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Elle voulait posséder le Web

vendredi 2 mars 2012 à 01:28
J'écris cet article pour vous parler du web, et du risque qu'il a couru récemment. En effet, j'ai appris aujourd'hui que lors d'un procès au Etats-Unis, l'avenir du web tel que nous le connaissons aujourd'hui s'est joué...

L'affaire du siècle selon moi

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L'affaire repose sur la société , une entreprise spécialisée dans le dépôt de brevets et leur protection.
En effet, cette entreprise a attaqué pas moins de vingt géants du Web tels que Google, Yahoo ou Microsoft pour viol d'un brevet concernant un « » soit, comme le dit 01.net :

Citation : 01.netAutrement dit, un brevet sur les contenus interactifs d'une page Web à laquelle on accède via un navigateur Web et des liens hypertextes.

Certaines des sociétés attaquées ont tenté de trouver un accord (12), et d'autres (8) ont préféré aller jusqu'au bout.

Le pire dans cette histoire, c'est que cette société, Eolas Technologies, selon 01.net toujours, n'en est pas à son premier essai :

Citation : 01.netPour mémoire, Eolas Technologies a déjà fait parler d'elle au début des années 2000. Un brevet qu'elle détenait l'avait poussé à attaquer Microsoft en justice en 2003. Après un premier jugement, qui condamnait le géant de Redmond à débourser 521 millions de dollars de réparation, un second jugement en appel, défavorable au plaignant, avait abouti à un accord à l'amiable, en 2007, pour un montant d’environ 100 millions de dollars.

Heureusement, Eolas a perdu le procès, et le Web respire.

Le Web ne sera jamais privatisé

Comment des entreprises peuvent croire qu'après tant d'années de développement, elles puissent tout d'un coup privatiser ce réseau mondial ?
Je suis persuadé que de nombreuses personnes éclairées monteraient au créneau en un rien de temps ? Moi par exemple.

Conclusion

Citation : 01.netLe jour où le Net a failli mourir au Texas

n'est pas encore arrivé :p

Sources :

Facebook et Yahoo, une histoire de brevets

mercredi 29 février 2012 à 03:55
Récemment, l'entreprise Yahoo a accusé Facebook d'outrepasser certains de ses brevets sans s'acquitter de frais de licence et le menace de poursuites judiciaires dans le cas où Facebook refuse de payer ses droits.

Quel délit au juste ?

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Selon le New York Times, les technologies mises en cause concernent la publicité, la personnalisation des sites, les réseaux sociaux et la messagerie.
Ce serait en tout une vingtaine de brevets dont la paternité est revendiquée par Yahoo qui seraient ainsi bafoués.

Cependant, Facebook reproche à Yahoo de ne pas lui avoir permis d'évaluer sa requête puisque l'entreprise de Mark Zuckerberg a été mise au courant de l'affaire en même que les médias.

Il est probable que l'on assiste dans les jours à venir à une véritable guerre des brevets entre les deux entreprises.

Des antécédents à cette accusation

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Il semblerait que Yahoo n'en soit pas à son premier essai. En effet, le portail Internet ressort une ancienne stratégie de ses tiroirs. En 2004, l'entreprise l'avait déjà utilisée avec succès contre Google, juste avant son entrée en bourse.

Il en avait résulté que Google avait fini par déclarer sa défaite et cédé 2,7 millions d'actions dont la valeur avait atteint 15 jours plus tard 230 millions de dollars.

Il semblerait que Yahoo ressorte son astuce pour soutire de l'argent à Facebook dans le seul but de maximiser la valeur de son entreprise.

Sources :

Facebook espionne nos SMS

mardi 28 février 2012 à 00:40
Nous venons d'apprendre récemment que le célèbre réseau social Facebook s'autoriserait via ses conditions générales d'utilisation à consulter les SMS et les appels de ses utilisateurs, pour les propriétaires de smartphones tournant sous Android et ayant installé l'application Facebook.

Facebook se défend

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Après l'annonce par Le Sunday Times que le géant américain des réseaux sociaux s'est donné la capacité d'espionner les SMS et les appels téléphoniques des personnes ayant installé l'application Facebook sur les smartphones Android, celui-ci se défend.
En effet, selon un porte-parole de l'entreprise, cet espionnage fait partie d'un essai en vu du lancement de son propre service de messagerie; bien que apparemment, cette prétendue raison ne soit qu'une façade puisque seuls quelques tests limités ont été réalisés.

Bien sûr, d'autres services ont recours aux mêmes stratagèmes pour délester l'utilisateur de toutes ses données personnelles : Flickr, Badoo ou encore Yahoo Messenger, profitant du fait que peu de personnes lisent les conditions d'utilisation et dans le cas de google que celui-ci soit assez laxiste avec son Android Market.

Cela va trop loin

Je peux considérer que lorsque l'on va sur un site et que l'on poste délibérément, voler les données puisse être accepté. Mais de là à sortir de leur application et farfouiller dans le smartphone de leurs utilisateurs; là, c'est trop !

On les paye pour nous embêter inutilement

dimanche 26 février 2012 à 20:26
Aujourd'hui, Internet est un lieu où l'on trouve des gens honnêtes et des gens malhonnêtes. On peut penser que les forces de l'ordre s'acharneraient sur les gens malhonnêtes. Eh bien non, pas toujours.
Voici un petit exemple pour argumenter sur le sujet.

Le pauvre Piratesourcil, ce dangereux "criminel"

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Piratesourcil publie un webcomic disponible ici : ma foi fort intéressant, bien que teinté d'humour noir. Rien de bien méchant n'est ce pas ?
Or, en novembre 2011, à la suite de ce post : , les gendarmes de la plateforme PHAROS sont intervenus pour censurer cette simple image.

Quand j'ai vu cette image, cela m'a vraiment choqué, et sans doute plus je pense que m'aurait choqué la partie censurée. Comment peut-on perdre son temps à censurer une case de BD alors que des milliers de pervers sexuels, d'organisations terroristes, ou encore, de néo-nazis font encore leur petit chemin, à l'abri de la police, au nez et à la barbe de la police ?

Mais cela ne s'arrête pas là

On pouvait penser que l'histoire s'arrêterait là, mais un nouveau rebondissement est survenu jeudi 23 février. En voici les grandes lignes :

Citation : piratesourcil- La police judiciaire, sous la demande du procureur de la république, est venue à mon domicile perquisitionner mon matériel.
- J'ai été convoqué du jour même pour être auditionné.
- Le lendemain, j'ai finalement pu récupérer mon matériel, Car aussi incroyable que ce soit, le doute était levé: je ne suis pas un grand psychopathe qui possède des choses répréhensibles ! En espérant que ça rassure aussi certains lecteurs.

et la cause/conséquence de tout ça :

Citation : piratesourcilEn courte conclusion : Je dois supprimer 4 autres histoires dites "sensibles" : - La fête des pères / - Le guide touristique / - une histoire de petit / - Une histoire de monstre.
Soit au total : 5 sujets difficiles, pour plus de 100 articles sur le blog... il ne faut donc pas faire de généralité sur le type l'humour qui est abordé ici, cela serait une triste erreur.

N'y a-t-il pas de l'abus ?

Quand j'ai vu ça, mon respect envers la République Française a encore baissé d'un cran.
Je réitère mon coup de gueule : Depuis quand s'acharne-t-on ainsi sur un dessinateur ? Et pour quoi ? Pour 5 cases de BD en tout.

Conclusion

Encore une marque de l'absurdité du monde dans lequel nous vivons. Et vous, qu'en pensez-vous ?

Sources :

Free sature le réseau d'Orange

mardi 14 février 2012 à 14:31
Comme beaucoup le savent, Free n'utilise pas actuellement que son propre réseau pour satisfaire ses abonnés Free mobile. Free a donc loué une partie du réseau d'Orange.
Cependant, Free semble laisser ses abonnés surconsommer, ce qui engendre des désagréments pour Orange.

Free consomme trop; Orange se plaint

Orange se plaint que le trafic provenant de Free a subi une croissance exponentielle, d'autant que celui-ci ne semble pas bridé au délà de la limite qu'il avait prévu, qui est de 3 Go
On peut ainsi prendre l'exemple d'une abonnée ayant consommé 55 Go de données mobiles en l'espace de 3 jours !

Cela entraîne donc un charge particulièrement importante pour Orange surtout que le nombre d'abonnés à Free Mobile a dépassé les 1,5 million, dont les deux tiers auraient opté pour le forfait illimité et que 97 % des communications en provenance de Free Mobile sont passées par le réseau d'Orange

Que vont-il faire ?

Pour essayer d'enrayer ce processus ou de mieux le gérer, Orange continue de réclamer à Free un « schéma de prévisions de ses besoins capacitaires » et lui demande surtout d'accélérer la prise en charge d'abonnés sur son réseau en propre.
En attendant, c'est ce mardi après-midi que les responsables des deux sociétés doivent se réunir pour un comité de pilotage portant sur leur accord d'itinérance.

Conclusion

A mon humble avis, je pense que Orange va utiliser les différents problèmes de gestion de Free afin de l'attaquer en saisissant par exemple l’Arcep.

Sources :