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Warrior du Dimanche

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Victime d’une « constante intimidation homophobe », un adolescent australien se suicide - Liens en vrac de sebsauvage

lundi 28 novembre 2016 à 15:49

+1 Voilà, l'oppression tue... n'en doutez pas.

Sans déconner, si Dieu existe, il a intérêt à avoir une bonne excuse.

Via Howtommy

Imprimante 3D Prusa i3 A8: unboxing

lundi 28 novembre 2016 à 15:02

Yaha ! Je viens de recevoir mon cadeau de noyel !

Achetée via Ebay, reçue en une semaine d'Allemagne...

Très pro: un colis tellement scotché qu'il en était à l'épreuve des balles et des compartiments tout bien aménagés... parfait !

Bon, ben yapuka tout monter, si j'ai le droit de jouer avec avant noyel

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C'est celle-là

Ça sera pas ma faute. | Brasiers et Cerisiers

lundi 28 novembre 2016 à 10:14

Voilà. Tout est dit...
Je refuserai de voter contre... si je ne peux pas voter pour, je ne voterai pas.

Et quand on me dira que j'ai tort de ne pas exercer mon pouvoir démocratique* , je répondrai que

  1. le seul moyen de l'exercer aujourd'hui et compte tenu du contexte dans lequel on nous invite à l'utiliser, c'est précisément de refuser. Celui qui a le pouvoir, c'est celui qui dit non.
  2. que les gens à qui on doit ce "pouvoir" crèveraient à nouveau de nous voir le galvauder en votant là où on nous dit de voter bien sagement.
  3. que si tous ceux qui votent contre refusaient de voter, ceux qui seraient "élus" le seraient avec si peu de voix qu'ils ne pourraient se targuer d'aucune légitimité et d'aucune représentativité (je vous renvoie à Chirac en 2002 qui, juste après ses 80% criait partout qu'il était élu avec 80%)

    Donc, quand on me donnera le choix entre Macron et Fion, ou entre Valls et Fion ou autre pseudo choix du genre "tes chips tu les veux avec le la merde ou du vomi ?", je refuserait de leur donner ma voix et je considèrerai comme irresponsable d'aller voter pour un de ces connards fascisants.


Les petits matins où on reste au lit | TANX

lundi 28 novembre 2016 à 10:13

J’en reviens pas. On leur a rien promis, rien demandé, et des gauchistes vont donner leur voix à cette ordure de Juppé, et en payant par dessus le marché, sans qu’on leur promettre RIEN. Ils croient quoi, que Chirac nous a choyés en 2002 avec ses 80% de voix venues essentiellement de la gauche gantée-pince sur le nez (et mézigue a participé à cette messe, et croyez moi que je m’en veux encore) ? on a vu ce qu’il se passe avec cette peur du pire depuis ces dizaines d’années ? ben on fonce dedans joyeusement, dans ce pire, sauf qu’on l’attendait tellement au FN et qu’on s’accrochait à cette idée qu’un bout de papier fait barrage au fascisme qu’il se développe partout ailleurs. Et voter aux primaires de la droite pour ces salauds, c’est donner encore un coup de pouce au fascisme, comme s’il en avait besoin, comme si il était pas déjà là.

Pas de mémoire, de rien. Pas de regard non plus sur ce qui est déjà là.
je comprends pas -je ne comprends plus- le principe médiocre du moindre mal. je veux pas avoir le moins mal possible, je veux pas avoir mal du tout et même j’ai l’outrecuidance de vouloir être benèze sur cette foutue terre et même, figurez vous, j’ai envie de courir à poil dans les champs de pâquerettes de l’insouciance, vous rendez vous compte.
Le moindre mal, c’est aller militer au lieu de donner sa voix à un connard qui se torchera avec, c’est tendre vers quelque chose de BIEN et pas se courir après un “pas pire” terrifiant. Le moindre mal c’est militer ensemble pour lutter et construire ensemble en attendant, et préparant, ce jour glorieux de l’An 01 (j’aime pas le grand soir, je préfère les petits matins où on reste au lit).

Via Escales internautiques


La divergence des luttes

lundi 28 novembre 2016 à 10:10

D’entrée1 on interpelle la bleusaille : « Alors, ça fait quoi de se mobiliser ici, précisément, six mois après le début du mouvement contre la loi travail, après Nuit debout, après nous avoir marbré à coup de tonfa ? » Mi-méfiant mi-emmerdé, l’un d’eux se lance dans une réponse qui met en avant les « travers » de Nuit Debout. Une canette de Heineken à la main, ce flic d’une trentaine d’années nous explique que, sous couvert d’écrire une constitution, les nuitdeboutistes étaient surtout là pour picoler et faire la fête. Le tableau d’un pique-nique de déviant.es installe comme une minute de flottement. Un couple de flics reprend la main : « Avec ma copine on en avait parlé à l’époque. On voulait se joindre aux manifs ou venir sur la place, mais on avait peur des sanctions ! » Ce serait donc uniquement la possibilité d’une « sanction » qui les aurait éloigné.es des barricades ? Étrange justification car ils sont là ce soir, exposé.es au même risque.
Le cercle autour de nous s’élargit. La discussion porte principalement sur leur condition salariale : non-paiement des heures supplémentaires, suppression des jours de repos, manque de moyens, sous-effectifs, surmenage conduisant à des ruptures familiales voire au suicide. Des revendications qui nous auraient parues légitimes chez n’importe quel.le autre travailleur.se. Et là, cette phrase lâchée par l’un d’entre eux, ce vœu pieux qui nous laisse pantois : « Aujourd’hui ce qui donnerait encore plus de poids à notre mouvement, ce serait d’avoir le soutien de toutes les autres catégories socioprofessionnelles ». Effarant ! Après tous ces mois à entretenir un mouvement malgré l’opposition du pouvoir politique et policier, à tenter de construire un projet alternatif commun avec des cheminot.es, des infirmièr.es, des intermittent.es... les flics découvrent la convergence des luttes.
Malgré une légère impression de foutage de gueule, on a voulu prendre l'invitation au sérieux.

Via Escales internautiques