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Le fort d'Ambleteuse ( Pas-de-Calais )

dimanche 25 septembre 2016 à 11:00
Le Fort d'Ambleteuse, construit à l'origine par Vauban, pour surveiller le Côte d'Opale, dans le Pas-de-Calais, désormais totalement restauré, continue de veiller encore sur la plage d'Ambleteuse et ses environs.Si vous voulez découvrir vraiment la France, il existe pas mal de petits endroits, parfois peu connus, comme la petite commune d'Ambleteuse, dans le Pas-de-Calais, qui peut vous permettre, en faisant une petite étape sur la Côte d'Opale, sur la route des deux Caps.

L'histoire de Fort d'Ambleteuse.

Le Fort d'Ambleteuse a une bien longue histoire. Construit par Vauban ( comme par hasard ! ) entre 1682 à 1690, officiellement en ' 1680 ', sur ordre du roi Louis XIV, il était destiné à défendre un port de guerre, idéalement placé à l'embouchure de la Slack, parfois cerné, à marée haute par la mer, accessible à pied à marée basse, il est composé d'une Tour d’artillerie protégée par une terrasse bordée d'un énorme rempart en forme de fer à cheval. L'on trouve, aussi, vers l’arrière la place d'armes du Fort.
Lors de la dernière guerre, les allemands s'y sont installés, notamment en y implantant, dans la cour une casemate allemande sur une énorme dalle de béton.
C'est en réalité en 1680 que Louis XIV, lors d'un passage dans la ville de Boulogne-su-mer, décida de Faire d'Ambleteuse un port militaire et donc d'y construire un Fort pour le protéger. Dressé sur un piton rocheux le Fort d'Ambleteuse est également appelé " Fort Vauban ", " Fort Mahon " ou encore " Tour d'Ambleteuse ".
Peu à peu, mais rapidement ' ensablé ' ce projet finit pas être abandonné et quasiment oublié. En 1798, Napoléon, avec son projet de débarquement en Angleterre, fit reprendre la construction, modifier l'estuaire du petit fleuve, construire des jetées et des digues en front de mer. Il fut donc, une fois encore, réarmé en 1803, puis servit aussi de camp de base à l'armée de Napoléon III en 1854, pour de nouveau être, presqu'oublié.
L'armée allemande s'y installa, bien sûr, lors de la deuxième guerre mondiale, le Fort d'Ambleteuse ayant une réelle position stratégique et privilégiée, dominant toute la Manche, la Côte d'Opale et '  verrouillant ' le département du Pas-de-Calais.
Dégradé, abandonné, vandalisé et pillé même, le Fort Vauban connu alors une période bien noire ... Mais, classé" monument historique ", en 1965, une association de passionnés, l’Association des Amis du Fort d’Ambleteuse, créée en 1967, rachète le monument en l'état de ruine pour 1 franc symbolique. Après de très nombreux travaux, couverture du toit, restauration du rempart,, remise en état des intérieurs et annexes, il est désormais ouvert au public qui peut ainsi le re-découvrir dans toute sa splendeur. ( visite / entrée payantes gérées par l'association )
C'est réellement un petit moment fort agréable à passer lors de la découverte de la Côte d'Opale, lors de votre parcours sur la route des deux caps ... :)

Situation du Fort.

Il est situé sur le territoire de la petite commune d'Ambleteuse, dans le Pas-de-Calais ( France ), juste à l'entrée de l’estuaire de la " Slack ", petit fleuve côtier qui se jette dans la  Manche près du Site des Deux Caps ( Blanc Nez et Gris Nez ), sur la Côte d'Opale.
Il demeure le seul ' fort en mer ' existant encore depuis Cherbourg jusque la frontière Belge.
Classé ' monument historique ', en 1965, le Fort d'Ambleteuse est aussi appelé parfois ' Fort Mahon ', une petite erreur d'archive de nos ancêtres archivistes faite dans les années ... 1840 ...

Découverte en photos du ' Fort Vauban ' à Ambleteuse.

En attendant votre passage, une découverte photographique du Fort d'Ambleteuse, réalisée, à marée basse.
fort d'Ambleteuse
fort d'Ambleteuse : à marée basse sur son piton rocheux .
fort Vauban
fort Vauban : la signature du grand architecte royal !
la Côte d'Opale
la Côte d'Opale : sous haute protection !
marée basse
marée basse : elle dévoile le Fort d'Ambleteuse .
Un accès, une position qui étaient quasiment impossibles par la mer, fort difficile à pied à cause des rochers, recouverts d'algues vertes, un emplacement idéalement choisi pour ' sa ' fonction, qui est toujours aussi caractéristique.
De biens belles photos du Fort d'Ambleuse, qui si elles vous plaisent, peuvent être visualisées en grand format en cliquant sur ces petites vignettes ... enjoy :)
© refOK.fr - duplication interdite

Le fort d'Ambleteuse ( Pas-de-Calais )

dimanche 25 septembre 2016 à 11:00
Le Fort d'Ambleteuse, construit à l'origine par Vauban, pour surveiller le Côte d'Opale, dans le Pas-de-Calais, désormais totalement restauré, continue de veiller encore sur la plage d'Ambleteuse et ses environs.Si vous voulez découvrir vraiment la France, il existe pas mal de petits endroits, parfois peu connus, comme la petite commune d'Ambleteuse, dans le Pas-de-Calais, qui peut vous permettre, en faisant une petite étape sur la Côte d'Opale, sur la route des deux Caps.

L'histoire de Fort d'Ambleteuse.

Le Fort d'Ambleteuse a une bien longue histoire. Construit par Vauban ( comme par hasard ! ) entre 1682 à 1690, officiellement en ' 1680 ', sur ordre du roi Louis XIV, il était destiné à défendre un port de guerre, idéalement placé à l'embouchure de la Slack, parfois cerné, à marée haute par la mer, accessible à pied à marée basse, il est composé d'une Tour d’artillerie protégée par une terrasse bordée d'un énorme rempart en forme de fer à cheval. L'on trouve, aussi, vers l’arrière la place d'armes du Fort.
Lors de la dernière guerre, les allemands s'y sont installés, notamment en y implantant, dans la cour une casemate allemande sur une énorme dalle de béton.
C'est en réalité en 1680 que Louis XIV, lors d'un passage dans la ville de Boulogne-su-mer, décida de Faire d'Ambleteuse un port militaire et donc d'y construire un Fort pour le protéger. Dressé sur un piton rocheux le Fort d'Ambleteuse est également appelé " Fort Vauban ", " Fort Mahon " ou encore " Tour d'Ambleteuse ".
Peu à peu, mais rapidement ' ensablé ' ce projet finit pas être abandonné et quasiment oublié. En 1798, Napoléon, avec son projet de débarquement en Angleterre, fit reprendre la construction, modifier l'estuaire du petit fleuve, construire des jetées et des digues en front de mer. Il fut donc, une fois encore, réarmé en 1803, puis servit aussi de camp de base à l'armée de Napoléon III en 1854, pour de nouveau être, presqu'oublié.
L'armée allemande s'y installa, bien sûr, lors de la deuxième guerre mondiale, le Fort d'Ambleteuse ayant une réelle position stratégique et privilégiée, dominant toute la Manche, la Côte d'Opale et '  verrouillant ' le département du Pas-de-Calais.
Dégradé, abandonné, vandalisé et pillé même, le Fort Vauban connu alors une période bien noire ... Mais, classé" monument historique ", en 1965, une association de passionnés, l’Association des Amis du Fort d’Ambleteuse, créée en 1967, rachète le monument en l'état de ruine pour 1 franc symbolique. Après de très nombreux travaux, couverture du toit, restauration du rempart,, remise en état des intérieurs et annexes, il est désormais ouvert au public qui peut ainsi le re-découvrir dans toute sa splendeur. ( visite / entrée payantes gérées par l'association )
C'est réellement un petit moment fort agréable à passer lors de la découverte de la Côte d'Opale, lors de votre parcours sur la route des deux caps ... :)

Situation du Fort.

Il est situé sur le territoire de la petite commune d'Ambleteuse, dans le Pas-de-Calais ( France ), juste à l'entrée de l’estuaire de la " Slack ", petit fleuve côtier qui se jette dans la  Manche près du Site des Deux Caps ( Blanc Nez et Gris Nez ), sur la Côte d'Opale.
Il demeure le seul ' fort en mer ' existant encore depuis Cherbourg jusque la frontière Belge.
Classé ' monument historique ', en 1965, le Fort d'Ambleteuse est aussi appelé parfois ' Fort Mahon ', une petite erreur d'archive de nos ancêtres archivistes faite dans les années ... 1840 ...

Découverte en photos du ' Fort Vauban ' à Ambleteuse.

En attendant votre passage, une découverte photographique du Fort d'Ambleteuse, réalisée, à marée basse.
fort d'Ambleteuse
fort d'Ambleteuse : à marée basse sur son piton rocheux .
fort Vauban
fort Vauban : la signature du grand architecte royal !
la Côte d'Opale
la Côte d'Opale : sous haute protection !
marée basse
marée basse : elle dévoile le Fort d'Ambleteuse .
Un accès, une position qui étaient quasiment impossibles par la mer, fort difficile à pied à cause des rochers, recouverts d'algues vertes, un emplacement idéalement choisi pour ' sa ' fonction, qui est toujours aussi caractéristique.
De biens belles photos du Fort d'Ambleuse, qui si elles vous plaisent, peuvent être visualisées en grand format en cliquant sur ces petites vignettes ... enjoy :)
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L’Hirondelle et les Petits Oiseaux

samedi 24 septembre 2016 à 10:25
L’Hirondelle et les Petits Oiseaux, fable de Jean de la Fontaine, la huitième issue du Livre I, a été publiée en 1668. Une Fable dans laquelle le poète n'aurait pas pu imaginer un début plus dramatique ...

Le Texte de la Fable.

Une Hirondelle en ses voyages
Avait beaucoup appris. Quiconque a beaucoup vu,
Peut avoir beaucoup retenu.
Celle-ci prévoyait jusqu’aux moindres orages.
Et devant qu’ils fussent éclos
Les annonçait aux Matelots.
Il arriva qu’au temps que la chanvre se sème
Elle vit un Manant en couvrir maints sillons.
Ceci ne me plaît pas, dit-elle aux Oisillons,
Je vous plains : Car pour moi, dans ce péril extrême
Je saurai m’éloigner, ou vivre en quelque coin.
Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ?
Un jour viendra qui n’est pas loin,
Que ce qu’elle répand sera votre ruine.
De là naîtront engins à vous envelopper,
Et lacets pour vous attraper ;
Enfin mainte et mainte machine
Qui causera dans la saison
Votre mort ou votre prison.
Gare la cage ou le chaudron.
C’est pourquoi, leur dit l’Hirondelle,
Mangez ce grain, et croyez-moi.
Les Oiseaux se moquèrent d’elle :
Ils trouvaient aux champs trop de quoi.
Quand la chènevière fut verte,
L’Hirondelle leur dit : Arrachez brin à brin
Ce qu’a produit ce maudit grain ;
Ou soyez sûrs de votre perte.
Prophète de malheur, babillarde, dit-on,
Le bel emploi que tu nous donnes !
Il nous faudrait mille personnes
Pour éplucher tout ce canton.
La chanvre étant tout-à-fait crue,
L’Hirondelle ajouta : Ceci ne va pas bien :
Mauvaise graine est tôt venue.
Mais puisque jusqu’ici l’on ne m’a crue en rien ;
Dés que vous verrez que la terre
Sera couverte, et qu’à leurs blés
Les gens n’étant plus occupés
Feront aux Oisillons la guerre ;
Quand reginglettes et réseaux
Attraperont petits Oiseaux ;
Ne volez plus de place en place :
Demeurez au logis, ou changez de climat :
Imitez le Canard, la Grue, et la Bécasse.
Mais vous n’êtes pas en état
De passer comme nous les déserts et les ondes,
Ni d’aller chercher d’autres mondes.
C’est pourquoi vous n’avez qu’un parti qui soit sûr :
C’est de vous renfermer aux trous de quelque mur.
Les Oisillons las de l’entendre,
Se mirent à jaser aussi confusément,
Que faisaient les Troyens quand la pauvre Cassandre
Ouvrait la bouche seulement.
Il en prit aux uns comme aux autres.
Maint oisillon se vit esclave retenu.
Nous n’écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres,
Et ne croyons le mal que quand il est venu.
L’Hirondelle et les Petits Oiseaux
L’Hirondelle et les Petits Oiseaux : estampe de G.Doré .
( archives de la Bibliothèque Nationale de France )

La morale de cette histoire ...

Si l'on se reporte aux ' classiques ', la morale la plus répandue est celle-ci:
" Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres et ne croyons le mal que quand il est venu. "
Finalement, nous n'écoutons que nos proches, pas les autres et lorsque le ' mal ' est arrivé là seulement nous le voyons ! Mieux vaudrait très certainement écouter, tous les avis, toutes les mises en garde, même si cela  provient de personnes que nous ne connaissons pas ... sait-on jamais !
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L’Hirondelle et les Petits Oiseaux

samedi 24 septembre 2016 à 10:25
L’Hirondelle et les Petits Oiseaux, fable de Jean de la Fontaine, la huitième issue du Livre I, a été publiée en 1668. Une Fable dans laquelle le poète n'aurait pas pu imaginer un début plus dramatique ...

Le Texte de la Fable.

Une Hirondelle en ses voyages
Avait beaucoup appris. Quiconque a beaucoup vu,
Peut avoir beaucoup retenu.
Celle-ci prévoyait jusqu’aux moindres orages.
Et devant qu’ils fussent éclos
Les annonçait aux Matelots.
Il arriva qu’au temps que la chanvre se sème
Elle vit un Manant en couvrir maints sillons.
Ceci ne me plaît pas, dit-elle aux Oisillons,
Je vous plains : Car pour moi, dans ce péril extrême
Je saurai m’éloigner, ou vivre en quelque coin.
Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ?
Un jour viendra qui n’est pas loin,
Que ce qu’elle répand sera votre ruine.
De là naîtront engins à vous envelopper,
Et lacets pour vous attraper ;
Enfin mainte et mainte machine
Qui causera dans la saison
Votre mort ou votre prison.
Gare la cage ou le chaudron.
C’est pourquoi, leur dit l’Hirondelle,
Mangez ce grain, et croyez-moi.
Les Oiseaux se moquèrent d’elle :
Ils trouvaient aux champs trop de quoi.
Quand la chènevière fut verte,
L’Hirondelle leur dit : Arrachez brin à brin
Ce qu’a produit ce maudit grain ;
Ou soyez sûrs de votre perte.
Prophète de malheur, babillarde, dit-on,
Le bel emploi que tu nous donnes !
Il nous faudrait mille personnes
Pour éplucher tout ce canton.
La chanvre étant tout-à-fait crue,
L’Hirondelle ajouta : Ceci ne va pas bien :
Mauvaise graine est tôt venue.
Mais puisque jusqu’ici l’on ne m’a crue en rien ;
Dés que vous verrez que la terre
Sera couverte, et qu’à leurs blés
Les gens n’étant plus occupés
Feront aux Oisillons la guerre ;
Quand reginglettes et réseaux
Attraperont petits Oiseaux ;
Ne volez plus de place en place :
Demeurez au logis, ou changez de climat :
Imitez le Canard, la Grue, et la Bécasse.
Mais vous n’êtes pas en état
De passer comme nous les déserts et les ondes,
Ni d’aller chercher d’autres mondes.
C’est pourquoi vous n’avez qu’un parti qui soit sûr :
C’est de vous renfermer aux trous de quelque mur.
Les Oisillons las de l’entendre,
Se mirent à jaser aussi confusément,
Que faisaient les Troyens quand la pauvre Cassandre
Ouvrait la bouche seulement.
Il en prit aux uns comme aux autres.
Maint oisillon se vit esclave retenu.
Nous n’écoutons d’instincts que ceux qui sont les nôtres,
Et ne croyons le mal que quand il est venu.
L’Hirondelle et les Petits Oiseaux
L’Hirondelle et les Petits Oiseaux : estampe de G.Doré .
( archives de la Bibliothèque Nationale de France )

La morale de cette histoire ...

Si l'on se reporte aux ' classiques ', la morale la plus répandue est celle-ci:
" Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres et ne croyons le mal que quand il est venu. "
Finalement, nous n'écoutons que nos proches, pas les autres et lorsque le ' mal ' est arrivé là seulement nous le voyons ! Mieux vaudrait très certainement écouter, tous les avis, toutes les mises en garde, même si cela  provient de personnes que nous ne connaissons pas ... sait-on jamais !
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Le Chêne et le Roseau

mercredi 21 septembre 2016 à 15:50
Vingt-deuxième Fable du livre I de Jean de La Fontaine, Le chêne et le roseau, a été publiée pour la première fois en 1668. Elle présente une morale implicite que le lecteur découvre en fonction des mots exprimés par le chêne et le roseau.le chêne et le roseaule le chêne et le roseau : illustration d'époque .

La Fable du chêne et du roseau.

Le Chêne un jour dit au Roseau :
Vous avez bien sujet d’accuser la Nature.
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du Soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon ; tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage ;
Vous n’auriez pas tant à souffrir ;
Je vous défendrais de l’orage :
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste.
Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos :
Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon, le Roseau plie ;
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.
la fable de Jean de la Fontaine
la fable de Jean de la Fontaine : illustration contemporaine .

La morale de cette histoire.

Une morale très implicite, cependant rare et très insolite: La Fontaine termine sur un fait et c'est donc au lecteur d’en imaginer la morale. Entre l'arrogance du chêne et l'habile soumission, apparente du roseau l'on comprend très facilement une foule de choses, encore d'actualité de nos jours, opposant la vanité de l'orgueil démesuré du chêne, à la sagesse prudente du roseau qui finira, lui, par survivre ...

Vidéo du chêne et du roseau sur Youtube.


Juste pour le fun, juste pour l'ambiance ... :)
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