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Le château de Suscinio

dimanche 4 décembre 2016 à 17:25
Dissimulé aux fins fonds de la Bretagne, le Château de Suscinio, près de Sarzeau dans le Morbihan est une étape que le touriste ne doit pas ne pas faire !
Il vous fait retrouver le faste et la puissance des anciens ' Ducs de Bretagne ' dans le cadre d'un domaine fort agréable.Ancienne résidence des Ducs de Bretagne, nichée dans le Morbihan, près de la petite ville de Sarzeau, le Château de Susinio, encore trop peu connu, vous permet lors d'une étape matinale, ou dans une partie de l'après-midi de vous plonger à la fois dans le vaste domaine qui l'entoure et, aussi, d'y redécouvrir certaines merveilles architecturales du Moyen Age.
Désormais classé monument historique, en voie de restauration continue, il ouvre désormais ses portes à tous les visiteurs faisant étape sur cette petite route bien sympathique.

Le Château de Suscinio ( historique ).

Proche de l'océan atlantique, construit dès le moyen âge, entre les XIIIème et XIVème siècles, c'est une des résidences de loisir, et de château fort bien sûr, qu'avaient fait ériger les Ducs de Bretagne aux temps de leur pleine puissance.
La première construction, datant de 1218 était principalement destinée à accueillir le Duc, sa famille et sa suite dans un ' manoir ' destiné principalement à la chasse, puisque situé dans un vaste domaine que l'on peut toujours visiter lors d'une promenade bien agréable.
Il fut ensuite à la fois amélioré, agrandi et surtout fortifié, devenant alors l'un des principaux Châteaux Forts des Ducs de Bretagne de la région.
L'on y trouve de nombreux points d'intérêts, notamment:
- l'entrée principale du château flanquée de deux tours imposantes.
- le logis d'entrée, qui de part la conception même de ses fenêtre nous démontre plus la vocation du château à être un résidence plutôt qu'une forteresse.
- le logis Ouest, dans lequel l'on redécouvre peut à peu toutes les formations effectuées au moyen âge.
- la cour intérieure qui était véritablement à cette époque 'le' lieu de vie principal de tous les différents corps de métiers participant et à la vie et à la construction du château; une cour qui continue d'être en ' chantier ' et de nous révêler de nombreux trésors archéologiques.
- le chemin de ronde, qui fut très certainement couvert dès le moyen âge, permettant la circulation, la communication, entre les divers bâtiments, ainsi que, fonction principale s'il en est, permettant également de pouvoir surveiller tous les alentours.
- les douves qui entourent la totalité du château de Suscinio laissant ainsi à l'eau une fonction de protection.
- la chapelle du prieuré, quasiment disparue aujourd'hui et en cours de restauration.
- le pigeonnier, un bâtiment circulaire qui servait à l'élevage des pigeons, pratique courante à cete époque.

Petite visite 'guidée' du Château de Suscinio.

Une visite qui, si vous vous arrêtez à Suscinio ne vous coûtera pas trop cher ( entre 2 et 8 euros environ selon les options ), mais qui vous fera très certainement passer un moment fort agréable dans ce lieu historique en voie de réhabilitation en vous plongeant à la fois dans son milieu naturel et dans son époque, déjà bien lontaine.
Une visite du Château de Suscinio que nous, nous allons faire, ici en quelques images ...
Le Château de Suscinio
Le Château de Suscinio : vue générale .
Le Château de Suscinio
Le Château de Suscinio : salle d'exposition .
récemment mise en place pour présenter diverses périodes et vestiges de l'histoire du château.
Le Château de Suscinio
Le Château de Suscinio : cour médiévale intérieure .
A noter que celle-ci est accessible aux personnes à mobilité réduite, leur permettant ainsi d'accéder à une partie de la découverte du monument, bonne initiative !
Les mâchicoulis
Les mâchicoulis : un système de défense imparable .
L'on y apprend, par exemple, que ces " mâchicoulis " ont été installés pour couronner les murs ainsi que les courtines du château peu à peu lors de la construction, notamment en vue d'une fonction défensive qui permettait alors aux soldats de jeter pierres et autres projectiles depuis ces ouvertures tout en restant protégés derrière les murs. Les historiens nous ajoutent que dans le cas du Château de Suscinio, en plus de cet aspect ' militaire ', les mâchicoulis forment une sorte d’emblématique décor au dessus des élévations de l'édifice, notamment avec les différentes moulures, les arcs brisés, spécifique à la " mode Bretonne " de l'époque les dessinant sous forme de pyramides inversées propre aux Ducs de Bretagne.
Les douves
Les douves : entrée du château des Ducs de Bretagne .
Chemin de ronde
Chemin de ronde : l'un des plus authentiques du Morbihan !
( Proche de la commune de Sarzeau en Bretagne - France )

Et pour terminer, quelques photographies en format agrandi.

Afin de vous faire découvrir un peu plus et d'un peu plus près ce magnifique Château de Suscinio ...
Il vous suffit de cliquer sur les vignettes pour les agrandir, quant aux domaines entier lui-même, il fera, peut-être le sujet d'un autre article, il sera, peut-être aussi l'une de vos prochaines étapes en Bretagne ... :)© refOK.fr - duplication interdite

La Mort et le Bûcheron

vendredi 2 décembre 2016 à 11:10
Seizième fable du livre I de Jean de La Fontaine, La Mort et le Bûcheron, publiée en 1668, nous représente un pauvre bûcheron confronté à sa condition, ses pensées, sa vision de la Mort ...Un sujet traité également par Ésope, que Jean de La Fontaine a repris de deux manières, notamment dans ' La mort et le Malheureux ', puis ici d'une manière plus ' claqué ' sur l'original ...

La Mort et le Bûcheron. ( texte)

Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier, et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la mort, elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire
C'est, dit-il, afin de m'aider
À recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes.
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.
La Mort et le Bûcheron
La Mort et le Bûcheron : gravure de Gustave Doré .
( documentation : BNF )
La Mort et le Bûcheron
La Mort et le Bûcheron : illustration par Henry Monnier .
( documentation : BNF )

La Mort et le Bûcheron. ( morale )

Puisque nous avons la grande habitude de vouloir ' extraire ' une morale aux diverses Fables de La Fontaine, pour celle-ci, elle serait très certainement que les hommes préfèrent la souffrance à la mort, car ils en ont peur, chose que l'auteur ne semble pas du tout apprécier dans la Nature Humaine  ...© refOK.fr - duplication interdite

La Mort et le Bûcheron

vendredi 2 décembre 2016 à 11:10
Seizième fable du livre I de Jean de La Fontaine, La Mort et le Bûcheron, publiée en 1668, nous représente un pauvre bûcheron confronté à sa condition, ses pensées, sa vision de la Mort ...Un sujet traité également par Ésope, que Jean de La Fontaine a repris de deux manières, notamment dans ' La mort et le Malheureux ', puis ici d'une manière plus ' claqué ' sur l'original ...

La Mort et le Bûcheron. ( texte)

Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier, et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la mort, elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire
C'est, dit-il, afin de m'aider
À recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes.
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.
La Mort et le Bûcheron
La Mort et le Bûcheron : gravure de Gustave Doré .
( documentation : BNF )
La Mort et le Bûcheron
La Mort et le Bûcheron : illustration par Henry Monnier .
( documentation : BNF )

La Mort et le Bûcheron. ( morale )

Puisque nous avons la grande habitude de vouloir ' extraire ' une morale aux diverses Fables de La Fontaine, pour celle-ci, elle serait très certainement que les hommes préfèrent la souffrance à la mort, car ils en ont peur, chose que l'auteur ne semble pas du tout apprécier dans la Nature Humaine  ...© refOK.fr - duplication interdite

La Mort et le Bûcheron

vendredi 2 décembre 2016 à 11:10
Seizième fable du livre I de Jean de La Fontaine, La Mort et le Bûcheron, publiée en 1668, nous représente un pauvre bûcheron confronté à sa condition, ses pensées, sa vision de la Mort ...Un sujet traité également par Ésope, que Jean de La Fontaine a repris de deux manières, notamment dans ' La mort et le Malheureux ', puis ici d'une manière plus ' claqué ' sur l'original ...

La Mort et le Bûcheron. ( texte)

Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier, et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la mort, elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire
C'est, dit-il, afin de m'aider
À recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes.
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.
La Mort et le Bûcheron
La Mort et le Bûcheron : gravure de Gustave Doré .
( documentation : BNF )
La Mort et le Bûcheron
La Mort et le Bûcheron : illustration par Henry Monnier .
( documentation : BNF )

La Mort et le Bûcheron. ( morale )

Puisque nous avons la grande habitude de vouloir ' extraire ' une morale aux diverses Fables de La Fontaine, pour celle-ci, elle serait très certainement que les hommes préfèrent la souffrance à la mort, car ils en ont peur, chose que l'auteur ne semble pas du tout apprécier dans la Nature Humaine  ...© refOK.fr - duplication interdite

La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion

lundi 21 novembre 2016 à 12:02
Sixième Fable de Jean de La fontaine, publiée dans le Livre I de ses œuvres ' La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion ', avec un titre assez long est également inspirée des publications de Ésope ET cette fois-ci de Phèdre. ( La Vache, la Chèvre, la Brebis et le Lion ).
Découverte du texte et surtout illustrations et références donc ...
Jean de la Fontaine nous délivre, une fois de plus, un message au travers de cette Fable, qu'il nous faut réussir à décrypter ET à comprendre.
Il faut aussi cependant réussir à comparer l'original ( Phèdre peut-être ? ) non pas à la " copie " mais à l'interprétation que La Fontaine en a fait, donc, deux textes, pour références. juste à part que la vache devient ou redevient ' génisse ' peu de différences existent in fine ...

La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion.

( Fable de Jean de la Fontaine )
La Génisse, la Chèvre, et leur soeur la Brebis,
Avec un fier Lion, Seigneur du voisinage,
Firent société, dit-on, au temps jadis,
Et mirent en commun le gain et le dommage.
Dans les lacs de la Chèvre un Cerf se trouva pris.
Vers ses associés aussitôt elle envoie.
Eux venus, le Lion par ses ongles compta,
Et dit : Nous sommes quatre à partager la proie ;
Puis en autant de parts le Cerf il dépeça :
Prit pour lui la première en qualité de Sire ;
Elle doit être à moi, dit-il ; et la raison,
C’est que je m’appelle Lion,
À cela l’on n’a rien à dire.
La seconde par droit me doit échoir encor :
Ce droit, vous le savez, c’est le droit du plus fort.
Comme le plus vaillant je prétends la troisième.
Si quelqu’une de vous touche à la quatrième
Je l’étranglerai tout d’abord.
La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion
La Génisse, la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion : illustration d'époque par G.Doré ( site: BNF )

La Vache, la Chèvre, la Brebis et le Lion.

( Jean Racine )
Les quatre même personnages ... mais .... :)
De plus puissant que toi, fuis la Société.
Qui s’associe à plus puissant,
Doit s’attendre à certain mécompte :
A prouver ce propos suffit le suivant conte.
La génisse, la chèvre et l’être patient,
C’est la brebis que je veux dire,
Avec un lion, grand chasseur,
Firent société. Dans les bois, son empire,
Ils surprirent un cerf d’imposante grandeur.
Parts faites, le lion tint la raison suivante :
« La première est à moi qu’on appelle lion;
Accordez la seconde à ma griffe puissante;
Comme valant le plus, quand vient l’occasion,
Je dois obtenir la troisième;
Si quelqu’un de vous touchait la quatrième,
Je l’en saurais punir. » Ainsi l’improbité
Fut seule à s’emparer du gibier arrêté.
la vache, la Chèvre, la brebis et le Lion
la vache, la Chèvre, la brebis et le Lion : illustration pour le texte de Jean Racine .
( Il n'y a jamais de sûreté dans l'association avec le puissant; cette petite fable montre la vérité de ce que j'avance.
Une vache, une chèvre et une brebis habituée à l'injustice firent dans les bois société avec un lion. Comme ils avaient pris un cerf de grande taille, les parts faites, le lion parla ainsi : « C'est moi qui prends la première puisqu'on m'appelle roi, elle m'appartient; la seconde, comme je suis vaillant, vous me la donnerez; et parce que je suis le plus fort, la troisième me reviendra. Malheur à qui touchera à la quatrième » Ainsi, grâce à sa mauvaise foi, il emporta pour lui seul la proie tout entière... )
( extrait du Livre I de Phèdre de Jean racine, quasi contemporain, quasi concurrent, quasi ... détracteur, publié en 1677 pour la première fois )

Et la Morale est donc ...

Ou doit-on dire ' les morales ' ? ( finalement = NON ... )
Une fois de plus, une 'morale' non formulée mais plus qu’implicite, que ce soit chez Jean de la Fontaine, ou que ce soit dans les autres publications parlant du même sujet ...
In Fine : ' Une alliance avec l'un des " puissants " de ce Monde n'est JAMAIS réellement ferme et définitive '.
Chose toute simple à comprendre, chose qui se doit d'être plus que développée, mais surtout chose qui est toujours, malheureusement ( intérêt oblige !!! ) plus que d'actualité ...
;)
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