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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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FADET et données de connexion : le Conseil constitutionnel dit stop à l'open bar - Next INpact

jeudi 6 août 2015 à 13:07
GuiGui's Show - Liens
« Au détour du projet de loi Macron, une disposition gouvernementale armait l’Autorité de la concurrence du pouvoir de réclamer la communication des données conservées et traitées par les opérateurs et hébergeurs, histoire de flairer des fraudes économiques.

Quelles données ? Il y a non seulement les FADET (et avec elles, les références du contrat, l’adresse de l’abonné, les coordonnées bancaires...) mais aussi les données de connexion, soit le contentant des contenus échangés (depuis quel lieu tel abonné s'est connecté au réseau, à quelles dates, à quelles heures, sous quel identifiant - numéro téléphone ou adresse(s) IP, référence du terminal...).

Ce droit de communication n’est pas un ilot isolé. L’article L 34-1 du Code des postes et des communications électroniques qui pose le fragile principe de l’effacement immédiat des données de connexion reconnait plusieurs exceptions qui, toutes, le rabotent : le pénal, la loi Hadopi et l’ANSSI peuvent réclamer communication des données qui doivent donc être conservées. Avec le temps, le droit de communication a surtout été reconnu à d’autres administrations avec un encadrement trop souvent réduit pour ses détracteurs. Et la loi Macron ne dérogeait pas à la règle.

Seulement, depuis quelques mois, le contexte a changé. Le 8 avril 2014, la Cour de justice de l’Union européenne tirait déjà la sonnette d’alarme. En invalidant la directive sur la conservation des données de connexion, elle exige désormais un bon nombre de garanties. Pourquoi ? Tout simplement parce que « ces données, prises dans leur ensemble, sont susceptibles de permettre de tirer des conclusions très précises concernant la vie privée des personnes (…) telles que les habitudes de la vie quotidienne, les lieux de séjour permanents ou temporaires, les déplacements journaliers ou autres, les activités exercées, les relations sociales de ces personnes et les milieux sociaux fréquentés par celles-ci ».

En somme, le nuage de métadonnées laissé dans le sillage d’une personne permet de reconstituer très facilement toute sa vie sexuelle, privée, sociale, économique, etc. Il n’est donc pas très prudent que la rétention des données soit la norme et que le droit de communication sur ce gisement soit ouvert comme une porte d’église.

[...]

C’est donc dans ce contexte que l’extension du droit de communication à l’Autorité de la concurrence a été décriée dans la saisine constitutionnelle des députés. Reprenant leurs arguments en séance, les parlementaires estimaient qu’il y avait là une atteinte disproportionnée au respect de la vie privée garantie par l'article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme de 1789 : « Le pouvoir des agents de l'Autorité de la concurrence apparait comme exorbitant puisque d'une part, ils pourront se faire communiquer des fadettes au cours d'une simple enquête, et non pas en cas d'infraction particulièrement grave, et d'autre part, ils n'encourent aucune sanction particulière en cas de divulgation de ces informations ».

Ils condamnaient aussi l'absence d’ « intervention du juge pour autoriser la saisie des relevés téléphoniques détaillés », une pratique parfois utilisée pour connaître les sources d’un journaliste.

Dans ses observations, le gouvernement a religieusement rétorqué que « ces dispositions visent à harmoniser les dispositions relatives au droit de communication des autorités administratives indépendantes et des administrations chargées de la répression des infractions économiques ». Il ajoute que ce droit « ne confère pas à des agents un pouvoir d'exécution forcée pour obtenir la remise de ces données » et qu’ « en l'absence d'autorisation préalable de l'autorité judiciaire, l'administration ne pourra obtenir que les documents qui lui ont été volontairement communiqués ». Selon lui, en somme, cette extension devait être jugée conforme.

Mais le Conseil constitutionnel n’a pas avalé l'innocente analyse gouvernementale. Son analyse dénote avec ce qui a pu lui être reproché dans sa décision sur la loi Renseignement où il a jugé que les garanties relatives à un autre droit, le droit d'accès des services spécialisés, étaient suffisantes.

[...]

Cette censure est aussi un coup de semonce qui devrait inciter le gouvernement à revoir rapidement l’encadrement du droit de communication dévolu à plusieurs administrations pour s’assurer de leur pleine conformité à cette décision. Il le contraindra aussi à s'interroger à l'avenir sur ce moyen confortable, voire sur l’obligation de conservation des données de connexion, à l’aune de l’arrêt Digital Rights. Et s'il traine des pieds, un prochain recours initié par la Quadrature du Net, FDN et FFDN devrait l'aider à réagir. »
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Gaming since 198x » Blog Archive » Allemagne : Quand Final Fantasy était accusé d’inspirer un meurtre

jeudi 6 août 2015 à 13:05
Nekoblog.org :: Marque-pages
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Un logiciel Open Source pour rendre Windows 10 plus respectueux de votre vie privée | {niKo[piK]}

jeudi 6 août 2015 à 13:02
☠☣☠⚡☠ Liens en vrac de nW44b ☠☣☠⚡☠
Si jamais des suicidaires veulent tout de même installer Windows 10 ...
Comme dit Nikopik, Linux Tails et basta !
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Facebook : et si les banques scrutaient les listes d’amis avant de prêter ?

jeudi 6 août 2015 à 12:59
Nekoblog.org :: Marque-pages
(via http://links.aurem.org/?0FXbVw)
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« Il s’est passé quelque chose » avec Windows 10. Sans déconner... - Rue89 - L'Obs

jeudi 6 août 2015 à 12:55
☠☣☠⚡☠ Liens en vrac de nW44b ☠☣☠⚡☠
ZE message d'erreur.
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anonym.to - free dereferer service

jeudi 6 août 2015 à 12:36
le hollandais volant
Juste pour dire que j’ai une très mauvaise expérience avec ce site de vente en ligne de composants informatiques.


J’ai bien reçu l’article commandé et rapidement, mais :

1) il ne correspondait pas à la description (incompatibilité alors qu’il était marqué comme compatible pour le modèle d’ordi que j’avais — même en ayant contacté le vendeur avant mon achat pour m’assurer de la compatibilité).

2) retour du produit : 2 mois, toujours pas remboursé.
Il refuse mes emails (en m’envoyant balader, me disant d’attendre, m’assurant que le remboursement a été fait puis en disant le contraire, entre autre blabla).

3) ils ont refusé mon LRAR de mise en demeure de me rembourser (la lettre m’est revenue).

Des gens bien, quoi…


J’ai contacté la DGCCRF pour savoir quoi faire. On verra bien. En attendant, je ne peux que vous "mettre en garde".

Doc :
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F10868.xhtml
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F10485.xhtml
http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP

PS : j’espère ne pas avoir besoin de ça, mais il est possible que j’aurais besoin d’invoquer Streisand dans pas longtemps :(
— (permalink)

La CFDT défend le renforcement du contrôle des chômeurs "pour leur bien"

jeudi 6 août 2015 à 12:20
Les liens de Kevin Merigot
Décidément, le jour où l'esclavage sera rétablit, on pourra compter sur la CFDT pour négocier le poids des chaînes.

Merci, "camarades".
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Running snoopy on NetBSD - Emile "iMil" Heitor 's home

jeudi 6 août 2015 à 12:17
GuiGui's Show - Liens
« Snoopy is a pretty cool piece of software that can log every exec(3) call to syslog. When it comes to security, that feature can be really handy. Yesterday (Dec. 5), I commited security/snoopy to pkgsrc. The package comes with GNU/Linux related scripts in order to modify /etc/ld.so.preload so libsnoopy is loaded before libc and achieve its role.

[...]

nce done, /var/log/authlog will be filled with lines like:

Dec  6 09:36:46 coruscant snoopy[19394]: [uid:1000 sid:4525 tty:(none) cwd:/home/imil filename:/sbin/sysctl]: sysctl vm.loadavg
Dec  6 09:36:46 coruscant snoopy[29510]: [uid:1000 sid:4525 tty:(none) cwd:/home/imil filename:/usr/bin/cut]: cut -f2-4 -d »

OYEAH \o/ Snoopy est dans les packages Debian et juste fonctionne. Il faut ouvrir un nouveau terminal pour que le chargement de la lib soit effectif.
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Pokemon Palettes

jeudi 6 août 2015 à 12:16
les liens du Colibri
Génial
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Shotcut - Un éditeur vidéo libre - Korben

jeudi 6 août 2015 à 12:07
Liens de Cochise
Un logiciel de montage video qui m'a l'air bien. Faut vraiment que je m'y mettent, j'ai les To de video brut qui sont en train de s'accumuler.....
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Une deuxième bibliothèque sans livre ouvre ses portes aux Etats-Unis (Archimag)

jeudi 6 août 2015 à 12:07
Les liens de Nagumo
Bien que propriétaire heureuse d'une liseuse, cela me fait tout drôle de penser que l'on peut se rendre dans une bibliothèque...sans livre.
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Install NetBSD (or any PV-capable system) on IBM's SoftLayer - Emile "iMil" Heitor 's home

jeudi 6 août 2015 à 12:05
GuiGui's Show - Liens
« At ${DAYWORK}, I happen to use IBM’s cloud: SoftLayer. It has all the features you’d expect from such a platform, and can instantiate pretty much any major GNU/Linux distribution you’d think of; but here’s the thing, we also use NetBSD for some infrastructure services, and as you’d guess, there’s no NetBSD support at all on SoftLayer.

I had to reverse some bits of their provisioning system to understand how to achieve NetBSD installation, but most of all, automatic provisioning.

[...]

First thing was to discover what hypervisor and which mode is used, PV? PV-HVM?
HVM?

I must say their support was not really helpful, but hopefully a simple dmesg gave pretty much all the informations:

[    0.000000]  Xen: 0000000000000000 - 00000000000a0000 (usable)
[    0.000000]  Xen: 00000000000a0000 - 0000000000100000 (reserved)
[    0.000000]  Xen: 0000000000100000 - 0000000040000000 (usable)

Ok, Xen it is…

[    0.000000] Booting paravirtualized kernel on Xen

Oh well, PV then. Quite amusing since the support told me they used HVM pretty much everywhere.

[...]

Now to the fun part. While it is possible to install NetBSD “by hand” with the previous procedure, I really wanted to have that system provisioned automatically, just like the Linux systems are.

Watching all the names used during the provisioning process, I deduced there was some kind of scripting phase once the virtual machine has been instantiated, so
I followed the white rabbit. First, following jawa‘s idea (friend and colleague of mine), I installed snoopy to a newly created virtual machine, then created an image template from it, and instantiated it: and bingo, /var/log/auth.log showed there was a /root/install.sh that was called right after boot up. So I wrote a basic
init-script in order to dump /root content before it is removed by the provisioning system, re-imaged the VM, re-instantiated it, and from then, I had my eyes on their provisioning scripts. Nothing fancy, some tune2fs stuff, networking setup, and all the variables I needed to prepare NetBSD :) »

Joli. :)
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Le spéculum, inventé par un misogyne et testé sur des esclaves

jeudi 6 août 2015 à 12:03
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Affaire Netzpolitik : le procureur général allemand mis à la retraite d’office

jeudi 6 août 2015 à 11:49
GuiGui's Show - Liens
« Le blog Netzpolitik, engagé dans la défense des libertés numériques, fait l’objet d’une enquête préliminaire après avoir publié en début d’année des documents présentés comme les projets de l’Office de protection de la Constitution (renseignement intérieur) pour surveiller Internet. Jeudi, le blog a révélé que M. Range avait lancé une enquête préliminaire pour « trahison » contre deux de ses journalistes, du jamais-vu depuis le début des années 60.

Ces révélations ont provoqué une vague de protestations en Allemagne, de la part des médias et de responsables politiques accusant la justice de volonté de censure. Le site a également reçu le soutien d’organisations de défense des libertés individuelles dans plusieurs pays. Vendredi, les poursuites pour « trahison » avaient finalement été suspendues, dans l’attente d’un examen plus complet des documents publiés pour déterminer s’ils relevaient bien du secret d’Etat.

Coup de théâtre, ce mardi matin : dans une déclaration extrêmement inhabituelle, par communiqué et devant les caméras, le procureur général Harald Range a accusé le ministre de la justice, Heiko Maas, d’« attaque intolérable contre l’indépendance de la justice ».

Dans sa contre-attaque, le procureur Range explique qu’un expert indépendant a jugé que les documents mis en ligne par le blog relevaient bien du secret d’Etat, comme l’affirmait le patron du renseignement intérieur, Hans-Georg Maassen, qui a porté plainte contre X.

[...]

Plus largement, il explique que « la liberté de la presse et d’expression est un bien de valeur. Mais cette liberté, y compris sur Internet, n’est pas illimitée. Elle n’exonère pas les journalistes du devoir de respecter la loi ». « Il est de la responsabilité de la justice de faire respecter la loi, écrit-il encore. Je ne peux accomplir cette tâche que libéré des influences politiques. »

[...]

Mardi soir, M. Range a été mis d’office à la retraite anticipée par le ministère de la justice, au motif que « la confiance [envers M. Range] a désormais disparu ». »

Mais, comme le note Ars Technica (http://arstechnica.com/tech-policy/2015/08/germanys-top-prosecutor-fired-over-netzpolitik-treason-probe/) : « Moreover, as the Netzpolitik.org journalists point out, Range may have gone, but the investigation into their publication has been suspended, not dropped. The treason affair is by no means over. » ;)
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Warrant required for mobile phone location tracking, US appeals court rules | Ars Technica

jeudi 6 août 2015 à 11:28
GuiGui's Show - Liens
« A federal appeals court ruled Wednesday that a probable-cause warrant under the Fourth Amendment is required for the police to obtain a suspect's cell-site data.

The decision by the Fourth US Circuit Court of Appeals gives the Supreme Court, which has never ruled on the issue, ammunition to resolve a modern-day privacy controversy affecting the tens of millions of American mobile phone users. Until Wednesday, all the federal appellate courts that have decided the issue have ruled for the government's proposition that cell-site records are not constitutionally protected.

But the Richmond, Virginia-based appeals court didn't buy the government's assertion that cell-site records are business records investigators may obtain from the telcos by asserting that there are reasonable grounds to believe the data is relevant to an investigation. The government's argument is known in legal jargon as the third-party doctrine.

[...]

Wednesday's decision comes a week after the American Civil Liberties Union asked the Supreme Court to resolve the issue of whether warrants were required for the cell-site data. That case concerned a Florida man sentenced to life for a string of robberies in a case built with two months' worth of cell-site data. »
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Les extraordinaires créations de Hirotoshi : il façonne les pierres en objets surréalistes | SooCurious

jeudi 6 août 2015 à 11:17
ZeShaarli
Superbe
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tonton phil : "#home http://t.co/9DQIufKJXK" (Twitter)

jeudi 6 août 2015 à 11:11
Les liens de Nagumo
Criant de vérité. ^_^
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Expédition 7e Continent with English Subtitles on Vimeo

jeudi 6 août 2015 à 11:08
les liens de Thomas
Le documentaire qui résulte de l’expédition scientifique 7° Continent sur le vortex de déchet du pacifique nord financée grâce à une campagne de crowdfunding.
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Oracle pattern-matching conditions

jeudi 6 août 2015 à 11:02
Httqm's Links
I "like" it ;-)

Basically, same syntax as in MySQL :

SELECT
count(1)
FROM
schema.table
WHERE
column LIKE '%pattern%';
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Hiroshima : le combat des « hibakusha » contre l’oubli (Le monde)

jeudi 6 août 2015 à 10:56
Les liens de Nagumo
Un excellent article de Philippe Pons sur les hibakusha 被爆者 (dont j'ai déjà parlé ici : http://www.lacaryatide.fr/liens/?MX7YPw) et leur situation dans la société japonaise de l'après-guerre, ainsi que sur les "successeurs", des personnes qui souhaitent perpétuer les souvenirs des premiers.

Extrait :
"En novembre 1946, l’occupant ouvre un laboratoire militaire, l’Atomic bomb Casualty Commission (ABCC) : il ne prodiguait aucun soin mais examinait des victimes et exigeait les cadavres pour les autopsier. « Mes parents m’y ont emmenée : on a pris mon sang et on m’a dit de rentrer, se rappelle Mme Ogawa. Nous étions de simples cobayes. » L’ignorance de l’origine de ces pathologies spécifiques (vomissements de sang, perte des cheveux, troubles immunitaires et psychiques), de ces leucémies et cancers qui se déclaraient soudain, la crainte sourde que l’irradiation soit contagieuse, que les enfants soient condamnées avant même de naître ont fait des atomisés des êtres déshumanisés, discriminés, rejetés par les employeurs ou la famille d’un éventuel conjoint. « Si on mentait, notre faiblesse physique était vite remarquée et on était renvoyé sur-le-champ sans indemnité », soutient Suneo Tsuboi.

Jusqu’en 1957, les atomisés ne bénéficièrent d’aucune assistance spéciale. Puis, fut créé un système d’allocation et de soins gratuits en fonction de la proximité de l’épicentre et des symptômes. Mais beaucoup n’allèrent pas s’enregistrer par peur de la discrimination rampante dont étaient victimes les irradiés."
(Permalink)