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Jeux vidéo, archétypes et psychothérapie centrée sur le jeu vidéo

mercredi 21 avril 2021 à 07:46

Les nombreux archétypes présents dans les jeux en font un média intéressant pour la psychothérapie. Les archétypes sont une notion développée par la psychanalyse jungienne. Ce sont des images inconscientes de notre mémoire collective. De la même manière que les expériences individuelles façonnent l’expérience interne et laissent des traces sous la force de représentations et de scripts conscients et inconscients, l’expérience de l’humanité a laissé des archétypes dans les psychés individuelles.

La notion d’archétype est hautement spéculative, mais elle est utile au psychothérapeute qui utilise les jeux vidéo. Il ne fait aucun doute que les personnages des jeux vidéo sont construits sur le modèle d’archétypes. On y croise des Guerriers, des Mages, des Savants , des Monstres à vaincre par l’épée, l’intelligence, la vitesse ou la rue. Les jeux vidéo sont un des points de rencontre ou la culture propose des archétypes. Selon le moment évolutif de la personne, le joueur se rapproche de certains archétypes. Il les apprécie (ou les déprécie) pour leur apparence, leur histoire ou leurs pouvoirs. Ces archétypes sont utiles parce qu’ils permettent l’expression de parties du Self qui sont généralement réprimées.

On met souvent l’accent sur la possibilité apportée par les jeux vidéo d’exprimer des émotions comme la colère ou la rage. Il ne faut pas oublier qu’ils permettent d’explorer toute la gamme des émotions. Les joueurs peuvent vivre des moments de grâce devant la beauté d’un paysage, d’un moment ou l’acmé d’une histoire. Ces archétypes offrent aussi aux joueurs de nouveaux points d’appuis objectivants. Les joueurs peuvent identifier des modèles idéaux et vertueux, les incorporer et s’identifier à eux tout en s’éloignant des archétypes problématiques. Les archétypes croisés dans les jeux vidéo sont importants parce qu’ils permettent de dépasser les restrictions laissées par les expériences passées. Ce faisant, ils permettent au Self du client d’explorer de nouveaux territoires.

Jeux vidéo, archétypes et psychothérapie centrée sur le jeu vidéo

mercredi 21 avril 2021 à 07:46

Les nombreux archétypes présents dans les jeux en font un média intéressant pour la psychothérapie. Les archétypes sont une notion développée par la psychanalyse jungienne. Ce sont des images inconscientes de notre mémoire collective. De la même manière que les expériences individuelles façonnent l’expérience interne et laissent des traces sous la force de représentations et de scripts conscients et inconscients, l’expérience de l’humanité a laissé des archétypes dans les psychés individuelles. La notion d’archétype est hautement spéculative, mais elle est utile au psychothérapeute qui utilise les jeux vidéo. Il ne fait aucun doute que les personnages des jeux vidéo sont construits sur le modèle d’archétypes. On y croise des Guerriers, des Mages, des Savants , des Monstres à vaincre par l’épée, l’intelligence, la vitesse ou la rue. Les jeux vidéo sont un des points de rencontre ou la culture propose des archétypes. Selon le moment évolutif de la personne, le joueur se rapproche de certains archétypes. Il les apprécie (ou les déprécie) pour leur apparence, leur histoire ou leurs pouvoirs. Ces archétypes sont utiles parce qu’ils permettent l’expression de parties du Self qui sont généralement réprimées. On On met souvent l’accent sur la possibilité apportée par les jeux vidéo d’exprimer des émotions comme la colère ou la rage. Il ne faut pas oublier qu’ils permettent d’explorer toute la gamme des émotions. Les joueurs peuvent vivre des moments de grâce devant la beauté d’un paysage, d’un moment ou l’acmé d’une histoire. Ces archétypes offrent aussi aux joueurs de nouveaux points d’appuis objectivants. Les joueurs peuvent identifier des modèles idéaux et vertueux, les incorporer et s’identifier à eux tout en s’éloignant des archétypes problématiques. Les archétypes croisés dans les jeux vidéo sont importants parce qu’ils permettent de dépasser les restrictions laissées par les expériences passées. Ce faisant, ils permettent au Self du client d’explorer de nouveaux territoires.

Jeux vidéo, archétypes et psychothérapie centrée sur le jeu vidéo

mercredi 21 avril 2021 à 07:46

Les nombreux archétypes présents dans les jeux en font un média intéressant pour la psychothérapie. Les archétypes sont une notion développée par la psychanalyse jungienne. Ce sont des images inconscientes de notre mémoire collective. De la même manière que les expériences individuelles façonnent l’expérience interne et laissent des traces sous la force de représentations et de scripts conscients et inconscients, l’expérience de l’humanité a laissé des archétypes dans les psychés individuelles. La notion d’archétype est hautement spéculative, mais elle est utile au psychothérapeute qui utilise les jeux vidéo. Il ne fait aucun doute que les personnages des jeux vidéo sont construits sur le modèle d’archétypes. On y croise des Guerriers, des Mages, des Savants , des Monstres à vaincre par l’épée, l’intelligence, la vitesse ou la rue. Les jeux vidéo sont un des points de rencontre ou la culture propose des archétypes. Selon le moment évolutif de la personne, le joueur se rapproche de certains archétypes. Il les apprécie (ou les déprécie) pour leur apparence, leur histoire ou leurs pouvoirs. Ces archétypes sont utiles parce qu’ils permettent l’expression de parties du Self qui sont généralement réprimées. On On met souvent l’accent sur la possibilité apportée par les jeux vidéo d’exprimer des émotions comme la colère ou la rage. Il ne faut pas oublier qu’ils permettent d’explorer toute la gamme des émotions. Les joueurs peuvent vivre des moments de grâce devant la beauté d’un paysage, d’un moment ou l’acmé d’une histoire. Ces archétypes offrent aussi aux joueurs de nouveaux points d’appuis objectivants. Les joueurs peuvent identifier des modèles idéaux et vertueux, les incorporer et s’identifier à eux tout en s’éloignant des archétypes problématiques. Les archétypes croisés dans les jeux vidéo sont importants parce qu’ils permettent de dépasser les restrictions laissées par les expériences passées. Ce faisant, ils permettent au Self du client d’explorer de nouveaux territoires.

L’utilisation des média sociaux ne devrait pas être pensée en termes d’addiction

dimanche 18 avril 2021 à 10:45
Facebook notification
<script async src="//s.imgur.com/min/embed.js" charset="utf-8">

Les média sociaux sont régulièrement pointé du doigt pour l’influence négative sur les comportements et les attitudes. Ils sont accusés de capter notre attention, de nous éloigner d’interactions sociaux saines et authentiques. Ici et là, certains en appellent à des périodes de désintoxication. L’utilisation d’un terme qui vient du champ sémantique de l’addiction n’est pas surprenant. En effet, depuis des années, l’idée d’une addiction à l’internet poussée par quelque commentateurs trouve un écho dans le public.

La création d’un Trouble de l’addiction aux jeux vidéo par l’OMS est une  conséquence de cette campagne incessante. Pourtant, les preuves d’une addiction aux média numériques restent aussi faible que celle d’une addiction à la télévision. Une étude récente publiée dans le Journal of Behavioral Addiction reprend cette question sous un angle neuf.

Les auteurs de l’étude ont examiné un élément important de l’addiction. Les personnes qui présentent une addiction ont un biais attentionnel en faveur des objets relatifs à leur addiction. Une personne présentant un addiction au tabac aura par exemple tendance à accorder davantage d’attention aux objets relatifs au tabac. Ce biais attentionnel est il présent avec les média sociaux ? Pour répondre à cette question, les chercheurs ont présenté aux participants de leur étude des images d’iPhone etn leur demandant de trouver le plus rapidement possible une application (Siri ou l’appareil photographique). Parmi les applications visibles, les chercheur ont inséré des applications comme Facebook, Twitter ou Instagram. 

Le but de l’étude était d’évaluer si les personnes qui se déclare être des utilisateurs ou des utilisatrices avides de média sociaux présentent un biais attentionnel envers les applications sociales. Si c’est le cas, cela voudrait dire que ces utilisateurs partagent avec les personnes qui ont une addiction comportementales le même processus. Cela serait un élément en faveur d’une addiction aux réseaux sociaux.

Les résultats ne confirment pas cette hypothèse. Les personnes qui utilisent massivement les réseaux sociaux ne présentent pas de biais attentionnel en faveur des média sociaux. Par exemple, les personnes qui postent plus de 10 messages par jour sur Facebook n’ont pas leur attention perturbée par la présence de l’icone Facebook. L’absence de biais attentionnel est constatée même lorsque l’icone Facebook comporte des notifications. Ils obtiennent des scores comparables à ceux des personnes qui ouvrent Facebook et postent un message par semaine. 

Cette recherche est importante à deux égards. Tout d’abord, elle apporte un élément important à la discussion sur les addictions numériques. Elle montre que les utilisateurs intensifs ne partagent avec les personnes qui ont une addiction un trait caractéristique de l’addiction – le biais attentionnel. Ce résultat montre aussi que nous devons faire attention à ne pas pathologiser des comportements, même lorsqu’ils apparaissent excessifs.

Cela ne signifie pas que l’utilisation excessive des média numérique n’est jamais problématiques. Dans certains cas, les personnes rapportent une compulsion à jouer ou à lire des média sociaux avec des conséquences dommageable dans la sphère personnelle ou professionnelle. Mais la recherche suggère que la dépression ou l’anxiété sont probablement les éléments sous-jacents à ces utilisations compulsives.

En montrant que les personnes qui utilisent les média sociaux ne présentent pas de biais attentionnel en faveur de ces média sociaux, cette recherche montre que le utilisation des média sociaux, même excessive, même compulsive, ne correspondent à une caractéristique commune aux addictions. De ce fait, cela suggère que l’utilisation des média sociaux ne devrait pas être pensée en termes d’addiction

Thomson, K., Hunter, S. C., Butler, S. H., & Robertson, D. J. (2021). Social media ‘addiction’: the absence of an attentional bias to social media stimuli. Journal of Behavioral Addictions.

L’utilisation des média sociaux ne devrait pas être pensée en termes d’addiction

dimanche 18 avril 2021 à 10:45
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Les média sociaux sont régulièrement pointé du doigt pour l’influence négative sur les comportements et les attitudes. Ils sont accusés de capter notre attention, de nous éloigner d’interactions sociaux saines et authentiques. Ici et là, certains en appellent à des périodes de désintoxication. L’utilisation d’un terme qui vient du champ sémantique de l’addiction n’est pas surprenant. En effet, depuis des années, l’idée d’une addiction à l’internet poussée par quelque commentateurs trouve un écho dans le public.

La création d’un Trouble de l’addiction aux jeux vidéo par l’OMS est une  conséquence de cette campagne incessante. Pourtant, les preuves d’une addiction aux média numériques restent aussi faible que celle d’une addiction à la télévision. Une étude récente publiée dans le Journal of Behavioral Addiction reprend cette question sous un angle neuf.

Les auteurs de l’étude ont examiné un élément important de l’addiction. Les personnes qui présentent une addiction ont un biais attentionnel en faveur des objets relatifs à leur addiction. Une personne présentant un addiction au tabac aura par exemple tendance à accorder davantage d’attention aux objets relatifs au tabac. Ce biais attentionnel est il présent avec les média sociaux ? Pour répondre à cette question, les chercheurs ont présenté aux participants de leur étude des images d’iPhone etn leur demandant de trouver le plus rapidement possible une application (Siri ou l’appareil photographique). Parmi les applications visibles, les chercheur ont inséré des applications comme Facebook, Twitter ou Instagram. 

Le but de l’étude était d’évaluer si les personnes qui se déclare être des utilisateurs ou des utilisatrices avides de média sociaux présentent un biais attentionnel envers les applications sociales. Si c’est le cas, cela voudrait dire que ces utilisateurs partagent avec les personnes qui ont une addiction comportementales le même processus. Cela serait un élément en faveur d’une addiction aux réseaux sociaux.

Les résultats ne confirment pas cette hypothèse. Les personnes qui utilisent massivement les réseaux sociaux ne présentent pas de biais attentionnel en faveur des média sociaux. Par exemple, les personnes qui postent plus de 10 messages par jour sur Facebook n’ont pas leur attention perturbée par la présence de l’icone Facebook. L’absence de biais attentionnel est constatée même lorsque l’icone Facebook comporte des notifications. Ils obtiennent des scores comparables à ceux des personnes qui ouvrent Facebook et postent un message par semaine. 

Cette recherche est importante à deux égards. Tout d’abord, elle apporte un élément important à la discussion sur les addictions numériques. Elle montre que les utilisateurs intensifs ne partagent avec les personnes qui ont une addiction un trait caractéristique de l’addiction – le biais attentionnel. Ce résultat montre aussi que nous devons faire attention à ne pas pathologiser des comportements, même lorsqu’ils apparaissent excessifs.

Cela ne signifie pas que l’utilisation excessive des média numérique n’est jamais problématiques. Dans certains cas, les personnes rapportent une compulsion à jouer ou à lire des média sociaux avec des conséquences dommageable dans la sphère personnelle ou professionnelle. Mais la recherche suggère que la dépression ou l’anxiété sont probablement les éléments sous-jacents à ces utilisations compulsives.

En montrant que les personnes qui utilisent les média sociaux ne présentent pas de biais attentionnel en faveur de ces média sociaux, cette recherche montre que le utilisation des média sociaux, même excessive, même compulsive, ne correspondent à une caractéristique commune aux addictions. De ce fait, cela suggère que l’utilisation des média sociaux ne devrait pas être pensée en termes d’addiction

Thomson, K., Hunter, S. C., Butler, S. H., & Robertson, D. J. (2021). Social media ‘addiction’: the absence of an attentional bias to social media stimuli. Journal of Behavioral Addictions.