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[Review LEGO] TIE Fighter (9492)

dimanche 23 février 2014 à 08:26

Oui, alors, avant toute chose, ne vous dites pas que je fais un article random parce que j’en ai pas écrit depuis des semaines. Non, en fait, j’ai acheté (et gagné aussi) pas mal de LEGO récemment et je me suis dit que ça pouvait être un contenu intéressant pour le blog. Vous allez donc avoir une série de reviews dans les semaines à venir de différents sets Star Wars que j’ai reçus par la Poste.

Et aujourd’hui nous parlons du… TIE Fighter (mouais, enfin c’est écrit dans le titre donc le sujet était déjà un peu spoilé, mais bon…) que j’ai reçu il y a une semaine environ et que je n’ai monté que hier. Pour commencer, parlons des infos de base :

Référence : 9492
Nom : TIE Fighter
Année de sortie : 2012
Nombre de pièces : 413
Nombre de minifigs : 4
Prix : environ 40-50€ à sa sortie

Quand j’ai reçu ce TIE Fighter, j’étais assez content. Je veux dire, c’est un vaisseau assez emblématique (bien que très peu aérodynamique, mais bon on s’en fout puisqu’il n’y a pas d’air dans l’espace) de la trilogie originale que LEGO avait déjà tenté de réaliser il y a quelques années et ça avait donné ça :

Ancien TIE Fighter

Ouais, comparé au nouveau c’est pas super super. D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi LEGO avait une obsession pour le bleu dans ses sets TIE alors que partout dans le film on ne voit que du gris et du noir. En fait, la réponse est simple, c’est qu’ils sont bleus dans l’épisode V et qu’apparemment il n’avaient que celui là le jour où ils ont fait ces sets. Pour en revenir à l’ancien TIE Fighter, faut quand même avouer qu’il était petit (niveau rapport à la figurine, c’était bien plus loin du film que le nouveau) et aussi le mettre sur ce genre de poteau… ça fait bizarre quand on sait qu’il est censé être envoyé sur des rails (en théorie, après j’ai jamais vu ça que ce soit sur une maquette ou dans un jeu). Passons à celui que j’ai reçu.

D’abord, avant tout, qu’est ce qu’un TIE Fighter ? Bah un TIE Fighter, si vous voulez faire simple, c’est le vaisseau fait en masse par l’Empire pour se battre dans l’espace près des bases (donc pas sur de grandes distances). Si on s’en rapporte à ce que dit Wikipédia, on apprend qu’il n’a ni boucliers, ni hyperespace et que donc c’est pas un très bon vaisseau. Mais comme on a des millions de clones et des millions de crédit, qu’est ce que ça peut nous faire d’en perdre deux cent ? Rien. Alors on fait des vaisseaux pas trop résistants à bas coûts où on envoie les clones se faire massacrer. On notera aussi qu’un TIE Fighter, ça n’a pas de droïde astromech et donc que ça se répare pas en vol. Autre chose importante : ces “ailes” ne sont pas là pour décorer, il s’agit en fait de panneaux solaires destinés à alimenter le double moteur à ions de l’appareil (d’où le nom TIE : Twin Ion Engine). Dernier petit point, j’en viens même à me demander s’ils sont faits pour rentrer à la base : décoller avec des rails, d’accord ; aterrir en se posant dessus c’est déjà sensiblement plus difficile. Le TIE Fighter est donc LE vaisseau lambda de l’Empire pour les batailles spaciales.

TIE Fighter

Passons à la version LEGO. Et commençons avec ce que l’on monte toujours en premier dans un set LEGO : les minifigs. Elles sont au nombre de quatre et là j’avoue que je suis déjà comblé : non seulement on a un pilote   de belle qualité (nouveau casque super bien fait) avec une tête imprimée en dessous (oui, parce qu’avant les clones avant une tête noire) mais en plus on a un droïde Astromech noir qui rend super bien (mais qui va pas dans le vaisseau, comme je l’ai dit plus haut), un officier impérial de l’Etoile Noire et un soldat de l’Etoile Noire avec un blaster (z’ont pas été très généreux là-dessus) du genre de ceux qui allument le laser à détruire les planètes. Selon moi, le bundle de minifigs est super pour un set à ce prix et il vaut le coup déjà rien que pour ça.

Officier Artilleur Artilleur 2 Astromech 2

Et en ce qui concerne le vaisseau en lui-même ? Encore une fois, c’est parfait. Bien que pas tellement plus grand que la première édition (pour la taille des ailes), on a cette impression de vaisseau imposant et d’ailes très réussies (surtout comparées à celles de la première édition). On oublie le bleu, avant tout, pour passer à un gris très classe et on oublie aussi les “grilles” pour passer à des sortes de tiges pour faire les rayons. Le tour de l’aile est franchement super bien réalisé (ça évite l’aspect “brut de plaque” qu’on avait sur l’ancien) qui contraste avec le noir et le centre de celle-ci est aussi très bon puisqu’on reçoit une véritable piècesérigraphiée (méthode oubliée chez LEGO pourtant, apparemment) avec des paires de jumelles pour mettre à côté. Ouais, pourquoi pas. Le seul défaut des ailes est qu’elles sont un peu fines (enfin c’est l’impression qu’elles donnent) et que donc appuyer sur certaines pièces les fait s’enfoncer vers l’intérieur. De plus, le raccordement avec le poste de pilotage (comme sur les anciens TIE) est fait avec des pièces Technic encastrées dans des pièces classiques, ce qui donne du jeu et donc, si on met sa main sur le cockpit lorsque le vaisseau est posé, et qu’on la fait bouger de droite à gauche, on voit que le vaisseau vacille un peu. Quelques photos des ailes :

Aile

Aile 2

Aile 3Passons au cockpit. Première chose que l’on remarque pendant le montage c’est qu’il a sensiblement grossi par rapport aux anciennes versions. En effet, sur mon Intercepteur TIE, la pièce à l’arrière du cockpit est une pièce ronde (genre parabole) de diamètre quatre tenons (pour les non-initiés, un tenon est le nom qu’on donne à un petit picot sur les pièces de LEGO qui sert à les fixer les unes aux autres), alors que sur celui-ci il s’agit d’une parabole de six tenons sur laquelle vient se poser une de quatre puis une de deux. Le cockpit est spacieux, rien à dire là dessus, et le clone rentre sans peine. A droite et à gauche du cockpit, sur ce qui sert à tenir les ailes, on observe un véritable changement : on passe d’une structure en “pièce de toit” sur brique sur “pièce de toit inversée” à une structure bien plus complexe et jolie, avec des renflements sur l’avant qui rendent bien en dark gray et en light gray. Une vraie réussite. Autre point que l’on appréciera : le cockpit s’ouvre en deux parties. La liaison pivot crantée s’effectue à l’arrière pour lever le “toit” puis en une deuxième fois pour lever l’avant, qui n’est plus la même pièce que sur les anciens modèles mais bien une nouvelle pièce ronde sérigraphiée, un peu moins réussie selon moi car trop sphérique.

Cockpit

La liaison entre le centre et les ailes est bien meilleure qu’avant, même s’il y a encore un peu de jeu, et je pense que niveau solidité ça tiendra bien en jeu. Le montage est un peu répétitif (très, même, à cause des deux ailes exactement identiques) mais au final assez intéressant, sans être trop long (je pense que j’ai mis une heure grand maximum).

Liaison Aile

Pour ce qui est de la jouabilité à mon avis, c’est parfait. Je ne vais pas énormément jouer avec mais le set semble très solide et la prise en main par le cockpit est vraiment très agréable, on peut faire des figures facilement. Et je crois qu’on a fait le tour du proprié… Ah, si. Il faut que je vous parle de quelque chose. Il y a quelques années, LEGO a inventé un truc qu’il y a depuis sur tous ses modèles Star Wars (ou presque, en tout cas sur tous les vaisseaux) : les flick-missiles. J’aimerais des explications. Les flick-missiles, en fait, c’est des petites pièces (constitués d’une pièce translucide et d’une pièce technique) qui se mettent dans des trous techniques et qu’on est censé éjecter avec le doigt mais… soit ça part pas, soit ça part à deux centimètres, soit dans le cas où tout se passe bien il est impossible de viser quoi que ce soit. Et ne me dites pas qu’on est censé les guider nous même puisque dans la notice il y a ce petit logo que j’aime tant :

Logo Flick

En fait, le pire c’est qu’à part ça, le vaisseau n’a aucun canon. Normalement les lasers sont situés sous la cabine mais à la place il y a les missiles dont on aurait pu se passer.

Flick

Bref, même si on finit sur un point négatif, je pense que ce set, vu son prix, est un indispensable dans un collection LEGO puisqu’il est grand, emblématique, fourni avec pas mal de minifigs et avec un color-scheme bien conçu puisqu’il reprend celui du film. Passons aux notes :

Critère Note Remarques
 Pièces 7/10 Pas mal de plaques et de pièces intéressantes et nouvelles (cockpit, sérigraphie des ailes)
 Construction 8/10 Construction pas trop longue mais un peu répétitive
 Jouabilité 10/10 Parfait pour les figures, structure solide, plein de minifigs
 Minifigs 9/10 Un nouveau pilote, un chouette soldat et un officier sympa, avec un droïde en tête “pot de fleurs”, rien à dire c’est super
 Général 9/10 Un set grand dans la lignée des Star Wars récents, un prix modéré, des minifigs sympa, une jouabilité à toute épreuve et surtout un vaisseau super connu. LEGO a fait du bon boulot

Quitte à faire du cloud, faites le bien.

dimanche 19 janvier 2014 à 07:44

Ci-dessus, vous pouvez voir l’Eyjafjallajökull (ne cherchez pas à le prononcer), le plus grand fournisseur de service Cloud au monde.

Si il y a bien un phénomène qui s’est sans cesse développé ces dernières années sur Internet c’est le cloud. “Révolution” d’Apple alors que ça existait déjà, c’est bien la pomme qui en a lancé le vrai départ (non je suis pas content parce que c’est pas cool pour les gens qui en faisaient avant). Toujours est-il que, de jour en jour, de plus en plus de services vous proposent de vous inscrire pour bénéficier d’un service cloud (quasiment toujours gratuit, sinon personne ou presque ne s’inscrirait) qui sera plus ou moins utile en fonction du type d’application ou de logiciel. Mais pourtant le cloud n’est pas un modèle qui est né de la dernière pluie : la simple technologie IMAP est déjà une sorte de cloud basique : les mails restent sur le serveur et sont synchronisés sur tous les appareils connectés entre eux (et bien sûr on a, avec, le calendrier et tout le tralala). Mais si c’est très utile et pratique dans ce cas précis, ça ne l’est pas toujours. Prenons un exemple qui m’est cher : la liste de tâches (qui était née bien avant iCloud, Doit.im) synchronisée sur tous vos appareils : iPod, téléphone Android, ordinateur Windows, tablette whatever. Le service était vraiment bon (mais comme je fais plus de liste de tâches je l’ai abandonné). Dans ce cas là, le cloud était utile, une véritable innovation : généralement les listes de ce genre sont là pour vous permettre de vous souvenir de choses que vous ne pouvez faire dans l’immédiat (par exemple lancer un logiciel sur votre ordinateur, mais vous y pensez en pleine récréation) et qui donc sera directement affichée une fois que vous serez chez vous. Super. Le truc c’est qu’il y a aussi des exemples de cloud totalement raté, celui auquel je penserais en premier lieu serait de WinZIP. Bien qu’ils soient des pionniers et qu’ils aient capté le filon très tôt après Apple me semble t-il, le service cloud était un raté total. Sans parler de Facebook, stocker des trucs dans le cloud ça se faisait gratuitement, sauf que tu pouvais mettre autre chose que des archives et sans doute dans des proportions bien plus grandes qu’avec WinZIP. Tout ça pour être à la mode, n’est ce pas ridicule ? Embrayons sur ce qui me plaît – et surtout ce qui ne me plaît pas dans le cloud –

Je me souviens d’un temps, si on remonte quelques années en arrière, où j’utilisais Windows Live Messenger, qui est aujourd’hui officiellement décédé (et c’est triste, parce que j’ai encore les archives des historiques des conversations et ces moments kikoolols me rappellent bien des souvenirs). Mais il n’y avait pas que Messenger et Hotmail dans la boîte magique intitulée Windows Live de Microsoft. Il y avait Mesh. Rien que sur le nom ça sonne faux. Et pourtant c’était iCloud (sauf que là on pouvait faire des sous-dossiers, chose qui n’est – inutile de le préciser ça va de soi, ça ne sert à rien après tout les dossiers il suffit de mettre les tags – pas possible avec iCloud), la même chose. Synchroniser des fichiers sur ses appareils et avoir en même temps une sauvegarde. Depuis ça a changé, Messenger est devenu Skype, Hotmail, Outlook et Mesh, SkyDrive. Et j’utilise vraiment SkyDrive. C’est un service que j’aime vraiment beaucoup. Je suis absolument maniaque (et je n’en ai pas honte) et c’est pour ça que je tiens à avoir des sauvegardes de tout (on ne sait jamais, ça peut toujours servir un jour ou l’autre). Mais voyez-vous, pour moi qui ai de minuscules fichiers par dizaines (genre des images trouvées sur Internet que j’aime bien) ou des cours modifiés tous les jours ou presque, faire des sauvegardes tout le temps n’est pas pratique, et c’est là que SkyDrive est super. Vos fichiers son t synchronisés, vous ne fatiguez pas votre disque dur externe et les sauvegardes sont faites immédiatement. C’est maaagique. En plus, petit bonus, on peut modifier ses fichiers Office et les fichiers de base (genre fichiers texte) directement depuis SkyDrive.com avec des WebApps super bien faites pour peu d’avoir un navigateur moderne. Et c’est sans parler de l’intégration totale à Windows Phone qui possède une application Office super bien faite elle aussi qui permet d’accéder très rapidement aux documents sur SkyDrive. C’est ce qu’on appelle un bon cloud, puisque les fichiers sont accessibles de partout, facilement et que ça fait sauvegarde facile. Notez que cette sauvegarde a aussi l’avantage de ne pas être perdue si jamais vous vous faites malencontreusement cambrioler.

Malheureusement, il n’y a pas que des avantages, et certains de ces avantages peuvent même se transformer en défauts. Tout d’abord, défaut évident, vous n’êtes plus propriétaire direct de vos fichiers et n’en avez plus vraiment le contrôle. C’est vrai que j’ai tendance à diaboliser un peu l’industrie de l’informatique (c’est à cause d’Aperture Science, désolé) mais dans l’absolu, puisque le Web est synchronisé avec votre ordinateur et vice-versa, ils peuvent supprimer un de vos fichiers sans que vous vous en rendiez compte immédiatement, ils peuvent les modifier et puis même les utiliser contre vous à l’occasion. Autant vous dire que vous feriez mieux de pas mettre des documents top secrets sur iCloud ou Dropbox, et il est possible que les fichiers que vous supprimez ne le soient pas vraiment, impossible de le savoir.

En fait, ce que j’ignorais jusqu’à il y a peu, c’est que certaines applications (notamment sur Mac OS X et iOS) permettent de synchroniser vos paramètres dans le cloud. Vous me direz, Windows 8 fait exactement la même chose, et vous permet de stocker vos paramètres dans le cloud (par contre je me demande un peu pourquoi puisqu’ils ne s’appliquent pas aux autres périphériques et que si c’est dans le cas où vous faites souvent des réinitialisations c’est inquiétant), mais pas les mêmes. Il y a quelques temps, alors que nous suivions un passionnant cours de numération, Trevör s’est exclamé avec surprise “tiens il a synchronisé les paramètres de Pages” (oui vous savez, Pages, le concurrent estropié de Word). Et j’aime pas Apple, mais là ils ont compris quelque chose de fondamental. Pour faire simple, Trevör a Pages sur son iPad et sur son MacBook (donc déjà deux logiciels différents). Il a créé des sortes de filtres sur un des deux périphériques (par exemple un \\omega qui se transformera lorsqu’il le tapera en signe omega), et automatiquement c’est parti sur l’autre. Et là, je dis bravo. Vous avez compris quelque chose. C’est ça qu’il faut avant tout synchroniser. Dans le même genre il faudrait les dictionnaires personnalisés (d’Office bien entendu, et de Windows Phone aussi, de Chrome et des autres navigateurs…). Qu’est ce qui est le plus chiant à restaurer ou à récupérer lorsqu’on change d’appareil ? Elle est là la question. Récupérer ses favoris, c’est facile. Récupérer ses documents encore plus. Mais récupérer ses paramètres non, ça peut même être très long. Mais attention, je ne dis pas que la synchronisation des navigateurs n’est pas une bonne idée : sur ma tablette j’ai le navigateur d’Android qui a toutes les données de mon Chrome d’ordinateur, c’est super – par contre Internet Explorer mobile n’a pas les favoris d’Internet Explorer classique, fonctionnalité que j’aurais bien aimé ne serait-ce que pour ne pas à tout récupérer à chaque réinitialisation du téléphone, à cause du bug de la partie autres du stockage du téléphone mais c’est une autre histoire, ça.

Mais parlons d’un autre contexte. J’ai dit ce que j’avais à dire sur la première partie puisque le reste n’est pas forcément très pertinent ni très intéressant. Parlons du jeu vidéo. Quel est le rapport ? Bonne question, et pourtant si vous avez SteamOrigin ou Uplay (lui vous l’avez téléchargé par obligation je pense #troll), vous savez de quoi je veux parler. Lorsque j’installai, il y a quelques mois de cela, Dead Space 3 qu’on m’avait offert pour mes quinze ans (oui je sais j’ai pas l’âge, ça a l’air d’être mon problème ?), je fus certes très surpris par le fait qu’il fallait télécharger les fichiers alors qu’on avait un DVD (ça m’a *un peu* énervé), je le fus encore plus lorsqu’Origin m’indiqua, après ma première session de jeu, qu’il synchronisait les sauvegardes avec le cloud. En voilà une idée. Une idée de génie. Pour peu que vous teniez à vos sauvegardes il est fort possible que vous avez déjà eu à les sauvegarder vous même, à aller chercher dans des dossiers aux noms barbares et à les copier dans un autre dossier, et ce à chaque fois que vous jouiez. Steam Cloud résout ce problème. Plus besoin de faire quoi que ce soit, Steam vous sauvegarde automatiquement tout, de votre sauvegarde à vos paramètres, et les réinstalle en même temps que le jeu (ça je l’ai découvert avec Mars War Logs reçu le même jour). Et c’est agréable de savoir que vos sauvegardes sont en sécurité, et que même à l’autre bout du monde, si vous vous connectez sur Steam, vous pourrez continuer votre partie et la reprendre chez vous de là où vous vous étiez arrêté à l’autre bout du monde une fois rentré, sans aucun interruption ou histoire à recommencer. C’est du génie, et vous avez deux gigaoctets, autant dire qu’à coup de sauvegardes de trois kilooctets vous allez pouvoir acheter du jeu. C’est toutefois dommage que tous les jeux ne proposent pas cette fonction (et notamment ceux qui sont sur Steam juste pour y être, Crysis 2 sans vouloir citer de nom qui n’a ni succès, ni Steam Cloud, ni Steam Community… rien, juste le jeu, ça plaira aux puristes mais pas à moi). Le problème c’est qu’il y a aussi un aspect négatif du cloud pour les jeux-vidéo : le cloud obligatoire. Ca peut pas être mauvais un SimCity, c’est toujours cool les SimCity, ils vont pas se planter sur un SimCity comme le dit USUL. Et pourtant, nombre de joueurs ont été déçus par l’aspect online-only du jeu. En gros vous ne jouerez pas tout seul, puisqu’un des aspects importants du jeu est le fait que vous pouvez trader avec d’autres joueurs (comme en vrai, vous devrez négocier avec quelqu’un d’autre pour l’import/export). Mais tout le monde était déçu.

Vous l’aurez compris, le cloud ça peut sembler facile mais ça l’est pas forcément. Et pourtant. C’est tellement simple de faire un service efficace (dixit quelqu’un qui en a déjà fait deux qui fonctionnent :p), le tout c’est de savoir rester dans la simplicité. Je vois pas ce qu’il y a de compliqué en ça, je vois pas ce qui empêche Microsoft, par exemple, de synchroniser les paramètres de Word, ou Apple (mais aussi Microsoft encore) de synchroniser les sauvegardes de jeux mobiles (à ma connaissance, Halfbrick le fait au moins pour Jetpack Joyride avec iCloud, mais ça fait un jeu sur des centaines)… Le problème c’est que comme d’habitude c’est l’utilisateur final qui souffre de la flemme ou de la négligence des grandes entreprises. Un exemple ? Vous allez rire mais on peut pas faire de dossier dans iCloud. Si si je vous promets. Loule.

Quitte à faire du cloud, faites le bien.

dimanche 19 janvier 2014 à 07:44
Ci-dessus, vous pouvez voir l'Eyjafjakkajökull (ne cherchez pas à le prononcer), le plus grand fournisseur de service Cloud au monde.

Ci-dessus, vous pouvez voir l’Eyjafjallajökull (ne cherchez pas à le prononcer), le plus grand fournisseur de service Cloud au monde.

Si il y a bien un phénomène qui s’est sans cesse développé ces dernières années sur Internet c’est le cloud. “Révolution” d’Apple alors que ça existait déjà, c’est bien la pomme qui en a lancé le vrai départ (non je suis pas content parce que c’est pas cool pour les gens qui en faisaient avant). Toujours est-il que, de jour en jour, de plus en plus de services vous proposent de vous inscrire pour bénéficier d’un service cloud (quasiment toujours gratuit, sinon personne ou presque ne s’inscrirait) qui sera plus ou moins utile en fonction du type d’application ou de logiciel. Mais pourtant le cloud n’est pas un modèle qui est né de la dernière pluie : la simple technologie IMAP est déjà une sorte de cloud basique : les mails restent sur le serveur et sont synchronisés sur tous les appareils connectés entre eux (et bien sûr on a, avec, le calendrier et tout le tralala). Mais si c’est très utile et pratique dans ce cas précis, ça ne l’est pas toujours. Prenons un exemple qui m’est cher : la liste de tâches (qui était née bien avant iCloud, Doit.im) synchronisée sur tous vos appareils : iPod, téléphone Android, ordinateur Windows, tablette whatever. Le service était vraiment bon (mais comme je fais plus de liste de tâches je l’ai abandonné). Dans ce cas là, le cloud était utile, une véritable innovation : généralement les listes de ce genre sont là pour vous permettre de vous souvenir de choses que vous ne pouvez faire dans l’immédiat (par exemple lancer un logiciel sur votre ordinateur, mais vous y pensez en pleine récréation) et qui donc sera directement affichée une fois que vous serez chez vous. Super. Le truc c’est qu’il y a aussi des exemples de cloud totalement raté, celui auquel je penserais en premier lieu serait de WinZIP. Bien qu’ils soient des pionniers et qu’ils aient capté le filon très tôt après Apple me semble t-il, le service cloud était un raté total. Sans parler de Facebook, stocker des trucs dans le cloud ça se faisait gratuitement, sauf que tu pouvais mettre autre chose que des archives et sans doute dans des proportions bien plus grandes qu’avec WinZIP. Tout ça pour être à la mode, n’est ce pas ridicule ? Embrayons sur ce qui me plaît – et surtout ce qui ne me plaît pas dans le cloud -

Je me souviens d’un temps, si on remonte quelques années en arrière, où j’utilisais Windows Live Messenger, qui est aujourd’hui officiellement décédé (et c’est triste, parce que j’ai encore les archives des historiques des conversations et ces moments kikoolols me rappellent bien des souvenirs). Mais il n’y avait pas que Messenger et Hotmail dans la boîte magique intitulée Windows Live de Microsoft. Il y avait Mesh. Rien que sur le nom ça sonne faux. Et pourtant c’était iCloud (sauf que là on pouvait faire des sous-dossiers, chose qui n’est – inutile de le préciser ça va de soi, ça ne sert à rien après tout les dossiers il suffit de mettre les tags – pas possible avec iCloud), la même chose. Synchroniser des fichiers sur ses appareils et avoir en même temps une sauvegarde. Depuis ça a changé, Messenger est devenu Skype, Hotmail, Outlook et Mesh, SkyDrive. Et j’utilise vraiment SkyDrive. C’est un service que j’aime vraiment beaucoup. Je suis absolument maniaque (et je n’en ai pas honte) et c’est pour ça que je tiens à avoir des sauvegardes de tout (on ne sait jamais, ça peut toujours servir un jour ou l’autre). Mais voyez-vous, pour moi qui ai de minuscules fichiers par dizaines (genre des images trouvées sur Internet que j’aime bien) ou des cours modifiés tous les jours ou presque, faire des sauvegardes tout le temps n’est pas pratique, et c’est là que SkyDrive est super. Vos fichiers son t synchronisés, vous ne fatiguez pas votre disque dur externe et les sauvegardes sont faites immédiatement. C’est maaagique. En plus, petit bonus, on peut modifier ses fichiers Office et les fichiers de base (genre fichiers texte) directement depuis SkyDrive.com avec des WebApps super bien faites pour peu d’avoir un navigateur moderne. Et c’est sans parler de l’intégration totale à Windows Phone qui possède une application Office super bien faite elle aussi qui permet d’accéder très rapidement aux documents sur SkyDrive. C’est ce qu’on appelle un bon cloud, puisque les fichiers sont accessibles de partout, facilement et que ça fait sauvegarde facile. Notez que cette sauvegarde a aussi l’avantage de ne pas être perdue si jamais vous vous faites malencontreusement cambrioler.

Malheureusement, il n’y a pas que des avantages, et certains de ces avantages peuvent même se transformer en défauts. Tout d’abord, défaut évident, vous n’êtes plus propriétaire direct de vos fichiers et n’en avez plus vraiment le contrôle. C’est vrai que j’ai tendance à diaboliser un peu l’industrie de l’informatique (c’est à cause d’Aperture Science, désolé) mais dans l’absolu, puisque le Web est synchronisé avec votre ordinateur et vice-versa, ils peuvent supprimer un de vos fichiers sans que vous vous en rendiez compte immédiatement, ils peuvent les modifier et puis même les utiliser contre vous à l’occasion. Autant vous dire que vous feriez mieux de pas mettre des documents top secrets sur iCloud ou Dropbox, et il est possible que les fichiers que vous supprimez ne le soient pas vraiment, impossible de le savoir.

En fait, ce que j’ignorais jusqu’à il y a peu, c’est que certaines applications (notamment sur Mac OS X et iOS) permettent de synchroniser vos paramètres dans le cloud. Vous me direz, Windows 8 fait exactement la même chose, et vous permet de stocker vos paramètres dans le cloud (par contre je me demande un peu pourquoi puisqu’ils ne s’appliquent pas aux autres périphériques et que si c’est dans le cas où vous faites souvent des réinitialisations c’est inquiétant), mais pas les mêmes. Il y a quelques temps, alors que nous suivions un passionnant cours de numération, Trevör s’est exclamé avec surprise “tiens il a synchronisé les paramètres de Pages” (oui vous savez, Pages, le concurrent estropié de Word). Et j’aime pas Apple, mais là ils ont compris quelque chose de fondamental. Pour faire simple, Trevör a Pages sur son iPad et sur son MacBook (donc déjà deux logiciels différents). Il a créé des sortes de filtres sur un des deux périphériques (par exemple un \\omega qui se transformera lorsqu’il le tapera en signe omega), et automatiquement c’est parti sur l’autre. Et là, je dis bravo. Vous avez compris quelque chose. C’est ça qu’il faut avant tout synchroniser. Dans le même genre il faudrait les dictionnaires personnalisés (d’Office bien entendu, et de Windows Phone aussi, de Chrome et des autres navigateurs…). Qu’est ce qui est le plus chiant à restaurer ou à récupérer lorsqu’on change d’appareil ? Elle est là la question. Récupérer ses favoris, c’est facile. Récupérer ses documents encore plus. Mais récupérer ses paramètres non, ça peut même être très long. Mais attention, je ne dis pas que la synchronisation des navigateurs n’est pas une bonne idée : sur ma tablette j’ai le navigateur d’Android qui a toutes les données de mon Chrome d’ordinateur, c’est super – par contre Internet Explorer mobile n’a pas les favoris d’Internet Explorer classique, fonctionnalité que j’aurais bien aimé ne serait-ce que pour ne pas à tout récupérer à chaque réinitialisation du téléphone, à cause du bug de la partie autres du stockage du téléphone mais c’est une autre histoire, ça.

Mais parlons d’un autre contexte. J’ai dit ce que j’avais à dire sur la première partie puisque le reste n’est pas forcément très pertinent ni très intéressant. Parlons du jeu vidéo. Quel est le rapport ? Bonne question, et pourtant si vous avez SteamOrigin ou Uplay (lui vous l’avez téléchargé par obligation je pense #troll), vous savez de quoi je veux parler. Lorsque j’installai, il y a quelques mois de cela, Dead Space 3 qu’on m’avait offert pour mes quinze ans (oui je sais j’ai pas l’âge, ça a l’air d’être mon problème ?), je fus certes très surpris par le fait qu’il fallait télécharger les fichiers alors qu’on avait un DVD (ça m’a *un peu* énervé), je le fus encore plus lorsqu’Origin m’indiqua, après ma première session de jeu, qu’il synchronisait les sauvegardes avec le cloud. En voilà une idée. Une idée de génie. Pour peu que vous teniez à vos sauvegardes il est fort possible que vous avez déjà eu à les sauvegarder vous même, à aller chercher dans des dossiers aux noms barbares et à les copier dans un autre dossier, et ce à chaque fois que vous jouiez. Steam Cloud résout ce problème. Plus besoin de faire quoi que ce soit, Steam vous sauvegarde automatiquement tout, de votre sauvegarde à vos paramètres, et les réinstalle en même temps que le jeu (ça je l’ai découvert avec Mars War Logs reçu le même jour). Et c’est agréable de savoir que vos sauvegardes sont en sécurité, et que même à l’autre bout du monde, si vous vous connectez sur Steam, vous pourrez continuer votre partie et la reprendre chez vous de là où vous vous étiez arrêté à l’autre bout du monde une fois rentré, sans aucun interruption ou histoire à recommencer. C’est du génie, et vous avez deux gigaoctets, autant dire qu’à coup de sauvegardes de trois kilooctets vous allez pouvoir acheter du jeu. C’est toutefois dommage que tous les jeux ne proposent pas cette fonction (et notamment ceux qui sont sur Steam juste pour y être, Crysis 2 sans vouloir citer de nom qui n’a ni succès, ni Steam Cloud, ni Steam Community… rien, juste le jeu, ça plaira aux puristes mais pas à moi). Le problème c’est qu’il y a aussi un aspect négatif du cloud pour les jeux-vidéo : le cloud obligatoire. Ca peut pas être mauvais un SimCity, c’est toujours cool les SimCity, ils vont pas se planter sur un SimCity comme le dit USUL. Et pourtant, nombre de joueurs ont été déçus par l’aspect online-only du jeu. En gros vous ne jouerez pas tout seul, puisqu’un des aspects importants du jeu est le fait que vous pouvez trader avec d’autres joueurs (comme en vrai, vous devrez négocier avec quelqu’un d’autre pour l’import/export). Mais tout le monde était déçu.

Vous l’aurez compris, le cloud ça peut sembler facile mais ça l’est pas forcément. Et pourtant. C’est tellement simple de faire un service efficace (dixit quelqu’un qui en a déjà fait deux qui fonctionnent :p), le tout c’est de savoir rester dans la simplicité. Je vois pas ce qu’il y a de compliqué en ça, je vois pas ce qui empêche Microsoft, par exemple, de synchroniser les paramètres de Word, ou Apple (mais aussi Microsoft encore) de synchroniser les sauvegardes de jeux mobiles (à ma connaissance, Halfbrick le fait au moins pour Jetpack Joyride avec iCloud, mais ça fait un jeu sur des centaines)… Le problème c’est que comme d’habitude c’est l’utilisateur final qui souffre de la flemme ou de la négligence des grandes entreprises. Un exemple ? Vous allez rire mais on peut pas faire de dossier dans iCloud. Si si je vous promets. Loule.

Faire de votre Raspberry Pi un point d’accès WiFi, oui c’est faisable.

samedi 18 janvier 2014 à 12:19

pi_ap

Lorsque j’ai acheté mon Raspberry Pi, j’avais plusieurs projets pour lui, le premier étant d’en faire un hotspot WiFi puisque ma box n’émet pas assez fort pour aller jusque dans ma chambre et que bien que je possède de l’Ethernet jusqu’à mon ordinateur (avec un magnifique fil qui passe sous le toit ^^), mon iPod, mon téléphone et ma tablette ne possèdent pas de port Ethernet (You don’t say ?!). J’ai donc cherché sur plusieurs sites des tutoriels pour faire un point d’accès, mais aucun n’a fonctionné entièrement, pas même celui d’Adafruit, qui m’avait vendu le dongle WiFi et qui me promettait que le tutoriel fonctionnait pour tous ses produits… Peut être un problème de configuration relatif à la version des logiciels utilisés, aucune idée, mais le fait est que j’ai finalement réussi à faire ce que je souhaits initialement. Le truc c’est que ça m’a pris une semaine avec en plus un certain nombre de réinstallations de Raspbian. Alors… on y va ?

Nettoyage du système et prérequis

Cette étape n’est utile que pour les gens qui auraient déjà essayé de configurer un hotspot WiFi sur leur Raspberry Pi. Si possible (genre si vous n’avez pas des tas de données sur votre Pi), vous pouvez aussi le faire, ça fait toujours du bien de partir d’un système propre. Comme précisé dans la phrase en italique, si vous le pouvez, réinstaller Raspbian. Ca ne prend pas beaucoup de temps et ça vous permettra de commencer la configuration d’un système entièrement propre. Comme les logiciels utilisés ont tendance à être pointilleux sur la configuration, mieux vaut prévenir que guérir.

Vous aurez besoin de :

Quelques conseils :

N’utilisez pas directement votre Raspberry Pi pour modifier les fichiers et entrer les commandes (cela permet d’éviter un certain nombre d’erreurs, de pertes de temps et de fautes de frappe). Si mon raisonnement est juste, votre Pi est relié à Internet et aussi à votre réseau local, téléchargez donc PuTTY si vous ne l’avez pas encore. Une fois téléchargé, lancez-le et configurez le de cette manière :
– Entrez pi@<ip> dans Host Name (or IP address), vous pouvez obtenir votre IP en utilisant ifconfig directement dans la console du Raspberry.
– Entrez un nom sous Saved Sessions, puis cliquez sur Save. Une fois que l’entrée a été ajoutée à la liste, vous pouvez directement double-cliquer dessus.
PuTTY Config

Sécurité Putty
A ce moment là, cliquez sur Oui (vous faites confiance à votre Raspberry Pi). Une fois votre mot de passe entré, vous avez votre console Linux depuis votre PC, mais surtout vous pouvez faire du copier-coller.

Installation des logiciels nécessaires

Pour faire fonctionner notre réseau WiFi, nous aurons besoin de plusieurs choses qui ne sont pas installées par défaut sur Raspbian (ni sur Linux d’ailleurs) :

Nous devrons ensuite télécharger une version alternative de hostapd (pour notre dongle) puis configurer la translation d’adresse IP pour pouvoir accéder à Internet depuis le réseau sans-fil (notez que si vous voulez juste faire un réseau WiFi, pour jouer avec des amis par exemple, vous pouvez ne pas mettre Internet, mais ça ne coûte pas grand chose de le mettre). Pour ce faire, entrez les commandes suivantes directement dans la console :

sudo apt-get update
sudo apt-get install hostapd
sudo apt-get install dnsmasq

Mais c’est trop vite oublier que notre dongle n’est pas supporté par défaut… Heureusement j’ai la solution pour vous. Adafruit nous propose (et ce n’est pas le seul) une version modifiée de hostapd qui utilise un autre pilote qui fonctionne. Depuis une récente version de RaspBian (début 2014), ce fichier n’est plus valide. J’ai mis à jour les commandes qui utilisent maintenant un nouveau pilote, elles ont fonctionné pour moi. Pour l’installer, rentrez simplement ces commandes :

cd ~/ && mkdir tmp && cd tmp 
sudo wget http://thomaskowalski.net/fichiers/RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911.zip
sudo unzip RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911.zip
cd RTL8188C_8192C_USB_linux_v4.0.2_9000.20130911
cd wpa_supplicant_hostapd
sudo tar -xvf wpa_supplicant_hostapd-0.8_rtw_r7475.20130812.tar.gz
cd wpa_supplicant_hostapd-0.8_rtw_r7475.20130812
cd hostapd
sudo make
sudo make install
sudo mv hostapd /usr/sbin/hostapd
sudo chown root.root /usr/sbin/hostapd
sudo chmod 755 /usr/sbin/hostapd
cd ~/ && rmdir tmp

Nous allons maintenant configurer hostapd. Pour ce faire, entrez la commande suivante :

sudo nano /etc/hostapd/hostapd.conf

Un éditeur de fichier texte, baptisé nano va s’ouvrir afin de vous permettre d’éditer la configuration. Voici un bon fichier de configuration :

interface=wlan0
driver=rtl871xdrv
ssid=<Votre_Nom_De_Reseau>
hw_mode=g
channel=6
macaddr_acl=0
auth_algs=1
ignore_broadcast_ssid=0
wpa=3
wpa_passphrase=<Votre_Mot_De_Passe>
wpa_key_mgmt=WPA-PSK
wpa_pairwise=TKIP
rsn_pairwise=CCMP

Remplacez bien sûr <Votre_Nom_De_Reseau> et <Votre_Mot_De_Passe> par les valeurs correspondantes (mettez toutefois un mot de passe plus long que six caractères). Nous allons maintenant modifier vos interfaces réseau pour que vous puissiez avoir une IP fixe en WiFi… Entrez

sudo nano /etc/network/interfaces

Et voilà l’éditeur de texte qui revient.

#Boucle locale :
auto lo

#Ethernet (en DHCP)
iface lo inet loopback
iface eth0 inet dhcp

#Paramètres par défaut du WiFi que l'on désactive en ajoutant des #
#allow-hotplug wlan0
#iface wlan0 inet manual
#wpa-roam /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
#iface default inet dhcp

#Notre configuration WiFi
auto wlan0
iface wlan0 inet static
adress 10.0.0.1
netmask 255.255.255.0

up iptables-restore < /etc/iptables.ipv4.nat

Une fois le réseau créé, votre adresse IP dessus sera donc 10.0.0.1. Passons à la configuration de dnsmasq, celui qui s’occupe du DHCP (des adresses IP des clients). Entrez

sudo nano /etc/dnsmasq.conf

Vous aurez cette fois un énorme fichier. Laissez Ctrl+V appuyé pendant quelques temps et beaucoup de lignes défileront. Ces options sont avancées et nous ne nous y attarderons pas, nous nous contenterons d’ajouter quelques lignes à la fin du fichier :

# Interface réseau à utiliser (wlan0 par défaut)
interface=wlan0
# Adresses minimum et maximum du réseau et temps du bail
dhcp-range=10.0.0.3,10.0.0.20,12h
# DNS à envoyer aux clients. Ne changez pas ceci.
server=8.8.8.8
server=8.8.4.4
# Instruction qui empêchera le réseau de fonctionner si elle est absente (en tout cas pour moi)
dhcp-authoritative

Passons à la suite. Vous allez devoir configurer la translation d’adresse IP. C’est un peu barbare comme appellation, mais vous aurez juste quelques commandes à rentrer, rien de bien compliqué ne vous inquiétez pas.

net.ipv4.ip_forward=1
sudo sh -c "echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward"
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE
sudo iptables -A FORWARD -i eth0 -o wlan0 -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
sudo iptables -A FORWARD -i wlan0 -o eth0 -j ACCEPT
sudo sh -c "iptables-save > /etc/iptables.ipv4.nat"

Nous allons maintenant avoir besoin d’un fichier de lancement, sans lequel le réseau WiFi ne fonctionnera pas… Je vous propose celui-ci qui fonctionne à merveille avec moi (note : appelez-le “s”) :

#!/bin/bash
sudo cp /etc/hostapd/hostapd.conf /etc/hostapd.conf
sudo ifconfig wlan0 10.0.0.1
sudo service dnsmasq restart
sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=1
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE
sudo iptables -A FORWARD -i eth0 -o wlan0 -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
sudo iptables -A FORWARD -i wlan0 -o eth0 -j ACCEPT
sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o ppp0 -j MASQUERADE
sudo hostapd /etc/hostapd.conf
sudo iptables -D POSTROUTING -t nat -o ppp0 -j MASQUERADE
sudo sysctl net.ipv4.ip_forward=0
sudo service dnsmasq stop
sudo service hostapd stop
sudo service dnsmasq start
sudo service hostapd start

Je sais, il y a un certain nombre d’incohérences et de choses qui peuvent paraître inutiles mais sans ça ça ne fonctionne pas… Donc je vous laisse l’utiliser (mais ne modifiez rien, je vous promets que ça marche comme ça).

Pour lancer votre point d’accès, il vous suffit maintenant d’écrire dans la console sh s ou si vous ne l’avez pas appelé “s” (petit rebelle…), sh <votrenom>.

Voilà, normalement tout fonctionne, et si tel n’est pas le cas, n’hésitez pas à me contacter de toutes les manières que vous voulez !

Utiliser un écran VGA avec votre Raspberry Pi

mercredi 4 décembre 2013 à 12:48

VGA Raspberry Redim

J’ai récemment voulu m’acheter un Raspberry Pi pour faire de l’électronique et aussi pour avoir un ordinateur qui soit graphique, pas cher et surtout sous Linux que je pourrais emporter à beaucoup d’endroits facilement et avec lequel je pourrais faire beaucoup de chose. Et puisque quelqu’un faisait une commande sur le magasin de Adafruit, le moment était rêvé. J’ai donc investi quelques euros dans mon Raspberry Pi et son équipement :

Oui, parce que je n’ai pas d’écran HDMI chez moi (mise à part ma télévision, mais bon c’est pas très pratique d’aller devant la télé qui est très souvent utilisée par d’autres pour faire de la programmation entre autres). Le truc, c’est que bien que mon Raspberry Pi fonctionne à merveille sur la télé, avec mon adaptateur VGA, sous Raspbian c’était quelque chose : écran tout à fait noir (mais pas éteint) et ceci ne changeait pas. J’étais en colère, j’avais peur que quelque chose que j’avais commandé des Etats-Unis ne fonctionnait pas et que je devrais l’y renvoyer pour la réparation… Heureusement ce n’était que mon fichier de configuration. Pour faire simple, lorsque je démarrais avec NOOBS (logiciel d’installation plus ou moins automatique de systèmes d’exploitation sur Raspberry Pi), l’écran était tout à fait utilisable et la résolution était parfaite. Le problème c’est qu’une fois rebooté, le Pi n’affichait rien ce qui était un peu problématique. Mais j’ai réussi à régler le problème après plusieurs heures de recherche, et je vous propose ma solution (mon écran est un Hyundai, il est fortement possible que la solution soit aussi valable pour vous si jamais vous rencontrez le même problème sur un écran d’une autre marque).

[Cliquez sur Lire la suite pour voir la solution]

I. En utilisant PuTTY

Si jamais vous connaissez l’adresse IP de votre Pi et que vous avez activé le SSH (donc par exemple si vous arrivez à l’avoir sur votre télé et que vous pouvez donc modifier et récupérer ces informations, vous pouvez utiliser cette méthode qui sera la plus simple) : téléchargez PuTTY et connectez-vous à votre Pi. Une fois cela fait, entrez la commande

sudo nano /etc/config.txt

Une fois l’éditeur apparu, il vous suffira de commenter toutes les lignes jusqu’à # NOOBS Auto-generated Settings:  en y ajoutant des # au début.
Ajoutez ensuite ceci avant le # NOOBS Auto-generated Settings: :

disable_overscan=0
hdmi_force_hotplug=1
hdmi_group=2
hdmi_drive=2
overscan_left=20
overscan_right=20
overscan_top=20
overscan_bottom=20

Vous pouvez maintenant redémarrer le Pi en entrant tout simplement

sudo reboot

II. En utilisant NOOBS

Il est aussi possible que vous ne puissiez pas vous connecter en SSH pour une raison ou pour une autre, heureusement la solution existe ! Vous aurez besoin de NOOBS (le système d’installation que vous avez sans doute utilisé puisque c’est le plus simple) et de vous brancher à votre écran VGA avec l’adaptateur. Si vous avez réussi à utiliser l’écran avec l’adaptateur et NOOBS lors de l’installation, alors cette astuce fonctionnera, sinon il est possible qu’il y ait un problème avec l’adaptateur.

Lors du démarrage, l’écran est censé s’allumer deux fois en noir (ou avec une framboise la première fois si vous avez de la chance). S’il s’allume deux fois en noir, il s’allume alors quelques secondes d’abord, puis perd le signal, puis se rallume et reste indéfiniment allumé en noir. Vous aurez besoin d’appuyer à plusieurs reprises et plus ou moins longtemps sur la touche Majuscule de votre clavier pendant cette première période. Normalement, si vous avez réussi, l’écran restera allumé en noir et ne perdra pas le signal. Félicitations, vous êtes dans NOOBS ! Oui, et ? L’écran est tout noir, on n’a rien réglé du tout me direz-vous. Appuyez sur la touche 2 de votre pavé numérique. L’écran va s’éteindre/perdre le signal. Rappuyez sur la touche 1 de votre pavé numérique, l’écran va de nouveau s’éteindre / perdre le signal et cette fois, NOOBS s’affichera. Cliquez sur “Raspbian” qui est censé être coché si jamais il est installé, puis cliquez sur le bouton Edit config. Une fenêtre va s’ouvrir. Une fois l’éditeur apparu, il vous suffira de commenter toutes les lignes jusqu’à # NOOBS Auto-generated Settings:  en y ajoutant des # au début.

Ajoutez ensuite ceci avant le # NOOBS Auto-generated Settings: :

disable_overscan=0
hdmi_force_hotplug=1
hdmi_group=2
hdmi_drive=2
overscan_left=20
overscan_right=20
overscan_top=20
overscan_bottom=20

Quittez l’éditeur en enregistrant puis cliquez sur le bouton Exit. Votre Pi va redémarrer et vous aurez cette fois la chance de voir des lignes en gris sur noir vous disant que votre Pi démarre.