grand écran ?”. Pourquoi acheter un grand écran pour votre ordinateur ? Pour plus de confort. C’est pareil. Pour prendre des notes c’est assez pratique, pour l’édition de photos c’est très bien aussi, pour les jeux c’est un régal, et pour l’utilisation en tant que téléphone, c’est bien aussi : un clavier de cette taille, c’est bien, il faut juste prendre le téléphone à deux mains (parce qu’autrement impossible d’accéder aux touches les plus excentrées). Et si vous téléphonez vous pouvez vous cacher derrière, personne saura que c’est vous !

Bon, c’est bien beau de parler de l’écran, mais il faut l’utiliser. Quid des performances du 1320. Bah c’est simple : y’a aucun problème. Je sais, comme Benchmark, le “y’a aucun problème”, c’est relativement peu précis. D’un autre côté, je pense qu’entre un score arbitraire d’un benchmark quelconque et quelqu’un qui vous dit “je peux jouer à tous les jeux à 60fps voire plus”, vous prendrez la personne. Et c’est ce que je viens de faire. Tous les jeux passent parfaitement (Subway Surfers, Temple Run (1 et 2), Jetpack Joyride, Asphalt 8). Seul OVNI dans ce monde, Despicable Me: Minion Rush qui en bon jeu codé avec les pieds fait par Gameloft tourne plutôt autour des 30-40fps. Mais en même temps, je crois que Gameloft c’est un peu le EA du mobile… A part ça, aucune application ne rame, le chargement des pages Web est très rapide, et le seul point qui peut poser problème est… Facebook Messenger, qui, lorsque l’on tape un message un peu long, rend tout le téléphone très, très lent en ce qui concerne la saisie de texte.

Nokia, comme je le disais au début de l’article, est le constructeur Windows Phone (et d’autant plus maintenant qu’il a été racheté par Microsoft), et je dis ça pour une bonne raison : ils fournissent de très bonnes applications (notamment centrées sur la photo, évidemment j’ai envie de dire), mais aussi des jeux exclusifs qu’ils développement ou qu’ils adaptent en partenariat avec des studios pas mal connus… mais seulement pour leurs téléphones. On a donc certains jeux comme Storm in a teacup qui sont réservés aux Nokians. Et c’est tant mieux au fond, ça fera venir les gens. On retrouve également les applications Office et OneNote de Microsoft, très performantes et très bien faites, qui vous permettront d’utiliser des logiciels comme Word, Excel, PowerPoint ou bien entendu OneNote depuis votre téléphone. Dernier détail et pas des moindres : l’application GPS intégrée (et celles qui vont avec), je parle ici de Here Maps, Here Drive et Here Traffic qui feront de votre téléphone un véritable GPS compatible dans le monde entier, hors ligne, et qui parle même ! Sans hésiter la meilleure offre logicielle de cartes, bien devant Google Maps et encore plus devant Apple Plans.

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Je vous donne quelques captures d’écran du système, vu en grand.

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Et pour finir, parlons de l’appareil photo. C’est notamment ici que Nokia a fait des économies pour faire baisser le prix de celui du 1520 à celui du 1320. Pas d’appareil de la qualité de celui du 925 et encore moins du 1020. Mais bon, c’est loin d’être mauvais, en plus l’application Nokia Camera (à télécharger sur le Store) permet de régler beaucoup d’options assez rares sur un téléphone, comme la mise au point, et permet de passer en tout manuel. C’est un très bon point pour Nokia qui mise d’ailleurs beaucoup sur les capacités photographiques de ses téléphones. Et puisqu’un dessin une photo vaut mieux qu’un long discours…

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Tous les panoramas ont été créés par Nokia Panorama.

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En résumé, comme vous pouvez le voir, l’appareil photo est loin d’être mauvais (et loin devant celui du HTC 8S) sans atteindre le niveau d’un 925 ou d’un 1520. Mais il fallait bien économiser quelque part. Alors, bon, on se contente de ça. Mais franchement c’est déjà bien.

Et Cortana ?

Oui, beaucoup de gens attendaient Cortana sur Windows Phone 8.1. Je n’avais pas pu le tester sur mon HTC parce que ces autistes ingénieurs nippons n’avaient pas pensé à l’inclure dans la ROM européenne. GENIUS. Et donc maintenant que j’ai un Nokia j’ai pu essayer. Franchement c’est très bien fait. D’ailleurs, la preuve que c’est bien fait c’est qu’elle reconnaît mon anglais et pourtant je ne pense pas être une référence en matière d’accent ! Il y a plein de fonctionnalités, comme par exemple appeler les gens, envoyer des messages, lancer des applications ou encore jouer de la musique (“Play Macklemore”, ou “Play The Piano Lesson”). Mais il y a d’autres choses assez innovantes : Cortana vous propose automatiquement des actualités en fonction de vos intérêts, vous prévoit aussi la météo du jour et résume ce que vous avez à faire aujourd’hui. Mais là où ça devient intéressant c’est notamment avec les rappels, par exemple on peut dire “Remind me to buy that music disk I saw yesterday tomorrow at 11:45″ et votre téléphone sonnera à cette heure pour vous le rappeler. Mais ce qui est encore plus intéressant c’est qu’il y a d’autres déclencheurs que l’heure : on peut dire “When dad calls, remind me to tell him my final exam grades” (donc quand quelqu’un appelle) ou encore “When I’m at home, remind me to enter by the back door” (donc en fonction de votre position géographique). Bien entendu, Cortana intègre aussi pas mal d’easter eggs et même les résultats de la Coupe du Monde avant même que les matchs soient joués ! Ca c’est du travail. La seule chose que l’on puisse regretter, à la limite, c’est qu’elle ait perdu sa forme de Halo pour devenir une sorte de rond bleu. Dommage mais bon, on s’y fera.

Je vous laisse je dois battre mon record à Jetpack Joyride !

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Contrôlez votre ordinateur à distance grâce à PCRemote !

mercredi 18 juin 2014 à 13:50

Bon, je vous préviens tout de suite, cet article risque d’être long. Très long. Et peut-être pas forcément évident pour tout le monde. Alors je vais introduire rapidement ce de quoi il va être question.

Récemment, j’ai acheté un Arduino Uno sur Sparkfun, avec un écran classique (monochrome 16×2) et une diode infrarouge. Au début j’avais pas vraiment d’idées mais il y a quelques jours une grande envie – et un grand besoin – me sont venus : contrôler mon ordinateur à distance grâce, non pas à mon téléphone, mais à la télécommande de ma télé. Je vais donc vous expliquer comment je m’y suis pris et comment refaire la même chose, avec chaque fois plusieurs niveaux de complexité : si vous êtes intéressé, si vous voulez refaire pareil, et si vous voulez vraiment tout savoir sur ce que j’ai fait.

Entrons vite dans le vif du sujet avec les prérequis !

Commençons avec le montage électronique. Il s’agit de quelque chose de très, très simple. Je vous fournis un schéma Fritzing :

J'ai pensé à mettre des fils de différentes couleurs, moi.

J’ai pensé à mettre des fils de différentes couleurs, moi.

Difficile de faire plus simple… Pour les branchements, l’écran devrait être pareil, mais vous devriez vérifier en ce qui concerne la diode, parce que je sais d’expérience que leur schéma n’est pas le même que pour la mienne… N’hésitez pas à aller voir les datasheets ou regarder si les gens ne proposent pas des exemples !

Bon… Une fois ceci fait, on va s’occuper de mettre le programme de l’Arduino en route. Que faire ? Tout d’abord, téléchargez les fichiers ci-dessous :

La librairie est à placer dans le dossier libraries de votre carnet de sketchs !

Une fois ceci fait, ouvrez le fichier extrait avec l’IDE Arduino et envoyez le à votre microcontrôleur. Pensez tout de même à modifier cette ligne :

int IRpin = A0;

Si jamais vous n’avez pas relié la patte des données de la diode à A0 mais à un autre pin !

Bref, si le code est compilé sans problème et que l’Arduino a bien reçu on peut maintenant vérifier que ça fonctionne. Attrapez votre télécommande préférée et ouvrez le moniteur série ! Normalement, vous devriez voir apparaître des nombres lorsque vous appuyez sur différentes touches de la télécommande. Vous remarquerez que sur certaines télécommandes, un même bouton a plusieurs nombres associés (jusqu’à des dizaines parfois). Cela peut venir de deux choses : soit la réception de la diode est mauvaise (si vous êtes loin ou que vous orientez mal la télécommande) et des infos se perdent, soit la télécommande est “intelligente” : au lieu d’envoyer “Volume + ; Volume + ; Volume + ; Volume +”, elle enverra “Volume + prolongé”. Ça peut paraître con mais ça permet de faciliter le programme de la télé. Si vous recevez bien des nombres, vous pouvez passer à la suite, autrement, vérifiez que tous les branchements sont bien effectués et que vous ne vous êtes pas trompé de pins / patte.

Si vous avez un écran : essayez de mettre en commentaire toute la partie contenue dans loop() et ajoutez :

void loop() {
    lcd.clear();
    lcd.setCursor(0, 0);
    lcd.print("Hello !");
}

Si ça ne fonctionne pas, vérifiez encore une fois que vos branchements sont bons.

Passons à la véritable partie intéressante : la partie traitement des données par notre programme pour Windows (qui est nettement plus conséquent que celui de l’Arduino évidemment).

Si vous êtes uniquement utilisateur

Si vous êtes uniquement utilisateur, je vais vous expliquer comment mettre tout ce petit monde en route. Tout d’abord vous devrez télécharger le programme de contrôle ci-dessous :

Ceci fait, vous n’avez qu’à lancer le programme contenu dans l’archive (vous pouvez l’extraire où vous voulez puisque le programme stocke ses fichiers ailleurs sur l’ordinateur). Vous devriez voir une fenêtre de ce type apparaître :

Fenêtre principale.

Fenêtre principale.

La première chose que vous devrez faire est d’essayer de vous connecter à l’Arduino. Pour ce faire, choisissez un port (le même que celui utilisé par Arduino IDE pour envoyer les sketchs) et cliquez sur connecter. Normalement, s’il arrive à se connecter, il vous le dira dans le log. Autrement, vérifiez que le moniteur série d’Arduino IDE n’est pas ouvert ou que ce dernier n’est pas en train de communiquer avec le microcontrôleur. Dans le pire des cas, redémarrez votre ordinateur. Si vous avez un écran, il devrait afficher Connecte / [le nom de votre ordinateur]. Pour continuer, cliquez sur le bouton ajouter en haut à droite.

Fenêtre d'ajout de contrôle.

Fenêtre d’ajout de contrôle.

  1. Cliquez sur le bouton Capturer. S’il est grisé, c’est que vous n’êtes pas connecté à l’Arduino.
  2. Appuyez sur la ou les touches de votre télécommande que vous voulez utiliser pour cette action. Je vous recommande d’appuyer plusieurs fois sur la même et également de manière prolongée, pour capturer tous les signaux que peut envoyer une touche, et ainsi réduire la marge d’erreur.
  3. Cliquez sur Arrêter la capture.
  4. Sélectionnez une action dans la liste de gauche.
  5. (Si vous avez sélectionné une action qui demande un paramètre spécial, comme Terminer processus ou Lancer une application personnalisée, entrez le nom de l’application ou son chemin dans le champ en bas).
  6. Cliquez sur Valider.
  7. Dans la fenêtre principale, cliquez sur Enregistrer.
  8. Essayez de faire l’action : ça devrait fonctionner.

Que peut-on faire ensuite ?

Bah c’est à peu près tout… vous pouvez configurer autant de contrôles que vous le souhaitez bien entendu, sachant qu’une touche ne peut faire qu’une action (si une touche est présente deux fois dans la configuration, seule la première ligne sera prise en compte). Ensuite, pour avoir une plus grande visibilité, vous pouvez fermer la fenêtre de configuration / connexion. Vous aurez alors un panneau de visualisation sur le bureau ainsi qu’une icône dans la barre de notification qui vous permettra d’afficher la fenêtre principale. Pour terminer, vous pouvez cliquer sur le bouton Paramètres pour accéder… aux paramètres. Il n’y en a pas énormément :

Paramètres

Paramètres

Normalement, je crois que j’ai tout dit ! Bien entendu, le logiciel est encore amené à beaucoup évoluer et à devenir plus stable (notamment au niveau de la réception qui est un peu gérée avec les pieds…) mais je pense que j’ai déjà fait quelque chose de largement utilisable (puisque je l’utilise au quotidien)… Si vous avez une quelconque question, n’hésitez pas !

Si vous voulez savoir comment ça marche :

Afin de gagner en lisibilité, j’ai préféré mettre cette partie sur une page à part.

Wow, such hack, very dogs, much play, so watch, Wow

jeudi 29 mai 2014 à 16:09

Remarque : cet article ne contient aucun spoiler.

Oui alors j’hésitais pour le titre, je savais pas quoi mettre. Et vu le nombre de gens qui ont fait un trucage Watch_Doges, je me suis dit que ce serait original reconnaissable et plus original que “Test de Watch_Dogs”. Et si pour la première fois sur mon blog, je parle d’un gros jeu, ce n’est pas pour rien. Au début, j’avais pensé à “Watch_Dogs, comme GTA, mais en mieux”, comme titre mais c’était trop… non. Mais bref, entrons dans le vif du sujet.

Mardi, après une longue attente pour pas mal de gens (et pour moi aussi, mais moins), Watch_Dogs, le dernier bébé d’UbiSoft, est enfin sorti. Au programme : hacking, conduite, fusillades, infiltration, un peu tout et n’importe quoi et surtout beaucoup d’amusement. Personnellement, je ne l’ai pas acheté. Pas que je manque d’envie, mais simplement que ce soit trop cher pour moi de mettre cinquante euros dans un jeu, d’autant plus quand le multijoueurs est loin d’être indispensable. Donc je préfère attendre que des soldes Steam sauvages appariassent pour espérer l’attraper à un prix plus bas, ou simplement attendre que son prix baisse autant que celui de Far Cry 3.

La première chose qui surprend lorsque vous commencez à jouer à Watch_Dogs, est que le gameplay est totalement différent des jeux habituels, et qu’il introduit des dizaines de choses qu’on a jamais vues. Ainsi, on a le droit d’accéder à toutes les parties électroniques des niveaux, on peut les pirater pour arriver à nos fins et surtout on peut piloter la ville entière. Pour comprendre cette mécanique, il faut connaître le scénario du jeu. L’histoire se déroule dans un Chicago de notre époque, cependant futuriste par le fait qu’il soit doté d’un système baptisé ctOS, un programme qui contrôle tout dans la ville, améliorant ainsi la sécurité des habitants, réduisant le taux de criminalité et améliorant ainsi la vie des citadins (puisque le système leur permet également de savoir où il y a des embouteillages, d’être au courant des retards des transports en public…). Mais il y a un défaut à tout cela : les gens sont constamment espionnés par des dizaines de milliers de caméras à chaque coin de rue, et le système est relativement peu sécurisé. Là-dedans, vous, vous êtes plus ou moins un OVNI. Vous êtes entre les habitants qui profitent du système sans en comprendre – pour la plupart – les risques, et le groupe de whistleblowers-hackers DedSec, avec qui vous travaillez plus ou moins par le biais de BadBoy17 qui vous aidera souvent à accéder aux données.

Mais si tout le monde est en sécurité, où est le jeu ? Personne à sauver, impossible d’être un criminel façon GTA… En fait, il y a quelque chose de plus. Votre nièce, Lena, est morte dans un accident de voiture un an avant le début de l’histoire, et vous vous êtes mis en tête de retrouver les responsables (et de leur faire payer). C’est avant tout là-dessus qu’est basée l’histoire (au point où j’en suis), et vous serez aidé par un ami, ou plutôt un collaborateur, puisqu’il dit lui-même “ne pas vraiment avoir d’amis”, hacker du nom de Jordi, un chinois au caractère assez spécial mais avec beaucoup d’humour et surtout qui vous aidera dans pas mal de cas.

C'est lui, Jordi.

C’est lui, Jordi.

Heureusement, il n’y a pas que ça. A la façon d’un Far Cry 3, vous avez un grand éventail d’activités à pratiquer, comme sauver des gens du crime, transporter des choses, déloger des gangs de leurs planques…

Au centre de tout ce système se trouve un objet : votre smartphone. Il est connecté au réseau de ctOS et permet ainsi de tout connaître et d’accéder à tout. C’est le cœur du jeu, puisque c’est lui qui permet d’accéder aux ressources, de pirater tous les trucs piratables, et de récupérer des infos. Mais qu’ajoute t-il ?

Premièrement, et vous vous en rendrez compte dès votre première conduite, vous contrôlez l’environnement. Au début vous ne pouvez que faire faire n’importe quoi aux feux de circulation, engendrant ainsi quelques accidents aux croisements. Mais vous devrez ensuite déverrouiller d’autres compétences pour semer vos ennemis. Vous contrôlerez ainsi ponts levants, bornes escamotables, canalisations de vapeurs sous la route, herses routières… C’est assez intéressant puisque c’est la première fois que de telles fonctionnalités sont développées dans un jeu-vidéo.

Oui, les bornes font très mal aux voitures.

Oui, les bornes font très mal aux voitures.

Ensuite, votre téléphone vous permet également de vous immiscer dans la vie privée des gens… Ainsi, en utilisant le Profiler, vous aurez accès aux messages des passants, à leurs conversations téléphoniques, et même à leur compte bancaire (c’est la seule façon de gagner de l’argent rapidement). C’est également par ce biais que vous détecterez les crimes potentiels à empêcher, en s’infiltrant et en espionnant les conversations avant que le problème n’arrive.

Un bon exemple de ce qu'on pourrait appeler

Un bon exemple de ce qu’on pourrait appeler “s’immiscer dans la vie des gens”.

Le téléphone vous permettra aussi de commander des voitures, d’accéder à vos statistiques, vos compétences, mais il s’agit là d’un moyen plutôt commun pour ce genre de choses, je ne vais donc pas m’étendre sur le sujet.

Je veux pas dire, mais tout ça m'a l'air inspiré de Windows Phone...

Je veux pas dire, mais tout ça m’a l’air inspiré de Windows Phone…

Ce qui est véritablement bien dans ce jeu, c’est que la durée de vie semble… énorme. J’ai déjà passé quelques heures dessus et pourtant je ne suis pas très avancé selon le menu Progression du smartphone, d’autant plus qu’il reste pas mal de quêtes annexes. Autre point assez intéressant : la ville est vivante. Pour avoir joué plusieurs fois à GTA IV, je peux vous dire que les passants ne faisaient que vous insulter si vous passiez trop près d’eux. Là c’est différent : les gens parlent entre eux, au téléphone, vous parlent même à vous, parfois.

Et qu’en est-il du réalisme ? 

C’est sûr que ça ne fait aucun doute, pour le réalisme on repassera. Difficile de croire que toute une ville peut être contrôlée via un smartphone, d’autant plus pour les canalisations et ce genre de choses (oui parce qu’il n’y a pas, enfin je ne crois pas, de bouton “faire exploser la canalisation numéro x dans la mairie). De plus, lors du piratage des centres ctOS entres autres, on a des sortes de puzzles à résoudre, mais jamais vous ne verrez une seule ligne de code à écrire ou une recherche de failles à faire. Tout est fait de ce côté là. C’est dommage, parce que ce côté du jeu UbiSoft aurait pu aller plus profond, mais après tout je me demande si ça n’aurait pas un peu détruit le côté ludique de la chose, ce qui aurait été pour le moins paradoxal, non ? Du coup, je pense que même si le réalisme est assez faible, on peut se dire qu’il a fallu faire des concessions pour avoir un nombre assez importants de choses à faire (notamment sur la route), et qu’autrement on aurait jeté la pierre aux développeurs pour le manque d’exploitation de l’idée principale du jeu : le hacking.

Et les graphismes ?

Je n’ai pas parlé des graphismes, puisque j’ai toujours été le premier à dire que les graphismes ne font pas le jeu. Mais comment ne pas en parler ? Watch_Dogs est, de loin, le jeu le plus beau que j’aie jamais vu, dépassant facilement Crysis 3 et sa beauté artificielle. Là, le rendu est quasiment photo-réaliste. Il y a des reflets là où il doit y en avoir, l’eau est absolument extraordinaire, les effets de lumière sont sublimes, les explosions sont toujours meilleures et enfin les personnages sont plutôt bien rendus. Malheureusement, ces graphismes posent un énorme problème : le jeu est lent. J’espère d’ailleurs qu’UbiSoft ne tardera pas à mettre à jour le jeu pour améliorer les performances graphiques déplorables, car le jeu présente parfois d’importants drops de FPS lorsque l’on conduit par exemple, ce qui rend les poursuites quasiment impossibles à finir en un seul morceau, ce qui est inadmissible deux ans après l’annonce du jeu. Et il paraît que c’est encore pire sur les GPU AMD… Le plus dérengeant là-dedans est que baisser les paramètres graphiques n’aura souvent qu’une incidence de quelques FPS (et pareil dans l’autre sens). En toute logique (et en toute pratique également), passer d’une résolution de textures à une autre à une incidence assez grande dans les FPS (parfois de dix à vingt), ayant même pour effet de faire planter les configurations manquant de mémoire graphique.
Je vous laisse quelques captures d’écran spécialement choisies pour vous (je ne suis pas au maximum question paramètres graphiques, mais presque) !

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Watch_Dogs est donc le jeu ultime et parfait ?

Non, pas pour autant, et pour plusieurs raisons. Avant tout, sa durée de vie est limitée. Il devrait selon moi y avoir plus de missions, et surtout générées de façon procédurale. Créer une trajectoire pour un convoi à arrêter n’est pas compliqué, générer un crime aléatoire l’est encore moins. Ca permettrait d’allonger encore la durée de vie. J’espère au moins qu’il y aura des DLC pour ajouter des missions.
Mais à part ça… je ne trouve rien à redire sur Watch_Dogs, vraiment. Sa difficulté est modérée, il faudra parfois recommencer certains passages pour y arriver, les éléments de gameplay sont variés et novateurs, les graphismes sont excellents, le monde ouvert est immense et détaillé seule l’intelligence artificielle pose parfois des soucis (mais des soucis qui au fond, sont peut-être indispensable pour pouvoir garder un gameplay infiltration jouable).

Bref, si vous hésitiez encore et que vous avez l’ordinateur pour, achetez Watch_Dogs. Maintenant.

C’est à croire que UbiSoft ne fait que des bons jeux… j’attends de voir Far Cry 4.