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[Test] Insérer ici un titre avec “Kindle Surprise”

mercredi 13 août 2014 à 08:00

Vous savez, des fois vous êtes en train de faire du rien et tout à coup vous vient une idée qui veut plus partir. Une idée que vous ne comprenez pas forcément mais qui est là et que vous suivez les yeux fermés sans faire attention. Dans mon cas, j’étais couché sur mon lit à Cravovie en train de jouer à Rayman sur mon téléphone quand tout à coup je me suis dit “Tiens, j’aimerais bien un Kindle.”

En fait, l’idée ne m’était pas venue comme ça alors que j’étais sur mon lit. J’y avais pensé quelques jours avant deja quand j’avais vu sur Twitter quelqu’un qui disait que, je cite”le Kindle reconditionné à trente euros c’est une bonne affaire”. Donc je suis allé voir, et d’un coup je me suis dit “Pourquoi pas, après tout au pire j’aurais pas perdu grand chose et je pourrai toujours l’offrir à quelqu’un d’autre au pire“. Ni une, ni deux, j’étais prêt à commander mon Kindle le jour même quand j’eus la mauvaise surprise de voir qu’il n’était plus disponible, et quand il serait de nouveau disponible la promo serait finie (le reconditionné serait cinq euros moins cher, super.). J’ai donc acheté un vrai Kindle et l’ai reçu tout neuf qui brille le lendemain de mon retour en France. Chose assez étonnante, il n’y a pas d’emballage autour de la boîte du Kindle. Non, on vous envoie la boîte directement, pas dans un paquet. Ca peut paraître tout con mais je pense que beaucoup d’économies de papier se feraient si tout le monde se démerdait pour faire des emballages bien foutus et solides, OK Apple ? “Pourriez-nous passer aux faits s’il te plaît je n’ai pas que ça à faire en plus on s’en fout !” me direz-vous. Eh bien je vous demanderais bien d’être plus polis mais je vous méprise trop pour ça.

Kindle verrouillé

Bref. Une fois l’emballage ouvert (bon, on le referme pas bien malheureusement hein mais… bon… après tout on est même pas supposés le garder), on découvre le Kindle, avec une notice brève (qui est en fait plus les détails de la garantie) et un câble Micro USB (type B obviously). Le premier démarrage du Kindle est long, on a donc le droit d’admirer pendant environ deux minutes le logo Kindle avec le petit garçon qui lit sous l’arbre pendant qu’une barre de chargement avance à la même vitesse que les négociations entre la Palestine et l’Israël. Une fois tout ça terminé, avouons-le, on a un peu peur : si toutes les opérations sont aussi longues, on est mal engagés. Après un court procédé de mise en route (qui comprend votre connexion à Amazon et à votre réseau WiFi avec un clavier assez mal fait, mais on y reviendra plus tard) qui prend quelques minutes, on se retrouve sur l’écran d’accueil du système Kindle. C’est clair, sans fioritures. Et à vrai dire on n’a même pas l’heure. Il y a, par défaut, un livre d’installé (offert gratuitement par Amazon, et pour cause) : le guide d’utilisation. Ils ont dû se dire qu’au moins vous aurez lu un livre avec que ça ferait des économies de papier. Mais bon, soyons sincères, personne ne va le lire (sauf si vous avez plus de cinquante ans et que vous n’aimez pas que ces trucs fassent des trucs que vous comprenez pas). Et après, kékissepasse ?

Eh bien, vous allez lire, que diable ! 

Et, là, vous choisissez. Soit vous voyez ça comme un énorme défaut, soit comme un énorme avantage. Le Kindle que j’ai n’est pas celui de dernière génération (le Paperwhite), mais celui d’avant. Et c’est intentionnel ; d’abord parce que c’était moitié moins cher, et ensuite parce que le but c’est de lire. Eh oui ! C’est la que le défaut-avantage est : avec le Kindle, vous pouvez lire. C’est tout. Il y a bien un navigateur Web intégré mais vous comprendrez bien vite que ce sera sûrement pour aller sur Wikipédia pour compléter vos recherches sur ce que vous ne comprenez pas dans votre dernier livre. Parce que c’est horrible.

Boutons Kindle Fit

Non, il n’y a pas plus de boutons que ça. Je vous jure.

Si vous voulez, ce genre de boutons est bien pratique, pour une seule chose : lire un livre. Pour résumer rapidement :

Attends t’as pas dit qu’il fallait saisir du texte avant ?

SI. Et c’est là que tu comprends toute l’envergure de la définition du mot souffrance.

Clavier Kindle

Que celui qui a déjà réussi à écrire un tweet là-dessus me jette la première pierre. Et sur cette pierre, je bâtirai ma bibliothèque.

C’est un vrai supplice. Mais bon on s’y fait et en fait, quand on a compris que, non, c’était pas fait pour aller sur Internet, on ne tape presque plus rien. Mais d’un autre côté, difficile de blâmer Amazon : ils n’avaient pas le choix. Sans écran tactile, ils devaient utiliser des boutons ; s’ils avaient fait un clavier avec plein de boutons comme ça, ça aurait été inutile puisque, malgré tout, la navigation Internet est assez fastidieuse (y’a aucune couleur, et c’est assez lent). Vous êtes donc pardonnés.

Et on pourrait s’intéresser à la lecture de livre ou c’est trop mainstream de lire sur un Kindle, pour toi ?

Kindle Affichage

L’affichage du Kindle. Aussi clair qu’un livre, et aussi facile à lire, même avec beaucoup de soleil.

Oui, pardon, je m’égare. Qu’en est-il de la lecture ? Ca donne envie de lire. Oui, ça peut paraître bizarre mais avoir un Kindle donne vraiment envie de lire (et je sais pas si ça vient du fait qu’on ait payé 60€ pour), genre vraiment. Tellement que j’ai été très prévoyant, et que j’ai un total d’environ soixante livres dessus (dont tous les Harry Potter, des livres gratuits de Amazon, tous les tomes du Trône de fer, tous les tomes de L’épouvanteur et quelques autres livres). Au total, jusque-là, j’en ai lu un (Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire). Mais c’est pas du manque de volonté, hein. C’est juste que j’ai fait d’autres choses. Parce que lire sur le Kindle est très agréable. L’affichage ressemble vraiment à une page de livre (bon, vous allez me dire que c’est fait pour, donc c’est pas un argument, mais si), et lire ne donne absolument aucun mal aux yeux (contrairement à sur un écran LCD / IPS / whatever retroéclairé). Bon, y’a quand même un inconvénient, c’est qu’on peut pas lire dans le noir. Oui, c’est vraiment comme une page de livre. En échange, on gagne le droit d’agrandir la taille des caractères presque autant qu’on veut (même si je pense que les deux derniers crans n’étaient pas vraiment indispensables, et que c’est plutôt pour remplir l’interface utilisateur ou alors pour montrer la bonne volonté de l’équipe de développeurs). Ensuite, une autre fonctionnalité que j’adore est qu’on peut chercher les mots qu’on ne comprend pas dans le dictionnaire. Vous allez me dire qu’il n’y a rien de nouveau à ça, mais l’avantage ici est qu’il suffit de placer le curseur devant le mot qu’on ne connaît pas et la définition est affichée automatiquement. Si on veut plus de détails, on peut aussi aller sur Wikipédia (d’où le navigateur Web…) mais le dictionnaire a beaucoup, beaucoup de termes déjà à lui tout seul. On peut également surligner les passages on créer des notes (qui prennent la forme ensuite de petits numéros en exposant à côté des mots concernés), mais il faut les prendre avec le magnifique clavier présenté plus tôt. Autant vous dire que je prends rarement de notes (rarement étant ici un euphémisme).

Kindle menu

Le menu de réglage de la police d’écriture. Comme je le disais, les derniers crans sont de trop.

Mais je vois déjà des détracteurs arriver avec leurs gros sabots en criant avec des pancartes

Et sinon ton livre tu le recharges tous les soirs ? xDDDDDD chui tro drol ptdrr

La dernière partie étant selon moi, à la fois peu indispensable et surtout la preuve que ces personnes sont de grands lecteurs de textes philosophiques tels que la biographie de Nabilla (d’ailleurs, petite astuce, quand vous vous sentez très mal, dites-vous qu’un jour on est allé voir un arbre et on lui a dit “tiens, toi on va te couper, on a besoin de papier pour la biographie de Nabilla !”, ça devrait vous aider à aller mieux). Mais on parlait de l’autonomie de la chose. Bah, comme Amazon aime le vanter, en fait, je n’ai jamais du arrêter ma lecture à cause de l’arrêt soudain de l’oxydoréduction de la batterie au lithium (note : mes amis de ma classe vont me détester pour avoir écrit ces derniers mots, d’autant plus pendant les vacances, mais bon). Non, en fait, j’ai jamais eu moins de 40% de batterie. Les mauvaises langues diront que je ne dois pas lire beaucoup, je dirais plutôt que la batterie est excellente (ou les deux peut-être). Du coup, ça permet de ne pas hésiter à se mettre à lire (contrairement au téléphone avec lequel on est souvent face au dilemme kafkaïen du “est-ce-que je joue maintenant ou je garde la batterie pour plus tard où je pourrais éventuellement m’ennuyer plus mais je suis pas sûr que ça arrive ?”). Un bon point, donc.

Et là, vous allez soudain vous demander (d’autant plus si je vous dis que vous allez vous le demander) :

Attends, en admettant qu’un livre coûte six euros, soixante livres ça veut pas dire que tu as payé trois cent soixante euros ?

Bah en fait… qlksjfsqdjqqjrfiqzjesgodvjqlskjfqksjgklsjdgqkjskdlf. Oh tiens ma machine à masquer les réponses qu’on a pas vraiment envie de dire fonctionne bien. Mais on vous doit la vérité, n’est-ce-pas ? Eh bien… bah… l’achat du Kindle n’avait pas que pour but de me faire plus lire. Non, j’avais bien pensé à un truc. Généralement, les livres qui sortent de nos jours, sortent non seulement en “vrai” mais aussi en format numérique. Et généralement, tout ce qui peut-être payant sur Internet peut aussi se trouver gratuit. *Indignation générale*. Oui, le but quand j’ai acheté le Kindle était – entre autres, je le redis – d’avoir beaucoup de livres quand je voulais et pour un prix nul.

Pour la petite histoire, j’ai eu envie de lire des livres à la sortie du musée Schindler, à Cracovie (parce que je voyage moi, tavu), j’ai vu plein de livres sur la seconde guerre mondiale et la Shoah qui m’ont vraiment donné envie de les lire (1. En français, à Cracovie ? Bah oui, étrange, hein ? / 2. T’as des goûts bizarres tu sais ? Ouais. / 3. Attends pourquoi y’a une majuscule à Shoah et pas à Seconde Guerre Mondiale ? Heu… qdshfjkqshjkhgqsjkhfsqjkhjqkdsd). Seulement, voilà… en admettant qu’il y ait cinq livres, chacun à huit euros, ça fait quand même quarante euros, plus que je pouvais me permettre. Mais comment pourrais-je me procurer ces livres gratuitement ? (Et là, vous dites tous “la bibliothèque ? ” / Heu… qklsklqgjdkljfqklsjglsjqld, non en fait, je voulais les avoir quand je voulais et autant de temps que je voulais). Et j’ai pensé qu’on pouvait trouver tout ça sur Internet.

Bref, quelques jours plus tard, je me retrouvais avec des dizaines de livres sur ma liseuse (oui parce qu’une liseuse n’est plus la petite lampe que vous mettez sur votre livre, mais bien un appareil électronique, faites attention ça peut poser problème si “Maman j’aimerais une liseuse pour Noël”), mais aucun de ceux que j’avais vus à Cracovie, paradoxalement.

Faisons un petit point :

 Ensuite, vous passez tout dans un petit (enfin, petit, façon de parler) logiciel du nom de Calibre qui vous sert de :

  1. Bibliothèque virtuelle
  2. Convertisseur d’eBooks (PDF, ePub, AZW – aka Mobipocket -, bref tout ce qui peut contenir du texte)
  3. Editeur d’eBooks (si jamais vient en vous une envie subite d’écrire).

Bref, tout roule. Ensuite, pour envoyer vos livres vers votre Kindle, soit vous les copiez comme sur une clé USB, soit vous utilisez Calibre pour les synchroniser soit – comble du pratique, parce qu’on ne sait pas toujours où ce truc est quand on en a besoin – vous utilisez Calibre pour envoyer le livre à une adresse e-mail (gérée par Amazon) qui envoie automatiquement les livres (en AZW, obviously) qu’il reçoit au Kindle. Au poil.

Qu’ajouter ? Bah… Faisons une <ul> même si c’est moche (ce que j’écris est ce à quoi je pense maintenant que je l’ai en mains) :

Pour finir, si je vous le conseille ? Vous lisez beaucoup ? Oui, ça vous économisera de la place et du poids. Vous lisez peu ? Oui, ça vous fera lire. Et je pense pas que prendre un Paperwhite soit une super idée dans le sens où je pense qu’on peut s’égarer à faire autre chose que lire !