Notes de lecture sur Les veufs noirs / Asimov
dimanche 4 août 2013 à 16:04 Sammy Fisher Jr, le 04/08/2013 à 16:04
Je suis en train de lire "Les veufs noir" d'Asimov.
Quelques notes en cours de lecture.
Asimov est un maître du scepticisme : il détourne la fameuse phase de Sherlock Holmes pour en faire une maxime rationaliste : "si une fois que tout ce qui est impossible a été éliminé, ce qui reste est surnaturel, alors quelqu'un ment". C'est Asimov lui-même qui dit ça, dans une note à la fin de la nouvelle "L'évidence même" ; Henry, le personnage qui exprime cette vérité, le dit dans des termes plus appropriés à ce qui dit dans le récit, mais qui seraient beaucoup plus longs à copier.
Asimov se cite lui-même dans une autre nouvelle (Ce qu'il montrait du doigt) : "Un écrivain de science-fiction qui est d'un vanité pathologique. [...] la Columbia Encyclopedia a un excellent article là-dessus [le mot "concret"] seulement 249 pages après l'article qu'ils ont fait sur moi"
Je suis content, pour celle-ci, j'ai trouvé la solution avant de la lire :)
Je crois avoir trouvé une référence à Thoreau : "Si on tient compte de ce qui engloutit la plus grosse part du budget fédéral, on peut à bon droit soutenir que la vrai patriote, c'est celui qui va en prison plutôt que de payer ses impôts"
Henry, le personnage principal, est-il une résurgence de la passion d'Asimov pour les robots ? En tout cas, il se comporte comme un robot d'Asimov : il n'intervient que quand il y est expressément autorisé, n’agit que dans le cadre strict de ses prérogatives, toujours pour aller dans le sens du respect de la loi / de l'honnêteté.
Si Daneel est un robot qui pense comme un humain, Henry est un humain qui se comporte comme un robot...
(Permalink)
Je suis en train de lire "Les veufs noir" d'Asimov.
Quelques notes en cours de lecture.
Asimov est un maître du scepticisme : il détourne la fameuse phase de Sherlock Holmes pour en faire une maxime rationaliste : "si une fois que tout ce qui est impossible a été éliminé, ce qui reste est surnaturel, alors quelqu'un ment". C'est Asimov lui-même qui dit ça, dans une note à la fin de la nouvelle "L'évidence même" ; Henry, le personnage qui exprime cette vérité, le dit dans des termes plus appropriés à ce qui dit dans le récit, mais qui seraient beaucoup plus longs à copier.
Asimov se cite lui-même dans une autre nouvelle (Ce qu'il montrait du doigt) : "Un écrivain de science-fiction qui est d'un vanité pathologique. [...] la Columbia Encyclopedia a un excellent article là-dessus [le mot "concret"] seulement 249 pages après l'article qu'ils ont fait sur moi"
Je suis content, pour celle-ci, j'ai trouvé la solution avant de la lire :)
Je crois avoir trouvé une référence à Thoreau : "Si on tient compte de ce qui engloutit la plus grosse part du budget fédéral, on peut à bon droit soutenir que la vrai patriote, c'est celui qui va en prison plutôt que de payer ses impôts"
Henry, le personnage principal, est-il une résurgence de la passion d'Asimov pour les robots ? En tout cas, il se comporte comme un robot d'Asimov : il n'intervient que quand il y est expressément autorisé, n’agit que dans le cadre strict de ses prérogatives, toujours pour aller dans le sens du respect de la loi / de l'honnêteté.
Si Daneel est un robot qui pense comme un humain, Henry est un humain qui se comporte comme un robot...
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