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Fukushima : un coup dur pour le nucléaire ?

dimanche 11 mars 2012 à 16:22
En mars 2011, un tsunami provoqué par un violent séisme de magnitude 8,9 sur l'échelle du moment dévaste une partie du Japon. Parmi les lieux endommagés, on trouve la centrale nucléaire de Fukushima qui a été submergée par 2 vagues successives.

Retour sur les événements de Fukushima

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Après le tremblement de terre, le réseau électrique nippon est tombé en panne. Au niveau de la centrale, des générateurs de secours auraient dû se mettre en marche, mais, endommagés à cause du tsunami, ils n'ont pas démarré.

La conséquence a été véritablement catastrophique. En effet, l'apport en eau a été stoppé, ce qui a entraîné une surchauffe progressive au niveau du réacteur :

Citation : Thierry Charles, directeur de la sûreté des usines nucléaires (IRSN)Il y a eu une fusion partielle du combustible, comme à Three Miles Island

Concrètement, du magma radioactif, le corium, s'est formé au cœur du réacteur. La radioactivité au césium mesurée à Fukushima laisse penser que du combustible a effectivement fondu dans le réacteur, a reconnu aux premières heures de dimanche l'Agence de sûreté nucléaire japonaise.
Ceci a conduit à un déchaînement de vapeur, donc de pression, dans le réacteur. L'exploitant Tepco a du coup été contraint d'ouvrir une vanne pour relâcher cette pression de façon maîtrisée. Le but : éviter à tout prix qu'elle augmente au point de faire fissurer l'enceinte de confinement.

La réaction des autres pays

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Après l'annonce de l'accident de Fukushima, qui, je le rappelle n'a fait aucun mort, les 20 000 morts provoqués par le tsunami ont vite été oubliés; l'actualité n'a eu à ce moment là d'intérêt que pour cet incident considéré comme majeure depuis la catastrophe de Tchernobyl.

Autour du monde, de nombreux pays ont alors annoncé vouloir se retirer progressivement du nucléaire. On peut prendre l'exemple concret de l'Allemagne qui a annoncé qu'elle éteindrait toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022 afin de développer des énergies plus propres (les fameuses énergies renouvelables).

On a donc assisté de manière très claire à une réaction à chaud des autres pays, c'est-à-dire un moment de prise de décisions importantes qui est arrivé beaucoup trop tôt dans le processus.

Des débats sur le nucléaire sans fondements

A l'origine de ces décisions, on trouve les débats entre anti-nucléaires et pro-nucléaires.
Cependant, du fait de la désinformation totale dans ce domaine (La désinformation entretenue par les groupes industriels est permanente, et empêche le débat public), ces débats se basent sur des échanges d'opinions et non sur des faits réels.
Vous dites que le nucléaire est mauvais ? Je répond que oui, le nucléaire est une énergie à risque, mais qu'elle est extrêmement puissante. Je rajoute même que les autres énergies actuelles telles que le charbon sont bien plus meurtrières : l'extraction du charbon fait des centaines de milliers de victimes autour du monde (mais on en parle pas, donc, pour beaucoup, ces morts n'ont pas eu lieu).

Le développement durable ne signifie pas recommencer à vivre à la bougie

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Je termine ce petit article par une ouverture sur des réactions parfois totalement absurdes dans le monde.
Souvent, à la suite d'incident de ce genre, les propos diffusés par des écologistes convaincus reviennent à la surface. Cependant, dans ces propos de protection de la nature, une notion importante est omise : le développement. En effet, ils oublient souvent que la protection de la nature ne doit pas entraîner une régression de la société, mais que cette protection doit se faire côte à côte avec le développement de notre société.

Conclusion

A mon avis, il n'est pas sûr de baser toute sa production d'énergie sur un même système. Je pense que le nucléaire doit rester, se développer, mais qu'il ne doit être qu'une source d'énergie parmi d'autres (énergie hydraulique, éolienne, etc.).

Les smartphones pourraient en dire long sur vos déplacements

samedi 10 mars 2012 à 14:42
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Dans les grands bâtiments, traversés par une grande quantité de personnes chaque jour, les gérants se cassent la tête pour savoir comment organiser les déplacements. Par exemple, dans un grand magasin, on pourrait avoir envie de comprendre si les gens suivent un parcours particulier, pour placer les WC et autres stands de boissons et nourritures aux endroits stratégiques. Dans une station de métro, on pourrait également avoir envie de comprendre combien de temps il faut à des voyageurs pour faire un changement aux heures de pointe, afin d'optimiser la gestion des trains. Et ainsi de suite.

Bien sûr, il est impossible de demander aux utilisateurs de signaler eux-mêmes leurs déplacements ! Une telle idée serait complètement farfelue, car personne n'a envie de devoir signaler sa position en permanence. Il est également peu probable que les gens acceptent de se munir d'une (cachée dans un badge ou un bracelet) le temps d'une visite.

Des chercheurs de l'université de Lancaster (Royaume-Uni) se sont donc penchés sur la possibilité d'utiliser les smartphones des utilisateurs pour gérer ces informations. Ceux-ci pourraient, moyennant l'installation d'une application particulière, interagir automatiquement avec leur environnement pour indiquer plus facilement à l'utilisateur la disposition du magasin ou du métro dans lequel il se trouve, en échange d'une communication de sa position (ce qui permettrait donc de récupérer les précieuses statistiques).

Les chercheurs de Lancaster estiment que, si les technologies de localisation actuelles (essentiellement du GPS) ne sont pas adaptées (ni du point de vue énergétique, ni de celui de la précision), une future génération de smartphone pourrait embarquer de nouvelles technologies plus adaptées. Par exemple, un accéléromètre et une boussole intégrés au téléphone suffiraient, à condition de commencer à calculer le déplacement de l'utilisateur depuis une position connue (par exemple l'entrée du magasin).

Signalons enfin qu'aujourd'hui, plus d'un tiers de la population française utilise un smartphone, selon , ce qui suffirait largement à dresser des statistiques. Espérons toutefois que, si une telle technologie voit le jour, les utilisateurs seront suffisamment informés, et que les données recueillies ne le seront jamais à mauvais escient.

sur le site SciendeDaily.com.

Google Wallet imposé aux développeurs Android

samedi 10 mars 2012 à 00:31
Google avait développé il y a quelques temps son propre système de micro paiement (disponible depuis le mois de septembre 2011 au Etats-Unis) pour ses mobiles tournant sous Android tout d'abord, mais avec une extension possible vers d'autres systèmes tels que iOS ou BloackBerry afin de concurrencer une fois de plus la plateforme iOS. Cependant devant le succès mitigé de ce système, Google a décidé de passer à l'offensive.

Les développeurs Android contraints d'utiliser Google Wallet

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Depuis le lancement de son système de micro paiement, Google a tenté d'inciter les développeurs à l'utiliser. Cependant à part les créateurs du fameux Angry Birds, peu ont choisi de l'utiliser, préférant d'autres systèmes.

Google a donc décidé de leur imposer son système en menaçants les développeurs récalcitrant d'une suppression pure et simple de leurs applications non conformes de l'Android Market et bientôt de Google Play.
On peut par exemple citer cet article : où il est affirmé qu'un développeur Android a été sommé par Google d'abandonner le système Paypal pour ses applications et de passer à Google Wallet sous peine de voir ses applications retirées de l'Android Market.

Cependant, il s'avère que bien que Google Wallet permettrait d'unifier les moyens de paiement sur Android Market/Google Play ce qui amènerait une augmentation des achats, ce système serait plus onéreux à mettre en place.

Un changement de politique de la part de Google

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Avec la mise en place progressive de Google Wallet en tant que seul système de paiement autorisé sur la plateforme Android, il semble que Google ait décidé de renoncer à son positionnement "ouvert" prôné jusque-là, à l'opposé de son concurrent Apple.

On peut penser que ce virement de situation a pour principale origine des considérations économiques de plus en plus importantes qui ont pris la place de la liberté que Google laissait en la matière.
En effet, pour chaque application achetée via Google Wallet, Google touche 30 % de la somme totale. On peut donc comprendre le choix de Google d'un point de vue strictement économique.

Conclusion

Google essaie de monopoliser son propre marché, et je pense fort qu'il y arrivera. Malheureusement, il s'agit encore d'une histoire de gros sous.

Sources :

Pwn2Own : Chrome cracké en 5 minutes

vendredi 9 mars 2012 à 01:50
Au cours du concours annuel , une équipe de hackers français de Vupen s'est distinguée en prenant le contrôle d'un ordinateur tournant sous Windows 7 64 bits, via le navigateur web Google Chrome.

Google Chrome a fini par tomber. Mais comment ?

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Google utilise pour protéger son navigateur une sandbox (un mécanisme qui permet l'exécution de logiciel(s) avec moins de risques pour le système d'exploitation), ce qui complexifie les possibles attaques de pirates.
C'est pourquoi, le navigateur avait été épargné jusqu'à aujourd'hui lors de ce type de concours.

Cependant, la mise en place d'une grosse récompense de 60.000 dollars pour la découverte d'une faille dans le logiciel et de 40.000 supplémentaires dans le cas où 2 failles de sécurité sont utilisées a permis de susciter l'intérêt des experts en sécurité.

Ainsi, l'équipe française VUPEN a réussi le hacking de Chrome en quelques minutes via deux vulnérabilités de type .
Il faut cependant nuancer la nouvelle. En effet, l'équipe avait eu besoin de près de 6 semaines afin d'identifier les failles pour les utiliser lors du concours.

L'équipe de VUPEN avait affirmé avoir découvert une faille dans la sandbox de google chrome bien qu'il s'agisse apparemment selon Google d'une vulnérabilité présente dans le code du plugin Flash Player intégré à Google Chrome.

Un autre hacker, Sergey Glazunov a lui aussi réussi à rompre les barrières de sécurité de Google Chrome. Il a d'ailleurs été félicité pour cet exploit par Sundar Pichai, vice-président de Google en charge de Chrome.

Bien entendu, Google annonce la sortie prochaine d'une mise à jour automatique de son navigateur permettant de combler ces failles.

Vidéo présentant l'attaque du navigateur Google Chrome par l'équipe de VUPEN :



Les autres navigateurs ne sont pas épargnés

Google Chrome n'est pas le seul navigateur présentant des failles de sécurité. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus sûrs.
En effet, l'équipe de Vupen a également relevé des failles pour les navigateurs Safari, Internet Explorer et Firefox.

Conclusion

A mon avis, Chrome reste le plus sûr vu le peu de tentatives à son encontre et le temps de préparation qui a été nécessaire pour identifier ces failles.

Sources :

iTunes a trouvé son concurrent

jeudi 8 mars 2012 à 00:09
Aujourd'hui, iTunes le fameux logiciel de ventes (magasin) numériques qui domine les ventes en grande partie grâce à son intégration poussée au système mobile iOS va peut-être être détrôné par un autre géant du web, Google, qui sort son propre logiciel : Google Play.

Un regroupement de services dispersés

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Google Play ne constitue pas en soit un nouveau produit. Il s'agit d'un regroupement de services déjà proposés par Google.
Ainsi, la firme de Mountain View, qui a annoncé la nouvelle sur son blog officiel, a décidé de fusionner ses catalogues de contenus numériques sur cette plateforme flambant neuve.
On peut donc retrouver sur Google Play les applications mobiles présentes sur l'Android Market, le contenu de Google Music, de Google eBookstore et de Google Movies.
Les contenus achetés sur les anciennes plateformes ont d'ailleurs été exporté sur ce nouveau service. Rien n'est donc perdu.

Google Play sera utilisable sur de nombreux types d'appareils, notamment les smartphones et tablettes fonctionnant avec Android, le système d'exploitation mobile de la société.
Google précise que sa boutique possède un catalogue de millions de chansons et de plus de 450.000 applications pour smartphones et tablettes.
Enfin, Google Play est également l'occasion pour Google de mettre en place sa nouvelle solution de paiement Wallet en remplacement de Google Checout.


Un concurrent d'iTunes

En regroupant ses différents systèmes qui étaient à l'origine séparés et indépendants les uns des autres, Google fait de Google Play un véritable et dangereux concurrent d'Itunes.
Il reste à savoir comment Apple réagira face à ce nouveau concurrent (baisse des prix, plus de contenus etc.).

Conclusion

Selon moi, ce nouveau système est une bonne chose car d'une part il offre énormément de contenu et permet une utilisation plus simple qu'avant et d'autre part, la concurrence permet l'innovation.

Sources :